Penthetria graciliventris

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Plecia graciliventris

Penthetria graciliventris
Description de cette image, également commentée ci-après
Penthetria graciliventris 1937 Nicolas Théobald holotype C90 p. 138 pl. XI Insectes du Sannoisien du Gard.
38.0–33.9 Ma
2 collections
Classification Paleobiology Database
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Hexapoda
Classe Insecta
Sous-classe Pterygota
Infra-classe Neoptera
Super-ordre Endopterygota
Ordre Diptera
Sous-ordre Nematocera
Infra-ordre Bibionomorpha
Famille Bibionidae
Sous-famille Pleciinae
Genre Penthetria

Espèce

 Penthetria graciliventris
(Théobald, 1937)

Synonymes

Penthetria graciliventris est une espèce fossile de mouche ou Diptère de la famille des Bibionidae ou "mouches de Saint-Marc" (ou mouches noires), et du genre Penthetria.

Classification[modifier | modifier le code]

L'espèce Penthetria graciliventris est publiée en 1937 par le paléontologue français Nicolas Théobald (1903-1981) dans sa thèse sous le nom Plecia graciliventris[1],[2].

Fossiles[modifier | modifier le code]

L'holotype C 90 et sa contre empreinte Ni 3, de l'ère Cénozoïque, et de l'époque Éocène (38 à 33,9 Ma.) fait partie de la collection du Muséum d'histoire naturelle de Marseille et vient de la formation de Célas dans le Gard[1], comme l'espèce Penthetria elongatipennis.

Reclassement[modifier | modifier le code]

Cette espèce avait été classée dans le genre Plecia initialement. Elle a été reclassée en 2017 par J. Skartveit and A. Nel[3] dans le genre Penthetria.

Étymologie[modifier | modifier le code]

L'épithète spécifique graciliventris signifie en latin « ventre mince ».

Description[modifier | modifier le code]

Caractères[modifier | modifier le code]

Diagnose de Nicolas Théobald en 1937[1],[note 1] :

« Corps noir-brunâtre, aile brun-jaunâtre. Tête arrondie, porte une antenne cordiforme. Thorax ovale, renflé en bouclier ; dépression en U portant des poils espacés. Abdomen grêle, cylindrique, allongé ; 6 segments visibles, sur lesquels le contact des sternites et des pleurites est bien apparent ; le dernier segment manque. Ailes à nervation typique de Plecia (v. figure) ; branche antérieure du Rs courte, mais fortement ondulée ; nervures portant encore des poils fins ; haltères terminées par une masse en boule. Pattes longues. »[1].

Dimensions[modifier | modifier le code]

La longueur totale du corps conservé est de 7,5 mm pour une longueur totale 7,7 mm ?; la longueur de la tête 1 mm; la longueur du thorax 2 mm; la longueur de l'abdomen 4,5 mm; la longueur des ailes 6 mm[1].

Affinités[modifier | modifier le code]

L'échantillon est voisin de Plecia försteri, mais il en diffère par l'abdomen cylindrique et les ailes moins longues[4].

Biologie[modifier | modifier le code]

Selon Nicolas Théobald, les Bibionidés sont le genre dominant de la faune entomologique du Sannoisien du Gard. Ces diptères floricoles qui vivent sur des îlots herbeux d'un lac aux eaux calmes et peu profondes ont des larves aquatiques[5]. Toutefois, la disposition variée des couches sédimentaires indique des crues périodiques[6]. L'ensemble a un caractère méditerranéen à affinités subtropicales très prononcées[7]. Le climat est semblable au climat actuel des Indes orientales et du sud de la Chine[8].

Galerie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

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Ouvrages[modifier | modifier le code]

Publication originale[modifier | modifier le code]

  • [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. La diagnose est faite en français. En botanique, la diagnose devait être en latin jusqu'en 2011 ; elle est depuis aussi autorisée en anglais.

Références taxonomiques[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]