Portiragnes
Portiragnes | |||||
Église Saint-Félix | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Hérault | ||||
Arrondissement | Béziers | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée | ||||
Maire Mandat |
Gwendoline Chaudoir 2020-2026 |
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Code postal | 34420 et 34450 | ||||
Code commune | 34209 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Portiragnais | ||||
Population municipale |
3 247 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 161 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 18′ 19″ nord, 3° 20′ 11″ est | ||||
Altitude | 15 m Min. 0 m Max. 41[1] m |
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Superficie | 20,16 km2 | ||||
Type | Commune rurale et littorale | ||||
Unité urbaine | Portiragnes (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Béziers (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Agde | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-portiragnes.fr/ | ||||
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Portiragnes [poʁ.ti.ʁa.ɲə] (en occitan Portiranhas [pur.ti.'ra.ɲɔs]) est une commune française située dans le département de l'Hérault en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Portiragnais. On distingue Portiragnes-Village et Portiragnes-Plage, station balnéaire.
Géographie
Localisation
Portiragnes est situé le long de la Mer Méditerranée. La commune est bordée par celles de Béziers, Vias et Sérignan.
Communes limitrophes
Généralités
La partie côtière dite Portiragnes-Plage (La Redoute-plage jusqu'en 1985 ou parfois simplement : La Redoute) possède le caractère commun au littoral du Languedoc : un cordon de plages appréciées des touristes. Au nord et à l'ouest de Portiragnes-Plage dans un secteur compris entre la plage, l'étang de la Grand Maïre (commune de Sérignan) et le canal du Midi, on trouve une zone humide appelée « Grand Salan », lieu de reproduction de diverses espèces d'oiseaux (flamants roses, guépiers, hérons cendrés, huppes, colverts, tadornes, ibis… et depuis quelques années un couple de cigognes). À l'est de Portiragnes-plage, en direction de Vias, c'est le domaine des campings qui accueillent une vingtaine de milliers de personnes durant l'été. Au-delà du canal du Midi, en remontant vers le nord, on trouve le « village » puis une zone de garrigue en partie cultivée de vignes. L'« aéroport de Béziers - Cap d'Agde » s'y est implanté depuis la fin des années 1990. Dans la garrigue, il est possible d'observer des canepetières, espèce d'oiseaux rare (et protégée) dans la région.
Géologie
La plaine alluviale de l’Orb, dans sa partie basse, est pour une grande part composée de sédiments (quaternaire). De Béziers à la mer s’épandent les matériaux les plus fins, argiles et limons. Plus généralement, le double bassin de l’Hérault et de l’Orb porte les marques de l’ancienne transformation de ces fleuves en « ria » (ou aber) lors d’un relèvement eustatique (voir Eustatisme) durant le Pliocène. En dessous de Béziers, le lit majeur de l’Orb, encore discernable malgré les activités humaines, est encadré sur la rive gauche par un plateau de molasses marines[2],[3].
Mais, pour Portiragnes, le phénomène le plus marquant est l’importance des basaltes issus du volcanisme. Sur le territoire de la commune, le volcan de Roque-Haute est l’un des plus méridionaux d’une série de volcans alignés grossièrement nord-sud (partant du nord de Millaud jusqu’à une dizaine de kilomètres en mer au sud du Cap d’Agde) qui deviennent de plus en plus « jeunes » au fur et à mesure qu’on s’avance vers le sud. De type strombolien – donc au volcanisme explosif, projectif – le volcan de la Roque-Haute serait le plus jeune volcan du Languedoc, actif il y a « seulement » 0,56 million d’années (bien que d’autres proposent 0,8 ou 0,64 million d’années). Sa faible taille (il n’est qu’une modeste colline) indiquerait que ses éruptions ont peu duré (quelques jours ou semaines) et ont été peu productives. Manifestations secondaires du «point chaud» sous le Massif Central ou des étirements des rivages méditerranéens ? L’origine de ces volcans du Bas-Languedoc fait encore débat[4].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[5].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1994 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3,4 | 3,5 | 5,8 | 8,4 | 12,2 | 15,7 | 18,1 | 17,9 | 14,2 | 11,9 | 6,7 | 3,6 | 10,2 |
Température moyenne (°C) | 7,7 | 8,2 | 11 | 13,4 | 17,2 | 21,3 | 23,8 | 23,5 | 19,5 | 16,3 | 11,1 | 7,8 | 15,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,9 | 13 | 16,2 | 18,4 | 22,1 | 26,8 | 29,5 | 29,1 | 24,8 | 20,7 | 15,5 | 12,1 | 20 |
Record de froid (°C) date du record |
−9,6 05.01.1995 |
−7,6 11.02.12 |
−8,7 02.03.05 |
−1,6 14.04.1998 |
3,4 01.05.01 |
7,4 12.06.19 |
9,8 13.07.00 |
10,1 30.08.1998 |
6,3 29.09.20 |
−0,8 31.10.1997 |
−7,4 22.11.1998 |
−8,1 17.12.01 |
−9,6 1995 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,1 13.01.04 |
23,7 22.02.19 |
28,1 30.03.12 |
32,5 08.04.11 |
33,6 28.05.06 |
39,7 28.06.19 |
38,5 11.07.03 |
39,1 04.08.18 |
34,8 23.09.18 |
33,1 02.10.1997 |
24,9 09.11.15 |
20,4 30.12.21 |
39,7 2019 |
Précipitations (mm) | 56,5 | 57,8 | 28,6 | 49 | 50,8 | 27,1 | 10,9 | 26,8 | 70 | 79,1 | 67 | 54,9 | 578,5 |
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11],[12].
Trois espaces protégés sont présents sur la commune :
- la réserve naturelle nationale de Roque-Haute, créée en 1955 et occupant une superficie de 160 hasur le site d'un ancien volcan, elle protège un ensemble de mares temporaires (plus de 200) qui sont apparues après l'abandon d'une carrière de basalte[13],[14] ;
- « la Grande Maire », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 156 ha[15],[16] ;
- la « Roque Haute », un terrain acquis par le Conservatoire du Littoral, d'une superficie de 5,6 ha[17],[18].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[20] :
- le « plateau de Roquehaute », d'une superficie de 154,83 ha, un site exceptionnel comprenant plus de 200 mares temporaires méditerranéennes d'une très grande richesse floristique et offrant de nombreux faciès et de nombreux éléments d'associations de l'Isoetion[21] ;
- « la Grande Maire », d'une superficie de 422 ha, une petite surface des milieux naturels typiques des côtes basses languedociennes : un cordon dunaire constitué des dunes typiques méditerranéennes de l'avant-dune, à la dune blanche et à la dune grise (dune fixée)t en bon état de conservation et, en arrière de ce cordon, une zone humide avec des formations imbriquées en mosaïque (sansouires, lagunes et prés salés)[22] ;
et un au titre de la directive oiseaux[20] :
- « est et sud de Béziers », d'une superficie de 6 102 ha, constituée d'une vaste mosaïque de zones cultivées ponctuées de haies et de petits bois et la proximité de zones humides littorales de grande étendue, favorable à de nombreuses espèces d'oiseaux à forte valeur patrimoniale : le Rollier d'Europe, l'Outarde canepetière, le Circaète Jean-le-Blanc, le Milan noir et le Bruant ortolan[23].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Quatre ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[24] :
- le « domaine de Roque-Haute » (127 ha), couvrant 2 communes du département[25] ;
- « la Grande Maïre » (388 ha), couvrant 2 communes du département[26] ;
- le « lido de la Grande Maïre » (15 ha), couvrant 3 communes du département[27] ;
- la « plaine de Béziers-Vias » (606 ha), couvrant 4 communes du département[28] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[24] : le « marais et ancien grau du Libron » (331 ha), couvrant 2 communes du département[29].
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Portiragnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[30],[I 1],[31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Portiragnes, une unité urbaine monocommunale[I 2] de 3 134 habitants en 2017, constituant une ville isolée[I 3],[I 4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 5],[I 6].
La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[32]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[33],[34].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (67,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (33,8 %), zones agricoles hétérogènes (33,2 %), zones urbanisées (9,8 %), zones humides côtières (9,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,1 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,7 %), eaux maritimes (0,9 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %), terres arables (0,1 %)[35].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Attestée sous les formes Guilhelmus clericus de Portainiacos (vers 1035), Rostagnus de Porcairanicis en 1116, Bernardus de Porcairanicis en 1118, Petri Gaucelini de Porcairanegues en 1141, Porchairanegues en 1142, in castro de Porcairanicis en 1152, ad Porcaranecas en 1179, apud Porcarainegues en 1213, castrum de Porcairanicis en 1231, Azalais de Porcairagues au XIIIe siècle, de Porcayranicis en 1351, de Porcairanicis au XVIe siècle, Portiraignes en 1708, Portiragnes en 1740.
Domaine gallo-romain : latin Porcarius, surnom de basse époque + suffixe -anicis. Le changement Porc > Port peut s'expliquer par l'attraction tardive du mot « port », le village se trouvant au bord d'un étang asséché[36],[37]
Histoire
Les fouilles notamment du pont de la Roque-Haute et de Peiro Signado mettent en évidence, pour la Roque-Haute, une des plus anciennes installations du Néolithique (5750-5600 av. J.-C.) d’agriculteurs éleveurs dont l'origine semble toscane et, pour Peiro Signado, un peuplement également agricole mais d'origine différente, venant du nord[38].
Sous la Révolution, Portiragnes est un petit village de 60 feux en tout. Les maisons, minuscules, sont en minorité par rapport aux écuries "patus" et pailliers. Les notables - tous parents ou alliés - sont les propriétaires des troupeaux, des champs et des pâturages. Ils ne vivent pas au village (mais à Villeneuve, Cers ou Béziers). Plusieurs façades d'aujourd'hui (rue Muette, du Vieux-Puits, de la Tour, place Saint-Jacques) portent des dates antérieures à 1789[39]…
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].
En 2021, la commune comptait 3 247 habitants[Note 8], en évolution de +1,95 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 1 585 ménages fiscaux[Note 9], regroupant 3 395 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 050 €[I 7] (20 330 € dans le département[I 8]). 47 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 10] (45,8 % dans le département).
Emploi
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 9] | 9,8 % | 11,7 % | 14,2 % |
Département[I 10] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 11] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 712 personnes, parmi lesquelles on compte 69,6 % d'actifs (55,4 % ayant un emploi et 14,2 % de chômeurs) et 30,4 % d'inactifs[Note 11],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui du département en 2008.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 12]. Elle compte 677 emplois en 2018, contre 656 en 2013 et 614 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 965, soit un indicateur de concentration d'emploi de 70,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,1 %[I 13].
Sur ces 965 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 313 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 83,2 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,5 % les transports en commun, 8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].
Activités hors agriculture
Secteurs d'activités
414 établissements[Note 12] sont implantés à Portiragnes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 16].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 414 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
27 | 6,5 % | (6,7 %) |
Construction | 68 | 16,4 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
170 | 41,1 % | (28 %) |
Information et communication | 4 | 1 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 9 | 2,2 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 36 | 8,7 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
30 | 7,2 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
28 | 6,8 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 42 | 10,1 % | (8,1 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 41,1 % du nombre total d'établissements de la commune (170 sur les 414 entreprises implantées à Portiragnes), contre 28 % au niveau départemental[I 17].
Entreprises et commerces
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :
- Camping L'emeraude, terrains de camping et parcs pour caravanes ou véhicules de loisirs (1 820 k€)
- SVIS, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (1 361 k€)
- Soc Exploit Garage Solier, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (1 269 k€)
- Goudronnage Grand Sud, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (667 k€)
- B & S, restauration traditionnelle (424 k€)
Agriculture
La commune est dans la « Plaine viticole », une petite région agricole occupant la bande côtière du département de l'Hérault[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la viticulture[Carte 3].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 114 | 75 | 59 | 33 |
SAU[Note 15] (ha) | 892 | 1 226 | 770 | 1 125 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 114 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 75 en 2000 puis à 59 en 2010[49] et enfin à 33 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[50],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune est restée relativement stable, passant de 892 ha en 1988 à 1125 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 34 ha[49].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Félix de style gothique, en basalte, du XIVe siècle. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1932.[51]
Animal totémique
Lou Biou (en occitan : lo Buòu), qui signifie « le bœuf » ou « le taureau », fait partie des animaux totémiques de l’Hérault. C'est en 2005, d'après un travail auprès des écoliers de Portiragnes, que l'histoire du taureau va naître. Suivant les recommandations des enfants, trois amis vont donner vie au « Biou » en 2009.
Féria
La féria de Portiragnes se déroule chaque année.
Héraldique
Les armoiries de Portiragnes se blasonnent ainsi : |
Personnalités liées à la commune
- Portiragnes est le lieu d'origine de la trobairitz occitane Azalaïs de Porcairagues.
- Sébastien Castella, matador.
- Portiragnes est la ville natale du botaniste Pierre Duchartre (né en 1811, décédé en 1894).
Jumelages
Portiragnes est jumelée avec Vieille-Brioude (France).
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
Site de l'Insee
- « Commune rurale - définition » (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Portiragnes » (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Portiragnes » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Portiragnes » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
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Autres sources
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- Toponymie des villages autour de Béziers
- Guilaine Jean, Manen Claire, Vigne Jean-Denis et al. "Pont de Roque-Haute Nouveau regard sur la néolithisation de la France méditerranéenne", CRPPM EHESS Archives d'Écologie Préhistorique, Toulouse, 2007 Voir aussi le musée Jean-Saluste à Portiragnes où de nombreuses pièces issues des fouilles sont exposées
- Delhon Geneviève, Delhon Jacques "Portiragnes Chroniques d'un village pendant la période révolutionnaire, ed. de la Ville de Portiragnes, Portiragnes, 1989
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- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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- « Eglise Saint-Félix », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Jean Crozals, « Pierre Duchartre 1811-1894 : sa vie, sa correspondance », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, t. 1, , p. 119-165
- Geneviève Delhon et Jacques Delhon, Portiragnes : chronique d'un village pendant la période révolutionnaire, Portiragnes, Ville de Portiragnes, , 23 p.
- J.C. Ecallier, « Les poteries des Jonquies à Portiragnes (Hérault) : données analytiques nouvelles », Bulletin de la Société préhistorique française,
- Jean Grimal, « Le fonds de cabane mailhacien des "jonquies" à Portiragnes (Hérault) », Archéologie en Languedoc, no 2, , p. 85-96
- Jean Grimal, « A propos du croissant-Chenet de Portiragnes », Bulletin de la Société d'études scientifiques de Sète et de sa région, no 3, , p. 36-47
Fonds d'archives
- Fonds : Archives communales de Portiragnes (1342-1839) [1,81 ml]. Cote : 209 EDT. Montpellier : Archives départementales de l'Hérault (présentation en ligne).
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site de la mairie de Portiragnes