113e division d'infanterie (Empire allemand)

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113e division d'infanterie
Création 1915
Dissolution 1919
Pays Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Type Division d'infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1916 - Bataille de Verdun
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille du Chemin des Dames
1917 - Bataille de la Malmaison
1918 - Opération Michael
1918 - Bataille de l'Aisne
1918 - Bataille de la Marne

La 113e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande créée en 1915 qui participe à la Première Guerre mondiale, elle occupe un secteur du front dans les Hauts de Meuse. En 1916, elle est engagée dans la bataille de Verdun, puis au cours de l'été et de l'automne dans la bataille de la Somme.

En 1917, la division est stationnée sur l'Aisne et combat lors de l'offensive française de printemps. En 1918, la division participe à l'opération Michael, puis à la bataille sur l'Aisne. Elle est ensuite impliquée dans des combats défensifs durant l'été et l'automne. Après la signature de l'armistice, la division est transportée en Allemagne et dissoute au cours de l'année 1919.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

1915 - 1916[modifier | modifier le code]

  • 225e brigade d'infanterie
48e régiment d'infanterie (pl)
36e régiment de fusiliers
32e régiment d'infanterie de réserve

1917[modifier | modifier le code]

  • 225e brigade d'infanterie
36e régiment de fusiliers
66e régiment d'infanterie
32e régiment d'infanterie de réserve
  • 3e escadron du 8e régiment de cuirassiers
  • artillerie divisionnaire
225e régiment d'artillerie de campagne
  • 115e bataillon de pionniers

1918[modifier | modifier le code]

  • 225e brigade d'infanterie
36e régiment de fusiliers
66e régiment d'infanterie
27e régiment d'infanterie
  • 3e escadron du 8e régiment de cuirassiers
  • artillerie divisionnaire
225e régiment d'artillerie de campagne
407e bataillon d'artillerie à pied
  • 115e bataillon de pionniers

Historique[modifier | modifier le code]

La 113e division d'infanterie est formée du 48e régiment d'infanterie issu de la 5e division d'infanterie, du 36e régiment d'infanterie issu de la 8e division d'infanterie et du 32e régiment de réserve issu de la 22e division de réserve[1].

1915[modifier | modifier le code]

  • -  : formée le dans la région de Sedan ; instructions.
  • 8 -  : transport par V.F. vers Conflans, repos dans la région de la Woëvre.
  • -  : occupation de secteur dans les Hauts de Meuse, tranchée de Calonne, forêt d'Ailly, Saint-Mihiel, aux Éparges et au bois Bouchot[1].

1916[modifier | modifier le code]

  • -  : retrait du front, repos dans la région de Conflans et de Brainville.
  • -  : mouvement vers Verdun, engagée dans la bataille de Verdun. Les 8 et , attaques allemandes sur le village de Douaumont[n 1].
  • -  : mouvement de rocade, occupation d'un secteur du front dans la région de Soissons vers Tracy-le-Val et la ferme Puiselaine.
juillet : durant le mois de juillet, plusieurs éléments de la division sont engagés dans la bataille de la Somme dans les régions de Péronne, Frise, Assevillers et Belloy-en-Santerre.
  • -  : mouvement dans la Somme, engagée dans la bataille de la Somme entre Rancourt et le bois de Saint-Pierre Vaast ; lourdes pertes dans le secteur de Bouchavesnes entre le 1er et le .
  • 14 -  : retrait du front, transport et repos dans la région de Woëvre.
  • -  : occupation d'un secteur dans les Hauts de Meuse vers Bonzée et Ronvaux.

1917[modifier | modifier le code]

  • -  : retrait du front, repos et mise en réserve de l'OHL.
  • -  : transport en Alsace, occupation d'un secteur entre la Thur et le canal du Rhône au Rhin.
  • -  : retrait du front, transport par V.F. de Mulhouse vers l'Aisne. Engagée à partir du dans la bataille du Chemin des Dames dans les secteurs de Courtecon et Malval[1].
  • 16 -  : retrait du front, repos dans la région d'Assis-sur-Serre.
  • -  : mouvement vers le front, occupation d'un secteur dans la forêt de Saint-Gobain vers Deuillet et Fresnes.
  • -  : retrait du front, repos dans la région de Laon.
  • -  : mouvement vers le front, occupation d'un secteur dans la région de Craonne. À la suite de l'attaque française sur la Malmaison le , la division est contrainte au repli à l'est d'Hurtebise[2].
  • -  : retrait du front, repos dans la région de Laon ; puis instruction dans la région de Sissonne.

1918[modifier | modifier le code]

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

Grade Nom Date
Generalleutnant Georg Karl August Hildebrandt -
Generalleutnant Max von Wienskowski -
Generalleutnant Leo Sontag -
Generalmajor/Generalleutnant Walter von Bergmann -
Generalmajor Friedrich von Passow (de) -

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Lors des combats de la bataille de Verdun, la 113e division déplore la perte de 30 officiers et de 2 000 hommes[1].
  2. Durant les combats autour de Villers-Plouich, plus de 1 600 hommes sont faits prisonniers[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d US Army 1920, p. 604
  2. a b c et d US Army 1920, p. 605

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
  • (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Höheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabrück, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]