Trun (Orne)
Trun | |
![]() L'hospice. | |
![]() Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Orne |
Arrondissement | Argentan |
Intercommunalité | Communauté de communes Argentan Intercom |
Maire Mandat |
Jacques Prigent 2020-2026 |
Code postal | 61160 |
Code commune | 61494 |
Démographie | |
Gentilé | Trunois |
Population municipale |
1 240 hab. (2018 ![]() |
Densité | 136 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 50′ 36″ nord, 0° 01′ 59″ est |
Altitude | Min. 77 m Max. 151 m |
Superficie | 9,12 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton d'Argentan-2 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.trun.fr |
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Trun est une commune française située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 1 240 habitants[Note 1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Trun en 1059, Tram en 1063, apud Trunum en 1338[2].
Le toponyme serait issu de l'anthroponyme latin Trunnius[3].
Aujourd'hui on peut expliquer trun par un mot gaulois dont l'équivalent gallois est trwyn, en toponymie « cap, promontoire »[4], une hauteur escarpée au nord-est de Trun, le mont Ormel[réf. nécessaire].
Le gentilé est Trunois.
Histoire[modifier | modifier le code]
La prospection aérienne a révélé des traces d'habitat gallo-romain et au XIXe une nécropole mérovingienne a été découverte.
Pendant la bataille de Normandie, Trun est une position clé de la poche de Chambois.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la commune de Trun se blasonnent ainsi :
|
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[7].
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].
En 2018, la commune comptait 1 240 habitants[Note 2], en diminution de 6,27 % par rapport à 2013 (Orne : −2,51 %, France hors Mayotte : +2,36 %). Trun a compté jusqu'à 1 672 habitants en 1866.
Économie[modifier | modifier le code]
- Heller fabricant de maquettes en plastique.
- Joustra fabricant de jouets d’éveil pour enfants.
- Poteaux électriques.
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul en partie du XIIe siècle.
- Monument aux morts (1921).
Activité et manifestations[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
L'Union sportive amicale de Trun-Tournai fait évoluer deux équipes de football en divisions de district[12].
Jumelages[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Pierre Crestey (1622 à Trun - 1703) religieux, disciple de saint Vincent de Paul.
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- R. Bonnet de la Tour, L'Hospice et le Bourg de Trun, ,
- Pierre Camus et Ghislain Gondouin, Mémoire en images, le canton de Trun, éd. Alan Sutton, .
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale 2018.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée »
- Ernest Nègre - 1990 - Toponymie générale de la France - Page 673 - (ISBN 2600028838).
- Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,1979 (ISBN 2-85023-076-6), p. 688.
- François Falc'Hun - 1982 -Les noms de lieux celtiques, Volume 1, page 52.
- « GASO, la banque du blason - Trun Orne » (consulté le 29 juillet 2010)
- « Jacques Prigent, maire, briguera un 5e mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 20 juillet 2015)
- Réélection 2020 : « Municipales à Trun. Jacques Prigent réélu pour un septième mandat », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le 20 juillet 2020)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « USA Trun-Tournai », sur Site officiel de la Ligue de Basse-Normandie (consulté le 15 octobre 2015)