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Portiragnes

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Portiragnes
Portiragnes
Église Saint-Félix
Blason de Portiragnes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée
Maire
Mandat
Gwendoline Chaudoir
2020-2026
Code postal 34420 et 34450
Code commune 34209
Démographie
Gentilé Portiragnais
Population
municipale
3 247 hab. (2021 en évolution de +1,95 % par rapport à 2015)
Densité 161 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 18′ 19″ nord, 3° 20′ 11″ est
Altitude 15 m
Min. 0 m
Max. 41[1] m
Superficie 20,16 km2
Type Commune rurale et littorale
Unité urbaine Portiragnes
(ville isolée)
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Agde
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Portiragnes
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Portiragnes
Liens
Site web http://www.ville-portiragnes.fr/

Portiragnes [poʁ.ti.ʁa.ɲə] (en occitan Portiranhas [pur.ti.'ra.ɲɔs]) est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Portiragnais. On distingue Portiragnes-Village et Portiragnes-Plage, station balnéaire.

Géographie

Localisation

Portiragnes est situé le long de la Mer Méditerranée. La commune est bordée par celles de Béziers, Vias et Sérignan.

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes

Généralités

La partie côtière dite Portiragnes-Plage (La Redoute-plage jusqu'en 1985 ou parfois simplement : La Redoute) possède le caractère commun au littoral du Languedoc : un cordon de plages appréciées des touristes. Au nord et à l'ouest de Portiragnes-Plage dans un secteur compris entre la plage, l'étang de la Grand Maïre (commune de Sérignan) et le canal du Midi, on trouve une zone humide appelée « Grand Salan », lieu de reproduction de diverses espèces d'oiseaux (flamants roses, guépiers, hérons cendrés, huppes, colverts, tadornes, ibis… et depuis quelques années un couple de cigognes). À l'est de Portiragnes-plage, en direction de Vias, c'est le domaine des campings qui accueillent une vingtaine de milliers de personnes durant l'été. Au-delà du canal du Midi, en remontant vers le nord, on trouve le « village » puis une zone de garrigue en partie cultivée de vignes. L'« aéroport de Béziers - Cap d'Agde » s'y est implanté depuis la fin des années 1990. Dans la garrigue, il est possible d'observer des canepetières, espèce d'oiseaux rare (et protégée) dans la région.

Géologie

La plaine alluviale de l’Orb, dans sa partie basse, est pour une grande part composée de sédiments (quaternaire). De Béziers à la mer s’épandent les matériaux les plus fins, argiles et limons. Plus généralement, le double bassin de l’Hérault et de l’Orb porte les marques de l’ancienne transformation de ces fleuves en « ria » (ou aber) lors d’un relèvement eustatique (voir Eustatisme) durant le Pliocène. En dessous de Béziers, le lit majeur de l’Orb, encore discernable malgré les activités humaines, est encadré sur la rive gauche par un plateau de molasses marines[2],[3].

Mais, pour Portiragnes, le phénomène le plus marquant est l’importance des basaltes issus du volcanisme. Sur le territoire de la commune, le volcan de Roque-Haute est l’un des plus méridionaux d’une série de volcans alignés grossièrement nord-sud (partant du nord de Millaud jusqu’à une dizaine de kilomètres en mer au sud du Cap d’Agde) qui deviennent de plus en plus « jeunes » au fur et à mesure qu’on s’avance vers le sud. De type strombolien – donc au volcanisme explosif, projectif – le volcan de la Roque-Haute serait le plus jeune volcan du Languedoc, actif il y a « seulement » 0,56 million d’années (bien que d’autres proposent 0,8 ou 0,64 million d’années). Sa faible taille (il n’est qu’une modeste colline) indiquerait que ses éruptions ont peu duré (quelques jours ou semaines) et ont été peu productives. Manifestations secondaires du «point chaud» sous le Massif Central ou des étirements des rivages méditerranéens ? L’origine de ces volcans du Bas-Languedoc fait encore débat[4].

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[6].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[5].

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

  • Moyenne annuelle de température : 14,8 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 13,2 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,9 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 583 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,3 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1994 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records BEZIERS-VIAS (34) - alt : 15 m 43° 19′ 18″ N, 3° 21′ 06″ E
Statistiques établies sur la période 1994-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1994 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,4 3,5 5,8 8,4 12,2 15,7 18,1 17,9 14,2 11,9 6,7 3,6 10,2
Température moyenne (°C) 7,7 8,2 11 13,4 17,2 21,3 23,8 23,5 19,5 16,3 11,1 7,8 15,1
Température maximale moyenne (°C) 11,9 13 16,2 18,4 22,1 26,8 29,5 29,1 24,8 20,7 15,5 12,1 20
Record de froid (°C)
date du record
−9,6
05.01.1995
−7,6
11.02.12
−8,7
02.03.05
−1,6
14.04.1998
3,4
01.05.01
7,4
12.06.19
9,8
13.07.00
10,1
30.08.1998
6,3
29.09.20
−0,8
31.10.1997
−7,4
22.11.1998
−8,1
17.12.01
−9,6
1995
Record de chaleur (°C)
date du record
21,1
13.01.04
23,7
22.02.19
28,1
30.03.12
32,5
08.04.11
33,6
28.05.06
39,7
28.06.19
38,5
11.07.03
39,1
04.08.18
34,8
23.09.18
33,1
02.10.1997
24,9
09.11.15
20,4
30.12.21
39,7
2019
Précipitations (mm) 56,5 57,8 28,6 49 50,8 27,1 10,9 26,8 70 79,1 67 54,9 578,5
Source : « Fiche 34209002 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Milieux naturels et biodiversité

Espaces protégés

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11],[12].

Trois espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[20] :

  • le « plateau de Roquehaute », d'une superficie de 154,83 ha, un site exceptionnel comprenant plus de 200 mares temporaires méditerranéennes d'une très grande richesse floristique et offrant de nombreux faciès et de nombreux éléments d'associations de l'Isoetion[21] ;
  • « la Grande Maire », d'une superficie de 422 ha, une petite surface des milieux naturels typiques des côtes basses languedociennes : un cordon dunaire constitué des dunes typiques méditerranéennes de l'avant-dune, à la dune blanche et à la dune grise (dune fixée)t en bon état de conservation et, en arrière de ce cordon, une zone humide avec des formations imbriquées en mosaïque (sansouires, lagunes et prés salés)[22] ;

et un au titre de la directive oiseaux[20] :

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[24] :

  • le « domaine de Roque-Haute » (127 ha), couvrant 2 communes du département[25] ;
  • « la Grande Maïre » (388 ha), couvrant 2 communes du département[26] ;
  • le « lido de la Grande Maïre » (15 ha), couvrant 3 communes du département[27] ;
  • la « plaine de Béziers-Vias » (606 ha), couvrant 4 communes du département[28] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[24] : le « marais et ancien grau du Libron » (331 ha), couvrant 2 communes du département[29].

Urbanisme

Typologie

Portiragnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[30],[I 1],[31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Portiragnes, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 134 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].

La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[32]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[33],[34].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (33,8 %), zones agricoles hétérogènes (33,2 %), zones urbanisées (9,8 %), zones humides côtières (9,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,7 %), eaux maritimes (0,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %), terres arables (0,1 %)[35].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie

Attestée sous les formes Guilhelmus clericus de Portainiacos (vers 1035), Rostagnus de Porcairanicis en 1116, Bernardus de Porcairanicis en 1118, Petri Gaucelini de Porcairanegues en 1141, Porchairanegues en 1142, in castro de Porcairanicis en 1152, ad Porcaranecas en 1179, apud Porcarainegues en 1213, castrum de Porcairanicis en 1231, Azalais de Porcairagues au XIIIe siècle, de Porcayranicis en 1351, de Porcairanicis au XVIe siècle, Portiraignes en 1708, Portiragnes en 1740.

Domaine gallo-romain : latin Porcarius, surnom de basse époque + suffixe -anicis. Le changement Porc > Port peut s'expliquer par l'attraction tardive du mot « port », le village se trouvant au bord d'un étang asséché[36],[37]

Histoire

Les fouilles notamment du pont de la Roque-Haute et de Peiro Signado mettent en évidence, pour la Roque-Haute, une des plus anciennes installations du Néolithique (5750-5600 av. J.-C.) d’agriculteurs éleveurs dont l'origine semble toscane et, pour Peiro Signado, un peuplement également agricole mais d'origine différente, venant du nord[38].

Sous la Révolution, Portiragnes est un petit village de 60 feux en tout. Les maisons, minuscules, sont en minorité par rapport aux écuries "patus" et pailliers. Les notables - tous parents ou alliés - sont les propriétaires des troupeaux, des champs et des pâturages. Ils ne vivent pas au village (mais à Villeneuve, Cers ou Béziers). Plusieurs façades d'aujourd'hui (rue Muette, du Vieux-Puits, de la Tour, place Saint-Jacques) portent des dates antérieures à 1789[39]

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs[40]
Période Identité Étiquette Qualité
1896 1919 Auguste de Crozals   Président du Syndicat agricole de Béziers
1919 1926 Gustave Milhé de Saint Victor   Officier de cavalerie
1927 1939 Gérard Poursines    
1940 1945 Germain Icher (non élu)    
1945 mai 1975 (décès) Augustin Trouche SFIO puis PS  
juin 1975 mars 1977 Alain Forner PS  
mars 1977 1979 Joseph Calas PCF  
1979 mars 2001 Claude Exposito PS  
mars 2001 mars 2008 Jean-Claude Lugan DVG  
mars 2008 décembre 2011 Claude Exposito DVG  
janvier 2012 En cours Gwendoline Chaudoir DVD puis Agir[41]  
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].

En 2021, la commune comptait 3 247 habitants[Note 8], en évolution de +1,95 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
262337292375375424428433472
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
468464483447505569623619717
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
780810831887921993922837915
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
9721 1091 2021 3481 7702 2782 9923 0943 243
2017 2021 - - - - - - -
3 1343 247-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte 1 585 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 3 395 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 050 [I 7] (20 330  dans le département[I 8]). 47 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (45,8 % dans le département).

Emploi

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 9,8 % 11,7 % 14,2 %
Département[I 10] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 712 personnes, parmi lesquelles on compte 69,6 % d'actifs (55,4 % ayant un emploi et 14,2 % de chômeurs) et 30,4 % d'inactifs[Note 11],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 677 emplois en 2018, contre 656 en 2013 et 614 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 965, soit un indicateur de concentration d'emploi de 70,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,1 %[I 13].

Sur ces 965 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 313 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 83,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

414 établissements[Note 12] sont implantés à Portiragnes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 414 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
27 6,5 % (6,7 %)
Construction 68 16,4 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
170 41,1 % (28 %)
Information et communication 4 1 % (3,3 %)
Activités financières et d'assurance 9 2,2 % (3,2 %)
Activités immobilières 36 8,7 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
30 7,2 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
28 6,8 % (14,2 %)
Autres activités de services 42 10,1 % (8,1 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,1 % du nombre total d'établissements de la commune (170 sur les 414 entreprises implantées à Portiragnes), contre 28 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :

  • Camping L'emeraude, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (1 820 k€)
  • SVIS, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (1 361 k€)
  • Soc Exploit Garage Solier, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (1 269 k€)
  • Goudronnage Grand Sud, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (667 k€)
  • B & S, restauration traditionnelle (424 k€)

Agriculture

La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 114 75 59 33
SAU[Note 15] (ha) 892 1 226 770 1 125

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 114 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 75 en 2000 puis à 59 en 2010[49] et enfin à 33 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[50],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 892 ha en 1988 à 1125 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 34 ha[49].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Carte postale de la mairie en 1909.

Animal totémique

Lo Buòu défil

Lou Biou (en occitan : lo Buòu), qui signifie « le bœuf » ou « le taureau », fait partie des animaux totémiques de l’Hérault. C'est en 2005, d'après un travail auprès des écoliers de Portiragnes, que l'histoire du taureau va naître. Suivant les recommandations des enfants, trois amis vont donner vie au « Biou » en 2009.

Féria

La féria de Portiragnes se déroule chaque année.

Héraldique

Les armoiries de Portiragnes se blasonnent ainsi :

D'hermine, au sautoir losangé d'or et d'azur.

Personnalités liées à la commune

Jumelages

Portiragnes est jumelée avec Drapeau de la France Vieille-Brioude (France).

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
  4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  9. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  10. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  11. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  12. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  13. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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Références

Site de l'Insee

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Autres sources

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Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Jean Crozals, « Pierre Duchartre 1811-1894 : sa vie, sa correspondance », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, t. 1,‎ , p. 119-165
  • Geneviève Delhon et Jacques Delhon, Portiragnes : chronique d'un village pendant la période révolutionnaire, Portiragnes, Ville de Portiragnes, , 23 p.
  • J.C. Ecallier, « Les poteries des Jonquies à Portiragnes (Hérault) : données analytiques nouvelles », Bulletin de la Société préhistorique française,‎
  • Jean Grimal, « Le fonds de cabane mailhacien des "jonquies" à Portiragnes (Hérault) », Archéologie en Languedoc, no 2,‎ , p. 85-96
  • Jean Grimal, « A propos du croissant-Chenet de Portiragnes », Bulletin de la Société d'études scientifiques de Sète et de sa région, no 3,‎ , p. 36-47

Fonds d'archives

Articles connexes

Liens externes