Tour Jeanne-d'Arc

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Tour Jeanne-d'Arc
Présentation
Type
Partie de
Style
Construction
XIIIe siècle
Propriétaire
Département de la Seine-Maritime (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Patrimonialité
État de conservation
restauré (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Localisation
Pays
Région française|Région
Département français|Département
Commune
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La tour Jeanne-d'Arc (ou « donjon » et anciennement « Grosse Tour ») fait partie du château de Rouen construit par Philippe Auguste à partir de 1204. Cette imposante tour maîtresse est le seul vestige du château restant en élévation (le château a été démantelé à partir de 1591, à la fin des guerres de religion).

La tour Jeanne-d'Arc fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 1840[1].

Historique

Ce donjon a été le cadre d'une séance au cours du procès de condamnation de Jeanne d'Arc. Elle y fut menacée de torture et mise en présence de ses bourreaux et des instruments de torture.[réf. nécessaire]

Jeanne d'Arc y affirma : « Vraiment, si vous me deviez faire écarter les membres et faire partir l’âme du corps, oui, je ne vous dirais autre chose ; et si je vous en disais quelque chose, après je dirais toujours que vous me l’auriez fait dire de force. »[réf. nécessaire]

Contrairement aux dires, elle ne fut pas emprisonnée dans ce donjon, mais dans la tour de la Pucelle, aujourd'hui détruite, dont les substructions sont encore visibles au 102 rue Jeanne-d'Arc[2]. Sur l'immeuble, une plaque de marbre noir rappelle ce fait, de même qu'une sculpture représentant le château. La cour intérieure de l'immeuble qui bénéficie d'une servitude, a été conçue en fonction de ces vestiges archéologiques, que l'on peut toujours observer aujourd'hui.

La toiture en poivrière a été rajoutée lors des travaux de restauration, réalisés de 1866 à 1874 par l'architecte Desmarest, sur les avis de Viollet-le-Duc.

Durant la Seconde Guerre mondiale, le donjon est camouflé et transformé en bunker par les forces allemandes. La partie supérieure de la tour est alors bétonnée. Aujourd'hui, la tour est ouverte au public.

Annexes

Notes, sources et références

  1. Notice no PA00101011, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  2. Yvon Pailhès, Rouen : un passé toujours présent… : rues, monuments, jardins, personnages, Luneray, Bertout, , 285 p. (ISBN 2-86743-219-7, OCLC 466680895), p. 90-91

Bibliographie

Yvon Pailhès, Rouen : un passé toujours présent… : rues, monuments, jardins, personnages, Luneray, Bertout, , 285 p. (ISBN 2-86743-219-7, OCLC 466680895), p. 88-89

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