Leia gracillima

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Glaphyroptera gracillima

Leia gracillima est une espèce fossile d'insectes diptères nématocères de la famille des Mycetophilidae (littéralement « amis des champignons »).

Classification[modifier | modifier le code]

L'espèce Leia gracillima est décrite en 1891 par l'entomologiste et paléontologue allemand Bruno Förster sous le protonyme Glaphyroptera gracillima[1],[2].

Renommage[modifier | modifier le code]

En 1909 l'entomologiste américain Oskar Augustus Johannsen (en) renomme l'espèce Glaphyroptera gracillima en Leia gracillima[3],[2]. Attention le genre Glaphyroptera Heer, 1852 est toujours accepté, mais appartient à la famille des Buprestidae.

En 1937 le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981) décrit un deuxième fossile de la même espèce et confirme le nouveau nom d'espèce[4],[2].

En 2021 Sarah Siqueira Oliveira (d) et Dalton De Souza Amorim (d) confirment le renommage en Leia longipes[5],[2].

Fossiles[modifier | modifier le code]

Selon Paleobiology Database en 2023, deux collections sont référencées, Rupélien de l'Oligocène inférieur, soit de 33,9 à 28,4 Ma avant notre ère, une de France et une d'Allemagne[2] :

Étymologie[modifier | modifier le code]

L'épithète spécifique gracillima signifie en latin « le plus fin ».

Description[modifier | modifier le code]

La diagnose de Nicolas Théobald en 1937 concernant l'échantillon R890 de Kleinkembs de la collection Mieg[4],[note 1] :

« Gisement : Brunstatt, Kleinkembs.

Förster décrit un échantillon venant des marnes en plaquettes de Brunnstatt. J'y ai retrouvé trois autres insectes avec leurs contre-empreintes. La collection Mieg du Muséum de Bâle renferme deux fossiles de Kleinkembs (R890, R215) que j'attribue à la même espèce »[4].

Biologie[modifier | modifier le code]

« Le g. Leia est répandu en Europe, en Afrique du Nord, dans les deux Amériques, aux Indes et à Sumatra.

Les larves vivent dans les champignons et dans le bois pourri. »[4].

Galerie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [2021] (en) Sarah Siqueira Oliveira et Dalton De Souza Amorim, « Phylogeny, classification, Mesozoic fossils, and biogeography of the Leeinae (Diptera: Mycetophilidae) », Bulletin of the American Museum of Natural History, vol. 446,‎ , p. 1-108 (DOI 10.1206/0003-0090.446.1.1, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata
  • [1909] (en) Oskar Augustus Johannsen, « Diptera. Fam. Mycetophilidae », Genera Insectorum, vol. 93,‎ , p. 1-141. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • [1891] (de) Bruno Förster, « Die Insekten der "Plattigen Steinmergels" von Brunstatt », Abhandlungen zur Geologischen Specialkarte von Elsass-Lothringen, vol. 3, no 1,‎ , p. 335-593. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références[modifier | modifier le code]