Plecia inflata (Oustalet, 1870)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Penthetria inflata, Protomyia inflata

Plecia inflata est une espèce fossile de mouches (diptères) de la famille des Bibionidae.

Classification[modifier | modifier le code]

Description initiale[modifier | modifier le code]

En 1870 l'espèce Protomyia inflata est décrite par le zoologiste français Émile Oustalet (1844-1905)[1],[2].

Renommage[modifier | modifier le code]

En 1937 le paléontologue français Nicolas Théobald renomme l'espèce Protomyia inflata en Plecia inflata en même temps qu'il décrit huit autres espèces de Plecia[3].

En 1994 l'entomologiste américain Neal Luit Evenhuis (1952-) renomme l'espèce Protomyia inflata (ou Plecia inflata) en Penthetria inflata[4].

En 2017 les entomologistes norvégien John Skartveit (1969-) et français André Nel (1959-) renomment Protomyia inflata (ou Penthetria inflata) en Plecia inflata, [note 1][5] ce qui est confirmé en 2021 par Skartveit et l'entomologiste allemande Sonja Wedmann[6],[2].

Fossiles[modifier | modifier le code]

Selon Paleobiology Database en 2023, trois collections de fossiles sont référencées, toutes du Rupélien ou Oligocène inférieur, deux de France et une d'Allemagne. Ces collections viennent de :

Étymologie[modifier | modifier le code]

L'épithète spécifique inflata signifie « boursouflé »[1].

Description[modifier | modifier le code]

Caractères[modifier | modifier le code]

Diagnose de Nicolas Théobald en 1937[3],[note 2] :

« Ech. : R80, 601, 492, 592 + 882, 884. Coll. Mieg, Musée de Bâle, Kleinkembs.

Cette espèce atteint une taille de 9,5 à 11,5 millimètres. Les ailes sont jaunes et dépassent longuement l'abdomen. Elle rappelle P. cf lugens, mais en diffère par l'abdomen de forme plus cylindrique. Nous rapprochons de cette espèce l'Insecte de Brunstatt, décrit par Förster sous le nom de P. cf. lygeoides Heer. En réalité l'échantillon de Brunstatt a des ailes plus longues et l'abdomen plus gros que P. inflata Oustalet de Corent. »[3].

Dimensions[modifier | modifier le code]

Le longueur totale est de 9,5 à 11,5 millimètres[3].

Galerie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Articles[modifier | modifier le code]

  1. [2021] (en) John Skartveit et Sonja Wedmann, « A revision of fossil Bibionidae (Insecta: Diptera) from the Oligocene of Germany », Zootaxa, vol. 4909,‎ , p. 1-77 (DOI 10.11646/zootaxa.4909.1.1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  2. [2017] (en) John Skartveit et André Nel, « Revision of fossil Bibionidae (Insecta: Diptera) from French Oligocene deposits », Zootaxa, Magnolia Press (d), vol. 4225, no 1,‎ , p. 1–83 (ISSN 1175-5334 et 1175-5326, OCLC 49030618, PMID 28187637, DOI 10.11646/ZOOTAXA.4225.1.1). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata
  3. [1994] (en) Neal Luit Evenhuis, Catalogue of the Fossil Flies of the World (Insecta: Diptera), , 1-600 p. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  4. [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata
  5. [1891] (de) Bruno Förster, Die Insekten des "Plattigen Steinmergels" von Brunstatt, vol. 3, coll. « Abhandlungen zur Geologischen Specialkarte von Elsass-Lothringen », , 333–593 p. (ISSN 1256-4338, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • [1870] Émile Oustalet, « Recherches sur les insectes fossiles des terrains Tertiaires de la France, première partie, insectes fossiles de l'Auvergne, 381 pages, I-VI planches, Annales des sciences géologiques », Victor Masson et fils, Paris, vol. II, no Série A n°15 n° d'ordre 356,‎ (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. en même temps que les neuf espèces sont déclarées synonymes, Plecia constricta, Plecia flichei, Plecia fusciventris, Plecia goreti, Plecia brevithoracis, Plecia cerestensis, Plecia maculitaris, Plecia breviopennis, Plecia maculiventris
  2. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références[modifier | modifier le code]