Batterie de Sermenaz

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Batterie de Sermenaz
Entrée du fort de Sermenaz en février 2021.
Entrée du fort de Sermenaz en février 2021.
Description
Type d'ouvrage Batterie
Dates de construction 1878-1879
Ceinture fortifiée deuxième ceinture de Lyon
Utilisation
Utilisation actuelle
Propriété actuelle Commune de Neyron
Garnison 75
Armement de rempart
Armement de flanquement
Organe cuirassé
Modernisation béton spécial Sans
Programme 1900
Dates de restructuration
Tourelles
Casemate de Bourges
Observatoire
Garnison
Programme complémentaire 1908
Coordonnées 45° 48′ 44″ nord, 4° 55′ 11″ est
Géolocalisation sur la carte : Neyron
(Voir situation sur carte : Neyron)
Batterie de Sermenaz
Géolocalisation sur la carte : Ain
(Voir situation sur carte : Ain)
Batterie de Sermenaz
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
(Voir situation sur carte : métropole de Lyon)
Batterie de Sermenaz
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Batterie de Sermenaz

La batterie de Sermenaz ou fort de Sermenaz ou batterie de Gribeauval[1] est un ancien élément de fortification de la deuxième ceinture de Lyon. Associé au fort de Vancia (il permettait de combler un angle mort du fort de Vancia dans la protection de Lyon), il a été construit en 1878-1879.

Il est situé sur le plateau de Sermenaz (ou Mont Goitron) à Neyron en France.

Description[modifier | modifier le code]

Elle est composée de sept bouches à feu entourées par un fossé traversé par un pont roulant, lui-même couvert par deux caponnières. La garnison de cet édifice était composée de 75 hommes abrités dans une caserne protégée d'une motte de terre au centre de l'ouvrage. Un magasin à poudre de 26 tonnes alimentait l'artillerie.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'ouvrage est construit de 1878 à 1879[1].

En 1943, des stocks d'armes et de munitions sont constitués dans la batterie de Sermenaz, par le maquis du Camp Didier[2].

Utilisation contemporaine[modifier | modifier le code]

Le fort est désaffecté et fermé au public. Il est en général ouvert à la visite lors des journées européennes du patrimoine.

De 2013 à 2019, l'office national des forêts conduit une opération de réhabilitation du domaine forestier entourant le fort. Cette opération implique le plantage de 500 arbres[3].

Une initiative nommé "Forts pour demain" consiste depuis septembre 2020 en la plantation d'arbres fruitiers aux alentours du fort[4].

Le 20 janvier 2021, une cérémonie est organisée au fort pour le 100e anniversaire d'Henry Peyrelongue, résistant, Commandeur de la Légion d'honneur, ancien maire de Neyron (1995-1999)[5].

En 2023, est annoncé la future création d'un tiers-lieu dans le fort, financée par la Fondation du patrimoine[6].

Vue aérienne du fort dans la direction Nord-Est.


Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • François Dallemagne (photogr. Georges Fessy), Les défenses de Lyon : enceintes et fortifications, Lyon, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 255 p. (ISBN 2-84147-177-2), p. 198 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Miribel : Miribel, Beynost, Neyron, Saint-Maurice-de-Beynost, Thil, , 207 p. (ISBN 2-907656-27-9), p. 150-152 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Miribel : Miribel, Beynost, Neyron, Saint-Maurice-de-Beynost, Thil, , 207 p. (ISBN 2-907656-27-9), p. 150-152.
  2. Martin Basse et Jo Basse, Histoire de Caluire-et-Cuire, Lyon, Fot, , 281 p., p. 185.
  3. Kevin Plagnat, « L’ONF reboise le fort de Sermenaz », Journal de la Côtière, no 919,‎ , p. 12.
  4. Julia Beaumet, « Neyron. Une forêt comestible prend racine autour du fort de Sermenaz », sur Le Progrès, (consulté le ).
  5. Benoît Prieur, « La commune rend hommage à Henry Peyrelongue, ancien maire centenaire », Bugey-Côtière, no 1278,‎ , p. 14 (ISSN 2678-534X, BNF 45751068)Voir et modifier les données sur Wikidata.
  6. Julia Beaumet, « Un tiers-lieu culturel verra le jour à la batterie de Sermenaz, à Neyron », sur Le Progrès, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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