Tillac (Gers)
Tillac | |||||
Rue principale du village et l'église Saint-Jacques-le-Majeur. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Mirande | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Bastides et Vallons du Gers | ||||
Maire Mandat |
Alain Audirac 2020-2026 |
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Code postal | 32170 | ||||
Code commune | 32446 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
280 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 22 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 28′ 34″ nord, 0° 16′ 35″ est | ||||
Altitude | Min. 170 m Max. 264 m |
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Superficie | 12,47 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Pardiac-Rivière-Basse | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Gers
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Tillac est une commune française située dans le sud du département du Gers, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Bouès, le ruisseau de Cassagnau et par divers autres petits cours d'eau.
Tillac est une commune rurale qui compte 280 habitants en 2021, après avoir connu un pic de population de 838 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Tillacais ou Tillacaises.
Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : la Tour de l'Horloge, inscrite en 1925, les remparts, inscrits en 1925, la maison de la bastide, inscrite en 1926, et l'église Saint-Jacques-le-Majeur, inscrite en 2014.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]À l'ouest d'une barre boisée, la vallée du Bouès s'ouvre sur une grande plaine étalée vers Marciac. Le petit village de Tillac, anciennement fortifié et situé à 39 km au sud-ouest d'Auch, commande un grand territoire agricole demeuré très actif.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Aux-Aussat, Laas, Miélan, Monlezun, Monpardiac, Pallanne et Troncens.
Géologie et relief
[modifier | modifier le code]Tillac se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin de l'Adour, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le Bouès, le ruisseau de Cassagnau, l'Esclotte, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Le Bouès, d'une longueur totale de 62,5 km, prend sa source dans la commune de Burg et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Arros à Beaumarchés, après avoir traversé 32 communes[5].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 883 mm, avec 10,7 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mirande à 11 km à vol d'oiseau[8], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 818,5 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[12],[13],[14].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Tillac est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2] et hors attraction des villes[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (92,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (54,5 %), terres arables (20,5 %), prairies (11,8 %), forêts (7,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Tillac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Bouès. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009[19],[16].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 168 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 168 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993 et 2002 et par des mouvements de terrain en 1999[16].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Albert Dauzat[22] et Ernest Nègre[23] ne mentionnent pas de formes anciennes pour Tillac.
L'un comme l'autre l'expliquent cependant. Pour le premier, l'élément -ac est le suffixe -acum, précédé du nom d'homme latin Tilius. Pour le second, il s'agit du même suffixe, composé avec le nom d'homme romain Tillius (OTL).
L'origine du suffixe -acum a été étudiée par les linguistes et les toponymistes[24]. Il est d'origine gauloise *-āko / *-(i)āko- et sert à localiser des dieux où des personnes à l'origine, avant de devenir un suffixe marquant la propriété à l'époque gallo-romaine[25]. Il a donné -ac dans le Sud de la France (et parfois en Bretagne) et -(a)y / -(e)y /-é, etc. dans le Nord.
Tillac doit remonter au gallo-roman *TILIACU ou *TILLIACU comme certains Tilly du nord de la France, ainsi Tilly-sur-Meuse, riche en formes anciennes : Tilliacus fiscus IXe siècle ; Tiliacum (952, 962, 973, 1011, 1015, 1047, 1049, 1060, 1061). Un rapport avec le nom du tilleul (occitan telh) est plus problématique.
Homonymie avec plusieurs autres Tillac, notamment Grand- et Petit-Tillac sur la commune de Rorthais (Deux-Sèvres).
Le nom commun tillac « pont supérieur d'un navire » a une tout autre origine. Il s'agit d'un mot normand attesté pour la première fois dans un rapport du Clos des galées de Rouen en 1369[26].
Histoire
[modifier | modifier le code]La création de Tillac s’étend entre le XIe et XIVe siècles[réf. souhaitée]. Le village, doté de fortifications élevées par Bernard VII, comte d'Armagnac, se présente à l’époque sous la forme d’un quadrilatère fortifié, dont chaque angle est orienté vers un des points cardinaux, établi autour d’un château. Celui-ci, appartenant aux comtes de Pardiac, n’existe plus aujourd’hui, mais ses vestiges sont toujours visibles dans l’angle nord-est du village.
Le système défensif de Tillac comporte deux tours : la tour de Mirande à l’est, et la tour de Rabastens à l’ouest, soulignant l’importance du castelnau d’alors. La tour de Rabastens présente une particularité rare dans la région, celle de posséder seulement deux murs et pas de toit. Il s’agit d’une tour ouverte à la gorge, conçue pour empêcher les ennemis de s’y installer si elle venait à être prise.
Le village est traversé d'une ruelle encadrée de deux galeries couvertes, dont les encorbellements, reposant sur de gros piliers de bois, sont rehaussés de briques ou de torchis. Les maisons actuelles du village datent de la fin du XVIIe siècle, et l’on retrouve sur des piliers du presbytère une mesure à grain en pierre, scellée pour répondre à une ordonnance royale de 1613. Elle oblige en effet les Tillacois à « tenir mesure d’airain ou de pierre pour que le public y mesure ses grains ».
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[29]. En 2021, la commune comptait 280 habitants[Note 1], en évolution de +2,19 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %). |
Économie, commerces et artisans
[modifier | modifier le code]- 1 gîte rural : CAP de BOUEOU (bouéou = bœuf en gascon) - Location de vacances dans une ferme du XVIIIe siècle - 5 km de Tillac.
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- La tour de Mirande, située à l'entrée Est de Tillac.
- La tour de Rabastens, située à l'entrée Ouest de Tillac.
- L’église Saint-Jacques-le-Majeur est un édifice gothique du XVe siècle. Son retable du XVIIIe siècle est classé monument historique. En 1855-1856, la nef est refaite et de nouvelles ouvertures sont alors percées pour éclairer chaque côté. Alors qu’en 1840, l’église ne comporte aucune statue, elle compte aujourd’hui quelques œuvres parmi lesquelles une vierge pèlerine, un saint Jacques en bois sculpté, inspiré d’une statue du portail principal de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle. On y trouve encore des trésors liturgiques : antiphonaires, ciboires, vêtements liturgiques et bannières de procession. L'église est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 2014[32]. Plusieurs objets (cloche, tableau) sont référencer dans la base Palissy (voir les notices liées)[32].
- Le château de Pallanne, à la sortie de Tillac, est l'un des plus beaux châteaux du XVIIIe siècle de la région. Il a été construit pour Audirac, médecin à la mode à la cour de Louis XVI.
Galerie de photos
[modifier | modifier le code]-
Tour de Rabastens.
-
Église Saint-Jacques-le-Majeur.
-
Rue principale de Tillac.
-
Tour de Mirande.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. III : Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 40101206)
- Alfred Gardey de Soos, Tillac-en-Pardiac à travers les âges, Carcassonne, Bonnafous-Thomas, [1905], 106 p.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Tillac » sur Géoportail (consulté le 13 décembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Tillac ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
- Plan séisme
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Tillac », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « le Bouès »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Tillac et Mirande », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mirande » (commune de Mirande) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Mirande » (commune de Mirande) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Tillac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Tillac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des espaces protégés sur la commune de Tillac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune de Tillac », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs dans le Gers », sur gers.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Tillac », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6). p. 678.
- Toponymie générale de la France, Volume 1. Librairie Droz 1991. p. 480.
- Pierre-Yves Lambert, La langue Gauloise, édition errance 1994. p. 39
- P-Y Lambert, Op. cité.
- Site du cnrtl : étymologie de Tillac
- Site de la préfecture - Fiche de Tillac
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Eglise Saint-Jacques-le-Majeur, située au village », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).