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Pierre Marchand (militaire)

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Pierre Marchand
Naissance
Laneuville-à-Bayard (Haute-Marne)
Décès (à 77 ans)
Châteldon (Puy-de-Dôme)
Origine Drapeau de la France France
Allégeance Drapeau français République française
Drapeau de la France Forces françaises libres
Arme infanterie
Grade Général de division
Années de service 19141947
Conflits Seconde Guerre mondiale
Distinctions Grand officier de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération
Croix de guerre 1914-1918
Croix de guerre 1939-1945

Pierre-Alexandre Marchand, né le à Laneuville-à-Bayard et mort le à Châteldon[1], est un militaire français, Compagnon de la Libération. Saint-Cyrien, vétéran de la Première Guerre mondiale, il est en poste en Afrique lorsqu'il entend l'appel du général de Gaulle en 1940. Décidant de poursuivre la lutte, il occupe pendant tout la guerre d'importantes fonction de commandement au sein de la France libre, fonctions qu'en tant que général il poursuit après le conflit et jusqu'à sa retraite[2].

Biographie

Jeunesse et engagement

Pierre Marchand naît le à Laneuville-à-Bayard en Haute-Marne[3]. Il s'engage dans l'armée et est admis à l'École spéciale militaire de Saint-Cyr en [4]. Le déclenchement de la Première Guerre mondiale précipitant sa scolarité, il est promu sous-lieutenant le et affecté au 170e régiment d'infanterie[5].

Première Guerre mondiale

Au sein de son régiment, il participe aux premiers combats en Alsace et en Lorraine[6]. En 1915, il suit son régiment dans les première et seconde bataille de Champagne et en Artois[6]. En 1916, le 170e RI participe aux batailles de Verdun et de la Somme[6]. Blessé et cité deux fois, Pierre Marchand est promu capitaine en [4]. Il est alors détaché comme instructeur auprès de l'American Expeditionary Force du général Pershing avant de retrouver son régiment en [5].

Entre-deux-guerres

Après la guerre, il devient instructeur pour l'armée polonaise puis, le , il est muté au 6e régiment d'infanterie coloniale avec lequel il part pour l'Indochine[7],[4]. Il reste en Indochine jusqu'en 1928, servant successivement au régiment de tirailleurs annamites, au 2e régiment de tirailleurs tonkinois et aux 22e, 11e, 9e et 23e régiments d'infanterie coloniale[4].

Le , Pierre Marchand est promu chef de bataillon et affecté à l'état-major de la région de Paris le suivant avant de retrouver le 23e RIC en 1931[4]. Le , il embarque à Bordeaux à destination de Pointe-Noire en Afrique-Équatoriale française[4]. Affecté au régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST), il y est promu lieutenant-colonel en juin[4]. Il passe au 1er régiment d'infanterie coloniale en mai 1937 puis revient au RTST en où il est l'adjoint du colonel commandant le régiment[7],[4].

Seconde Guerre mondiale

En , il devient à son tour chef de corps du régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad à la tête duquel il apprend la défaite de l'armée française en métropole[3]. Entendant l'appel du général de Gaulle, il emmène avec lui l'ensemble de son régiment et, avec le gouverneur Félix Éboué, participe au ralliement du Tchad à la France libre le [5]. Promu colonel le mois suivant, il passe le commandement du RTST au colonel Leclerc et devient commandant des troupes d'infanterie de l'Afrique française libre jusqu'en [7]. Il s'envole ensuite pour le Proche-orient où, de à , il est commandant des territoires nord-syriens[5]. Parallèlement, le régime de Vichy le condamne à mort, à la dégradation militaire, à la confiscation de ses biens et à la déchéance de nationalité française[7]. Général de brigade depuis , Pierre Marchand retourne en Afrique d' à avec la fonction de commandant supérieur des troupes d'Afrique-Équatoriale française[5].

Après-guerre

Après la guerre, il revient en France et passe général de division[3]. Il prend alors le commandement de la 29e division alpine, fonction qu'il occupe jusqu'en [7]. Il commande ensuite la 13e région militaire de Clermont-Ferrand de à mai 1946 puis, après un passage à l'état-major de l'Armée de juin à , prend la tête de la 4e région militaire de Bordeaux jusqu'en [5].

Pierre Marchand meurt le à Châteldon dans le Puy-de-Dôme et est inhumé au cimetière de Pornichet en Loire-Atlantique[3].

Décorations

Grand officier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de Guerre 1914-1918
Croix de guerre 1939-1945 Commandeur de l'Ordre de l'Étoile noire Chevalier de l'Ordre du Dragon d'Annam
Commandeur de l'Ordre de Léopold
(Belgique)

Références

Bibliographie

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes