TDF

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 21 septembre 2014 à 08:48 et modifiée en dernier par WikiCleanerBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

TéléDiffusion de France
logo de TDF

Création
Dates clés 1987 : transformation en SA
1991 : entrée dans le groupe France Télécom
2004 : changement de dénomination : TéléDiffusion de France devient TDF
2006 : rachat d’Antalis [réf. souhaitée]
2007 : création d'Alticom aux Pays-Bas,
acquisition d’Antenna Hungaria en Hongrie
2008 : acquisition de Media Broadcast
2011 : vente d'Alticom et acquisition de Qbrick [réf. souhaitée]
Fondateurs FranceVoir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique SAS
Slogan « Imaginer des solutions pour un monde numérique »
Siège social Paris
Drapeau de la France France
Actionnaires Texas Pacific Group 42 %
Caisse des dépôts et consignations (France) 24 %
Ardian (ex Axa Private Equity) 18 %
Charterhouse Capital Partners 14 %
Activité Diffusion télé et radio, services aux opérateurs télécoms, prestations multimédias
Produits Distribution de contenus vidéo, audio et données
Filiales Cognacq-Jay Image, Mediamobile, SmartJog, Yacast Media (France)
MCR (Monaco)
Qbrick (Suède, Norvège, Danemark, Finlande, Espagne)
PSN (Pologne)
Levira (Estonie)
Antenna Hungaria (Hongrie)
Media Broadcast (Allemagne)
BeBanjo (Espagne)
Effectif 4 785 (dont 1 750 en France)
Site web www.tdf.fr

Capitalisation Société non cotée
Chiffre d'affaires 1,3 milliard d' en 2012-2013

TDF, anciennement TéléDiffusion de France, est une entreprise du secteur numérique, possédant une plateforme hertzienne multi-formats et multi-supports pour gérer et distribuer les contenus vidéo, audio et les données de ses clients vers tous types de récepteurs. Diffuseur et concepteur historique français de réseau télécoms, TDF se place aujourd'hui dans le sillon des nouvelles technologies numériques, mobiles et multimédia, via tous les modes de transport : hertzien terrestre, IP, satellite. Ses filiales lui permettent de s'impliquer dans des domaines tiers tels que le cinéma numérique, la 3D, la TNT connectée, la vidéo à la demande, la télévision de rattrapage, la radio numérique, la diffusion web, l'information trafic en temps réel, les réseaux télécoms très haut débit… Et s'adapte ainsi à une évolution généralisée de la demande.

TDF est la marque légale de l'entreprise depuis 2004 ; auparavant, le nom était TéléDiffusion de France (mais le sigle TDF était également utilisé).

Depuis 2010, Olivier Huart occupe le poste de directeur général.

Ses clients principaux sont :

  • Les chaînes de télévision (diffusion analogique et numérique, mais aussi activités allant « du tournage aux régies ») ;
  • Les stations de radio (diffusion analogique et numérique, traitement du son…) ;
  • Les opérateurs de téléphonie mobile (prestations d’accueil sur site, de maintenance, de mesures…).

Historique

En 1975, l'Office de radiodiffusion télévision française (ORTF) est divisée en :

Formé à partir du regroupement de la régie de diffusion et de la direction de l'action technique de l'ancien Office, l'organisme chargé de la diffusion prend le nom de TéléDiffusion de France appelé couramment TDF. À sa naissance, TDF est dotée d'un réseau de liaisons hertziennes long de 38 000 km et d'un important parc immobilier.

Dès le , TéléDiffusion de France hérite du principal chantier en cours des services technique de l'ancien Office : terminer l'installation du Réseau TV-3 (FR3). À la fin de 1975, TDF lance le chantier du nouveau Réseau TV-1 en 625 lignes SECAM (TF1 Couleur) sur la bande UHF. En radiodiffusion, TéléDiffusion de France termine l'installation des émetteurs FM de Radio France, tout en intervenant, à partir de 1977, contre l'arrivée des nouvelles radios « pirates ». En application de la loi qui pose le principe d'un monopole d'État (contourné par les radios dites « périphériques » qui émettent en dehors du territoire national), TéléDiffusion de France est chargée du brouillage et du contrôle du spectre hertzien de la Modulation de Fréquence sur le sol français.

Avec l'arrivée de la gauche au pouvoir en mai 1981 se développe une situation de fait favorable à la multiplication des « radios libres ». La première loi (Radio Libre) du 9 novembre 1981 (no 81-994)[1] proclame cette liberté. La deuxième loi (sur la Radio Libre) du 29 juillet 1982 (no 82-653)[2] proclame cette « liberté audiovisuelle » et tente de l'encadrer (donc de la restreindre), même s'il est compensé par le FSER (Fonds de soutien à l'expression radiophonique). S’ensuit cependant une certaine anarchie des fréquences et un encombrement de la bande FM (problème qui sera réglé plus tard [Comment ?]).[réf. souhaitée] Le gouvernement Mauroy décide la reconversion de l'ancien Réseau TV-1 819 lignes sur la bande VHF que TDF est chargé de transformer en Réseau TV-4 au standard 625 lignes pour la diffusion d'une nouvelle chaîne de télévision, qui est attribué sur décision personnelle de François Mitterrand au groupe Havas, pour la création de Canal+, le 4 novembre 1984.

En juin 1987, TéléDiffusion de France change de statut et devient une société anonyme[pourquoi ?] [réf. souhaitée] Cette rupture succède à l'adoption d'une démarche commerciale vers 1983-1984, mais est due à la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, dite « loi Léotard » (qui aboutira à la CNCL puis à la création du CSA).

En 1991, le groupe France Télécom détient 100 % du capital de TéléDiffusion de France SA, et associe à partir de 1996 ses activités avec celle de Globecast au sein de la Division des entreprises audiovisuelles.

En 2002, France Télécom cède TéléDiffusion de France SA à un consortium dans lequel elle conserve une participation. [pourquoi ?] L'actionnariat de TDF est alors composé de CDC Equity Capital [réf. souhaitée] et Charterhouse, de la Caisse des dépôts et consignations (France) et de France Télécom.

En novembre 2004, France Télécom cède l'intégralité de sa participation résiduelle dans TéléDiffusion de France SA aux autres actionnaires. [pourquoi ?] La même année, l'appellation juridique de l'entreprise devient TDF SA (sans signification particulière).

En 2005, TDF perd son monopole de diffuseur du service public. [pourquoi ?] [réf. nécessaire] À la suite d'un appel d'offres lancé par Radio France pour une partie de ses fréquences FM, et sous l'impulsion de la tutelle de l'État, qui voulait prouver que la concurrence existe bien sur ce marché, une importante proportion d'entre elles sont attribuées à Towercast (NRJ Group), le principal concurrent français de TDF.

Profitant de la vente par Apax Partners d'un bloc de contrôle, TDF rachète [réf. souhaitée] en 2006 la société Antalis-TV, troisième société de diffusion en France (après TDF et Towercast) de la TNT, qui avait été créée par Xavier Gouyou-Beauchamps, ancien directeur de France Télévisions, ancien directeur de TDF, ancien directeur général de France 3, ancien membre du cabinet de la présidence de la République sous Valéry Giscard d'Estaing et ancien préfet de l'Ardèche.

En septembre 2006, un article paru dans un journal britannique annonce la mise en vente de TDF. Quelques jours plus tard, TDF annonce une recomposition importante de son capital, avec l'arrivée du fonds d'investissement américain Texas Pacific Group dans l'actionnariat avec 42 % du capital. [réf. souhaitée]

Au terme d'un appel d'offres lancé par la mairie de Paris, pour le renouvellement de l'utilisation du sommet de la tour Eiffel, TDF s'est vu renouveler son contrat d'occupation, au détriment de Towercast qui convoitait cette position stratégique de la région parisienne. [réf. souhaitée]

À l'automne 2007, TDF rachète [réf. souhaitée] Antenna Hungaria (l'organisme de télédiffusion hongrois), ancienne filiale de Swisscom et T-Systems Media & Broadcast, filiale du géant allemand des télécoms Deutsche Telekom. Ces deux acquisitions renforcent TDF dans sa position en Europe occidentale. La même année TDF rachète [réf. souhaitée] 24 tours audiovisuelles de l'opérateur néerlandais KPN (exploitées par une filiale nommée Alticom)[3]. Afin de recentrer ses activités dans les pays européens où il occupe une position de meneur dans la diffusion broadcast[Quoi ?] [réf. nécessaire], le groupe TDF a cédé la filiale néerlandaise de TDF, Alticom, le 7 juin 2011, à Infracapital, fonds d'investissement de M&G Investments.

Durant l'été 2008, TDF rachète [réf. souhaitée] le diffuseur Emettel, spécialiste de la diffusion des télévisions locales.

Depuis le début des années 2000, TDF fait face à une concurrence importante dans tous ses métiers, du fait de la libéralisation du secteur. Le marché de la diffusion audiovisuelle constitue en particulier le marché le plus concurrentiel d'Europe avec 4 opérateurs privés. [Quoi ?] [réf. nécessaire] Il est à noter cependant que TDF parvient à conserver des parts de marché importantes.

En juin 2009, TDF lance un projet de plan de transformation baptisé « Cap numérique ». Le projet de transformation envisagé est global, et se traduit par de nombreuses mesures d’économies dans tous les domaines. Le volet salarial ne représente que la moitié de cet effort ; le nombre de postes potentiellement menacés représente environ 550 emplois. Dans ce contexte, la direction de l’entreprise a proposé aux partenaires sociaux une mise en œuvre de ce projet incluant un programme pluriannuel de développement des compétences et de la mobilité interne, ainsi qu’un plan de départs volontaires, une des conditions sine qua non pour l'acceptation des dossiers étant un projet professionnel solide.

Jusqu’à la fin d’année 2009, les discussions se poursuivent dans le cadre de négociations entre la direction de TDF et les organisations syndicales.

En janvier 2010, les quatre principales organisations syndicales de TDF ont signé un accord portant sur la mise en œuvre prioritaire d’un plan de volontariat[Quoi ?] et d’un plan de sauvegarde de l’emploi de 350 emplois. [réf. souhaitée]

TDF aujourd’hui

Le 30 novembre 2010, le groupe TDF a lancé son projet TDF 3.0 « Transcending Digital Frontiers » dont le but est de transformer et d’enrichir la nature des offres dédiées à l’audiovisuel, au multimédia et aux télécoms, via des solutions réseaux innovantes. [réf. souhaitée]

L’essor des technologies numériques modifie profondément les comportements des consommateurs qui privilégient désormais l’interactivité, le « tout connecté », la haute définition et la mobilité. Pour satisfaire ces nouvelles exigences, TDF s’est donné une stratégie claire de développement : proposer un nouveau partenariat technologique à ses clients, nommé « TDF 3.0 ».

TDF 3.0, c’est un investissement de 2 milliards d’euros dans les 10 prochaines années, dont 500 millions dans les 2 prochaines années. [réf. souhaitée]

TDF ambitionne de faire monter en gamme son offre audiovisuelle, son cœur de métier, en s‘appuyant sur la plateforme hertzienne terrestre grâce au tout numérique et aux services interactifs qui en découleront demain tels que la télé à péage, la télé de rattrapage, la vidéo à la demande ou encore la retransmission d’événements planétaires en haute définition ou en 3D.

TDF fait ainsi profiter ses partenaires audiovisuels de la première plateforme en Europe de diffusion télévisuelle, désormais bientôt totalement numérisée et offrant la meilleure couverture et la meilleure capacité aux meilleures conditions économiques.

Face à la montée en puissance de l’activité multimédia et forte de ses succès dans ce domaine, TDF souhaite également devenir un acteur majeur dans ce secteur grâce notamment à ses filiales, Smartjog, leader mondial de la diffusion de contenus numériques, et Cognacq-Jay Image. Cette croissance passera par le déploiement de l'offre de cinéma numérique dans plusieurs pays d’Europe mais aussi par la montée en puissance de deux nouvelles offres : l’acheminement des contenus multimédias vers les utilisateurs finaux via peering Internet[Quoi ?] et l’intégration de flux vidéo numériques sur des plateformes de stockage et de diffusion multi-formats.

L’objectif du groupe est d’accroître son activité dans les télécoms, secteur d’activité qui représente aussi un relais de croissance essentiel pour le Groupe et dont le chiffre d’affaires 2010, en France, a été supérieur à celui de la télévision. Grâce à ses 10 000 sites en Europe, TDF occupe déjà dans ce domaine des positions fortes. TDF souhaite ainsi continuer à mutualiser ses infrastructures et réseaux télécoms en hébergeant les opérateurs sur ses propres sites, ainsi qu'en déployant et maintenant les réseaux des opérateurs mobiles. TDF souhaite également se positionner comme partenaire de ces derniers dans le cadre de l'octroi des fréquences de dernière génération mobile.

En 2011, TDF se voit contraint [Par qui ?] de négocier une restructuration de sa dette. [réf. nécessaire] Cette renégociation permet de doter le groupe TDF d’une structure financière plus avantageuse. [Quoi ?] [réf. nécessaire] Grâce à ce report de l’échéance de la dette, le groupe TDF est confiant sur la mise en œuvre de son plan TDF 3.0.

2011 : vers le tout numérique…

L’année 2011 est, pour le groupe, celle de la fin du passage au tout numérique en France et dans les DOM / TOM. Les mutations se font avec succès tant technique que commercial et TDF conforte son leadership dans tous les pays où il opère. Le groupe ambitionne de faire monter en gamme son offre audiovisuelle en s’appuyant sur la plateforme hertzienne et les services interactifs. L’objectif est de devenir un acteur majeur de la TNT de deuxième génération[Quoi ?]. Le passage vers le tout numérique se renforce aussi avec l'acquisition de Qbrick, une société suédoise créée en 1999, leader européen des services de vidéo en ligne WebTV et Mobile TV[Quoi ?][réf. nécessaire]

2012

En France, TDF a mis à disposition du SIMAVÉLEC des flux de télévision interactive à la norme HbbTV utilisés par les équipementiers pour tester les récepteurs télé. Le multiplex GR1[Quoi ?] a été doté d’un dispositif permettant de s’assurer de l’innocuité de ces services sur les téléviseurs TNT actuels. [réf. souhaitée]

À Ivry-sur-Seine, une plateforme a permis aux éditeurs de vérifier le bon fonctionnement des différents modèles de téléviseurs. Tous ces tests ont été réalisés pour que, dès l’automne, les personnes équipées d’une télévision connectée puissent accéder à des services gratuits. Et au printemps 2012, date du lancement commercial de l’offre nommée SALTO, les détenteurs de récepteur ad hoc disposeront de services de VoD (vidéo à la demande), télévision de rattrapage, transmission d’événements en 3D… [réf. souhaitée]

Identité visuelle

Logos

Organisation

Actionnaires[4]

Actionnariat de la société TDF (màj 24/10/2008) %
Texas Pacific Group 42
Caisse des dépôts et consignations (France) 24
Ardian (ex Axa Private Equity) 18
Charterhouse Capital Partners 14
Divers 2

Entités

Les entités du groupe TDF

En France (màj 24/10/2008) %
Cognacq-Jay Image 100
Mediamobile 71
SmartJog 100
Qbrick 100

Sofratev/Gobé ont fusionné en septembre 2010. Nom de la nouvelle entité : Gobé.

En Europe (màj 24/10/2008) %
Allemagne Media Broadcast 100
Hongrie Antenna Hungaria 100
Estonie Levira 49
Monaco MCR 51
Pologne PSN 100

Activités

Sites et installations

TDF exploite, parmi ses nombreux sites de diffusion (7800 en Europe), les principaux points hauts de France (tour Eiffel, pic du Midi, aiguille du Midi, Puy de Dôme, etc.). Parmi les autres sites d'importance, notons Allouis, qui accueille les émetteurs et pylônes de France Inter en ondes longues (1 852 mètres grandes ondes, pylône de 350 m, plus haut que la tour Eiffel) et Issoudun pour la diffusion de Radio France internationale en ondes décamétriques.

Satellites européens de télévision directe

Notes et références

Liens externes