Distribution variable

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Le système i-VTEC du moteur Honda K20Z3

La distribution variable est une technologie permettant de faire varier plusieurs paramètres dans un moteur à combustion interne : le calage, la durée d'ouverture et/ou la levée des soupapes d'admission et d'échappement. Ces paramètres varient essentiellement en fonction du régime, de la charge et de la demande d'accélération.

Les bénéfices de la distribution variable sont un couple important à bas régime, une forte puissance à haut régime, un meilleur rendement (autorisant le fonctionnement du moteur en cycle d'Atkinson et la diminution des pertes par pompage) et une moindre pollution.

Moteur 1962 cm3 Alfa 75 2.0 Twinspark

Le premier moteur disposant de cette technologie fut le 4 cylindres de l'Alfa 75 2.0 TwinSpark, il disposait en effet d'un variateur de phase sur l'arbre à cames d'admission. La variation d'angle était effectué par un actuateur hydraulique, ce dernier était commandé par le calculateur d'injection (Bosch motronic), en fonction du régime et de la charge moteur.

Les gains conjoints avec le double allumage étaient plus de couple à bas et moyen régime (90 % du couple à partir de 1500 tr/min), plus de puissance (148 ch contre 130 sans) et une consommation des plus réduites.

Les formes les plus abouties de la distribution variable sont le système double VANOS (en) + Valvetronic (en) développé par BMW et adopté sur le moteur EP de PSA/BMW (également appelé Prince) monté en moyenne gamme chez PSA et sur la Mini (notamment la 1.6 de 120 ch). Il est produit à la Française de Mécanique.

Encore plus évolué, le système MultiAir mis au point par FPT (Fiat Powertrain Technologies) déjà à l'origine du common rail. La technique consiste à contrôler l'ouverture des soupapes d'admission via un système électro-hydraulique, ce qui permet de contrôler le débit d'air en se passant de volet d'admission, de gagner environ 10 % de puissance et de rendement avec une augmentation du couple de 15 %, tout en abaissant la consommation et les émissions de CO2 de 10 à 25 %.

L’idéal reste la disparition complète de l’arbre à cames pour le remplacer par des « actuateurs » (technique camless, hydrauliques ou électromagnétiques. Ils augmentent encore les bénéfices susmentionnés. Les constructeurs semblent avoir mis en sommeil ces solutions.

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