Bibio major

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Bibio inflexus, Penthetria major, Plecia major

Bibio major
Description de cette image, également commentée ci-après
Bibio inflexus en 1937 selon N. Théobald.
33.9–28.4 Ma
5 collections
Classification Paleobiology Database
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Hexapoda
Classe Insecta
Sous-classe Pterygota
Infra-classe Neoptera
Super-ordre Endopterygota
Ordre Diptera
Sous-ordre Nematocera
Infra-ordre Bibionomorpha
Famille Bibionidae
Sous-famille Bibioninae
Genre Bibio

Espèce

 Bibio major
(Oustalet, 1870)

Synonymes

  • Bibio inflexus Théobald, 1937
  • Plecia major Oustalet 1870
  • Penthetria major (Oustalet 1870)

Bibio major est une espèce fossile d'insecte diptère, de la famille des Bibionidae, de la sous-famille des Bibioninae et du genre Bibio.

Classification[modifier | modifier le code]

L'espèce Plecia major est publiée par le zoologiste français Émile Oustalet (1844-1905) en 1870[1],[2]. L'holotype et les cotypes des collections de M. Fouilhoux et Lecocq viennent de la commune de Corent dans le département du Puy-de-Dôme en Auvergne, dans la couronne de Clermont-Ferrand. Un exemplaire R06693 est conservé au Muséum national d'histoire naturelle de Paris[3].

L'espèce Bibio inflexus est publiée par Nicolas Théobald en 1937[4],[2]. L'Holotype F269 et F273+274 de la collection Fliche de l'école nationale des eaux et forêts de Nancy viennent de la commune de Céreste dans les Basses-Alpes.

Changements de genre[modifier | modifier le code]

L'espèce Plecia major est renommée Penthetria major par Neal Luit Evenhuis en 1994[5].

L'espèce Penthetria major est renommée Bibio major en même temps que Bibio inflexus est déclarée synonyme par John Skartveit et André Nel en 2017[6],[2].

Ceux-ci référencent la cinquième et dernière collection de fossiles du PNR du Luberon, venant de Céreste[2].

Âge des fossiles[modifier | modifier le code]

Selon Paleobiology Database en 2023, ces cinq collections de fossiles sont du Rupélien ou Oligocène inférieur soit de 33,9 à 28,4 Ma[2].

Étymologie[modifier | modifier le code]

L'épithète spécifique major signifie en latin « majeure » et inflexus signifie en latin « penchée ».

Description[modifier | modifier le code]

Caractères[modifier | modifier le code]

La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[4],[note 1] : Bibio inflexus mâle

« Tête et thorax noirs, abdomen brun noirâtre, ailes dépassant l'extrémité de l'abdomen. Tête inclinée, yeux de forme ovale, fragments d'antennes formées d'articles cylindriques et courts. Thorax plus haut que long, pronotum court, mésonotum fortement gibbeux ; scutellum arrondi, métanotum court. Abdomen grêle, contracté vers l'arrière, légèrement incurvé, le dernier sommet porte les appendices génitaux mâle. Pattes fortes. Balanciers à tige moyenne, massue pyriforme. Ailes à stigma brun, seule la partie antérieur des nervures est conservée, type Bibio. »[4].

Bibio inflexus femelle

« Cet insecte montre comme le précédent une tête noire, le thorax noir, l'abdomen brunâtre ; yeux séparés ; thorax large ; abdomen de forme ovoïde. Les pattes ont une teinte brune et sont fortes. les balanciers ont une tige moyenne. Les ailes, à stigma brun, dépassent l'abdomen. La taille est de 7,5 mm. Tous ces caractères correspondent à ceux de la forme précédente. »[4].

Dimensions[modifier | modifier le code]

La longueur du corps est de 7,5 mm[4].

Affinités[modifier | modifier le code]

« L'Insecte représente probablement le sexe correspondant à la forme suivante. »[4].

« Par la taille et la forme, B. inflexus se rapproche de B. conformans d'Aix, mais dans B. inflexus les ailes sont relativement plus longues que dans B. conformans. »[4].

Biologie[modifier | modifier le code]

Les Bibionidés vivaient "par légions" dans les forêts marécageuses[7].

« Le g. Bibio est universellement répandu. Il vit sur les plantes ; les larves se développent dans la terre, dans les déchets des animaux ou dans les débris végétaux. »[8].

Galerie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  1. [2017] (en) John Skartveit et André Nel, « Revision of fossil Bibionidae (Insecta: Diptera) from French Oligocene deposits », Zootaxa, Magnolia Press (d), vol. 4225, no 1,‎ , p. 1–83 (ISSN 1175-5334 et 1175-5326, OCLC 49030618, PMID 28187637, DOI 10.11646/ZOOTAXA.4225.1.1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata
  2. [2021] J. Skartveit et S. Wedmann, « A revision of fossil Bibionidae (Insecta: Diptera) from the Oligocene of Germany », Zootaxa, vol. 4909,‎ , p. 1-77 (DOI 10.11646/zootaxa.4909.1.1)
  3. [1994] (en) Neal Luit Evenhuis, Catalogue of the Fossil Flies of the World (Insecta: Diptera), Backhuys Publishers, , 1-600 p. (ISBN 9789073348288). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  4. [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • [1870] Émile Oustalet, « Recherches sur les insectes fossiles des terrains Tertiaires de la France, première partie, insectes fossiles de l'Auvergne », Annales des Sciences Géologiques, Paris, vol. 2, no 3,‎ , p. 1-178. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Émile Oustalet 1870, p. 114.
  2. a b c d et e (en) Référence Paleobiology Database : Bibio major Oustalet 1870 (consulté le ).
  3. « Plecia major Oustalet, 1871 - Syntype », sur Muséum national d'histoire naturelle (consulté le ).
  4. a b c d e f et g Nicolas Théobald 1937, p. 404.
  5. Neal Luit Evenhuis 1994.
  6. Skartveit et Nel 2017, p. 67.
  7. Nicolas Théobald 1937, p. 279.
  8. Nicolas Théobald 1937, p. 140.