Renaix

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Renaix
(nl) Ronse
Mosaïque RonseRenaix.jpg
Blason de Renaix
Héraldique
Drapeau de Renaix
Drapeau
Administration
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région flamande Région flamande
Communauté Drapeau de la Flandre Communauté flamande
Province Drapeau de la province de Flandre-Orientale Province de Flandre-Orientale
Arrondissement Audenarde
Bourgmestre Luc Dupont (CD&V) (2007-2015)
Majorité CD&V-Groen, N-VA, Liberale Unie (2013-2015)
Sièges
CD&V-Groen
sp.a
N-VA
Vlaams Belang
Liberale Unie
29 (depuis 2013)
10
8
5
4
2
Section Code postal
Renaix 9600
Code INS 45041
Zone téléphonique 055
Démographie
Gentilé Renaisien(ne)[1]
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
26 702 ()
49,11 %
50,89 %
769,32 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
22,84 %
59,18 %
17,98 %
Étrangers 9,02 % ()
Taux de chômage 12,91 % (octobre 2013)
Revenu annuel moyen 17 276 €/hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 44′ nord, 3° 36′ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
34,7 km2 (2021)
67,3 %
16,49 %
16,21 %
Localisation
Localisation de Renaix
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Renaix
Liens
Site officiel ronse.be

Renaix (en néerlandais : Ronse) est une ville néerlandophone à facilités de Belgique située en Région flamande dans la province de Flandre-Orientale. Elle se trouve au cœur des Ardennes flamandes. Elle compte, en janvier 2014, 25 429 habitants.

Renaix possède une église consacrée au chevalier Saint-Hermès, rendue particulièrement célèbre par sa crypte du XIe siècle[2] ressemblant à une cathédrale souterraine, un musée du textile et un musée du folklore.

Toponymie

Les origines du nom de « Renaix » proviennent du nom d'une rivière toute proche, la « Ronne », qui sert de préfixe, et du suffixe « -acum », suffixe d'origine celtique qui trouve son équivalence flamand dans le suffixe « seele » ou « se » par contraction. De cette déformation sont nés Rotnacum, Ronays ou Ronse, traduction flamande toujours d'actualité[3].

Géographie

Situation

Renaix est la commune la plus méridionale de la province de Flandre-Orientale. Elle est située sur la frontière linguistique, qui sépare la Région flamande de la Région wallonne (en l’occurrence, la province de Hainaut), ne possède aucune commune fusionnée (encore appelée commune avoisinante) mais comprend à l’Ouest « Le Clipet » (De Klijpe en néerlandais), au Nord-Est, Louise-Marie (où se situe un tunnel ferroviaire célèbre) à l’Est le Breucq (ancien hameau détaché d’Ellezelles et rattaché à Renaix en 1963), et au Sud-Est Haute-Durenne (Hoog Deurne en néerlandais) qui ne sont que des hameaux administratifs.

Entités limitrophes

Les entités limitrophes de Renaix

Communes limitrophes

Communes limitrophes de Renaix
Kluisbergen Maarkedal Maarkedal
Mont-de-l'Enclus Renaix Ellezelles
Wattripont Dergneau Saint-Sauveur Frasnes-lez Anvaing.

Histoire

Saint Amand, le fondateur de la ville de Renaix.
Renaix entre 1641 et 1644
Carte de Renaix et ses environs, éditée par Carte de Ferraris aux environs de 1777
La gare ferroviaire de Renaix, ici en 1844 à Bruges

Origines

Les collines entourant Renaix conservent la trace d’activités humaines dès le Paléolithique. Au Néolithique, la région était peuplée d’agriculteurs et d’éleveurs de manière permanente. Divers fragments de construction témoignent aussi d’une occupation de la région de Renaix durant la période romaine.

D’après certains éléments de La Guerre des Gaules du général romain Jules César, il s'avère que la région de Renaix n'avait pas d'unité nationale ni raciale, sauf d'après les origines germaniques des Morins des entours ; Renaix semble avoir fait partie du territoire occupé par les Nerviens, qui représentent la race celte la plus pure.

Les hameaux de Paillaert et de Tribury sont traversées par une voie romaine appelée aussi chaussée Brunehault, venant de Bavai et Blicquy et se dirigeant vers Kaster et Oudenburg.

Les habitants du territoire de Renaix ne furent que partiellement germanisés, à partir du Ve siècle, et la ville fut fondée au VIIe siècle par Saint Amand, autour premièrement d'une chapelle dédiée à saint Pierre puis d'un monastère dédié à saint Pierre et saint Paul, après une évangélisation des païens qui révéraient des idoles sur les côtes de la Ronne, rivière sur les bords de laquelle s'établirent les premiers habitants des environs, déjà dans la préhistoire.

Moyen Âge

Renaix et son monastère furent donnés par Louis le Débonnaire à l’abbaye d’Inde (Cornelismünster, près d’Aix-la-Chapelle). Celle-ci vendra ses possessions renaisiennes durant le XIIIe siècle. Les reliques de Saint Hermès arrivèrent à Renaix durant le IXe siècle. À cette époque troublée par les raids vikings, les moines durent s’enfuir plusieurs fois de Renaix. Le monastère fut brûlé en 880 par les Normands. Les reliques de Saint Hermès furent récupérées en 940 et placées dans une crypte romane en 1089. L’église Saint Hermès qui fut ensuite bâtie fut consacrée en 1129. Le pèlerinage en l’honneur de Saint Hermès, invoqué pour la guérison des maladies mentales, soutenait l’économie locale.

Le « lundi des fous », carnaval dont la tradition remonte au Moyen Âge, se tient au début du mois de janvier, le premier lundi après l'Épiphanie (mais le grand cortège carnavalesque, dit des Bommels a lieu le samedi précédant ce lundi pour des raisons liées à la modernité) Le « Grand Tour de Saint Hermès » - ou « Fiertel » - procession de 32 km, datant également du Moyen Âge, se déroule le dimanche de la Trinité : les reliques de Saint Hermès, dans une châsse en argent, sont portées le long des limites de la ville, suivies ou précédées de plusieurs centaines de marcheurs - la légende veut que les gens nés sur le sol renaisien sont fous, et que les reliques du Saint Hermès (Saint patron de la ville) guérissent et protègent de la folie. Ne dit-on pas encore aujourd'hui "Saint Hermès guérit les fous des environs et laisse les habitants de Renaix tels qu'ils sont..."

Renaix obtint de son seigneur Gérard de Waudripont, avoué de l’abbaye d’Inde, les privilèges d’une ville en 1240. Jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, la seigneurie de Renaix - puis baronnie en 1549 - comprendra une enclave, la Franchise de Renaix, qui était administrée par le Chapitre de Saint Hermès, avec une totale indépendance juridique et fiscale, et qui avait sa propre justice. Renaix était une ville très florissante dès le milieu du XIIIe siècle et particulièrement au XVe siècle et au XVIe siècle. Son économie était fondée sur la fabrication et la préparation de draps. La ville fut brûlée et pillée le 26 mars 1478 par les troupes françaises. Vers le milieu du XVIe siècle, Renaix devint un important foyer calviniste dans les Pays-Bas espagnols. Les troubles religieux du XVIe siècle, avec la terrible répression du Duc d'Albe, obligèrent nombre de tisserands et foulons renaisiens à quitter définitivement la ville pour la Hollande, l’Allemagne et l’Angleterre. L’incendie du 21 juillet 1559 finit de ruiner la ville. Renaix profita ensuite de la période de paix sous les Archiducs Albert et Isabelle pour se relever (début du XVIIe siècle). C’est à cette époque qu’y fut construit l’un des plus beaux châteaux (détruit en 1823) des Pays-Bas méridionaux pour le Comte Jean de Nassau-Siegen, baron de Renaix depuis 1629. La peste de 1635-1636 rendit la ville presque déserte.

Époque moderne

Sanderus « Flandria illustrata » Renaix vers 1641-1644 : La première étude scientifiquement valable de l'histoire de Renaix a été publiée, en français, en 1856 par les frères Gustave et Léonard Battaille. Malgré la contestation du Roi d’Espagne, Renaix fut annexée à la France de 1680 à 1700. Durant la période autrichienne, le 31 mars 1719, un terrible incendie réduit à nouveau la ville en cendres. Grâce à la ténacité de ses habitants, Renaix put reprendre son rang parmi les villes, l’industrie et le commerce, toujours fondés sur le textile.

La victoire de Fleurus le 26 juin 1794 permit à la France d’occuper le pays, puis de l’annexer. Renaix dut faire face à d’importantes réquisitions, les Finances de la ville étaient pillées. En 1796, l’ancienne administration de Renaix fut supprimée et l’on créa une « municipalité ». La législation française s’appliquera dorénavant à Renaix jusqu’à l’amalgame de la Belgique avec le Royaume des Pays-Bas en 1815. En 1798, la « Guerre des Paysans », réaction à la conscription militaire imposée par les Français, coûtera la vie à plusieurs Renaisiens. En 1799, Renaix comptait environ 10 000 habitants, mais la misère était extrême : un tiers de la population vivait dans la pauvreté.

Époque contemporaine

Vue aérienne de Renaix en 2014

En 1840, dans le nouveau Royaume de Belgique, plus de 55 % de la population de Renaix vivait d’une activité liée au textile. La mécanisation engendra un grave crise économique à Renaix durant les années 1845 à 1855. Beaucoup de Renaisiens quittèrent Renaix pour les usines textiles du Nord de la France (Lille-Roubaix-Tourcoing) ou pour des travaux agricoles en France (Somme, Oise…).

Ces difficultés s'estompent provisoirement, avec le développement de l'industrie textile, marqué par des crises comme les « Troubles de Renaix » en 1886[4],[5]. Parmi les pionniers de l'industrie textile à Renaix, on citera entre autres la famille Dopchie, famille d'entrepreneurs industriels d'origine athoise, dont le fabricant Achille Dopchie, qui fut chargé par le bourgmestre Jean-Baptiste Dekeyser de la mission d'implantation en 1901. L'essor rapide que connut Renaix fut détruit par le deux Guerres Mondiales ; Renaix, après la désindustrialisation des villes entreprise en Belgique dans la seconde moitié du XXe siècle, ne dispose plus que d’atouts touristiques, tels la crypte et la collégiale Saint-Hermès, et quelques musées. L'histoire de la ville de Renaix a été rapportée par le Docteur en médecine Oscar Delghust, bourgmestre de Renaix[6].

Une étude de Guy Gadeyne, réalisée en français, traite un aspect très important de l'histoire de la ville « Aperçu de l’histoire de l’industrie textile à Renaix jusqu’en 1900 ». Cette étude a été publiée dans les Annales de Renaix [7]

Le , le bourgmestre Luc Dupont, avocat de formation et membre du parti CD&V connu pour ses tendances nationalistes en accord et en cartel politique avec le parti politique flamand Nieuw-Vlaamse alliantie, a fait la demande explicite auprès du Premier Ministre en fonction et ancien président de son parti, Yves Leterme, de supprimer les facilités, administratives et autres, accordées aux francophones de sa ville, de manière à pouvoir renforcer l’identité flamande du parti au pouvoir et de la commune proprement dite. La demande est perçue comme une négligence de l’électorat francophone ; elle est rejetée. Lors des élections communales du , le parti CD&V conforte sa majorité avec 4840 voix, soit 31,9 des votes[8].

Culture et patrimoine

Folklore

La fête des Fous « bommelsfesten » avec les géants Staf le Tisserand, Manse la Fileuse, Angelki la Couturière et Ephrem le carillonneur, reuzen van Ronse (Géants de Renaix), a lieu le week-end de l'épiphanie. Renaix est ainsi la première ville à fêter son carnaval. Un défilé est organisé jusqu'à la grand place et vers 21h, on peut y contempler un magnifique feu d'artifices.

  • Depuis une cinquantaine d'années, le musée du folklore est installé dans une habitation de chanoine du XVIIIe siècle, très bien aménagée. Jacques Vandewattyne, artiste multidisciplinaire originaire de la région d'Ellezelles, eut le premier l'idée, lors de son exposition de peintures en 1970, de faire revivre à Renaix les ateliers artisanaux et l'estaminet « Au Vieux Dragon » en invitant les derniers artisans de la région : le forgeron, le sabotier, etc.
  • Un des personnages profondément ancré dans l'âme renaisienne, c'est « Tavi », que l'écrivain Valère Depauw a rendu dans ses ouvrages, publiés en néerlandais, traduit par Willie Verspeyen en 1939 (traduction reconnue comme de peu de qualité). Pour une carte de Renaix au XVIIIe siècle, voyez la « Carte de Cabinet des Pays-Bas autrichiens 1771-1778 » dite « Carte de Ferraris », rééditée en 1965, et pour une carte du noyau urbain de Renaix en 1719, voyez l'ouvrage sur l'incendie de Renaix de 1719 dans la section ci-après.
  • Guerre 40-45 : V1[9]

Éléments de généalogie

Les archives de la ville de Renaix ont été déposées en 1964 aux Archives de l’État.

Peuvent notamment être consultés aux Archives de l’État :

  • Les actes d’état civil de 1795 jusqu’à la fin du XIXe siècle avec des tables décennales, sous la forme de microfilms. Ces actes sont rédigés en français ou en néerlandais suivant les époques considérées.
  • Les registres paroissiaux antérieurs à 1796 avec un index alphabétique (non filiatif) cumulatif moderne, sous la forme de photocopies. Ces registres sont rédigés en latin.

Les registres paroissiaux de Renaix débutent au XVIIe siècle :

  • Registre de l'église Saint-Pierre : baptêmes : 1595 (lacune de 1619 à 1623), mariages : 1610 (idem), inhumations : 1631 (lacune de 1633 à 1651)
  • Registre de l'église Saint-Martin : baptêmes : 1587, mariages : 1587, inhumations : 1632
  • Registre de l'église Saint-Hermès : baptêmes : 1670-1718, mariages : 1673-1704, inhumations : 1669-1769.

Les registres de Saint-Hermès, comprenant au maximum quelques dizaines d’actes par an, n’ont pas fait l’objet d’une indexation. À l’appui et en complément des registres paroissiaux, l’on consultera prioritairement les actes de dévolution successorale et de tutelle (les « états de biens », « staten van goed » en néerlandais) passés devant les échevins de Renaix jusqu’en 1795. Ces actes sont consultables sous forme de microfilms (pour les plus anciens) ou en originaux. Les renseignements généalogiques contenus dans ces actes ont été analysés en 1878-1879 par le capitaine van den Bemden qui les a transcrits sous la forme de petits schémas (Archives de l’État à Renaix, inventaire no 110, no 2027). Ce document a été dactylographié par Georges H. Hooreman en 1937. Cet ouvrage est consultable en libre-accès dans la salle de lecture des Archives de l’État à Renaix et a été diffusé auprès des principales association généalogiques belges. Un index onomastique – reprenant en plus quelques « états de biens » retrouvés depuis lors – a été réalisé par les Archives en 1988 (AER, inventaire n° 110bis).

Renaix ne donnait pas le droit de bourgeoisie ; celui-ci se prenait pour les renaisiens habituellement à Alost (Aalst en néerlandais) ou à Grammont (Geraardsbergen en néerlandais). La liste des bourgeois forains d’Alost résidant à Renaix, a été transcrite par Georges Hooreman et publiée dans la revue « L’Intermédiaire des Généalogistes » en 1963 et 1964.

Les archives d’Ancien Régime ont fait l’objet d’inventaires détaillés, comprenant un index onomastique, par Herman van Isterdael (« Stad en Baronie Ronse », AER, inventaire no 110) et Guy Gadeyne (« Kapittelkerk en parochiekerken van Ronse »).

Certaines sources généalogiques intéressantes ont été publiées dans la revue du « Cercle Historique et Archéologique de Renaix et du Ténement d’Inde ». Les articles sont en français ou en néerlandais. Les Archives de l'État disposent d'une collection complète de ces « Annales ». On lira avec intérêt :

  • les Annales 1956, 1973 et 1974 sur les « signes manuels » des habitants de Renaix au XVIe siècle et au XVIIe siècle, par Yvo Brouwers et Paul van Butsele,
  • les Annales 1961 sur l'incendie de Renaix de 1719, avec la liste des sinistrés et l'emplacement exact de leur habitation, par Henri Bockstal,
  • les Annales 1967 et 1968 sur les conscrits renaisiens sous les Aigles impériales, et les réformés, par Laurent Wasseuil,
  • les Annales 1964, 1968 et 1975 sur les Renaisiens à l'Université de Louvain, par Jacques Deconinck et Marc Decrits,
  • les Annales 1975 sur le recensement des foyers de Renaix vers 1600, par Paul van Butsele,
  • les Annales 1981 et 1983 (et autres livraisons ultérieures) sur le fameux compositeur flamand (de madrigaux notamment) Cyprien de Rore (Cipriano de Rore, Cyprianus de Rore, Ciprianus Rorus, etc.), né à Renaix en 1515/1516 (et non à Malines ou ailleurs) et mort à Parme en 1565. *L'article donne une généalogie exhaustive de la famille renaisienne de Ro(de)re et des indications sur les alliés, par Albert Cambier, les Annales 1985 sur les habitants de Renaix en 1567 et sur les victimes de l’inquisition espagnole, par le colonel Albert de Lannoy et Jacques Deconinck,
  • les Annales 1991 sur les nombreux habitants de Renaix mentionnés dans la charte de 1637 accordée à Renaix, par Paul van Butsele,
  • les Annales 1994 sur la généalogie de la famille Fostier, complétée et ornée de blasons, par Eric Devos, et biens d'autres articles encore : un index de tous les articles publiés figure dans les annales 2001.

Enfin, d’autres sources très intéressantes sont consultables aux Archives de Renaix, telles le cadastre de 1684, avec le détail des biens et leur localisation, les « erfenissen » (actes de vente d’immeubles principalement) sous forme de microfilms, en libre-accès, etc.

À noter aussi quelques ouvrages :

  • Jacob Henri Bekouw, Bannelingen en vluchtelingen uit Ronse (Renaix) (Bannis et fugitifs de Renaix lors des troubles religieux du XVIe siècle),
  • Armorial de Renaix, extrait du manuscrit généalogique Fostier dans la revue « Le Parchemin » de 1965,
  • l'étude du Colonel Albert de Lannoy, « Les origines tournaisiennes de la famille Cambier de Renaix », dans « Le Parchemin » de 1982, ainsi que plusieurs livraisons ultérieures sur la famille Cambier (notamment en 1999 et 2000).
  • l'ouvrage du Docteur Oscar Delghust sur les Magistrats communaux de la ville de Renaix de 1300 à 1951, paru en 1951.
  • les Recherches historiques sur l'Hôpital Saint Éloi à Renaix par le docteur Oscar Delghust, paru en 1920.
  • Sandou, le brigand des Collines par Michel Provost, paru en 1995, sur une bande de brigands dans la région de Renaix, à l'extrême fin du XVIIIe siècle.

Jusqu’au , les Archives de l’État disposaient d'un dépôt à Renaix. Ce dépôt a définitivement fermé ses portes. L’ensemble des documents a été transféré dans les dépôts d’archives suivants :

  • Archives de l'État à Gand pour la consultation des archives d’Ancien Régime de l’arrondissement judiciaire d’Audenarde.
  • Archives de l'État à Beveren pour la consultation des archives contemporaines (XIXe et XXe siècle), notariales, familiales, privées, d’entreprises, d’associations et pour la collection iconographique de l’arrondissement judiciaire d’Audenarde.
  • Archives de l'État à Courtrai pour les microfilms de sources généalogiques de l’arrondissement judiciaire d’Audenarde.

Les registres paroissiaux de l'arrondissement d'Audenarde sont par ailleurs disponibles dans les salles de lecture des 19 dépôts des Archives de l’État (Gand, Beveren, Courtrai, Tournai, etc.)

Population et société

Langues

Renaix, ville flamande située sur la frontière linguistique dont environ 25 % des habitants sont francophones[10], a toujours été largement ouverte aux influences picardes et en a acquis un caractère particulier de bilinguisme.

Administrativement, depuis 1963, la ville reconnaît des facilités linguistiques pour le citoyen francophone.

Personnalités liées à Renaix

(classement par année de naissance)

Photothèque

Modèle:Message galerie

Notes et références

  1. Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 96.
  2. (1089)
  3. O. Delghust : inspiré de Renaix à travers les âges- Leherte-Delcourt - Renaix 1936
  4. www.lavenir.net Des troubles, il y a 125 ans.
  5. fr.geneawiki.com Geneawiki : Belgique - Ronse (Renaix).
  6. Son œuvre principale, écrite en français, Renaix à travers les âges (partie 1 : « Des origines jusqu'à la fin de l'Ancien Régime » et partie 2 : « La conquête française, le Consulat et l'Empire, le Royaume des Pays-Bas ») a été publiée en 1936 et 1948. Une réédition de l'ouvrage a été effectuée en 1975.
  7. (C.H.A.R.T.I.), tome XXV, 1976
  8. [1]
  9. http://users.skynet.be/pierre.bachy/joye-lheureux.html
  10. D'après la secrétaire communale de Renaix, dans une interview donnée au magazine Knack en 1989, qui a déclaré qu'environ 25 % des cartes d'identité renaisiennes étaient délivrées en français : Hebdomadaire Plus, 14 septembre 1989, page 5

Voir aussi

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Article connexe

Lien externe