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1er régiment d'artillerie à pied (1910-1919)

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1er régiment d'artillerie à pied
Image illustrative de l’article 1er régiment d'artillerie à pied (1910-1919)
Portait d'un sous-officier du 1er RAP vers 1914.

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Régiment d'artillerie à pied
Rôle Défense de place fortifiée
Ancienne dénomination 1er régiment d'artillerie à pied
1er bataillon d'artillerie de forteresse
Inscriptions
sur l’emblème
(aucune)
Guerres Première Guerre mondiale

Le 1er régiment d'artillerie à pied (1er RAP) est un ancien régiment de l'armée française, créé en 1910 à partir du 1er bataillon d'artillerie à pied lui-même issu du 1er bataillon d'artillerie de forteresse créé en 1883. Cette unité destinée à la défense des places fortifiées et qui a participé à la Première Guerre mondiale est dissoute en 1919. Ses traditions sont reprises par le 151e régiment d'artillerie.

Création et différentes dénominations

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  •  : création du 1er bataillon d'artillerie de forteresse
  • 1893 : dénommé 1er bataillon d'artillerie à pied
  •  : devient 1er régiment d'artillerie à pied après regroupement des 16 bataillons d'artillerie à pied[1]
  • 1919 : Dissous

Chefs de corps

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  • 1883 : chef d'escadron Migurski
  • 1885 : chef d'escadron Chanson
  • 1888 : chef d'escadron de Mercoeuil
  • 1889 : chef d'escadron Pinte
  • 1894 : chef d'escadron Abinal
  • 1898 : chef d'escadron Lebas
  • ....
  • ....

Historique des garnisons, combats et bataille

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Après la guerre de 1870, le nouveau système fortifié du colonel Séré de Rivières consiste en un rideau défensif de places fortes proches des frontières.

Une loi du décide la création de 16 bataillons d'artillerie de forteresse (BAF), à six batteries, pour le 1er septembre suivant. Ces bataillons, formés avec toutes les batteries à pied des régiments d'artillerie existant, seront stationnés dans les places frontières et les ports.

1er bataillon d'artillerie de forteresse

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Le 1er bataillon d'artillerie de forteresse est créé par la loi du et formé le avec des batteries fournies par les :

1er bataillon d'artillerie à pied

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Par décret du , le 1er bataillon d'artillerie de forteresse devient 1er bataillon d'artillerie à pied le .

Il est dissous le lorsque les 18 bataillons d'artillerie à pied sont regroupés en 11 régiments d'artillerie à pied[1].

1er régiment d'artillerie à pied

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Le 1er régiment d'artillerie à pied est créé le lorsque les 16 bataillons d'artillerie à pied sont regroupés en 11 régiments d'artillerie à pied[1]. Il occupe les garnisons de Dunkerque, Calais, Boulogne-sur-Mer et Maubeuge[1].

Au , la portion principale du régiment est en garnison à Dunkerque avec une portion à Maubeuge[2].

La loi du organisa cinq régiments d'artillerie lourde (1er RAL, 2e RAL, 3e RAL, 4e RAL et 5e RAL) comprenant 58 batteries[3].
Cette organisation sera exécutée à partir du par la transformation de 22 batteries d'artillerie à pied en batteries d'artillerie lourde.
Ainsi, à la veille de la première Guerre mondiale, les 3e et 7e batteries du 1er régiment d'artillerie à pied entrent dans la formation du 1er régiment d'artillerie lourde[4].
Durant la première Guerre mondiale, les autres batteries sont affectées à la défense de Dunkerque, Calais, Cherbourg, Le Havre, Bully-les-Mines, Woesten, Coxyde-les-Bains, Iseghem, Nieuport, Nieuwkapelle, La Panne, Carency, Furnes[5], etc.

Le 1er régiment d'artillerie à pied reçoit un drapeau en 1910, qui ne porte aucune inscription[6],[7].

Sources et bibliographie

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Références

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Liens externes

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