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Base aérienne 134 Versailles

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Base aérienne 134 Versailles
Base aérienne 134 Versailles
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Date d'ouverture 1910
Date de fermeture 1968
Coordonnées 48° 48′ 19″ nord, 2° 08′ 06″ est
Informations aéronautiques
Type d'aéroport Militaire
Gestionnaire Armée de l'air
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Base aérienne 134 Versailles
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
Base aérienne 134 Versailles

La ville de Versailles a abrité la Base aérienne 134, de 1880 à 1968. L'École de l'Air a tenu ses quartiers à Versailles, jusqu'à la fin de la guerre, en 1945. Ce fut, ensuite, un centre important des télécommunications de l'Armée de l'air.

Histoire

La région versaillaise et l'ouest parisien sont investis dès les débuts de l'aéronautique : le 19 septembre 1783, l'un des premiers vols de Montgolfière a lieu dans le parc du château de Versailles.

Les premiers terrains d'aviation sont nombreux, dans cette région.

L'aéronautique militaire

Dès 1880, Versailles accueille une compagnie d'aérostation, dans les petites écuries, en face du château. Cette unité est alors sous les ordres du Génie ; elle fondera l'Armée de l'air.

Au 1er novembre 1910, Versailles est l'un des quatre premiers sites d'aviation militaire, balbutiante, implantés en France, toujours sous les ordres du Génie. À partir du 22 octobre 1910,le commandement des troupes d'aéronautiques et la direction du dépôt du matériel sont créés à Versailles, sous la direction du colonel Auguste Édouard Hirschauer.

L'aéronautique militaire est organisée par la Loi du 29 mars 1912, ainsi que par un Décret, du 22 août de la même année 1912, qui maintiennent l'organisation antérieure.

Le 28 août 1912, le 1er Groupe d'Aéronautique est placé sous le commandement du lieutenant-colonel Victor-Paul Bouttieaux. Cette unité comprend des Compagnies d'Aérostation, d'aviation et des centres postés sur les terrains d'aviation proches de la ville, comme ceux de Saint-Cyr-l'École, Chalais Meudon, Bois d'Arcy, Buc, Chateaufort et Villacoublay.

L'école de l'air : la formation initiale des officiers

Le 30 mai 1921, s'installe le Centre d'Études Aéronautiques[1], qui préfigure le centre de formation des officiers de l'Armée de l'air, alors non autonome. Le Centre deviendra l'Ecole militaire et d'application de l'aéronautique. Antoine de Saint-Exupéry y passe comme élève-officier de réserve, en 1922.

L'Armée de l'air est créée en 1934 et l'École de l'Air, en 1935. De 1935 à 1938, les deux premières promotions de l'École de l'Air sont formées à Versailles : la promotion 1935 "Guynemer" et la promotion 1936 "Astier de Villate"[2]. La proximité de l'école d'officiers de Saint-Cyr, ainsi que celle des terrains d'aviation de Buc, est propice aux enseignements militaires et aéronautiques.

Les bâtiments sont principalement ceux des petites écuries. Une stèle située dans la cour des petites écuries (aile gauche) rappelle ce temps.

Le lieutenant Marcel Beau, par exemple, parrain de la base aérienne 279 Châteaudun obtient son brevet de pilote avec la promotion de 1935. La troisième promotion sera formée à Salon-de-Provence, puis, à Mérignac, Collioure et Marrakech. En 1946, l'école reprend son activité à Salon-de-Provence.

Le futur colonel Félix Brunet en sort breveté pilote et observateur, en 1933.

Le capitaine Max Dévé est professeur de navigation de 1927 à 1934. Il fut chef de travaux à l'École Supérieure de l'Aéronautique. Il réalisa en 1932, comme navigateur et second pilote, avec Charles de Verneilh Puirazeau, pilote et Emile Munch, mécanicien, la 1re liaison aérienne Paris Nouméa, avec le trimoteur Couzinet 33 "Biarritz". Cet exploit fut considéré à l'époque, tant il fut difficile, du même niveau que la traversée de l'Atlantique de Lindbergh en 1927.

En 1935, le commandant Mailloux, navigateur de Jean Mermoz, est instructeur à l'École de l'Air de Versailles. Le commandant Edmond Marin la Meslée y est admis élève-officier, en 1936.

L'instruction aux télécommunications de l'Armée de l'air

En 1950, la base aérienne prend le numéro 134.

Elle poursuit son activité dans le domaine des télécommunications : instruction, coordination, commandement.

Elle sera finalement dissoute en 1968.

Unités

Plusieurs unités aériennes sont passées par cette base aérienne :

Notes et références

Articles connexes

Sources