Pézènes-les-Mines

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Pézènes-les-Mines
Pézènes-les-Mines
Le château de Pézènes-les-Mines.
Blason de Pézènes-les-Mines
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes de Grand Orb
Maire
Mandat
Alain Bozon
2020-2026
Code postal 34600
Code commune 34200
Démographie
Gentilé Pézénols
Population
municipale
237 hab. (2021 en diminution de 2,87 % par rapport à 2015)
Densité 8,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 35′ 24″ nord, 3° 15′ 09″ est
Altitude Min. 194 m
Max. 501 m
Superficie 26,87 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Bédarieux
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Clermont-l'Hérault
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Pézènes-les-Mines
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Pézènes-les-Mines

Pézènes-les-Mines est une commune française située dans le centre du département de l'Hérault en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Peyne, la Thongue, le ruisseau de Courbezou, le ruisseau de Vèbre et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« le Salagou ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique. Ses habitants sont appelés les Pézénols.

Pézènes-les-Mines est une commune rurale qui compte 237 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 551 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux. Ses habitants sont appelés les Pézénois ou Pézénoises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Casdastre napoléonien : tableau d'assemblage (1826)
Carte

La commune de Pézènes-les-Mines est située à dix kilomètres à l'est de Bédarieux, vingt kilomètres à l'ouest de Clermont-l'Hérault et environ trente kilomètres au nord de Béziers. La commune est composée du village de Pézènes-les-Mines et de cinq hameaux (les Vignals, la Braunhe, les Montades, le Mas Bousquet, Taussac) et deux domaines (Pouzes et Roudanergue). Elle est entourée par les communes de Brenas, Mérifons, Valmascle, Montesquieu, Fos, Roquessels, Faugères, Bédarieux et Carlencas-et-Levas.

Le cœur du village est situé entre Bédarieux et Fos. Le centre-village est d'origine moyenâgeuse. Il s'entortille autour d'un château féodal du XIe et XIIe siècles. Le château est situé sur une colline au-dessus du village et le domine. Dans la vallée coule la rivière Peyne, qui se jette dans l'Hérault près de Pézenas après avoir traversé le barrage des Olivettes près de Vailhan. La Thongue et le ruisseau Courbezou passent également à Pézènes-les-Mines. Les vieilles maisons qui s'élancent vers le ciel dominent les ruelles et escaliers montant vers le château. Le village est situé dans une vallée boisée entre les collines des vignobles de Faugères et à proximité du parc naturel régional du Haut-Languedoc.

À proximité de la commune se trouvent le lac du Salagou, un lac de barrage dans le paysage roux (ruffes) du bassin permien de Lodève et au sud du lac le cirque de Mourèze. Il s'agit d'un cirque dolomitique où l'érosion a façonné un paysage ruiniforme, aux formes extraordinaires.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 990 mm, avec 7,3 jours de précipitations en janvier et 2,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Bédarieux à 8 km à vol d'oiseau[3], est de 13,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 982,0 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : « le Salagou »[8], d'une superficie de 12 794 ha, effectuant la transition entre la plaine languedocienne et les premiers contreforts de la montagne Noire et du Larzac. Outre l'aigle de Bonelli, trois autres espèces d'oiseaux ont également été prises en compte dans la délimitation de la ZPS, l'Outarde canepetière, le Blongios nain et le Busard cendré[9].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 2] sont recensées sur la commune[10] : le « plateau agricole de Maussades » (309 ha), couvrant 3 communes du département[11] et le « plateau dolomitique de Levas » (655 ha), couvrant 4 communes du département[12] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[10] : le « plateau de Carlencas-et-Levas » (6 239 ha), couvrant 11 communes du département[13].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Pézènes-les-Mines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[14],[I 1],[15].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bédarieux, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,9 %), prairies (7,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Pézènes-les-Mines est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Peyne et la Thongue. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 2014[19],[17].

Pézènes-les-Mines est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Pézènes-les-Mines.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 22 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 180 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 41 sont en aléa moyen ou fort, soit 23 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[21],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

L’étude Scanning de Géodéris réalisée en 2008 a établi pour le département de l’Hérault une identification rapide des zones de risques miniers liés à l’instabilité des terrains[24]. Elle a été complétée en 2015 par une étude approfondie sur les anciennes exploitations minières du bassin houiller de Graissessac et du district polymétallique de Villecelle. La commune est ainsi concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[25].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Pézènes-les-Mines est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].

Histoire[modifier | modifier le code]

La région semble avoir été habitée dès le Néolithique (8000-2000 ans av. J.-C.). Le dolmen du lieu-dit le Puech témoigne de la présence d’hommes. Les Romains y ont laissé des traces. On trouve ainsi un pont romain derrière l’église ; en 1985, un pressoir à vin romain a été découvert au Mas de Pommier. De plus, l'église de l’Épiphanie-du-Seigneur, récemment rénovée et aujourd'hui salle de rencontre et d'exposition est d'origine romaine.

Au VIIIe siècle, Charlemagne aurait (d’après les récits des anciens) choisi Pézènes pour préparer une bataille contre les Sarrasins aux lieux-dits « Champs de Rassemblements » et « Champs de Rencontre ».

Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire » en l’an II[27]. Le décret du modifie le nom de la commune de Pézènes qui devient Pézènes-les-Mines[28].

Économie et géologie[modifier | modifier le code]

Le supplément de nom « les-Mines » est dû à la bauxite exploitée dans les alentours (La Braunhe, Peyreblanque, Uston) pour en extraire l’aluminium. Ce minerai est exploité dans la région de Bédarieux, La Tour-sur-Orb, Carlencas et Pézènes-les-Mines depuis le début du XIXe siècle. La bauxite de l’Hérault correspond à des roches argileuses qui contiennent jusqu’à 65 % d’aluminium oxydé. Elles sont accompagnées d'oxyde de fer, qui leur donne une couleur rouge. Un grand nombre d'autres minéraux sont également présents dans le sol de la commune en petites proportions. Ce sont des roches généralement marron, rouges ou roses, parfois blanches, rarement jaunes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les mines de bauxite ont été exploitées par l'occupant allemand qui avait un besoin urgent d'aluminium pour sa production aéronautique. Depuis les années 1980, des écologistes et des géologues s'occupent des anciennes mines de bauxite et les protègent. Chaque année, ils proposent des tours guidés. En 1999 et 2000, des habitants se sont opposés avec succès à l’exploitation de certaines carrières de bauxite.

La commune et ses alentours sont connus chez les géologues qui y trouvent des espaces géographiques délimitables : le calcaire en bancs lités du Dévonien (à Pézènes-les-Mines) ou les orgues basaltiques (à l'ouest des Montades).

Cette richesse géologique, liée à l’influence des altitudes, s’ajoute au climat méditerranéen. Ainsi se compose un éventail de conditions naturelles où s’épanouissent les plantes les plus variées. Les spécialistes ont dénombré en pays d’Orb les deux-tiers des espèces de la flore française. La pivoine sauvage, le pin de Salzmann poussent ainsi sur le territoire de la commune.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1792 1796 Michel Benezech    
1796 1797 Antoine Coubert    
1797 1798 Antoine Bové    
1798 1800 Michel Benezech    
1800 1801 Antoine Bové    
1801 1805 Antoine Couberc    
1805 1816 Jean-Jacques Pierre Couberc    
1816 1818 Pierre Bouvé    
1818 1822 Pierre Baumel    
1822 1848 Jean-Jacques Pierre Couberc    
1848 1852 Antoine Marie Jésus Baumel    
1852 1853 Eugène Coubert    
1855 1862 Antoine Marie Jésus Baumel    
1862 1879 Julien Achille Baumel    
1879 1881 Ferdinand Baumel    
1881 1889 Auguste Couderc    
1889 1892 Félix Abbes    
1892 1904 Auguste Couderc    
1904 1908 Antonin Jeanjean    
1908 1908 André Couderc    
1908 1912 Albert Poujol    
1912 1915 Zéphirin Calvet    
1915 1921 Joseph Rességuier    
1921 1925 Paul Calmette    
1925 1944 Jules Parado    
1944 1959 Gaston Gayraud   Président du Comité local de Libération jusqu'en 1945
1959 1971 Éloi Villemagne    
1971 mars 2001 Guy Villemagne    
mars 2001 2020 Jacques Arbouy SE Retraité de la Fonction publique territoriale
2020 En cours Alain Bozon    

Démographie[modifier | modifier le code]

Au dernier recensement, la commune comptait 237 habitants.

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
440474508544551549517506529
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
503467471479503410424411403
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
383422342296260271279197181
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
178151150180207172185193244
2015 2020 2021 - - - - - -
244234237------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique
Église de l'Épiphanie-du-Seigneur.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Vitraux de Verena Barthes à l'église

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le baron R.M de Gobert de Sardans a durant les dernières décennies du XXe siècle acheté et rénové plusieurs habitations de cette commune. Connu pour ses restaurations de constructions médiévales, il donna l'impulsion au début des années 1970 à un mouvement de restauration du patrimoine du village. A trouvé une partie de la bibliothèque dont les annales de Tacite de Pierre-Maurice-Emmanuel. Capitaine Infanterie. Chevalier de Saint-Louis. Pézennes au diocèse de Béziers. Érigé en marquisat en 1750.

Monuments :

  • Église romane de l’Épiphanie-du-Seigneur, restauré en 2010, aujourd'hui salle d'expositions ;
  • Pont romain traversant la rivière de la Peyne ;
  • Château féodal XIe et XIIe siècle (privé) ;
  • Chapelle de Notre-Dame-d’Ourgas aux Montades ;
  • Stèle des aviateurs au Bois de Pouzes, commémorant le crash d'un avion au mois d'août 1930[31].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Pézènes-les-Mines se blasonnent ainsi :

De sable au pairle losangé d'argent et d'azur. Supports : 2 lévriers, couronne Marquis, un buste de maure en cimier.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Pézènes-les-Mines et Bédarieux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Bedarieux » (commune de Bédarieux) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Bedarieux » (commune de Bédarieux) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  8. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Pézènes-les-Mines », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « site Natura 2000 FR9112002 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Pézènes-les-Mines », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  11. « ZNIEFF le « plateau agricole de Maussades » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  12. « ZNIEFF le « plateau dolomitique de Levas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « ZNIEFF le « plateau de Carlencas-et-Levas » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Pézènes-les-Mines », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  20. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  21. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  22. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Pézènes-les-Mines », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  24. « Étude Scanning de Géodéris », sur piece-jointe-carto.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  25. « Les risques majeurs dans l'Hérault », sur herault.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque minier.
  26. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  27. Jean-François Dubost, « Le réseau des Sociétés Politiques dans le département de l'Hérault pendant la Révolution Française (1789-1795) », Annales historiques de la Révolution française, no 278, 1989. p. 415.
  28. Journal officiel de la République française, 1926, 181-8854
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Jean Fouët, « à la recherche du soldat Audouy - La stèle des aviateurs » Accès libre [PDF], sur crpe-vailhan.org, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Albert Fabre, Histoire de Bédarieux et des communes du canton : Camplong, Carlencas et Levas, Graissessac, Faugères, Latour-sur-Orb, Pézènes, Le Pradal, Saint-Étienne-Estréchoux, Nîmes, C. Lacour, , 123 p.

Fonds d'archives[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]