Bibio curtisi

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Bibio curtisi est une espèce fossile d'insectes diptères de la famille des Bibionidae et du genre Bibio.

Classification[modifier | modifier le code]

L'espèce Bibio curtisi est décrite en 1856 par le géologue et naturaliste suisse Oswald Heer (1809-1883)[1],[2].

Fossiles[modifier | modifier le code]

Selon Paleobiology Database en 2023, l'espèce est représentée par cinq collections de l'Oligocène de France[2][note 1].

Étymologie[modifier | modifier le code]

L'épithète spécifique « curtisi » est un hommage à l'entomologiste britannique John Curtis (1791-1862).

Description[modifier | modifier le code]

Bibio curtisi Heer 1937 N. Théobald éch M18 x2,8 p.332 pl. XXI Diptères du Stampien d'Aix-en-Provence.
Bibio curtisi Heer 1937 N. Théobald éch M18.
Bibio curtisi Heer 1937 N. Théobald éch A32 x2,9 p.332 pl. XXI Diptères du Stampien d'Aix-en-Provence.
Bibio curtisi Heer 1937 N. Théobald éch A32.

Caractères[modifier | modifier le code]

La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[3],[note 2] :

« Echant.: M18, 22 Inst. Géol. Marseille ; A32, 37, 39, 83. Inst. Géol. Lyon ; An 14 Inst Géol. Nancy. Am77 Muséum Paris.

Cette espèce est représentée par au moins une douzaine d'échantillons. Il est probable que B. obsoletus ? Heer cité à Corent par Oustalet, appartienne aussi à cette espèce. »[3].

Biologie[modifier | modifier le code]

Les larves de Bibio grandissent dans les zones herbeuses et sont des herbivores et des charognards se nourrissant de végétation morte ou de racines de plantes vivantes. Certaines espèces se retrouvent dans le compost[4]. Dans certaines régions, les mouches Bibio visitent régulièrement les fleurs et il est suggéré que ce sont des pollinisateurs de plusieurs espèces végétales[5],[6], telles que Heracleum sphondylium et Hieracium pilosella[7].

Galerie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • [1856] (de) Oswald Heer, « Ueber die fossilen Insekten von Aix in der Provence », Vierteljahrsschrift der Naturforschenden Gesellschaft in Zürich, Suisse, vol. 1,‎ , p. 1-40 (ISSN 0042-5672, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon Paleobiology Database en 2023, l'onglet « Age range et collection » a pour titre Bibio curtisii, et le détail est celui de Bibio curtisii multi espèces alors que Bibio curtisi est mono-espèce : le détail est donc non crédible pour cet article wiki.fr
  2. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Oswald Heer 1856, p. 34-35.
  2. a et b (en) Référence Paleobiology Database : Bibio curtisi Heer 1856 (march fly) (consulté le ).
  3. a et b Nicolas Théobald 1937, p. 334.
  4. Paul Freeman et Richard P. Lane, Bibionid and Scatopsid flies, Diptera: Bibionidae & Scatopsidae, vol. 9, coll. « Handbooks for the identification of British insects », , 74 p., chap. 7
  5. Peter Goldblatt, John C. Manning et Peter Bernhardt, « The Floral Biology of Melasphaerula (Iridaceae: Crocoideae): Is This Monotypic Genus Pollinated by March Flies (Diptera: Bibionidae)? », Annals of the Missouri Botanical Garden, vol. 92, no 2,‎ , p. 268–274 (JSTOR 3298518)
  6. Flies and flowers II: Floral attractants and rewards Woodcock et al. (2014) Journal of Pollination Ecology 12:63-94
  7. C. J. Van Der Kooi, I. Pen, M. Staal, D. G. Stavenga et J. T. M. Elzenga, « Competition for pollinators and intra-communal spectral dissimilarity of flowers », Plant Biology, vol. 18, no 1,‎ , p. 56–62 (PMID 25754608, DOI 10.1111/plb.12328, lire en ligne)