Batterie de Parilly
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| Batterie de Parilly | |||
 Vestiges sortant du sol de la batterie de Parilly, rattachée au fort de Bron. | |||
| Description | |||
|---|---|---|---|
| Type d'ouvrage | Batterie | ||
| Dates de construction | 1878 | ||
| Ceinture fortifiée | deuxième ceinture de Lyon | ||
| Utilisation | |||
| Utilisation actuelle | |||
| Propriété actuelle | Commune de Bron | ||
| Garnison | 151 | ||
| Armement de rempart | |||
| Armement de flanquement | |||
| Organe cuirassé | |||
| Modernisation béton spécial | |||
| Programme 1900 | |||
| Dates de restructuration | |||
| Tourelles | |||
| Casemate de Bourges | |||
| Observatoire | |||
| Garnison | |||
| Programme complémentaire 1908 | |||
| Coordonnées | 45° 43′ 26″ nord, 4° 54′ 02″ est | ||
| Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : métropole de Lyon
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La batterie de Parilly est située sur la commune de Bron et dépendait du fort de Bron. Couvrant l'est de Lyon, elle faisait partie de la deuxième ceinture de Lyon et plus globalement du système Séré de Rivières.
Histoire[modifier | modifier le code]
La décision de construire l'ouvrage est prise le 27 décembre 1877 pour protéger la route de Grenoble[1]. Le chantier est confié à Jacques Lacour et Joseph Girard, deux entrepreneurs de la région. Après expropriation des exploitants agricoles utilisant le terrain, le chantier put démarrer au printemps 1878. Il fut achevé deux ans plus tard, en 1880[2].
Description[modifier | modifier le code]
De structure proche de la Batterie de Lessivas, la batterie de Parilly est composée d'une enceinte ovale composée de cinq chambrées pouvant accueillir 150 hommes, une cuisine, un entrepôt à poudre, et des plates-formes de tir prévues pour 19 canons. Le fortin servit pendant les deux guerres mondiales même si pendant la première, il ne participa pas directement aux combats mais n'en fut pas moins habité par des troupes[3],[4].
Durant la seconde, il fut complété par l'ajout d'un blockhaus et abrita une DCA chargée de défendre l'aéroport de Bron lors des bombardements allemands de mai 1940[5].
Utilisation contemporaine[modifier | modifier le code]
Déclassée en septembre 1923, elle est achetée en 1959 par le Rhône pour la démanteler ; trop résistante, elle sera finalement enfouie sous terre pour libérer de l'espace pour le parc de Parilly[6].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Le fort de Bron », sur fortiffsere.fr (consulté le ).
- « Le fort de Bron et les batteries de Parilly et de Lessignas », sur fortiffsere.fr (consulté le ).
- « Les Forts protégeant la place de Lyon de 1874 à 1893 », sur Association du Fort de Bron (consulté le ).
- « Fort de Bron, Bron », sur histoire-bron.org (consulté le ).
- « Etape 4 - La batterie de Parilly | Ville de Bron », sur ville-bron.fr (consulté le ).
- Jean Brun, « La Batterie de Parilly », sur verticille.com (consulté le ).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- François Dallemagne (photogr. Georges Fessy), Les défenses de Lyon : enceintes et fortifications, Lyon, Éditions Lyonnaises d'Art et d'Histoire, , 255 p. (ISBN 2-84147-177-2), p. 185-193
