Galerucella emarginata

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Galerucella emarginata est une espèce fossile d'insecte coléoptère de la famille des Chrysomelidae, sous-famille des Galerucinae, tribu des Galerucini et du genre Galerucella.

Classification[modifier | modifier le code]

L'espèce Galerucella emarginata est décrite en 1937 par le paléontologue français Théobald (1903-1981)[1],[2].

Fossile[modifier | modifier le code]

L'holotype R776 de l'ère Cénozoïque, et de l'époque Oligocène et de l'âge Rupélien (33,9 à 28,1 Ma), vient de la collection Mieg, collection conservée au Musée d'histoire naturelle de Bâle[3]. Ce spécimen provient du gisement de Kleinkembs (ou Kleinkems) oligocène, dans le Bade-Wurtemberg, sur la rive droite du Rhin[3].

Étymologie[modifier | modifier le code]

L'épithète spécifique emarginata signifie « banni » ou « amer » en latin.

Description[modifier | modifier le code]

Caractères[modifier | modifier le code]

Diagnose de Nicolas Théobald en 1937[1],[note 1] :

« Empreinte de la face dorsale, représentant le moule externe de l'animal. Coloration jaunâtre, ne représentant certainement pas la couleur primitive. Deux élytres sont bien conservées ; forme allongée, bords à peu près parallèles jusqu'au quart externe, puis s'arrondit en une pointe mousse. Sur le vivant, les élytres n'ont pas dû bailler à l'extrémité, mais être accolés jusqu'au sommet. Épipleure étroite ; surface fortement bombée, ornée de points enfoncés, serrés, donnant à l'élytre un aspect chagriné ; écusson très petit ; épaules effacées. Les élytres ont dû dépasser le thorax, dont il ne reste qu'une vague empreinte. »[1].

Dimensions[modifier | modifier le code]

L'élytre a une longueur de 4 mm et une largeur de 1,4 mm[1].

Affinités[modifier | modifier le code]

« Bruno Förster a décrit des marnes en plaquettes de Brunnstatt un exemplaire de Galerucella affinis dont les élytres présentent des caractères d'ornementation semblables à notre échantillon, mais leur forme est ovoïde, ils sont plus étroits à l'avant qu'à l'arrière et baillent à leurs extrémités. Leur taille (2,5 mm.) est beaucoup plus petite. Il est donc fort probable que les deux formes soient distinctes. »[1].

Biologie[modifier | modifier le code]

« Le g. Galerucella est universellement répandu, les insectes vivent sur les plantes et les buissons. »[1].

Galerie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Nicolas Théobald 1937, p. 181-182.
  2. (en) Référence Paleobiology Database : Galerucella emarginata Theobald 1937 (leaf beetle) (consulté le ).
  3. a et b Nicolas Théobald 1937, p. 176-177.