Aller au contenu

« Corinne Lepage » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
In Arcadia (discuter | contributions)
m →‎Ministre de l'Environnement (1995 - 1997) : Correction d'un lien interne
In Arcadia (discuter | contributions)
Ligne 80 : Ligne 80 :
[[Fichier:Robert Badinter on demo.jpg|thumb|left|Corinne Lepage, [[Sakae Menda]] et [[Robert Badinter]] lors d'une manifestation contre la peine de mort, en février 2007.]]
[[Fichier:Robert Badinter on demo.jpg|thumb|left|Corinne Lepage, [[Sakae Menda]] et [[Robert Badinter]] lors d'une manifestation contre la peine de mort, en février 2007.]]


Elle continue néanmoins son combat pour une écologie « soutenable », c'est-à-dire compatible avec les contraintes économiques. En 2000, elle transforme son club de réflexion [[Cap 21]] en mouvement politique. Le {{date|1er|janvier|2001}}, elle devient chevalier de la Légion d'Honneur.
Elle continue néanmoins son combat pour une écologie « soutenable », c'est-à-dire compatible avec les contraintes économiques. En 2000, elle transforme son club de réflexion [[Cap 21]] en mouvement politique. Le {{date|1er|janvier|2001}}, elle devient chevalier de la [[Légion d'Honneur]].


En [[Élection présidentielle française de 2002|2002]], elle se lance dans la course à l’Élysée<ref>http://www.ina.fr/media/radio/video/1985603001002/campagne-de-corinne-lepage.fr.html</ref>. Elle choisit de s'opposer directement aux Verts, le Parti écologiste de la Gauche Plurielle, et attaque vivement Noël Mamère, tout en réclamant l'organisation d'un débat public entre eux deux<ref>http://www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme/video/1973564001/corinne-lepage.fr.html</ref>. Elle recueille 1,88 % des voix au premier tour<ref>http://www.france-politique.fr/election-presidentielle-2002.htm</ref>
En [[Élection présidentielle française de 2002|2002]], elle se lance dans la course à l’Élysée<ref>http://www.ina.fr/media/radio/video/1985603001002/campagne-de-corinne-lepage.fr.html</ref>. Elle choisit de s'opposer directement aux Verts, le Parti écologiste de la Gauche Plurielle, et attaque vivement Noël Mamère, tout en réclamant l'organisation d'un débat public entre eux deux<ref>http://www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme/video/1973564001/corinne-lepage.fr.html</ref>. Elle recueille 1,88 % des voix au premier tour<ref>http://www.france-politique.fr/election-presidentielle-2002.htm</ref>
Ligne 87 : Ligne 87 :


En avril 2006, elle lance, avec les journalistes [[Caroline Fourest]] et Pierre Cassen, la pétition « Un cri contre le racisme et l'intégrisme<ref>http://vigilance-laique.over-blog.com/article-3512471.html</ref> ». Cette pétition, publiée dans le joural ''[[Libération]]'' le 28 avril 2006, reçoit le soutien de personnalités publiques comme l'ancienne ministre PS [[Yvette Roudy]], le journaliste [[Philippe Val]], la philosophe féministe [[Elisabeth Badinter]] et le professeur [[Antoine Sfeir]], directeur des ''Cahiers de l’Orient''<ref>Cette pétition est signée par Françoise Seligmann, alors présidente d’honneur de la Ligue des Droits de l'Homme, mais déclenche des réactions partagées de la part de différents membres de cette même Ligue des Droits de l'Homme. La polémique s'enflamme par le biais d'articles dans le journal ''[[Libération]]''et sur internet.</ref>
En avril 2006, elle lance, avec les journalistes [[Caroline Fourest]] et Pierre Cassen, la pétition « Un cri contre le racisme et l'intégrisme<ref>http://vigilance-laique.over-blog.com/article-3512471.html</ref> ». Cette pétition, publiée dans le joural ''[[Libération]]'' le 28 avril 2006, reçoit le soutien de personnalités publiques comme l'ancienne ministre PS [[Yvette Roudy]], le journaliste [[Philippe Val]], la philosophe féministe [[Elisabeth Badinter]] et le professeur [[Antoine Sfeir]], directeur des ''Cahiers de l’Orient''<ref>Cette pétition est signée par Françoise Seligmann, alors présidente d’honneur de la Ligue des Droits de l'Homme, mais déclenche des réactions partagées de la part de différents membres de cette même Ligue des Droits de l'Homme. La polémique s'enflamme par le biais d'articles dans le journal ''[[Libération]]''et sur internet.</ref>

Elle tente de rassembler les écologistes de différentes couleurs politiques, notamment en réunissant [[Nicolas Hulot]], [[Yann Wehrling]] et [[Dominique Voynet]] en septembre 2006<ref>http://lci.tf1.fr/france/2006-09/lepage-veut-programme-commun-4856302.html</ref>. Elle précise en novembre 2006 sa position politique en déclarant sur [[France 3]]: "Nous nous situons entre le centre droit et le centre gauche"<ref>[http://www.ina.fr/politique/allocutions-discours/video/3220064001/politique-le-temps-des-femmes.fr.html France Europe Express du 19/11/06]</ref>.


Le {{date|5|janvier|2007}}, elle confirme être l'auteur, avec [[André Bercoff]], de deux [[pamphlet|pamphlets]] politiques, ''J'arrive'' et ''On efface tout et on recommence'', publiés en 2005 et 2006 sous le [[nom de plume]] Catherine Médicis<ref>[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-852195@51-852196,0.html ''Corinne Lepage fait tomber son masque de Catherine Médicis'', lemonde.fr, 4 janvier 2007]</ref>, stratagème nécessaire selon elle pour être entendue en tant que petit candidat.
Le {{date|5|janvier|2007}}, elle confirme être l'auteur, avec [[André Bercoff]], de deux [[pamphlet|pamphlets]] politiques, ''J'arrive'' et ''On efface tout et on recommence'', publiés en 2005 et 2006 sous le [[nom de plume]] Catherine Médicis<ref>[http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-852195@51-852196,0.html ''Corinne Lepage fait tomber son masque de Catherine Médicis'', lemonde.fr, 4 janvier 2007]</ref>, stratagème nécessaire selon elle pour être entendue en tant que petit candidat.

Version du 26 décembre 2009 à 00:35

Corinne Lepage
Illustration.
Corinne Lepage, en 2008.
Fonctions
Députée européenne
En fonction depuis le
(15 ans et 11 jours)
Élection 7 juin 2009
Législature 7e
Ministre de l'Environnement
Président Jacques Chirac
Gouvernement Alain Juppé I
Alain Juppé II
Prédécesseur Michel Barnier
Successeur Dominique Voynet
Biographie
Lieu de naissance Drapeau de la France Boulogne-Billancourt, Hauts-de-Seine
Nationalité Française
Parti politique Cap21-MoDem
Profession Avocate

Corinne Lepage, née le à Boulogne-Billancourt, est une avocate et femme politique française.

Ancienne ministre de l'Environnement, fondatrice et présidente du parti écologiste Cap21 depuis 1996, co-fondatrice et vice-présidente du Mouvement démocrate, elle est députée au Parlement européen depuis 2009.

Elle est également membre-fondatrice du Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN), association d'étude de l'impact des techniques génétiques sur le vivant.

Spécialiste du droit de l'environnement

C'est avant tout en tant qu'experte du droit de l'environnement que Corinne Lepage a acquis sa notoriété, en collaborant à des revues et ouvrages spécialisés[1], en s'exprimant à ce sujet dans les médias généralistes[2], et en participant à des procès de grande envergure dans le cadre de ce domaine juridique.

Le cabinet Huglo-Lepage

Jeune avocate, Corinne Lepage fonde le premier cabinet d’avocats spécialisés dans le droit de l'environnement avec son mari Christian Huglo en 1978 (cabinet Huglo-Lepage). Elle entre en 1987 au Conseil de l'Ordre des avocats.

Son nom apparaît dans les médias dès 1978, lors de l’affaire de l’Amoco Cadiz. Un pétrolier d’origine américaine provoque une immense marée noire et ravage les côtes de Bretagne. Le cabinet Huglo-Lepage s'engage alors aux côtés des collectivités locales du Finistère et des Côtes-du-Nord, et s'oppose à la société pétrolière américaine Amoco. A l'issue d'un procès qui dure une quinzaine d'années, le cabinet Huglo-Lepage et les collectivités bretonnes obtiennent gain de cause contre le géant américain, et créent ainsi une première mondiale qui protège davantage les collectivités victimes de pollution grave.[3].

Le cabinet travaille ensuite sur de nombreux dossiers concernant l'environnement, au côté d'associations[4], de collectivités locales[5] ou d'entreprises[6]. En 2006, Corinne Lepage est notamment l'avocate des collectivités locales et associations qui se sont constituées parties civiles dans le procès de l'affaire Erika (marée noire tristement célèbre du 12 décembre 1999), qui met en cause 12 personnes physiques et morales, dont la compagnie pétrolière Total [7]

Engagement en faveur de l'environnement

Parallèlement à ses activités politiques, Corinne Lepage exerce son activité de défense des intérêts écologiques tant au barreau de Paris qu’à celui de Bruxelles et s’implique dans de nombreuses associations. Elle est ainsi co-fondatrice de l’'Observatoire de Vigilance et d’Alerte Écologique avec Michèle Rivasi. Elle dirige en outre le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN), comité scientifique très en pointe sur les risques environnementaux et sanitaires liés à la diffusion des OGM.

Selon elle, la politique ne peut inventer seule, sans la mobilisation des ONG et de la société civile, les solutions et les changements qui sont nécessaires à notre mode de développement. Dès 1996, elle déclare dans un entretien accordé au Service Culturel, Scientifique et de Coopération de l'Ambassade de France au Maroc : "l’implication croissante de la société civile est essentielle pour l’environnement et le développement durable"[8]. Suite au Sommet de Copenhague, elle réaffirme en 2009 : "La société civile ne peut désormais plus compter que sur elle-même pour assurer son avenir"[9].

De novembre 2007 à février 2008, elle rédige pour le ministre de l'Environnement, Jean-Louis Borloo, un rapport sur la « gouvernance écologique »[10]. Ce rapport, selon le site officiel du Grenelle de l'environnement "formule plus de 80 propositions, dont 10 mesures-phare, destinées à restaurer la confiance des Français dans l’information environnementale" et "propose notamment des mesures pour améliorer cette information, renforcer les règles de l’expertise et clarifier les responsabilités en cas de pollution."[11]

Corinne Lepage enseigne par ailleurs à l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et à l’Institut d'études politiques de Paris, dans le cadre de la Chaire de Développement durable.[12]

Corinne Lepage donnant une conférence à l'Institut d'études politiques de Toulouse, en février 2007.

Carrière politique

Parfois considérée par les medias comme écologiste de droite[13], en particulier depuis sa participation au gouvernement d'Alain Juppé (1995-1997), elle se réclame avant tout de l'écologie politique, s'efforçant de faire la synthèse des idées de droite et de gauche en matière d'écologie. De sa participation à Génération Ecologie en 1990 jusqu'à la création de son club de réflexion Terre Démocrate en 2009, elle affiche une volonté de transcender les clivages politiques et de dépasser l'opposition traditionnelle droite/gauche, afin de "rassembler au-delà des couleurs politiques, sur l'écologie"[14]. Proche à la fois de Daniel Cohn-Bendit et de François Bayrou, elle oeuvre à l'émergence politique d'un "véritable effort programmatique, fondé sur un développement solidaire et soutenable, démocratique et humaniste"[15]. Elle souhaite notamment un rapprochement entre le centre et les écologistes[16].

Les débuts politiques (1989 - 1995)

En 1989, elle devient membre du conseil municipal de Cabourg dans le Calvados. Au début des années 90, elle est membre fondatrice de Génération Écologie. En 1993, elle se présente sous la bannière Generation Écologie aux élections législatives de cette quatrième circonscription du Calvados, mais elle arrive loin derrière Nicole Ameline, candidate UDF et dauphine de Michel d'Ornano[17].

Ministre de l'Environnement (1995 - 1997)

En 1995, elle répond positivement à la proposition d'Alain Juppé de prendre en charge le ministère de l’Environnement. Selon le journal Libération, sa nomination est alors vivement critiquée par certains membres de la droite normande[18].

Corinne Lepage fait partie des douze femmes (nombre inhabituellement élevé à l'époque) qui composent le premier gouvernement Juppé. Le 7 novembre 1995, lors du remaniement ministériel donnant lieu au second gouvernement Juppé, elle est la seule femme à rester ministre de plein exercice. Si elle n'a pas souffert de difficulté particulière en tant que femme face au gouvernement et au Président, elle déplore d'avoir eu à subir, à l'Assemblée nationale, des injures "qui n'auraient jamais été proférées à l'égard d'un homme"[19]

En tant que ministre de l'environnement, Corinne Lepage se donne pour priorité de montrer que l'Environnement peut "contribuer à la lutte contre le chômage."[20]. De 1995 à 1997, elle obtient des avancées dans le domaine de la prévention avec l’adoption de la loi LAURE du (aussi appelée loi Lepage), la création du Comité de la prévention et de la précaution, et la fin de la participation de la puissance publique au comité permanent Amiante.

Femme de consensus, Corinne Lepage est l'objet de critiques pour le silence qu'elle est parfois obligée de s'imposer durant deux ans, sous la présidence de Jacques Chirac, face à de grands thèmes écologiques : reprise des essais nucléaires[21], redémarrage du réacteur nucléaire Superphénix, réduction du budget de l'Environnement, difficultés de mise en place de la directive européenne Natura 2000…[22]. Elle tire de ces différentes déconvenues le livre On ne peut rien faire, Madame le ministre[23], dans lequel elle s'en prend aux lobbies industriels (automobile, nucléaire...), aux chasseurs, et aux technocrates des ministères et de la haute administration.

Bien qu'elle ait participé au gouvernement Juppé, Corinne Lepage déclare ne s'être jamais considérée comme "une femme de droite", mais avoir toujours voulu mener "une politique centriste"[24]. En 1996, elle crée le club de réflexion politique CAP 21 (Citoyenneté, Action, Participation pour le XXIe siècle), qui "se reconnaît dans le réformisme écologique" : "la question à venir n'est plus celle de la gauche ou de la droite mais plutôt celle du choix entre l'action et l'immobilisme, car nos sociétés ne peuvent continuer à ignorer les conséquences écologiques et sociales de leur développement."[25]

De la droite au MoDem (1997 - 2007)

Suite à la dissolution de 1997, Corinne Lepage se présente aux élections législatives de mai 1997, dans la 7e circonscription de Paris, sous l'étiquette Divers Droite. Elle perd au second tour face à Patrick Bloche avec près de 10 % de voix d'écart entre les deux candidats (54,50 % contre 45,50 %)[26]. La défaite de la droite met fin à l’expérience ministérielle de Corinne Lepage. Elle mène une liste lors des Régionales de 1998 en Basse-Normandie avec Olivier Stirn, face au président sortant René Garrec (Républicains Indépendants) mais elle n'obtient aucun siège[27].

Corinne Lepage, Sakae Menda et Robert Badinter lors d'une manifestation contre la peine de mort, en février 2007.

Elle continue néanmoins son combat pour une écologie « soutenable », c'est-à-dire compatible avec les contraintes économiques. En 2000, elle transforme son club de réflexion Cap 21 en mouvement politique. Le , elle devient chevalier de la Légion d'Honneur.

En 2002, elle se lance dans la course à l’Élysée[28]. Elle choisit de s'opposer directement aux Verts, le Parti écologiste de la Gauche Plurielle, et attaque vivement Noël Mamère, tout en réclamant l'organisation d'un débat public entre eux deux[29]. Elle recueille 1,88 % des voix au premier tour[30]

Aux élections régionales de 2004, elle est tête de liste du département de Paris sur la liste d'André Santini (UDF). Sa liste obtient 16,5 % des suffrages, et arrive ainsi en troisième position, derrière celles de Jean-Paul Huchon (PS, 37,25 %) et Jean-François Copé (26,6 %)[31]. Elle refuse de participer à la fusion de second tour avec la liste UMP[32]. La liste indépendante qu'elle conduit ensuite aux élections européennes de juin sur la circonscription Île-de-France recueille 3,61 % des voix[33].

En avril 2006, elle lance, avec les journalistes Caroline Fourest et Pierre Cassen, la pétition « Un cri contre le racisme et l'intégrisme[34] ». Cette pétition, publiée dans le joural Libération le 28 avril 2006, reçoit le soutien de personnalités publiques comme l'ancienne ministre PS Yvette Roudy, le journaliste Philippe Val, la philosophe féministe Elisabeth Badinter et le professeur Antoine Sfeir, directeur des Cahiers de l’Orient[35]

Elle tente de rassembler les écologistes de différentes couleurs politiques, notamment en réunissant Nicolas Hulot, Yann Wehrling et Dominique Voynet en septembre 2006[36]. Elle précise en novembre 2006 sa position politique en déclarant sur France 3: "Nous nous situons entre le centre droit et le centre gauche"[37].

Le , elle confirme être l'auteur, avec André Bercoff, de deux pamphlets politiques, J'arrive et On efface tout et on recommence, publiés en 2005 et 2006 sous le nom de plume Catherine Médicis[38], stratagème nécessaire selon elle pour être entendue en tant que petit candidat.

Aux côtés de François Bayrou (depuis 2007)

Le 10 mars 2007, elle décide de ne pas se présenter à l'élection présidentielle de 2007. Elle l'explique dans un entretien accordé au Journal du dimanche du 11 mars : « J'ai décidé de rejoindre François Bayrou malgré ma capacité à obtenir mes 500 signatures »[39]. Elle apporte ainsi son soutien au candidat centriste[40] qui « incarne aujourd'hui un véritable changement dans le pays, qui peut permettre à l'écologie politique d'occuper la place qui lui revient ». Cap 21 est alors l'un des membres fondateurs du nouveau parti politique de François Bayrou, le MoDem[41].

Corinne Lepage signe, le , avec 16 autres personnalités politiques de tous bords, l'« Appel du 14 février » pour une vigilance républicaine lancé par l'hebdomadaire Marianne[42].

Elle est candidate Modem aux élections municipales de mars 2008 dans le 12e arrondissement de Paris, face à Jean-Marie Cavada (ex-Modem, passé à l'UMP) et Michèle Blumenthal (PS)[43]. Elle arrive en troisième position, derrière le PS (46,07 %) et l'UMP (24,3 %), au premier tour de l'élection avec 9,95 % des voix (le MoDem réalise une moyenne de 9 % sur l'ensemble de la ville)[44].

Corinne Lepage devient vice-présidente du Modem le 15 juin 2008[45]. Quelques mois plus tard, le , François Bayrou la présente comme tête de liste du MoDem dans la circonscription du Nord-Ouest (Basse-Normandie ; Haute-Normandie ; Nord-Pas de Calais ; Picardie) à l'occasion des élections européennes de juin 2009[46]. Elle est élue eurodéputée avec 8,67 % des voix, derrière les listes de Dominique Riquet (UMP, 24,2 %), Gilles Pargneaux (PS, 18,1 %), Hélène Flautre (Europe Écologie, 12,1 %) et Marine Le Pen (FN, 10,2 %).

À l'automne 2009, Corinne Lepage démissionne de la présidence des commissions thématiques du Mouvement démocrate, mais reste vice-présidente du parti[47]. De vives tensions apparaissent entre membres de Cap 21 et membres du MoDem, puisque dans trois régions au moins le parti politique de Corinne Lepage choisit de s'allier avec les Verts/Europe Écologie, et non avec le MoDem, pour les élections régionales de mars 2010 (PACA, Haute-Normandie, Languedoc-Roussillon)[48].

Députée européenne (depuis 2009)

Le , elle est élue députée lors des élections européennes, dans la circonscription Nord-Ouest.

En juin et juillet 2009, à la suite du mauvais score du MoDem aux élections européennes (qui n'obtient que 8,46 % des suffrages exprimés), elle remet en cause la stratégie du parti, trop orienté sur la personnalité et les choix de François Bayrou[49]. Elle appelle alors de ses vœux une alliance, au Parlement européen, entre le MoDem et Europe Écologie[50]. En tant qu'eurodéputée, elle intègre le groupe ADLE dont fait partie le MoDem[51]

Avec l'UNEF et SOS Racisme, elle manifeste en juin 2009 devant l'ambassade d'Iran, aux côtés de Jack Lang (PS), Nicole Guedj (UMP) et Marek Halter, contre le régime iranien[52].

Le 17 juillet 2009, Corinne Lepage devient la première vice-présidente de la commission Envi (Environnement, santé publique et sécurité alimentaire), et membre suppléant de la commission ITRE (Industrie, Recherche et Énergie), au Parlement européen[53].

Le 15 octobre 2009, elle annonce la création du club politique « Terre démocrate, l’imagination au pouvoir », dont la feuille de route tient en trois mots : « débat, échange et construction[54] ».

Aux côtés d'autres personnalités publiques telles que Martine Aubry (PS), José Bové (Europe Écologie), Marie-Georges Buffet (PCF), Dominique de Villepin (UMP) et Marie N'Diaye, Corinne Lepage signe en décembre 2009 l'appel de Mediapart pour mettre fin au débat lancé par Nicolas Sarkozy et Eric Besson sur l'identité nationale[55].

Du 13 décembre au 19 décembre 2009, elle est la seule députée européenne française de la délégation du Parlement européen au sommet de Copenhague. Elle témoigne dans plusieurs médias français et sur internet de l'évolution des négociations, et exprime son désarroi face aux résultats de ce sommet.[56]

Lutte pour les libertés et contre la corruption

Corinne Lepage a soutenu dans plusieurs médias la thèse selon laquelle les libertés publiques seraient trop peu garanties, voire en régression, dans la France contemporaine[57]. Ces déclarations rejoignent les attaques d'autres membres du MoDem[58] et du Parti socialiste[59] contre la politique mise en oeuvre par l'UMP.

Défense des libertés

Combat contre le fichier Edvige

En 2008, Corinne Lepage s'engage dans une campagne ferme et déterminée contre le décret du Ministère de l'Intérieur instaurant le fichier de police Edvige[60]. Elle est alors le relais politique et médiatique des inquiétudes émises par de très nombreuses associations[61]. Elle dépose dès l'été 2008 un recours devant le Conseil d'Etat pour obtenir l'annulation de ce décret, qui devait permettre aux forces de police de recenser et collecter des informations d'ordre privé (orientation sexuelle, état de santé, données fiscales et patrimoniales...) relatives à toute personne âgée de 13 ou plus jugée "susceptible de porter atteinte à l'ordre public". Ces informations pouvaient également être collectées au sujet de toute personne exerçant (ou ayant exercé) un mandat politique, syndical ou économique, ou bien jouant un "rôle institutionnel, économique, social ou religieux significatif". Suite à la mobilisation des acteurs publics, médiatiques, politiques, syndicaux et associatifs, le décret est finalement retiré le 20 novembre 2008, après plusieurs mois de refus de la part du ministère.

Refus de la loi Hadopi

Corinne Lepage s'est opposée, dans la presse française et par le biais du Parlement Européen, à la loi Hadopi, destinée à protéger les oeuvres artistiques et culturelles du téléchargement illégal[62]. La loi Hadopi, sous couvert de protéger la création, tendrait au contraire à limiter la liberté d'accès au réseau internet, et à instaurer "un flicage permanent de ce que chacun fait sur Internet"[63]. Parmi les actions que mène Corinne Lepage contre Hadopi, elle propose aux internautes l'un de ses livres sous la forme d'un volume broché (payant) et sous la forme d'un e-book en téléchargement gratuit[64]. Elle s'y déclare "vivement opposée à HADOPI et au contrôle politique d’internet"[65]. Corinne Lepage considère en outre que cette loi manifeste le "mépris" de l'UMP envers le parlement européen, "qui a voté un amendement défendant l'accès à Internet comme un droit fondamental"[66] (amendement 138/46 du Parlement européen, dit amendement Bono, qui stipule que l'accès au web est un droit fondamental, et que seul le pouvoir judiciaire peut en priver un citoyen européen).

Droits LGBT

Interrogée sur la question de l'homophobie et des droits LGBT, Corinne Lepage relie sans hésitation ce thème à celui des libertés publiques.[67] L'eurodéputée s'est personnellement engagée contre l'homophobie, notamment en apportant son soutien à l'association Le refuge, qui vient en aide aux homosexuels rejetés par leur famille à cause de leur orientation sexuelle[68]. Dans une interview réalisée en juin 2009 par le journaliste Marc Enderweld, Corinne Lepage déclare avoir "protesté contre monsieur Vanneste". Elle se dit, à titre personnel, "favorable à une union civile permettant des droits équivalents au mariage, et à sa célébration en mairie" (ce qui créerait de facto une union réservée aux homosexuels, et qui ne porterait donc pas le nom de mariage, réservé aux seuls couples hétérosexuels). Sans être plus précise sur les conditions qu'elle sous-entend, elle se prononce également en faveur de "la reconnaissance de l’homoparentalité et de l’adoption, dans la mesure où c’est dans l’intérêt de l’enfant"[69]. Ces positions correspondent globalement à ce que décide le Modem au Congrès d'Arras en décembre 2009[70]

Lutte contre la corruption

Membre d'Anticor et administrateur de Transparency International France, Corinne Lepage dénonce et combat la corruption politique et financière[71].

En 2003, elle déplore, dans un entretien accordé au siège du Secours catholique sur le thème de l'eau, que "la corruption, véritable moteur de la situation internationale aujourd'hui", soit "un problème dont on ne parle jamais"[72]. Elle précise en 2009, sur le site du quotidien d'information 20 minutes: "Corruption et pollution sont extrêmement mêlées. [...] L'usage de paradis fiscaux par la criminalité organisée, comme par les fraudeurs du fisc et monteurs d'opérations dites optimisées, rend le sujet encore plus épineux. Le sujet est que l'intérêt général guide de nouveau les grandes décisions du monde, ce qui implique de lutter réellement contre la criminalité en col blanc, le copinage, le clientélisme et la prime au court terme."[73]

Dans l'optique de la lutte contre la corruption, elle s'est déclarée très inquiète, en France, de la suppression du juge d'instruction, qui risque selon elle de "permettre une impunité de fait de la délinquance en col blanc", et d'aboutir "à la disparition de toute instruction d'affaires politico-financières et sanitaro-environnementales non désirée par l'exécutif". De même, elle s'est indignée de la "disparition programmée des chambres régionales des comptes", qui ne peut que dégrader "notre résistance à la montée de la délinquance financière"[74].

Présence dans les médias

Outre ses interventions dans les medias généralistes en tant que vice-présidente du MoDem, députée européenne et spécialiste de l'environnement, par exemple sur France 2[75] ou dans le Monde[76], Corinne Lepage a été chroniqueuse aux Matins de France Culture de 2007 à avril 2009[77].

Diplômes, parcours et emplois

Diplômes

Diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris. DES de Sciences politiques. Certificat d'aptitude à la profession d'avocat. Docteur en droit public (Université Paris II)

Parcours

Emplois

Avocate depuis 1975. Maître de conférences, puis professeur à Sciences Po et successivement aux universités Paris II, Paris XII puis Saint-Quentin-en-Yvelines.

Ouvrages

  • Code annoté de procédures administratives contentieuses, 1990
  • Les Audits d'environnement, 1992
  • On ne peut rien faire, madame le Ministre, 1998
  • Bien gérer l'environnement, une chance pour l'entreprise, 1999
  • La Politique de précaution, en coll. avec François Guéry, 2000
  • Oser l'espérance, 2001
  • De l'Écologie hors de l'imposture et de l'opportunisme, collection Temps critique, 2003 (ISBN 978-2877810746)
  • Santé & Environnement : l'ABCdaire, 2005
  • J'arrive, sous le pseudonyme de Catherine Médicis, 2005
  • Ecoresp 2006, 2006
  • L'Entreprise responsable. Sociale, éthique, "verte"… et bénéficiaire ?, de Cécile Jolly, préface de Corinne Lepage, Éd. du Félin, 2006 (ISBN 2-86645-617-3).
  • Et si c’était elle, roman de politique fiction. Éditions Michalon, 2006 (ISBN 2-84186-320-4).
  • Constitution pour une nouvelle République, 2006 (ISBN 2-35310-000-7).
  • On efface tout et on recommence sous le pseudonyme de Catherine Médicis, 2006 (ISBN 9782841863129)
  • Vivre autrement, 2009 (ISBN 9782246753414)
  • Entre colère et espoirs, livre broché et e-book, 2009 (ISBN 978-0-557-10979-1)

Annexes

wikilien alternatif2

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Corinne Lepage.

Notes et références

  1. cf. bibliographie et par exemple la Revue Pouvoirs de novembre 2008 (n°127)
  2. Cf. par exemple les périodiques Capital ; France Soir et Le Parisien et Libération
  3. Dans l'affaire de l'Amoco Cadiz, les communes bretonnes se retournent finalement contre leurs avocats, et obtiennent par la cour de cassation, le 14 décembre 1999, la restitution de 4,8 millions d'euros d'honoraires indus : cf. Libération, 2 janvier 2000
  4. comme Ecoropa : http://www.leparisien.fr/societe/coup-d-arret-au-mais-genetiquement-modifie-26-09-1998-2000262269.php
  5. http://www.leparisien.fr/oise/la-mobilisation-contre-la-decharge-se-met-en-marche-12-01-2004-2004675851.php
  6. L'une de ces entreprises est d'ailleurs accusée de pollution, ce qui a suscité des polémiques : cf. l'Affaire Synthron
  7. http://www.rfi.fr/actufr/articles/086/article_49593.asp
  8. http://www.ambafrance-ma.org/archives/zellige/z002/z002_12.htm
  9. http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/12/22/planete-la-societe-civile-ne-peut-plus-compter-que-sur-elle-meme-par-corinne-lepage_1284002_3232.html
  10. texte intégral sur le site internet du ministère de l'écologie
  11. http://www.legrenelle-environnement.fr/grenelle-environnement/spip.php?article793
  12. http://www.developpement.durable.sciences-po.fr/enseignants.htm
  13. http://www.ina.fr/politique/elections/video/1863661001044/presidentielles-corinne-lepage.fr.html
  14. cf. ses déclarations en juin 2008 dans le journal télévisé de France 3
  15. http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2009-06-21/elections-regionales-corinne-lepage-souhaite-une-alliance-modem-europe-ecologie/917/0/354488
  16. http://www.lesindiscrets.com/article-4997-corinne-lepage-est-pour-une-alliance-avec-les-verts.html
  17. http://www.humanite.fr/1995-12-09_Articles_-Plusieurs-elections-legislatives-et-cantonales-partielles
  18. http://www.liberation.fr/portrait/0101146869-corinne-lepage-la-nouvelle-ministre-de-l-environnement-a-fonde-le-premier-cabinet-d-avocats-specialise-dans-l-environnement-apres-avoir-gagne-le-proces-de-l-amoco-cadiz-du-pretoire-au-ministere-toujou
  19. Déclarations prononcées au Colloque "Femmes et pouvoir" du Sénat en 2004
  20. http://www.ina.fr/politique/gouvernements/video/CAB95030169/matinee-corinne-lepage.fr.html
  21. http://www.humanite.fr/1995-09-14_Articles_-Essais-nucleaires-la-protestation-continue
  22. http://www.lexpress.fr/informations/corinne-lepage-une-ecolo-en-chiraquie_612937.html
  23. http://www.liberation.fr/tribune/0101243428-livre-corinne-lepage-ou-l-impuissance-d-un-ministre-de-l-environnement-griffes-de-jupette-corinne-lepage-on-ne-peut-rien-faire-madame-le-ministre-albin-michel-290-pp-125-f
  24. http://www.developpementdurable.com/interview/2009/09/I60/corinne-lepage.html
  25. Histoire de Cap 21 sur le site officiel
  26. http://miroirs.ironie.org/socialisme/www.psinfo.net/elections/legislatives/1997/paris.html#07
  27. http://www.professionpolitique.info/region4317.html
  28. http://www.ina.fr/media/radio/video/1985603001002/campagne-de-corinne-lepage.fr.html
  29. http://www.ina.fr/economie-et-societe/environnement-et-urbanisme/video/1973564001/corinne-lepage.fr.html
  30. http://www.france-politique.fr/election-presidentielle-2002.htm
  31. http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/reg2004/011/075/1175.html
  32. http://www.developpementdurable.com/interview/2009/09/I60/corinne-lepage.html
  33. http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_votre_service/resultats-elections/eur2004/007/index.html
  34. http://vigilance-laique.over-blog.com/article-3512471.html
  35. Cette pétition est signée par Françoise Seligmann, alors présidente d’honneur de la Ligue des Droits de l'Homme, mais déclenche des réactions partagées de la part de différents membres de cette même Ligue des Droits de l'Homme. La polémique s'enflamme par le biais d'articles dans le journal Libérationet sur internet.
  36. http://lci.tf1.fr/france/2006-09/lepage-veut-programme-commun-4856302.html
  37. France Europe Express du 19/11/06
  38. Corinne Lepage fait tomber son masque de Catherine Médicis, lemonde.fr, 4 janvier 2007
  39. Le Journal du dimanche, édition du 11 mars 2007
  40. Article du Monde
  41. http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/politique/20070509.OBS6419/cap_21_fera_partiedu_mouvement_democrate.html
  42. L'Appel républicain de Marianne dans Marianne nº565 du 16 février 2008.
  43. http://madame.lefigaro.fr/societe/en-kiosque/1175-municipales-2008corinne-lepage-5
  44. http://www.paris.fr/portail/accueil/Portal.lut?page_id=8520&document_type_id=4&document_id=50858&portlet_id=19982&multileveldocument_sheet_id=9375
  45. http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2008-06-15/cap-21-enterine-son-adhesion-au-modem-au-terme-d-un-debat-assez/917/0/253294
  46. http://www.ouest-france.fr/ofdernmin_-Francois-Bayrou-presente-les-tetes-d-affiche-du-MoDem-pour-les-Europeennes_-819322--BKN_actu.Htm
  47. http://www.leparisien.fr/politique/bayrou-prepare-un-coup-09-11-2009-704458.php
  48. http://www.lexpress.fr/actualite/politique/des-ecolos-du-modem-s-allient-a-europe-ecologie-pour-les-regionales_831648.html
  49. http://www.lavoixdunord.fr/France_Monde/actualite/Secteur_France_Monde/2009/07/05/article_corinne-lepage-revoir-notre-maniere-de.shtml
  50. http://www.lemonde.fr/politique/article/2009/06/21/corinne-lepage-modem-souhaite-une-alliance-avec-europe-ecologie_1209561_823448.html
  51. http://www.alde.eu/fr/a-propos-de/mep/member/corinne-lepage/
  52. http://www.leparisien.fr/international/iran-plusieurs-centaines-de-manifestants-a-paris-21-06-2009-555415.php
  53. http://www.actu-environnement.com/ae/news/commission_parlement_president_lepage_7937.php4
  54. Site officiel terre-democrate.fr - Communiqué du 15 octobre 2009 « Lancement du club politique « Terre Démocrate » sous l’impulsion de Corinne Lepage »
  55. cf. l'article du 03/12/09 publié à ce sujet le JDD
  56. Par exemple dans le Journal du Dimanche
  57. Par exemple dans le Talk du Figaro en février 2009 ou dans sa Tribune du 09 mars 2009 sur France Culture
  58. Par exemple Marielle de Sarnez dans le Parisien du 28 janvier 2009
  59. Martine Aubry présente ainsi un livre noir des libertés publiques
  60. http://afp.google.com/article/ALeqM5jE3FImrTKN1L-ZC6LC4oCQ4YBF3A
  61. http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/les-associations-n-aiment-pas-edvige_562416.html
  62. http://www.lepoint.fr/actualites-technologie-internet/2009-11-06/hadopi-menacee-le-parlement-europeen-arrache-un-accord-sur-les-coupures-d/1387/0/392654
  63. http://europe.lesdemocrates.fr/corinne-lepage-sur-hadopi-ce-texte-porte-davantage-sur-la-question-de-la-liberte-que-sur-celle-de-la-creation/
  64. Il s'agit du volume Entre colère et espoirs. Ce livre est très sévèrement critiqué par le journaliste David Caviglioli, qui déplore sur le site du Nouvel Observateur un terrible "fiasco".
  65. Entre Colère et Espoirs, p.3
  66. http://www.20minutes.fr/article/325551/High-Tech-La-loi-Hadopi-adoptee-par-les-deputes.php
  67. "Question du Magazine TÊTU: Depuis la création du MoDem en 2007, quelle a été l’action de votre parti au Parlement Européen dans le sens de l’égalité des droits LGBT, ou la lutte contre l’homophobie? Réponse de Corinne Lepage: Les députés européenns du MoDem ont toujours voté au Parlement dans le sens des libertés publiques, et notamment la lutte contre l'homophobie.
  68. Voir sur le site de Corinne Lepage la copie d'un article du 07 août 2009 paru dans le journal Le Midi Libre
  69. http://www.tetu.com/actualites/france/corinne-lepage-modem-oui-a-lhomoparentalite-et-a-ladoption-quand-cest-linteret-de-lenfant-14792
  70. http://centregaux.rhonealpes.over-blog.com/article-le-mouvement-democrate-s-engage-sur-l-egalite-des-droits-et-des-devoirs-pour-toutes-et-tous-40901911.html
  71. http://corinnelepage.hautetfort.com/archive/2009/03/16/corinne-lepage-ddes-paradis-fiscaux-a-la-lutte-contre-la-cor.html
  72. http://www.secours-catholique.org/entretien_67.htm
  73. http://www.20minutes.fr/article/369836/Chats-Vous-avez-interviewe-Corinne-Lepage-sur-Copenhague.php
  74. http://www.rue89.com/2009/11/18/des-reformes-judiciaires-qui-encouragent-la-corruption-126464
  75. <http://video.aol.fr/video-detail/les-4-vrits-du-07122009-corinne-lepage/2663810602/?icid=VIDURV11
  76. http://www.lemonde.fr/opinions/article/2009/12/22/planete-la-societe-civile-ne-peut-plus-compter-que-sur-elle-meme-par-corinne-lepage_1284002_3232.html#xtor=RSS-
  77. L'ensemble des chroniques qu'elle a prononcées sur les ondes de France Culture ont été publiées sur « blog-notes »

Articles connexes

Liens externes