Famille de Perier

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de Perier
Image illustrative de l’article Famille de Perier
Armes.

Blasonnement D’argent, à une fasce de sinople accompagnée de quatre quintefeuilles de mesme posées une à chaque canton de l’écu.
Branches Perier de Salvert, Perier de Montplaisir
Période XVIIe siècle - 2018
Pays ou province d’origine Drapeau de la Normandie Normandie
Demeures Manoir du Moros.
Charges Gouverneur de la Louisiane, Gouverneur de l'Île Royale, Directeur du Dépôt des cartes et plans de la Marine
Fonctions militaires Lieutenant général des armées navales, Chefs d'escadre
Récompenses civiles Palmes academiques Chevalier ribbon.svg Ordre des Palmes académiques,, (Chevaliers) , Ruban Ordre Saint Sepulcre de Jerusalem.png Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem.
Récompenses militaires Ordre Royal et Militaire de Saint-Louis Chevalier ribbon Ordre royal et militaire de Saint-Louis, (Grand-croix, commandeur, chevaliers), Ordre de Cincinnatus Ordre de Cincinnatus.

La famille de Perier est une famille française originaire de la ville du Havre en Normandie, anoblie en 1726, actuellement éteinte[1]. Le nom de sa branche cadette « Perier de Salvert » a continué à être porté aux Antilles françaises jusqu'en 2018. Elle ne doit pas être confondue avec d’autres familles « de Perier » subsistantes.

Elle a donné de nombreux officiers de marine et s'est illustrée particulièrement par deux frères, l'un gouverneur de la Louisiane de 1726 à 1733, lieutenant général des armées navales, grand-croix de l'Ordre de Saint-Louis, l'autre chef d'escadre puis directeur du Dépôt des cartes et plans de la Marine.

Origine, noblesse

La famille Perier est originaire du Havre, dans la paroisse Notre-Dame puis Saint-François, où ce nom était porté par plusieurs familles. Peirier, ou Périer, avec un seul r, est la forme normande du mot poirier[2].

Une famille de Perier subsistante, elle aussi originaire du Havre, revendique une origine commune avec cette famille avant le début de sa filiation suivie qui commence au XVIIe siècle[3].

Le , Jean Perier épouse au Havre Anne Dentu, en présence d'Étienne Perier et de Jean Le Dentu, sans autres précisions[4], et ils auront cinq enfants, dont Étienne Perier (Le Havre 1644- Le Havre 1726), capitaine du port de Dunkerque, chevalier de Saint-Louis, anobli par lettres patentes en avec sa descendance[5], qui est la souche de toute la famille.

Généalogies simplifiées

Personnalités

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Armes, blason, devise, titre

  • 1726 D’argent, à une fasce de sinople accompagnée de quatre quintefeuilles de mesme posées une à chaque canton de l’écu[30],[31],[32].
  • 1797 Dextera Domini fecit virtutem (La droite du Seigneur a déployé sa puissance)[33]. Cette devise est celle de la famille Letellier de Brothonne adoptée par M. Antoine-Daniel Perier d'Oudalle après son mariage (1797) avec Eléonore Félicité Sophie Letellier de Brothonne.
Armes de la famille de Perier (Normandie).

Louis Alexis Perier de Salvert (1730-1803) portait un titre de « comte de Salvert » sans fondement connu.

Alliances

Quelques dates de mariages au sein de la famille de Perier : Le Dentu (1632), Boissaye du Bocage[réf. nécessaire][34] (1661)[35], de Launay (1684)[15],[36], Renoult de Saint Aubin (v.1685), 1718)[15], Le Chibelier (1719)[15], Piotard (1729), de Laduz de Vieuxchamps (1749), du Plessis de Tréoudal (1755), de Perreau[37],[38](1756), de Gervais (1758)[15], Bigot de Morogues[39] (1770), de Marguerye (1789), Goostry (XIXe siècle, 1814).

Terres et demeures

Postérité

Cette famille a laissé divers souvenirs pour la postérité :

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Notes et références

  1. Jougla de Morenas, Grand Armorial, supplément 1952, page 418
  2. Henri Moisy, Noms de famille normands: étudiés dans leurs rapports avec la vieille langue et spécialement avec le dialecte normand ancien et moderne, (lire en ligne), p. 347
  3. Dans son supplément de 1952 au Grand Armorial, page 418, Jougla de Morenas ajoute la précision que « Pierre-Etienne, neveu du Lt général Étienne de Perier, fils de Pierre Perier et de Suzanne Louvet, ep. en 1748 Marie-Anne Morin d'Oudalle », ce qui permet de rattacher la descendance de la famille subsistante à la famille noble éteinte. Or, comme on peut le voir dans les deux généalogies simplifiées qui suivent, le lieutenant général Étienne de Perier" (1687-1766) n'est pas du tout le frère aîné de son père Pierre Perier du Petit Bois (1688-1729), ni même son cousin germain ou même issu de germain, etc.
  4. « Acte de mariage entre Jean Perier et Anne Le Dentu du 27 mai 1632. », sur Archives départementales de Seine-Maritime
  5. Bibliothèque nationale, Manuscrits, "Nouveau d'Hozier" no 262, cote 5990, article "de PERIER" : «Louis, par la grâce de Dieu, roy de France et de Navarre, à tous présents et à venir, salut. Le privilège de la noblesse a toujours ésté regardé par les Roys nos prédécesseurs comme la plus précieuse marque de leur estime, et la plus digne récompense qu'ils pussent accorder à ceux de leurs sujets qui s'estoient distinguez dans les différents Estats qu'ils avoient embrassez. Nous sommes persuadez qu'il n'est point en effet, de moyen plus capable d'exciter à la vertu et qui puisse marquer davantage la distinction que méritent ceux de nos sujets qui se dévouent au service de l'Estat, qu'en les honorant de prérogations qui se perpétuent dans leurs descendants et qui soient aussi durables que doivent l'estre le souvenir de leurs talents et de leurs bonnes qualitez. Le zèle et la sage conduite qui ont distingué notre cher et bien amé, le Sieur Estienne de Perier, pendant plus de cinquante années qu'il a servi sur nos vaisseaux en qualité de volontaire, de lieutenant de frégate, de lieutenant et de capitaine de vaisseau, et les preuves qu'il a données de sa valeur et de son courage dans toutes les occasions qu'il a eues de les signaler, nous l'ont fait juger digne des témoignages de notre satisfaction. Le dit sieur de Perier commença de servir en 1654, en qualité de volontaire sur les vaisseaux que commandait son père, pour le commerce du Levant et entra en l'année 1665 au service du feu Roy, de glorieuse mémoire, notre très honoré seigneur et bisayeul, sous les ordres du sieur de Pannetier, qu'il suivit dans toutes les campagnes que firent nos escadres et armées navalles jusqu’en l’année 1677 qu’il fût fait lieutenant de frégate. Après avoir servi en cette qualité pendant 12 années, il fût fait lieutenant de vaisseau en 1689 et capitaine de vaisseau en 1703 et fût en l’année 1712, honoré de l’Ordre royal et militaire de Saint-Louis, et pendant le long intervalle de temps qu’il a été employé en qualité de lieutenant de frégatte, de lieutenant et de capitaine de vaisseau, il a eu divers commandements de frégattes et de vaisseaux, tant à la prise de Cahienne et de l’isle de Tabacq, que pour d’autres expéditions militaires et pour les voyages qu’il a fait aux isles de l’Amérique dans le Nord, aux Indes occidentales et à Siam. Pendant les services qu’il rendit au sieur de Pannetier, il essuya vingt-deux combats et fût blessé deux fois. Il se rendit maître en l’année 1689 de plusieurs vaisseaux ennemis à l’abordage, et fit sauter en l’air un garde-côte anglais de quarante canons et fût blessé en cette occasion. En considération des services rendus pendant plus de 50 années sur les vaisseaux du Roy, en qualité de lieutenant, capitaine, commandant et autres et de ceux actuellement rendus par les Sieurs Estienne et Antoine Alexis de Perier de Salvert, ses enfants, le premier en qualité de garde de la Marine depuis 1704 et aujourd'hui dans la place de Gouverneur général de la Louisiane et l'autre en qualité de garde de la Marine depuis ladite année 1704 et depuis l'année 1721 en celle d'enseigne de vaisseau. »
  6. a et b Michel Vergé-Franceschi, Les officiers de vaisseaux issus de la Compagnie des Indes, 1996.
  7. E. Taillemite, Dictionnaire des marins français. M. Vergé-Franceschi, Dictionnaire d’Histoire maritime.
  8. « Sa sœur Andrée Ninine (née de Perier de Salvert) est encore en vie en 2018. » La famille de Perier est aujourd'hui représentée au moins par Madame Andrée née de Perier de Salvert, épouse de Monsieur Ninine dont elle porte le nom.
  9. Dans son supplément de 1952 au Grand Armorial, page 418, Jougla de Morenas ajoute la précision que " Pierre-Etienne, neveu du Lt général Étienne de Perier, fils de Pierre Perier et de Suzanne Louvet, ep. en 1748 Marie-Anne Morin d'Oudalle", ce qui permet de rattacher sa descendance à l'autre famille. Or, comme on le voit, le lieutenant général Étienne de Perier" (1687-1766) n'est pas du tout le frère de son père Pierre Perier du Petit Bois (1688-1729), ni même son cousin gemain.
  10. a et b C'est ainsi que Michel Vergé-Franceschi le qualifie, clôturant son intervention sur la famille de Perier, lors des cinquièmes Journées franco-britanniques d'histoire de la Marine sur Les Flottes des Compagnies des Indes 1600-1857 qui se sont tenues à Lorient du 4 au .
  11. Louis Le Guennec, Morlaix et sa région, Amis de Louis Le Guennec, , 413 p., Page 55
  12. Blanche Maurel & Étienne Taillemite, Description topographique, physique, civile, politique et historique de la partie française de l'isle Saint-Domingue, tome troisième, Paris, Société de l'histoire des colonies françaises, (lire en ligne), p. 1535
  13. Bernard Lugan, Histoire de la Louisiane française: 1682-1804, Perrin, 298 p. (lire en ligne)
  14. Laure Andry, Histoire de la Louisiane: racontée aux enfants Louisianais, Imprimerie Franco-Américaine, , 169 p. (lire en ligne), Page 42 et autres
  15. a b c d e et f Henri Jougla de Morenas & Raoul de Warren, Grand Armorial de France, Supplément Tome VII, Paris, Société du Grand Armorial de France (lire en ligne), Page 413
  16. Raymond de Bertrand, Mémoires de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts : Notice historique sur Antoine-Alexis Perier de Salvert, chef d'escadre, natif de Dunkerque, t. 8, Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, (lire en ligne), p. 229-263.
  17. Michel Aumont, Les corsaires de Granville: Une culture du risque maritime (1688-1815), Presses universitaires de Rennes, , 560 p. (lire en ligne), Page 154
  18. Étienne Louis de Perier est souvent confondu avec son frère François Alexis. C'est par exemple le cas dans Anne Mézin, CORRESPONDANCE DES CONSULS DE FRANCE À CADIX (1666-1792), Inventaire analytique des articles AE/B/I/211 à AE/B/I/300 (Du fonds dit des affaires étrangères), Archives nationales françaises, 636 p. (lire en ligne), p. 493 et 494.
  19. Alain Boulaire, Kerguelen: Le phénix des mers australes, France-Empire, , 248 p. (ISBN 2307181326, lire en ligne), Trois pages (section trois)
  20. a et b Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), Éditions Auguste Picard, (lire en ligne), p. 258
  21. (en) Martinus Nijhoff, Mexico and Central America (lire en ligne)
  22. Christian de La Jonquière, Les Marins français sous Louis XVI: guerre d'indépendance américaine, Muller, , 294 p. (lire en ligne)
  23. « D'hier à aujourdhui, histoire, souvenirs, images », Lanriec.com,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  24. Ludovic de Contenson, La Société des Cincinnati de France et la guerre d'Amérique (1778-1783), Éditions Auguste Picard, (lire en ligne), p. 258
  25. Louis Pierre d' Hozier, Armorial général de la France, Firmin Didot frères et fils, (lire en ligne), Page 680 et 681
  26. a et b Hervé Perret, « De l'amour impossible d'un franc-maçon pour une esclave à l'Ile Bourbon ou le procès d'un transgresseur », Dix-Huitième Siècle, n°36,‎ (lire en ligne)
  27. a et b Alain Junot, « À Bourbon, très tôt, les loges ont diffusé des idées nouvelles », Clicanoo,‎ (lire en ligne)
  28. a et b Martine Acerra, Guy Martinière, Guy Saupin, Laurent Vidal, Les villes et le monde: Du Moyen Âge au XXe siècle, Presses universitaires de Rennes, , 464 p. (lire en ligne), Page 88
  29. a b et c Dossier Base Léonor de Louis François Achille de Perier de Salvert
  30. Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, Tome V, Paris, Société du Grand Armorial de France (lire en ligne), Page 248 : "PERIER ou PERRIER ou DE PERRIER : 26.108. - D'argent à la fasce de sinople, accompagnée de 4 quintefeuilles du même cantonnées."
  31. E. de Sereville, F. de Saint Simon, Dictionnaire de la noblesse française, Paris, La société française au XXe siècle, de PERIER Provence, Touraine. "D'argent à une fasce de sinople accompagnée de 4 quinte-feuilles du mesme contournées." Anobli et confirmé noble 21 juin 1726.
  32. Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Paris, Editions Robert Laffont, (ISBN 2-221-05925-5), PERIER (de) d'argent à une fasce de sinople accompagnée du même de 4 quintefeuilles du même contournées : anobli (confirmé) en 1726 (20).
  33. Arnaud Clément, La noblesse française, Academia, 2020, page 439.
  34. « Georges Boissaye du Bocage », sur Orange
  35. « Acte de mariage entre Anne Perier et George Boissaye du Boccage du 27 février 1661. », sur AD Seine Maritime
  36. « Acte de décès de Marie de Launay "épouse du sieur Étienne de Perier". », sur AD Seine Maritime
  37. Société des amis du Bazadais, Les cahiers du Bazadais, Numéros 84 à 91, (lire en ligne), Page 44
  38. « Famille de Perreau », sur Oniros
  39. Bigot de Morogues.
  40. Alan Brown, Louisiana Legends & Lore, Arcadia Publishing Incorporated, , 160 p. (ISBN 9781439672051, lire en ligne), p. 59
  41. Leonard Victor Huber, New Orleans A Pictorial History, (lire en ligne), p. 28
  42. Où se trouve aujourd'hui le restaurant The Court of Two Sisters. Cette demeure est située sur un vaste terrain de 300 mètres de profondeur, qui s'étend le long de Charles Street, jusqu'à Dumaine. La demeure se compose de sept pièces avec des galeries à l'avant et à l'arrière ; en outre, il y a un bâtiment contigu à deux étages sur un côté, une grande cour, une cuisine séparée, une boulangerie, deux entrepôts, des bûchers, des poulaillers et des pigeonniers, et un vaste jardin
  43. (en) Betsy Swanson, Historic Jefferson Parish: From Shore to Shore, Pelican publishing company, (lire en ligne), page 110
  44. a et b Jean Tosti, « Le Moros, ses manoirs et son histoire », sur Généanet
  45. a et b Association bretonne, Saint-Brieuc. Classe d'archéologie, Bulletin archéologique de l'Association bretonne, Imprimerie-Librarie-Lithographie de René Prud'homme, (lire en ligne), Page 211
  46. a et b Pol Potier de Courcy, Nobiliaire et armorial de Bretagne, Volume 1, Forest et Grimaud, , 471 p. (lire en ligne), Page 157
  47. (en) Conde Nast Johansens, Recommended Hotels, lnns, Ressorts & Spas, the Americas, Atlantic, Carribean, Pacific, , p. 103
  48. (en) Sally Asher, Hope & New Orleans: A History of Crescent City Street Names, La Nouvelle-Orléans, The History Press, (lire en ligne), "PERRIER : Etienne de Perier was a French naval officer (...). In 1890 the city named a street after Perier, which somehow picked up an extra r along the way."
  49. (en) John Churchill Chase, Frenchmen, Desire, Good Children: ...and Other Streets of New Orleans !, Simon and Schuster, , 208 p. (lire en ligne), Page 52 : "Perrier replaced him. There is a Perrier Street in New Orleans, but in times of governor Perrier all there seemed to be was Indian trouble (...)"
  50. (en) « Maison Perrier »
  51. L'Eco austral, « Inquiétudes au Grand Orient De France », N°342,‎ (lire en ligne)

Bibliographie

Vidéographie

Documentaire

(en) Réalisé par Louisiana Public Broadcasting et partagé par Jeff Landry, « Louisiana : A History Part 1 », sur Youtube (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes