Lithoserix antiquus

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Pimpla antiquus, Pimpla antiqua, Ichneumon sublongaevus

Lithoserix antiquus est une espèce fossile d’insectes hyménoptères de la tribu des Pimplini, dans la grande famille des Ichneumonidae.

Classification[modifier | modifier le code]

L'espèce Lithoserix antiquus est décrite en 1852 par l'entomologiste suisse Henri de Saussure (1829-1905) sous le protonyme Pimpla antiquus[1],[2].

L'espèce Ichneumon sublongaevus est décrite en 1914 par le paléontologue et entomologiste belge Fernand Meunier (1868-1826)[3],[2].

Citations[modifier | modifier le code]

En 1937, le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981), apporte un nouvel échantillon holotype et redécrit l'espèce, car le précédent holotype lui semble perdu[4],[2]. Il met en synonyme de cette espèce Ichneumon sublongaevus[4],[2].

Renommage[modifier | modifier le code]

L'espèce Pimpla antiquus est renommée Lithoserix antiquus en 2022 par les entomologistes Tamara Spasojevic (d) et al.[5],[2].

Synonymes[modifier | modifier le code]

Selon Paleobiology Database en 2023, trois synonymes sont référencés[2] :

  • Pimpla antiqua Saussure, 1852
  • Pimpla antiquus Saussure, 1852
  • Ichneumon sublongaevus Meunier, 1914[6]

Fossiles[modifier | modifier le code]

Selon Paleobiology Database en 2023, une seule collection de fossiles est référencée du Chattien ou Oligocène supérieur, du département des Bouches-du-Rhône en France, d'Aix-en-Provence :

  • une du MNHN de Paris, décrite sous le numéro MNHN.F..B24391 en 1915 par le paléontologue et entomologiste belge Fernand Meunier (1868-1826)[7],[2].

Étymologie[modifier | modifier le code]

L'épithète spécifique latine antiquus signifie en latin « ancien ».

Description[modifier | modifier le code]

Caractères[modifier | modifier le code]

La diagnose de Nicolas Théobald en 1937[8],[note 1] :

« Ech Am21 et 21 a. Coll Museum Paris.

Bel Insecte représenté par l'empreinte et la contre-empreinte. Corps noir, ailes enfumées en partie. Tête transversale ; deux gros yeux ovales, non échancrés, proéminents ; antennes longues, sétacées, homonomes, articles cylindriques, la longueur des antennes dépasse celle de la tête et du thorax réunis. Thorax ovale, noir. Abdomen couvert de tubercules, allongé, sessile, premier segment allongé et subpétiolé, le second n'est pas allongé, le cinquième segment est le plus large, segments nettement séparés ; tarière proéminente, dépasse la moitié de l'abdomen. Pattes courtes, cuisses III atteignant à peine la moitié de l'abdomen. Ailes enfumées, surtout dans la partie costale et radiale des ailes antérieures ; nervation très bien conservée (v. fig.) ; aréole triangulaire, la deuxième nervure récurrente la rejoignant au delà du milieu de la base ; ramelles très développées. »[8].

Dimensions[modifier | modifier le code]

La longueur totale du corps est de 19,5 mm, les antennes ont une longueur de 12 mm, la tête a une longueur de 2 mm, le thorax a une longueur de 3,5 mm, l'abdomen a une longueur de 10 mm, la tarière a une longueur de 4,5 mm, les ailes antérieures ont une longueur de 12,5 mm[8].

Affinités[modifier | modifier le code]

« Par son abdomen déprimé, subsessile, couvert de tubercules et à tarière très développée, ainsi que par son aréole subtriangulaire, l'échantillon appartient certainement aux Pimplinae. Dans le g. Pimpla nous n'avons pas pu déterminer la forme actuelle la plus voisine. Un grand nombre d'espèces sont réparties sur les deux hémisphères. Saussure a décrit Pimpla antiquus d'après un exemplaire que nous n'avons pas retrouvé. L'échantillon du Muséum est de dimensions très voisines et il est fort probable que les deux insectes appartiennent à la même espèce. Les seules différences résident dans la forme de l'aréole, qui d'ailleurs est plus ou moins effacé dans l'exemplaire du Muséum. P. antiquus Saussure a, d'après la figure de Saussure, une aréole pentagonale, ce qui doit être une erreur de dessin, l'aréole dans le genre Pimpla n'étant pas pentagonale, mais triangulaire. Saussure affirme par ailleurs la parfaite concordance de son échantillon avec le genre Pimpla. Cet auteur ne figure pas non plus le nervellus, pourtant très net dans l'échantillon du Muséum.

Quant à l'Insecte, décrit par F. Meunier, du même gisement, (Coll Muséum de Marseille), il est identique au précédent. »[8].

Biologie[modifier | modifier le code]

« Le g. Pimpla est cosmopolite. »[9].

Galerie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • [2022] T. Spasojevic, G. R. Broad et S. Klopfstein, « Revision of 18 ichneumonid fossil species (Hymenoptera, Ichneumonidae) highlights the need for open nomenclature in palaeontology », Fossil Record, vol. 25,‎ , p. 187-212 (DOI 10.3897/fr.25.83034). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata
  • [1915] Fernand Meunier, « Nouvelles recherches sur quelques insectes des Plâtrières d'Aix en Provence », Verhandelingen der Koninklijke Akademie van Wetenschappen te Amsterdam, vol. 18, no 5,‎ , p. 1-17. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [1914] Fernand Meunier, « Nouvelles recherches sur quelques insectes du Sannoisien d'Aix-en-Provence », Bulletin de la Société Géologique de France, 4e série, vol. 14,‎ , p. 187-198 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • [1852] Henri de Saussure, « Nouvelles recherches sur quelques insectes des Plâtrières d'Aix en Provence », Revue et Magasin de Zoologie, 2e série, vol. 4,‎ , p. 579-581 (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Henri de Saussure 1852, p. 580.
  2. a b c d e f et g (en) Référence Paleobiology Database : lithoserix antiquus Saussure 1852 (ichneumon wasp) (consulté le ).
  3. Fernand Meunier 1914, p. 187-198.
  4. a et b Nicolas Théobald 1937, p. 299-301.
  5. T. Spasojevic, G. R. Broad et S. Klopfstein 2022, p. 187-212.
  6. (en) Référence Paleobiology Database : Pimpla antiquus Saussure 1852 (ichneumon wasp) (consulté le ).
  7. Fernand Meunier 1915, p. 1-17.
  8. a b c et d Nicolas Théobald 1937, p. 299-300.
  9. Nicolas Théobald 1937, p. 192.