Montagne Noire (France)

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Montagne Noire
Localisation de la montagne Noire sur la carte du Massif central.
Localisation de la montagne Noire sur la carte du Massif central.
Géographie
Altitude 1 211 m, Pic de Nore
Massif Massif central
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Départements Tarn, Haute-Garonne, Hérault, Aude
Géologie
Âge 360 à 300 millions d'années
Roches Roches métamorphiques et sédimentaires

La montagne Noire est un massif montagneux situé à l'extrémité sud du Massif central, en France. Il sépare les départements du Tarn, de l'Hérault, de l'Aude et de la Haute-Garonne. Il abrite à son pied la ville de Mazamet dans le Tarn.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation, topographie[modifier | modifier le code]

Pic de Nore, le point culminant de la montagne Noire.

La montagne Noire est partagée entre quatre départements, l'Aude et le Tarn en sont les principaux tandis que la Haute-Garonne et l'Hérault en sont les bordures. Le massif, orienté est-ouest, présente deux visages : le versant nord abrupt est couvert de forêts sombres de chênes, de hêtres, de sapins et d'épicéas. La ville de Mazamet est située au pied de ce versant. Le versant sud est moins abrupt et comprend deux principaux pays : le Cabardès au sud qui s'étend jusqu'à Carcassonne, le Minervois à l'est et une partie du Lauragais à l'ouest. De nombreux endroits de ce versant permettent d'observer de beaux panoramas de la chaîne pyrénéenne (Pradelles-Cabardès, Saissac, Cuxac-Cabardès).

Son point culminant est le pic de Nore, à 1 211 mètres d'altitude dans le département de l'Aude ; le sommet est couronné d'une importante antenne TDF de 100 mètres. La montagne Noire est incluse pour partie dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc.

Carte de la montagne Noire.

Géologie[modifier | modifier le code]

Limites géographiques (en rouge) et géologique (en magenta) de la montagne Noire.

Mise en place du relief[modifier | modifier le code]

La montagne Noire au sens strict, s'érige à la fin de l'Éocène, à cause de la compression due au rapprochement de l'Ibérie et la formation des Pyrénées. C'est la faille de Mazamet qui permet cette érection sur 1 200 mètres.

Roches et terrains[modifier | modifier le code]

Le soulèvement du relief a permis de faire affleurer des roches anciennes, autrefois profondément enfouies : roches métamorphiques variées, gneiss (pic de Nore) et granite.

Les nappes de charriage inversées (les roches les plus anciennes se trouvent au-dessus des roches les plus jeunes) au sud-ouest du massif sont très célèbres[réf. souhaitée].

La montagne Noire au sens large (des géologues)[modifier | modifier le code]

La montagne Noire des géologues est nettement plus large que celle des géographes. Elle s'étend presque jusqu'à Castres et Camarès et incorpore ainsi les monts de Lacaune, le Sidobre et les monts de l'Espinouse[1].

Ce massif montagneux se décompose en trois zones. Un versant septentrional, constitué d'écailles déversées vers le sud-est. Un versant méridional composé d'un empilement de nappes-plis couchés très complexe. Et enfin une zone axiale constituée de dômes gneissiques (ortho et paragneiss) et de granites encadrés par des métasédiments (sédiments métamorphisés).

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat est assez doux dans l'ensemble, de type atlantique sur le versant nord et méditerranéen au sud-est, mais assez venteux. Cependant, dans le haut Cabardès et le versant nord, il y est plus frais. L'été est moins chaud que dans la plaine grâce aux forêts humides et l'hiver est souvent frais avec des chutes de neige régulières sur les hauteurs. Dans le Minervois, le vent est plus présent (Cers et Marin se relaient) mais le soleil également. La pluviosité varie entre 600 mm par an dans le bas Minervois et 1 600 mm par an aux environs du pic de Nore[2],[3].

Végétation[modifier | modifier le code]

La végétation est extrêmement contrastée dans une toute petite région. Ainsi, le géographe Georges Bertrand affirme :

« En Montagne noire occidentale [...], en moins de 12 kilomètres, on passe de la garrigue à kermès à la hêtraie montagnarde[4]. »

Étages collinéens et montagnard[modifier | modifier le code]

Côté versant nord et Cabardès, la densité de la forêt de la montagne pourrait être à l'origine de son nom. Elle comporte environ 55 % de feuillus et beaucoup de résineux.

Le haut Cabardès est avant tout une région forestière et sauvage, tout comme le versant nord. La nature y est préservée et les épicéas, sapins, hêtres, et autres châtaigniers constituent les principales essences d'arbres. La dense forêt de la Loubatière est un bon exemple de cette diversité avec également de nombreuses espèces végétales et animales. Il est d'ailleurs fréquent de croiser des chevreuils et sangliers au détour d'un chemin.

Cette région est également parsemée de lacs, servant essentiellement comme retenues d'eau pour le canal du Midi. On peut citer par exemple le Lampy, Laprade (connu pour ses anciennes forgeries), La Galaube ou encore Saint-Ferréol qui s'ouvre sur le Lauragais. Ces lacs ont une teinte très sombre et l'eau y est minérale en raison de la géologie de la région.

En fin d'été et à l'automne, les forêts de la montagne Noire sont arpentées par les cueilleurs de cèpes, lactaires délicieux (ou rousillous en occitan) et châtaignes, mais aussi les chasseurs et autres promeneurs venus admirer les couleurs changeantes et les beaux panoramas que le massif offre sur les Pyrénées dans ses hauts points.

Étages méso-méditerranéen et supra-méditerranéen[modifier | modifier le code]

Le Minervois quant à lui possède la nudité et l'aridité des zones méditerranéennes avec chênes verts, oliviers, pins et garrigue. C'est pourtant là que coulent, dans de profondes gorges, les eaux des rivières de la région.

Là aussi, de nombreuses espèces animales et végétales cohabitent. Les lapins, lièvres, sangliers et autres petits gibiers peuplent cette région faite de vignes et de pinèdes. Les basses vallées du versant sud-ouest de la montagne Noire (bas Cabardès aux environs de Lastours et extrême est du Lauragais au sud de Saissac) possèdent une végétation supra-méditerranéenne où l'on trouve encore des chênes verts. Sur les coteaux du bas Cabardès, poussent les vignes de l'AOC Cabardès jusqu'aux portes de Carcassonne. Les oliviers étaient encore cultivés à Miraval-Cabardès[5], ce village n'étant qu'à quelques kilomètres de la ligne de crête. Il existe aussi quelques colonies isolées de chênes verts aux environs de Sorèze. Plus loin vers l'ouest, la végétation supra-méditerranéenne devient plus significative[6]. L'invasion des espèces supra-méditerranéennes sur le versant aquitain se serait faite à travers la région entre Labécède-Lauragais et Revel[6]. La végétation juste au-dessus des vallées orientées vers le sud-ouest est collinéenne[7],[3].

Limite de la culture de l'olivier[modifier | modifier le code]

Le bas Cabardès a encore une végétation méso/supra méditerranéenne qui correspond peu ou prou à la zone de culture de l'olivier. Le carton botanique de la carte de végétation de la France datant de 1964[3] indique que la limite nord de la culture de l'olivier dans la vallée de l'Orbiel se situait juste au sud de Miraval-Cabardès, ce qui corrobore l'affirmation de Georges[5] qui affirmait que les oliviers étaient cultivés sur « les terrasses de Miraval ». Cependant, la culture de l'olivier a fortement régressé et, par exemple à Mas-Cabardès, les oliviers ont quasiment disparu[8], ce malgré le réchauffement climatique. À la Révolution française, la paroisse de Mas-Cabardès comptait pas moins de 2 800 pieds d'oliviers[9],[8] qui ont, semble-t-il, été remplacés par des chênes verts[3]. Les oliviers sont morts à la suite du Grand hiver de 1709[9],[10] (mais replantés) puis finalement de la vague de froid de février 1956[9]. Cela confirme une tendance générale de régression de la zone de culture des oliviers. Ainsi, Jules Verne affirme qu'en 1868[11], l'olivier était cultivé à Belpech qui est situé sur le versant atlantique du Lauragais. Cependant, la carte de végétation de Gaussen indique clairement qu'en 1964 les oliviers n'étaient plus cultivés à Belpech[3].

Histoire[modifier | modifier le code]

Les eaux de la montagne Noire servent à alimenter le canal du Midi. Sous Louis XIV, Pierre-Paul Riquet, fermier des gabelles, a l'idée et pour mission de relier Toulouse à la Méditerranée. C'est le début d'un long chantier d'une quinzaine d'années : le canal du Midi. Une grande difficulté se dresse : alimenter en eau cette voie fluviale. Pierre-Paul Riquet a l'idée de faire construire trois lacs en cascade, alimentés par des rigoles, dont le dernier est le lac de Saint-Ferréol. Là se trouve la machinerie qui permet de réguler l'alimentation et de stabiliser le niveau d'eau dans le canal. Hier voie marchande et aujourd'hui de plaisance et d'irrigation, le canal du Midi reste une œuvre française majeure. Son nom a été donné à de nombreux établissements scolaires, rues et avenues.

L'industrie textile s'est développée dans le Cabardès à partir du XIIIe siècle ; elle exploite la laine des moutons élevés dans la montagne et apporte une certaine prospérité. Mais la concurrence d'autres régions mène à son déclin dès la fin du XVIIIe siècle.

La montagne Noire, avec ses sols pauvres qui ne peuvent accueillir que la forêt, les landes et quelques prairies à moutons, a souffert au XXe siècle d'un forte dépopulation. Elle a abrité, à Salsigne, la dernière mine d'or de France.

La montagne Noire accueille en des corps francs composés de jeunes de la région mais aussi de réfugiés juifs, de mineurs maghrébins, de républicains espagnols et d'autres antifascistes.

Activités[modifier | modifier le code]

Productions[modifier | modifier le code]

Mazamet s'est développée fortement à partir du XVIIIe siècle grâce à son industrie du délainage rendue possible par les eaux de l'Arnette et du Thoré qui permettaient de laver la peau et surtout la laine exploitée par l'industrie textile. Les deux dernières usines de délainage ont fermé leurs portes en 2004[12].

La dernière mine d'or de France, exploitée à Salsigne dans l'Aude, a également fermé en 2004[13]. Elle avait donné jusqu'à deux tonnes d'or par an[13], 3,4 tonnes d'argent, 1 000 tonnes de cuivre et quelques milliers de tonnes d'arsenic. L'exploitation minière de cette zone est fort ancienne : les Romains y extrayaient déjà du fer, du cuivre et du plomb.

Au village de Dourgne, qui compte 1 275 habitants, on exploite encore une ardoisière et des carrières de pierre. Des carrières de granite réputées sont exploitées dans la région du Sidobre. Le marbre rose de Caunes-Minervois est utilisé depuis longtemps (décorations du château de Versailles notamment).

Tourisme[modifier | modifier le code]

La montagne Noire est un territoire propice à la détente, à la découverte culturelle et aux activités sportives de pleine nature.

Le territoire attire tout particulièrement pour son passé ancré dans l’histoire du catharisme. Le château de Saissac[14] et les quatre châteaux de Lastours[15] sont des lieux incontournables de visite en montagne Noire audoise. Tous deux font partie du réseau des sites du Pays cathare[16], projet mené par le département de l’Aude. Deux applications sont accessibles sur smartphone et proposent des visites guidées pour les curieux et des jeux ludiques pour les plus jeunes.

La moulin à papier de Brousses[17] est un autre lieu d’attractivité pour les visiteurs. Il est le dernier du Languedoc à produire du papier de cette manière et propose des visites guidées et des stages tout au long de l’année.

Parmi les incontournables en espaces naturels, la cascade de Cubserviès et le pic de Nore sont les endroits les plus parcourus.

Le patrimoine local des villages plait aux visiteurs avec leurs caractéristiques particulières : lause sur les murs des églises, ruelles escarpées, constructions occitanes… Certains sont labellisés, comme Fontiers Cabardès en tant que « ville et village fleuri ». Les villages sont des lieux de vie où les festivités sont nombreuses et mettent en avant les particularités locales. Parmi les plus connues, les médiévales de Saissac, la « fête des châtaignes, du vin et des produits de la montagne Noire »[18] ou le festival de musique « Jazz sous les châtaigners » ponctuent le calendrier annuel. Sur la thématique de la randonnée, deux événements ont lieu à la belle saison : Festirando et les Balades Fraicheur. Ils offrent la possibilité de randonner et de découvrir des sentiers non balisés accompagné de bénévoles issus des associations de randonnée locales. En 2023, le territoire accueille le Canalathlon, événement multisports en équipe. Lancé en 2016 par le PETR du Pays lauragais à l’occasion des 20 ans du classement à l’UNESCO et des 350 ans de l’édit de construction du canal du Midi, il est organisé tous les deux ans sur une partie différente du canal.

Les grands espaces qui composent le paysage de la montagne Noire sont le lieu idéal pour la pratique de sports de pleine nature. La randonnée, le VTT ou les promenades équestres y sont plébiscités. De nombreux itinéraires de randonnées sont tracés sur les chemins. Parmi eux, le GR7[19] passe au nord du massif.

Quatre espaces sont reconnus par le département de l’Aude comme espaces naturels sensibles et proposent des parcours d’interprétation avec des panneaux explicatifs. Celui de Cuxac-Cabardès propose également un parcours ludique avec une enquête policière adaptée aux enfants par le biais d’une application sur smartphone. Les lacs et rivières de la montagne Noire sont aussi très attractifs en été par la fraîcheur qu’ils apportent. Deux sont accessibles à la baignade en été : le bassin du Lampy et le lac de Birotos.

Aux alentours de la montagne Noire audoise, plusieurs lieux sont également très fréquentés. Les souterrains avec la grotte de Limousis[20] et le gouffre géant de Cabrespine[21] sont ouverts à la visite. Montolieu ou le « village du livre », présente la particularité d’héberger une quinzaine de librairies. Plus au nord, aux portes du Tarn, la ville de Mazamet accueille deux musées : celui du catharisme et la maison du bois et du jouet[22]. À proximité, le village médiéval de Hautpoul offre un point de vue imprenable sur la ville en contrebas.

Protection environnementale[modifier | modifier le code]

Logo du parc

La région bénéficie de la protection du parc naturel régional du Haut-Languedoc.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Bernard Gèze, Languedoc méditerranéen, Montagne Noire, Guides géologiques régionaux, 191 p., Masson, Paris, 1979 (ISBN 2-225-64120-X).
  2. Climat végétation, p. 132
  3. a b c d et e Henri Gaussen, Carte de la végétation de la France, Feuille de Carcassonne, vol. 72, Éditions du CNRS, (lire en ligne)
  4. Article de Georges, p. 190
  5. a et b Article de Georges, p. 191
  6. a et b Climat végétation, p. 151-152
  7. Climat végétation
  8. a et b « Les bons plans du Petit Futé Mas-Cabardès (11380) » (consulté le )
  9. a b et c Jean-Claude Capera, « L'Orbiel, la vallée des oliviers », Patrimoines, vallée de Cabardès, vol. 3,‎ , p. 83 (lire en ligne, consulté le )
  10. François Arago, Œuvres complètes de François Arago Tome 8, Paris, Gide, , 658 p. (lire en ligne), p. 282-285
  11. Jules Verne, Géographie illustrée de la France et de ses colonies, J. Hetzel, , 768 p. (lire en ligne), p. 86
  12. Robert Rossignol, « Industrie du délainage : c'est fini : Economie. Après l'usine de Cayenne en mai dernier, Sébastopol arrête la production », La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. a et b Marc Bertola, « A Salsigne, la dernière mine d'or française ferme ses portes », L'Usine Nouvelle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « Château de Saissac »
  15. « Châteaux de Lastours »
  16. « Musée du Catharisme de Mazamet »
  17. « Le moulin à papier de Brousses et Villaret »
  18. « Fête des Châtaignes, du Vin et des Produits de la Montagne Noire », sur villardonnel.com (consulté le )
  19. « GR7 en montagne Noire »
  20. « Grotte de Limousis »
  21. « Gouffre géant de Cabrespine »
  22. « La Maison du bois et du jouet »

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Par ordre chronologique de publication :

  • Jean Basile Dominique Doumenjou, Herborisations sur la Montagne noire et les environs de Sorèze et de Castres, suivies du Catalogue des plantes phanérogames qui végètent spontanément dans ces localités, Castres, Veuve Chailliol, , 326 p..
  • André David, « Le relief de la Montagne Noire », dans Annales de géographie, 1920, tome 160, p. 241-260 (lire en ligne)
  • Paul Marres, « Tectonique de la Montagne Noire Orientale et des Monts de Lacaune », dans Annales de géographie, 1937, tome 263, p. 513-514 (lire en ligne)
  • [Climat végétation] J. Dougados, « Les conditions climatiques et la végétation de la Montagne Noire », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, vol. 3, no 2,‎ , p. 131-154 (DOI 10.3406/rgpso.1932.4052, lire en ligne)
  • Edmond Durand, Voyage à travers la Montagne Noire: Étude de géographie humaine, Imprimerie Coopérative du Sud-Ouest, 1946, 1947, 1950, 96 pages.
  • Bernard Gèze, « Étude géologique de la Montagne noire et des Cévennes méridionales », Société géologique de France, Paris, 1949 ; 215p. (compte-rendu par Paul Marres, dans Annales de géographie, 1951, no 321, p. 281-285)
  • Georges Baeckeroot, « Formes de cryergie quaternaire en Montagne Noire occidentale », dans Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest. Sud-Ouest européen, 1951, tome 22, fascicule 2-3, p. 137-153 (lire en ligne)
  • [Article de Georges] Bertrand Georges, « La carte de la végétation de la France au 1/200000 », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-ouest, vol. 37, no 2,‎ (lire en ligne).
  • Marie-Claude Cassé, « Les milieux physiques en Montagne Noire occidentale », dans Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest. Sud-Ouest européen, 1972, tome 43, no 2, p. 254-270 (lire en ligne)
  • Bernard Gèze, « Languedoc méditerranéen, Montagne Noire, guides géologiques régionaux » (2e édition), Masson, Paris, 1995 (ISBN 978-2-22584669-4), 191 p.
  • Collectif, « Montagne Noire, regards sur un patrimoine », Éditions Loubatières 2005, 138 p. (ISBN 978-2-86266-586-3)
  • Jean-Pierre Larue, « Incision fluviatile et tectonique dans la Montagne Noire (sud du Massif central français) », dans Géographie physique et Quaternaire, 2007, volume 61, no 2–3, p. 145–163 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]