Louis Jules Trochu
Louis-Jules Trochu | |
Portrait du général Louis-Jules Trochu | |
Fonctions | |
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Chef de l'État français de facto | |
– (5 mois et 14 jours) |
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Président du Conseil | lui-même |
Prédécesseur | Napoléon III (Empereur des Français) |
Successeur | Adolphe Thiers (chef du pouvoir exécutif) |
Président du gouvernement de la Défense nationale (35e chef du gouvernement) | |
– (5 mois et 14 jours) |
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Prédécesseur | Charles Cousin-Montauban (chef du Cabinet) |
Successeur | Jules Dufaure (vice-président du Conseil des ministres) |
Représentant du Morbihan à l'Assemblée nationale | |
– (1 an, 4 mois et 23 jours) |
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Élection | |
Conseiller général du Morbihan | |
– (26 ans) |
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Biographie | |
Nom de naissance | Louis-Jules Trochu |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Le Palais, Morbihan (France) |
Date de décès | (à 81 ans) |
Lieu de décès | Tours, Indre-et-Loire (France) |
Diplômé de | École spéciale militaire de Saint-Cyr École d'application du Corps royal d'état-major |
Profession | Officier général |
Chefs du gouvernement français | |
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Louis-Jules Trochu, né à Palais à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) le et mort à Tours (Indre-et-Loire) le , est un général de division et homme politique français. Élève de Saint-Cyr et de l'École d'application du Corps royal d'état-major, gouverneur de Paris, il fut président du gouvernement de la Défense nationale du 4 septembre 1870 au 17 février 1871.
Biographie
Officier, Louis-Jules Trochu sert en Algérie, comme aide de camp du général Lamoricière, des maréchaux Bugeaud et de Saint Arnaud. Ancien brigadier et blessé grièvement à Sébastopol le 8 septembre (guerre de Crimée), il est divisionnaire à Magenta et Solférino (Campagne d'Italie (1859)). Il obtient le grade de général en 1866. Inspecteur de l'Infanterie il décrit l'impréparation de l'Armée Française dans un livre, "l'Armée Française en 1867", ce qui entraîne sa disgrâce. Plutôt orléaniste, il n'a jamais été favorable au régime impérial.
Pourtant la popularité qu’il en acquiert le fait nommer gouverneur de Paris le 17 août 1870, pendant la guerre franco-prussienne de 1870.
Le 4 septembre 1870, des manifestants parisiens, ayant appris la veille la capitulation de l'armée devant Sedan et la captivité de Napoléon III, envahissent l'Assemblée nationale et empêchent le Corps législatif de délibérer. La République est proclamée à l'Hôtel de ville. Le général Trochu devient président du gouvernement de la Défense nationale. Le 31 octobre 1870, une manifestation populaire a lieu contre Trochu et son gouvernement. Il réussit à se maintenir et proclame : « Le gouverneur de Paris ne capitulera pas. » Le 19 janvier 1871 a lieu la désastreuse sortie des murs de Paris pour la bataille de Buzenval. La destitution de Trochu, jugé responsable de cet échec, est demandée.
Il démissionne de lui-même le 22 janvier après une fracassante déclaration[Quoi ?] dans laquelle il préconise en réalité la capitulation. Remplacé par Joseph Vinoy en tant que commandant de la ville de Paris et par Adolphe Thiers en tant que chef du pouvoir exécutif, il est élu député en février. Mais, dès 1872, il quitte la scène politique.
Victor Hugo, qui s'était hasardé le 31 octobre 1870 avec Auguste Blanqui et Charles Delescluze dans un Comité de Salut Public dispersé par le général Trochu, marqua plus tard celui-ci d'une qualification cinglante : « Trochu, participe passé du verbe Trop Choir. » Dans L'année Terrible, sous Janvier 1871, poème XII, le poète écrit: "Mais, encore une fois, qui donc à ce pauvre homme / A livré ce Paris qui contient Sparte et Rome ? / Où donc a-t-on été chercher ce guide-là ? / Qui donc à nos destins terribles le mêla ? (...) / On prend pour meneur et pour auxiliaire / On ne sait quel pauvre être obscurément conduit / Lent et fidèle, ayant derrière lui la nuit / Dont le suprême instinct serait d'être immobile (...) / sans tactique, sans but, sans colère, sans art / (...) humble petit marcheur, morne et poussif, / Rêveur comme la taupe, utile comme l'âne."
Décorations
- Légion d'honneur :
- Chevalier : 1844
- Officier : 1854
- Commandeur : 1855
- Grand Officier de la Légion d'honneur en 1861
Généalogie
Guillaume TROCHU (29/11/1688 à Laillé – 23/04/1757 à Laillé) agriculteur | ||||||||||||||||
Jean René TROCHU (04/05/1718 à Laillé – 15/10/1798 à Laillé) notaire à Vannes, notaire royal et apostolique, trésorier de la paroisse de Toussaints à Rennes | ||||||||||||||||
Julienne ROUESSARD (14/11/1688 à Laillé – 29/05/1764 à Laillé) | ||||||||||||||||
Jean Marie TROCHU (28/10/1770 à Rennes – 17/07/1805 à Rennes) garde magasin des vivres | ||||||||||||||||
François LEJEUNE (1692-24/02/1747 à Rennes) négociant de draps et de soie | ||||||||||||||||
Julienne LEJEUNE (06/04/1727 à Rennes – 28/02/1773 à Rennes) | ||||||||||||||||
Laurence CHEVALIER | ||||||||||||||||
Jean Louis TROCHU (08/05/1790 à Rennes – 31/08/1861 au Palais) officier principal de l'administration de la Guerre, agronome, maire du Palais, conseiller général du Morbihan, conseiller général d'Agriculture | ||||||||||||||||
Étienne BURNEL (12/08/1702 à Rennes – 29/09/1778 à Rennes) doyen de la communauté des marchands | ||||||||||||||||
Antoine Charles BURNEL (08/07/1735 à Rennes – 21/12/1804 à Rennes) prieur consul, capitaine de la milice, administrateur de la ville de Rennes | ||||||||||||||||
Ursule LENOIR (20/03/1703 à Rennes – 25/09/1790 à Rennes) | ||||||||||||||||
Rose Françoise BURNEL (29/10/1769 à Rennes – 27/10/1840 à Lyon) garde magasin des vivres | ||||||||||||||||
Louis VINCENT (???? à Bracieux – ???? à Bracieux) marchand de vins | ||||||||||||||||
Anne VINCENT (02/01/1746 à Nantes – ????) | ||||||||||||||||
Anne FLEURY (???? à Nantes – ????) | ||||||||||||||||
Louis Jules TROCHU (12/03/1815 au Palais – 07/10/1896 à Tours) président du Gouvernement de la Défense nationale | ||||||||||||||||
Pierre LE MAUX (29/06/1685 à Quiberon – ????) | ||||||||||||||||
Pierre LE MAUX (23/09/1718 à Quiberon – 13/05/1776 à Quiberon) maître chasse marée | ||||||||||||||||
Marie LE MARCHAND (21/05/1689 à Quiberon – ????) | ||||||||||||||||
Pierre LE MAUX (19/06/1754 à Quiberon – 08/02/1805 à Paris) négociant, maire de Quiberon, président du canton de Quiberon | ||||||||||||||||
François GUÉGAN (1696-????) | ||||||||||||||||
Louise GUÉGAN (08/10/1726 à Quiberon – 29/06/1807 à Quiberon) | ||||||||||||||||
Perrine LE ROUZIC (18/02/1697 à Carnac – ????) | ||||||||||||||||
Jeanne Prudence LE MAUX (11/03/1787 à Quiberon – 28/01/1876 à Nantes) | ||||||||||||||||
Job LE TOULLEC | ||||||||||||||||
Olivier LE TOULLEC (06/04/1717 à Quiberon – 1789) | ||||||||||||||||
Marie THOMAS (20/12/1682 à Quiberon – 16/04/1758 à Quiberon) | ||||||||||||||||
Jeanne LE TOULLEC (19/06/1754 à Quiberon – 14/10/1825 à Quiberon) | ||||||||||||||||
Renée LE BOULIER (1729-1789) | ||||||||||||||||
Références
Bibliographie
- Yvert Benoît (dir.), Premiers ministres et présidents du Conseil. Histoire et dictionnaire raisonné des chefs du gouvernement en France (1815-2007), Paris, Perrin, 2007, 916 p.
Articles connexes
Lien externe
- Général français du XIXe siècle
- Personnalité bretonne du XIXe siècle
- Ministre de la Troisième République
- Personnalité française de la guerre franco-allemande de 1870
- Gouverneur militaire de Paris
- Élève du lycée Dupuy-de-Lôme de Lorient
- Naissance à Belle-Île-en-Mer
- Naissance en mars 1815
- Décès en octobre 1896
- Décès à Tours
- Décès à 81 ans
- Ancien député du Morbihan (troisième République)
- Député à l'Assemblée nationale (1871)
- Ancien conseiller général du Morbihan
- Ancien président de conseil général
- Grand officier de la Légion d'honneur