Lioponera

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Lioponera est un genre de fourmis de la sous-famille des Dorylinae

Classification[modifier | modifier le code]

Le genre Lioponera est créé en 1879 par l'entomologiste autrichien et myrmécologiste Gustav Mayr (1830-1908)[1] puis considéré à partir de 1975 comme synonyme junior du genre Cerapachys par William L. Brown (d) (1922–1997)[2]. En 2016, Lioponera est ressuscité en tant que genre valide par l'entomologiste américain Marek Lech Borowiec (d) lors de la redescription des genres de la sous-famille des Dorylinae[3].

Espèce type[modifier | modifier le code]

L'espèce type est Lioponera longitarsus Mayr, 1879.

Synonymes[modifier | modifier le code]

De 1975 à 2016 ce genre a été considéré comme un synonyme du genre Cerapachys.

Fossiles[modifier | modifier le code]

Selon Paleobiology Database en 2023, deux collections d'une seule occurrence chacune, référencent des fossiles du Quaternaire en Indonésie et de l'Oligocène en Allemagne[4]. Ceci permet de dater la présence du genre Lioponera depuis le Rupélien ou Oligocène inférieur soit 33,9 Ma[5].

Description[modifier | modifier le code]

Lioponera brevis.
Lioponera brevis.

Lioponera est un genre de fourmis de la sous-famille des Dorylinae contenant environ 76 espèces décrites[6].

Caractères[modifier | modifier le code]

Ce sont de petites fourmis (environ 5 mm) pour la plupart de couleur brune, monomorphes. Elles se distinguent par une combinaison de crêtes cuticulaires uniques sur la marge postérieure de la coxae postérieure, un pétiole bordé dorso-latéralement et un fort développement de glandes métatibiales qui forment un trou dans la cuticule. Les antennes des ouvrières et des femelles présentent douze segments, les mâles en ayant treize. Les yeux sont grands et se composent de plus de vingt ommatidies. Les ocelles sont absentes. Les palpes mandibulaires des ouvrières ont quatre ou trois segments, les palpes labiaux sont constitués de trois ou deux segments. Le tibia moyen et postérieur comporte un éperon pectiné avec des griffes prétarsales simples. Il existe une suture pronoto-mésopleurale. Elles nichent dans le sol, sous les pierres, dans le bois et chassent d'autres fourmis[3].

Répartition[modifier | modifier le code]

Le genre est largement distribué dans les biorégions afrotropicale, australasienne, indomalaya, malgache et paléarctique[7]. Afrique, Asie, Australie, Océanie. Au nord vers l'Ouzbékistan et le Japon. Une quarantaine d'espèces sont présentes en Australie[3].

Liste d'espèces[modifier | modifier le code]

Lioponera sp. femelle 1937 N. Théobald éch R209 x3 p. 196 pl. XIII Insectes du Sannoisien de Kleinkembs.
Lioponera sp. femelle 1937 N. Théobald éch R209 x3 p. 196 pl. XIII Insectes du Sannoisien de Kleinkembs.

Espèces fossiles[modifier | modifier le code]

Selon Paleobiology Database en 2023, une seule espèce fossile est référencée[5] :

Galerie[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  1. [2016] (en) M. Borowiec, « Generic revision of the ant subfamily Dorylinae (Hymenoptera, Formicidae) », ZooKeys, no 608,‎ , p. 1–280 (PMID 27559303, PMCID 4982377, DOI 10.3897/zookeys.608.9427 Accès libre). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  2. [1913] (de) H. Viehmeyer, « Ameisen aus dem Kopal von Celebes », Stettiner Entomologische Zeitung, vol. 74,‎ , p. 141-155. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  3. [1937] Nicolas Théobald, « Les insectes fossiles des terrains oligocènes de France 473 p., 17 fig., 7 cartes,13 tables, 29 planches hors texte », Bulletin Mensuel de la Société des Sciences de Nancy et Mémoires de la Société des sciences de Nancy, Imprimerie G. Thomas,‎ , p. 1-473 (ISSN 1155-1119 et 2263-6439, OCLC 786027547). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata
  4. [1975] (en) William L. Brown, Jr, « Contributions toward a reclassification of the Formicidae. V. Ponerinae, tribes Platythyreini, Cerapachyini, Cylindromyrmecini, Acanthostichini, and Aenictogitini », Search Agriculture, vol. 5, no 1,‎ , p. 1-115 (ISSN 0362-2754, OCLC 800815063, lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'articleVoir et modifier les données sur Wikidata

Publication originale[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Lioponera » (voir la liste des auteurs).
(ru) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en russe intitulé « Lioponera » (voir la liste des auteurs).
  1. Mayr 1879, p. 666-667.
  2. Brown 1975, p. 19.
  3. a b et c Borowiec 2016, p. 1-280.
  4. Théobald 1937, p. 196.
  5. a b et c (en) Référence Paleobiology Database : Lioponera Mayr, 1879 (army ant) (consulté le ).
  6. B. Bolton, « Lioponera », sur AntCat, (consulté le ).
  7. (en) Référence AntWeb : Lioponera Mayr, 1879 (consulté le ).
  8. Viehmeyer 1913, p. 141-155.