Liste des cavités naturelles les plus longues de Suisse

La liste des cavités naturelles les plus longues de Suisse recense sous la forme d'un tableau, les cavités souterraines naturelles connues, dont le développement est supérieur ou égal à dix mille mètres.

La communauté spéléologique considère qu'une cavité souterraine naturelle n'existe vraiment qu'à partir du moment où elle est « inventée » c'est-à-dire découverte (ou redécouverte), inventoriée, topographiée et publiée. Bien sûr, la réalité physique d'une cavité naturelle est la plupart du temps bien antérieure à sa découverte par l'homme ; cependant tant qu'elle n'est pas explorée, mesurée et révélée, la cavité naturelle n'appartient pas au domaine de la connaissance partagée.

La liste spéléométrique des plus longues cavités naturelles de Suisse (≥ 10 000 m) est actualisée fin 2019.

La plus longue cavité répertoriée en Suisse dépasse les 200 kilomètres de développement ; il s'agit du Hölloch (cf. ligne 1 du tableau ci-dessous).

Répartition géographique[modifier | modifier le code]

Berne

Genève

Zurich

Lucerne

Zoug

Fribourg

Bâle

Schaffhouse

Saint-Gall

Coire

Sion

Lugano

Lausanne

Neuchâtel

Montreux

Winterthour

Répartition géographique des cavités naturelles de la Suisse.

Cavités suisses de développement supérieur ou égal à 10 000 mètres[modifier | modifier le code]

15 cavités sont recensées au 31-12-2019.

Tableau : Liste des plus longues cavités souterraines de Suisse (Europe), de développement supérieur ou égal à 10 000 m
L'éventuelle mention « NC » pour la dénivelée signifie que cette donnée n'est pas disponible.
Les plus récentes mises à jour sont sur fond jaune.
Réf.	Cavités	Cantons	Districts / Communes Massifs	Coordonnées (WGS 84)	Dével. (en mètres)	Déniv. (en mètres)	Sources ou références	Mises à jour
1	Hölloch	Schwytz	Schwytz / Muotathal Alpes	46° 58′ 37″ N, 8° 47′ 19″ E	+207 000, m	+1 033, m	AGH^[1] & cavelist.naeff.ch^[2]	2018-05
2	Siebenhengste - Hohgant Höhlensystem (en) ^{[N 1]}	Berne	Interlaken-Oberhasli / Eriz, Beatenberg et Habkern Alpes bernoises	46° 44′ 57″ N, 7° 49′ 04″ E	+164 500, m	+1 340, m	sghbern.ch^[3]^,^[4] & Philipp Häuselmann^[5]	2018-03
3	Barenschacht	Berne	Interlaken-Oberhasli / Beatenberg Alpes bernoises	46° 42′ 59″ N, 7° 48′ 45″ E	+84 876, m	+0979, m	cavelist.naeff.ch & P.-Y. Jeannin^[6]	2019-03
4	Silberensystem (de)	Schwytz	Schwytz / Muotathal Alpes	46° 59′ 00″ N, 8° 53′ 00″ E	+39 144, m	+0888, m	cavelist.naeff.ch	2020-02
5	Grottes aux Fées de Vallorbe	Vaud	Jura-Nord vaudois / Vallorbe Massif du Jura	46° 41′ 52″ N, 6° 20′ 44″ E	+32 657, m	+0227, m	La Côte^[7] & cavelist.naeff.ch	2018-09
6	Bettenhöhle (de)	Obwald	Kerns Alpes	46° 47′ 17,5″ N, 8° 17′ 22,9″ E	+30 022, m	+0804, m	cavelist.naeff.ch & neko.ch^[8]	2016-01
7	Schrattenhöhle (de)	Obwald	Kerns Alpes	46° 46′ 47,9″ N, 8° 17′ 20″ E	+19 725, m	+0573, m	cavelist.naeff.ch	2011-06
8	Gouffre K2	Berne	Interlaken-Oberhasli / Habkern Alpes bernoises	46° 47′ 08″ N, 7° 52′ 43″ E	+13 996, m	+0741, m	cavelist.naeff.ch	2010-02
9	Gütschtobelhöhle	Schwytz	Schwytz / Muotathal Alpes	46° 58′ 42″ N, 8° 42′ 37″ E	+13 096, m	+0629, m	cavelist.naeff.ch & sgh-lenzburg.ch^[9]	2000-00
10	Neuenburgerhöhle	Lucerne	Entlebuch / Flühli Alpes	46° 48′ 58″ N, 7° 57′ 58″ E	+12 270, m	+0215, m	cavelist.naeff.ch & Actes du 13e Congrès national de Spéléologie, 2012^[10] & Stalactite n°2-2010^[11]	2011-02
11	Grottes de Saint-Béat	Berne	Interlaken-Oberhasli / Beatenberg Alpes bernoises	46° 41′ 05″ N, 7° 46′ 56″ E	+12 015, m	+0353, m	cavelist.naeff.ch & Philipp Häuselmann^[12]	2011-03
12	A2, Loubenegg	Berne	Interlaken-Oberhasli / Beatenberg Alpes bernoises	46° 44′ 37″ N, 7° 48′ 54″ E approximatives	+11 148, m	+0687, m	cavelist.naeff.ch	2018-02
13	Système de Fallenfluh (Lauiloch (de), Dreckiges Paradies (de))	Schwytz	Schwytz / Muotathal Alpes	46° 59′ 30″ N, 8° 42′ 50″ E	+10 985, m	+0464, m	cavelist.naeff.ch	2018-03
14	Grotte de Milandre (de)	Jura	Porrentruy / Boncourt Jura	47° 29′ 06″ N, 7° 00′ 59″ E	+10 520, m	+0135, m	cavelist.naeff.ch & Luc Braillard^[13]	2000-00
15	Lachenstockhöhle (de)	Schwytz	March / Innerthal Alpes	47° 04′ 11″ N, 8° 57′ 21″ E approximatives	+10 413, m	+0267, m	cavelist.naeff.ch	2018-12

Notes et références[modifier | modifier le code]

Les coordonnées de Liste des cavités naturelles les plus longues de Suisse :

Notes[modifier | modifier le code]

↑ Le système souterrain compte de nombreuses entrées.

Sources[modifier | modifier le code]

: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

(en) www.cavelist.naeff.ch Swiss caves with a lenght of more than 1000 meters.
(fr + en + es + de + bg) www.grottocenter.org Grottocenter, base de données wiki de cavités mondiales (« The wiki database made by cavers for cavers »)

Références[modifier | modifier le code]

↑ (de) Arbeitsgemeinschaft Höllochforschung AGH, « Offizielle Vermessungs-Werte AGH »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, sur hoellochforschung.ch, 24 mai 2018 (consulté le 5 novembre 2018).
↑ Anonyme, « Grandes cavités suisses », sur cavelist.naeff.ch, 5 mars 2019 (consulté le 14 avril 2019).
↑ « Siebenhengste - Hohgant » [PDF], sur [1], décembre 2013 (consulté le 5 avril 2020).
↑ (de + en + fr) « Definitionen „Siebenhengste“ für Publikationen » (consulté le 14 avril 2019).
↑ (de + fr) Philipp Häuselmann, « Le karst Siebenhengste-Hohgant-Schrattenfluh : essai d’une synthèse », Stalactite, n^o 66,‎ 2016, p. 28-41 (lire en ligne, consulté le 6 avril 2020).
↑ (en) P.-Y. Jeannin, « Main karst and caves of Switzerland », 2016.
↑ « Fabuleuse découverte spéléologique dans le Jura », sur La Côta, 24 février 2017 (consulté le 8 août 2018).
↑ (de) « Bettenhöhle: 30-km-Vermessungsmarke überschritten und neue grosse Fortsetzung in die Tiefe entdeckt », sur neko.ch (consulté le 6 avril 2020).
↑ (de) Fritz Schatzmann, « Tauchgang ohne Flossen » (consulté le 5 avril 2020).
↑ (de) Beat Heeb1, Stefan Nussbaumer, Martin Reber et Jonny Schönenberger, « Die aktuelle Erforschung der Neuenburgerhöhle » (consulté le 5 avril 2020).
↑ (de + fr) Roman Hapka, « 1959 – 2009 50 années d’explorations neuchâteloises à la Schrattenfluh », stalactite, n^o 2,‎ 2010 (lire en ligne, consulté le 7 avril 2020).
↑ (en + de + fr) Philipp Häuselmann, Cave Genesis and Surface Processes in Siebenhengste, 2002 (lire en ligne).
↑ Luc Braillard, Morphogenèse des vallées sèches du Jura tabulaire d'Ajoie (Suisse): rôle de la fracturation et étude des remplissages quaternaires /-Plan-du-reseau-souterrain-de-la-grotte-de-Milandre (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Courbon Paul & Chabert Claude (1987) - Atlas des grandes cavités mondiales.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

[3] Le système souterrain compte de nombreuses entrées.

[1] (de) Arbeitsgemeinschaft Höllochforschung AGH, « Offizielle Vermessungs-Werte AGH »^{(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)}, sur hoellochforschung.ch, 24 mai 2018 (consulté le 5 novembre 2018).

[2] Anonyme, « Grandes cavités suisses », sur cavelist.naeff.ch, 5 mars 2019 (consulté le 14 avril 2019).

[4] « Siebenhengste - Hohgant » [PDF], sur [1], décembre 2013 (consulté le 5 avril 2020).

[5] (de + en + fr) « Definitionen „Siebenhengste“ für Publikationen » (consulté le 14 avril 2019).

[6] (de + fr) Philipp Häuselmann, « Le karst Siebenhengste-Hohgant-Schrattenfluh : essai d’une synthèse », Stalactite, n^o 66,‎ 2016, p. 28-41 (lire en ligne, consulté le 6 avril 2020).

[7] (en) P.-Y. Jeannin, « Main karst and caves of Switzerland », 2016.

[lacote2017-02-24-8] « Fabuleuse découverte spéléologique dans le Jura », sur La Côta, 24 février 2017 (consulté le 8 août 2018).

[9] (de) « Bettenhöhle: 30-km-Vermessungsmarke überschritten und neue grosse Fortsetzung in die Tiefe entdeckt », sur neko.ch (consulté le 6 avril 2020).

[10] (de) Fritz Schatzmann, « Tauchgang ohne Flossen » (consulté le 5 avril 2020).

[11] (de) Beat Heeb1, Stefan Nussbaumer, Martin Reber et Jonny Schönenberger, « Die aktuelle Erforschung der Neuenburgerhöhle » (consulté le 5 avril 2020).

[12] (de + fr) Roman Hapka, « 1959 – 2009 50 années d’explorations neuchâteloises à la Schrattenfluh », stalactite, n^o 2,‎ 2010 (lire en ligne, consulté le 7 avril 2020).

[13] (en + de + fr) Philipp Häuselmann, Cave Genesis and Surface Processes in Siebenhengste, 2002 (lire en ligne).

[14] Luc Braillard, Morphogenèse des vallées sèches du Jura tabulaire d'Ajoie (Suisse): rôle de la fracturation et étude des remplissages quaternaires /-Plan-du-reseau-souterrain-de-la-grotte-de-Milandre (lire en ligne).

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