Soyécourt

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Soyécourt
Soyécourt
La mairie-école
Blason de Soyécourt
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC Terre de Picardie
Maire
Mandat
Luc Maille
2020-2026
Code postal 80200
Code commune 80741
Démographie
Gentilé Soyécourtois
Population
municipale
191 hab. (2021 en augmentation de 13,02 % par rapport à 2015)
Densité 37 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 51′ 47″ nord, 2° 47′ 46″ est
Altitude Min. 65 m
Max. 87 m
Superficie 5,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Soyécourt
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Soyécourt

Soyécourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Soyécourt est un village rural picard du Santerre, situé à environ 37 km à l'est d'Amiens et à 37 km à l'ouest de Saint-Quentin.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Nature du sol et du sous-sol[modifier | modifier le code]

Le territoire de Soyécourt est entièrement situé sur la plateau du Santerre de formation tertiaire. Le sol perméable est composé de limon qui lui donne sa fertilité naturelle. Le sous-sol crayeux est parcouru de quelques bancs de silex.

Relief, paysage, végétation[modifier | modifier le code]

Le relief de la commune est celui d'un plateau calcaire assez uniforme.

La végétation « naturelle » est semblable à celle des autres communes du Santerre. Elle se singularise cependant par la présence d'un massif boisé conséquent situé au nord de la commune, nommé bois de Soyécourt ; de part et d'autre de la route d'Amiens à Saint-Quentin, il est dénommé bois des Champs et bois de Fay. Le massif boisé se prolonge sur la commune d'Estrées-Deniécourt et prend alors le nom de bois d'Estrées (Cf. carte I.G.N. au 25000e). Le bois de Soyécourt fut un lieu de retranchement pour les Allemands et le théâtre de violents combats pendant la bataille de la Somme en 1916[1]. Il fut appelé par les Poilus, le bois des Satyres.

En bordure du hameau de Wallieux, un bosquet dénommé bois de Wallieux vient compléter l'ensemble arboré de la commune.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Aucun cours d'eau ne traverse la commune.

Cependant, M. Horquin, instituteur à Soyécourt en 1899, signale qu'il existait autrefois un ruisseau appelé le Grand Manoir qui prenant source à la ferme de Lihu (commune de Lihons) traversait le bois à Fames (commune de Vermandovillers), Soyécourt et son hameau de Wallieux. Ce ruisseau a aujourd'hui disparu[2].

Conséquence de violents orages d'été, de nos jours, des coulées de boue sont assez fréquentes notamment entre Wallieux et Soyécourt au point le plus bas (sans doute à l'emplacement de l'ancien lit du ruisseau).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 698 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Le village de Soyécourt est en réalité composé de trois entités : Soyécourt proprement dit situé au sud, sur les hauts de la commune, Marcelet groupé autour de l'église et de la mairie-école, ces deux parties sont aujourd'hui reliées par deux rues, et Wallieux, un hameau situé au nord. Il n'existe pas d'autre écart ou ferme isolée sur le territoire de la commune.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Soyécourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,6 %), zones urbanisées (9 %), forêts (6,4 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat[modifier | modifier le code]

L'habitat est discontinu, les maisons individuelles sont le plus souvent séparées les unes des autres. Un aménagement paysagé a été réalisé en certains lieux de la commune : plantation d'arbres et arbustes, haies etc.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par l'autoroute A 29, au sud du territoire communal. Au nord de celui-ci passe l'ancienne RN 29 (actuelle RD 1029) qui relie Amiens à Saint-Quentin. Le village est situé entre ces deux infrastructures routières et est traversé par une route secondaire reliant Estrées-Deniécourt à Lihons.

La Gare TGV Haute-Picardie est située à 3 km de Soyécourt.

En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 59, Harbonnières - Péronne)[15].

Toponymie[modifier | modifier le code]

On trouve dans les textes anciens plusieurs formes pour désigner Soyécourt : Soihecurt en 1106, Soiecort en 1293, Soiecourt en 1397. On trouve ensuite Saucourt puis Soyécourt[16].

Soyécourt est, selon toute vraisemblance, un terme de formation germano-romane. Le radical « court », dérive du terme latin Curtis désignant une cour de ferme, une ferme puis un village. Le préfixe « Soyé » serait dérivé du nom germanique d'un des propriétaires du lieu après les Invasions barbares des Ve siècle et VIe siècle[17]. Selon l'abbé Decagny, l'origine du nom Soyécourt viendrait de la domination des Sohier ou Siger (vainqueur), branche cadette des comtes de Vermandois, qui parut avec éclat au XIe siècle[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

L'abbé Paul Decagny affirme que la plus ancienne mention du nom de la commune apparaît dans une bulle du pape Pascal II de 1106 qui confirme l'abbaye du Mont Saint-Quentin (près de Péronne) dans la possession de biens fonciers à Soihercurt (Soyécourt)[18].

Il indique également l'existence à Soyécourt, au Moyen Âge, d'un hôpital ou d'une maladrerie dont la présence est encore avérée au XVIe siècle. Il précise que cet hôpital a été détruit sans en donner la date.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Sous Henri II, au XVIe siècle, François III de Soyécourt se distingua au siège de Metz (1552)[2].

Les possessions de la famille de Soyécourt passèrent à la famille de Belleforière par mariage en 1581. Plusieurs de ses membres exercèrent de hautes fonctions royales. Antoine Maximilien de Belleforière, marquis de Soyécourt était gouverneur de la place-forte de Corbie en 1636. Il capitula devant la menace espagnole et dut fuir en Angleterre pour échapper à la peine de mort prononcée contre lui par la justice royale. La famille s'éteignit à la Révolution française avec l'exécution de Joachim Charles de Seiglière de Soyécourt et de sa fille aînée en 1794. Sa fille cadette, Camille de Soyécourt (1757-1849) entrée au Carmel en 1784 en fut chassée en 1792 à la suppression du clergé et des ordres réguliers. En 1797, ayant recouvré ses biens, elle parvint à restaurer le carmel de Paris[19]. Aucun membre de la famille n'a jamais séjourné durablement à Soyécourt.

À la fin du XVIIIe siècle, on trouve le nom de Marcelet pour désigner la paroisse de Soyécourt[20].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Durant la guerre franco-allemande de 1870, Soyécourt dut subir de nombreuses réquisitions en nature. Plusieurs jeunes gens de la commune combattirent pendant l'Année terrible, deux d'entre eux périrent des suites des privations endurées[2].

Au tournant du XXe siècle, Soyécourt comptait trois moulins à vent, qui ont été détruits pendant la guerre. La meule de l'un d'eux, un moulin à huile, a été retrouvé dans un champ dans les années 1970, et est exposée près de l'église[21].

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Photographie aérienne : Charge à la baïonnette, lors de la bataille de Soyécourt,
Après plusieurs jours de bombardements, les soldats français quittent leurs tranchées de l'arrière pour monter à l'attaque. Au loin, le village est en feu

Pendant la Première Guerre mondiale, Soyécourt et ses habitants subissent à plusieurs reprises la dureté des combats.

Dans la phase d'invasion en , la population est pour partie évacuée, pour partie déportée en Allemagne puis libérée en 1915.

Situé sur la ligne de Front, en 1916, pendant la bataille de la Somme, le bois de Soyécourt est repris par les Français, le , le village le [22]. Une photo aérienne montre des fantassins français sortant des tranchées et montant à l'assaut entre les trous d'obus, le village étant en flammes.

En 1917, des prisonniers de guerre allemands dits « travailleurs forestiers » sont stationnés à Soyécourt sous la garde des Britanniques ; le , deux d'entre eux s'évadent, provoquant l'envoi de messages d'alerte aux unités de l'armée, comme le commandement d'étapes de Gravelines, jusqu'à leur capture le [23].

Soyécourt subit à nouveau le feu de la guerre lors de l'offensive du Printemps de 1918 (bataille du Kaiser).

Le village a été entièrement détruit au cours du conflit[24],[25],[26],[27].

Soyécourt est décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [28].

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Situé dans la zone rouge, le village ne devait pas être reconstruit parce que situé dans une région trop dévastée.

Cependant, Soyécourt est reconstruit dans les années 1920, d'abord par des baraquements puis des constructions définitives, sur la pression des habitants sinistrés, grâce entre autres au parrainage de la ville de Châtellerault (Vienne) et de l'île de Jersey[25],[29].

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Après la percée allemande à Sedan, le , les habitants de Soyécourt sont évacués par décision préfectorale.

Du au , lors de la Bataille de France, les troupes françaises retranchées dans le village résistent aux Allemands. L'ordre de repli est donné le à h 30 du matin. Vont suivre quatre longues années d'occupation.

Soyécourt est libérée par l'Armée américaine le [30].

XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Le , le bailli de Jersey, William Bailhache, à la tête d’une délégation de cette île anglo-normande, est venu à Soyécourt pour célébrer le centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale. Après la guerre, l’île de Jersey avait octroyé à la commune de Soyécourt, la somme de 1 000 livres sterling (soit près de 47 000 € actuels) pour la reconstruction du village, choisi parmi 85 communes françaises détruites pendant la Grande Guerre[31].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Chaulnes[32]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Ham.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune était adhérente de la communauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom de Communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de Communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[33].

Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[34],[35],[36]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en [37], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [38].

Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[39].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[40]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1930 Alfred Cavel    
1930 1953 Marcel Maille    
1953 mars 1963 Albert Taverne    
mars 1963 novembre 1973 Pierre Maille[41] M.R.P.
puis Centre démocrate
Agriculteur
Conseiller général de Chaulnes (1964 → 1970)
Sénateur de la Somme (1966 → 1973)
1973 mars 2001 Gervais François[21] DVD Agriculteur
mars 2001 En cours
(au 8 octobre 2020)
Luc Maille DVD Membre du bureau de la CC de Haute-Picardie (2014 → 2016)
Vice-président de la CC Terre de Picardie (2017[42] → 2020)
Réélu pour le mandat 2020-2026[43],[44],[45]

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

Distinctions et labels[modifier | modifier le code]

Depuis ces dernières années, un effort d'embellissement du village a été fait : trottoirs, fleurissement, aménagement des abords de l'église… La commune a obtenu sa première fleur au concours des villes et villages fleuris en 2013[46]. En 2020, elle en compte deux[21].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].

En 2021, la commune comptait 191 habitants[Note 2], en augmentation de 13,02 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
512498557556580565565546529
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
501480440425418411377370355
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
356336320157189208205203214
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
213191150169185204192188169
2018 2021 - - - - - - -
189191-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[49].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune possède une école primaire avec une seule classe qui fait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal.

Économie[modifier | modifier le code]

L'activité principale de Soyécourt reste l'agriculture et l'agro-industrie. À la culture de plein champ (céréales, betterave à sucre, pomme de terre, légumes, colza, et parfois waide) s'est ajoutée une endiverie qui est devenue le premier employeur de la commune[50], avec environ 150 salariés en 2020[21].

Il n'y a plus d'élevage laitier, mais un peu d'élevage bovin pour la viande perdure. On peut voir aussi des chevaux dans les pâtures.

Une entreprise de bâtiment-travaux publics créée en 1957 complète ces activités économiques[51].

Il n'y a plus aucun commerce dans la commune et le seul service non marchand est l'école primaire composée d'une seule classe.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Martial[52] a été détruite pendant la Première Guerre mondiale[53]. Reconstruite dans les années 1920, elle conserve cependant, en son sein, des fonts baptismaux du XIIe siècle Logo monument historique Classé MH (objet)[54],[55], taillés dans un monolithe d’un grain extrêmement dur. Aux quatre coins, des colonnes dont les chapiteaux sont ornés de grappes de raisin soutiennent un vaste et profond bassin en forme de demi-sphère dont les parois sont décorées de palmes en relief sculptées[56]. L'église dispose de vitraux modernes, dont l'un consacré à son saint-patron. La voute au-dessus de l'autel est décorée d'un Christ[21].
    Sur le parvis, se trouve la pierre tombale de l'abbé Dignocourt, curé de la paroisse qui fit restaurer l'église en 1842.
    Le clocher, détruit en 1940, fut reconstruit après la Seconde Guerre mondiale.
le monument aux morts.
  • Monument aux morts
    Il représente une femme debout, en jupe longue (ou toge) inscrivant des noms. Ce type de motif est assez fréquent, on le retrouve, dans la Somme à Roisel
    Le conseil municipal décida l'érection d'un monument aux morts le . Il fut construit par l'entreprise Rombaux-Roland de Jeumont (Nord), le monument aux morts a été érigé grâce aux dons de la ville de Châtellerault et de l'île de Jersey en 1925. Les noms d'une quarantaine de régiments ou bataillons français tombés sur le sol de la commune y sont inscrits[57].
  • Le bois de Wallieux est un site rattaché à l'historial de la Grande Guerre de Péronne. Il fait partie du circuit du Souvenir de la Première Guerre mondiale. Ce bois est resté marqué par les trous d'obus et les tunnels de la guerre.
    Le bois du souvenir est une propriété du département de la Somme qui l'a aménagé. Il a été inauguré en 1998 par Catherine Trautmann, alors ministre de la Culture.
    Cette même année, dans le Bois de Wallieux, a été placée une sculpture d’Ernest Pignon-Ernest intitulée « De l'autre côté des arbres ». C'est une allégorie de la destruction totale[21].
Le bois de Wallieux en 2018.
  • Calvaires et oratoire : Soyécourt possède cinq autres monuments religieux en plus de l'église. Il s'agit de quatre calvaires et d'une toute petite chapelle mariale. Trois calvaires en fer forgé de style fréquent en Picardie sont situés aux entrées du village. L'un en direction de Vermandovillers, un en direction d'Amiens et un autre en direction d'Ablaincourt-Pressoir. Le quatrième est situé sur la route d'Estrées-Deniécourt au débouché de la rue Neuve. Imposant, en fonte, il représente Jésus sur la croix avec, à ses pieds, la Vierge Marie et Saint-Jean l'Evangéliste. Sur le socle massif, est inscrit : « Jubilé 1934 ». À l'extrémité ouest du hameau de Wallieux, un petit oratoire de briques de forme cubique et d'une grande sobriété, abrite une piéta polychrome. On peut y lire l'inscription « année mariale 1954 »[58].
  • Meule de moulin, vestige de l'activité meunière du village disparue en 1914, a été retrouvée dans les années 1970 et a été replacée à proximité de l'église[59].

Monuments disparus[modifier | modifier le code]

  • Un menhir couché et enfoui avait été découvert fortuitement à la fin du XIXe siècle, situé à proximité de la route Amiens-Saint-Quentin. Il a disparu, victime des combats de la Grande Guerre[60].
  • Le château : une photo des archives départementales de la Somme de la fin du XIXe siècle ou du début du XXe siècle représente ce qui restait du château de Soyécourt, une tour en pierre de taille, de style médiéval, avec un toit en poivrière à laquelle était accolé un bâtiment d'habitation sur un seul niveau, lui aussi en pierre. Tout cela a été détruit pendant la Première Guerre mondiale, sauf un pan de mur, près de l'endiverie[21].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Paul Ginisty devant les seigneurs de Soyécourt au Petit-Palais.
James Alfred Keating.
  • Auguste Trimbalet (1867-1929) : nommé curé de Soyécourt en 1894, l'abbé Trimbalet nous a laissé un témoignage de premier ordre sur les civils du Santerre pendant la Grande Guerre. Pris comme otage à la fin , il fut déporté en Allemagne ainsi que d'autres habitants de Soyécourt dont le maire. Les Soyécourtois furent libérés en 1915 et dirigés vers la Suisse et le Sud de la France (Avignon et l'Ile-sur-la-Sorgue). Il a rédigé le récit de cette odyssée dans un ouvrage : De Soyécourt à Wittemberg ou l'invasion et la captivité, publié en 1916, à Amiens par l'imprimeur Yvert et Tellier[62]. Cet ouvrage a été réédité en Allemagne, en français et en allemand en 2009.
  • James Alfred Keating, As de l'aviation américain lors de la Première guerre mondiale. Il s'est illustré à Falvy, Béthencourt-sur-Somme, Sergy, Marchélepot, Soyécourt, Ablaincourt-Pressoir.
  • Pierre Maille : né le et mort le à Soyécourt. Fils d'agriculteur, membre de la Jeunesse agricole chrétienne (J.A.C.), il devint agriculteur lui-même et très actif dans le syndicalisme agricole. Il fonda et présida en 1949, le Cercle des Jeunes paysans et le Syndicat des migrations rurales. Il fut un responsable actif de l'Union départementale des coopératives agricoles et de la caisse régionale de Crédit agricole mutuel. Il prolongea son activité militante par un engagement politique au centre. Membre du Mouvement républicain populaire (M.R.P.), il adhéra ensuite au Centre démocrate de Jean Lecanuet, en 1965. Conseiller municipal en 1953, il devint maire de Soyécourt en 1963 et conseiller général du canton de Chaulnes en 1964. Il fut sénateur de la Somme de 1966 à sa mort. Siégeant au groupe de l'Union centriste des démocrates de progrès, il fut membre de la commission des affaires sociales puis des affaires culturelles. Il vota en faveur de la loi Neuwirth qui autorisa la contraception en France et s'abstint lors du vote de la loi organisant les régions en 1972[41].

Héraldique[modifier | modifier le code]

La commune a relevé les armes des anciens seigneur du lieu au Moyen Âge.

Blasonnement :

  • D'argent fretté de gueules.

Ornement extérieur :

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Georges Durand et Camille Enlard, « Soyécourt » in La Picardie historique et monumentale, tomme VI, arrondissement de Péronne, Amiens, Yvert et Compagnie, Paris, Auguste Picard, 1923-1931 - Lire sur Gallica
  • Aurélien Marty, Regnière-Écluse, un domaine, une famille ; tome 1, un millénaire de présence familiale, Regnière-Écluse, Association pour la sauvegarde et la valorisation du domaine millénaire de Regnière-Écluse, 250 pages, 2017 (ISBN 978 - 2 - 9 538 767 - 0 - 3).
  • Abbé Auguste Trimbalet, De Soyécourt à Wittemberg ou l'invasion et la captivité, Amiens, 1916, Yvert et Tellier - réédité en Allemagne en français et en allemand en 2009.
  • Ouvrage collectif (élèves du lycée agricole de Haute Somme et habitants du Pays Santerre Haute-Somme), Mémoire vivante, petite histoire du Pays Santerre Haute-Somme, le témoignage de nos aînés…, Chaulnes, 2010, La Lune bleue.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • « Soyécourt », Ma commune, Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales (consulté le ).
  • « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
  • Carte spéciale des régions dévastées : 13 SO, Cambrai [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Section photographique de l'armée, « Bois de Soyécourt. Le bois bombardé », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 39, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  2. a b et c Notice géographique et historique sur la commune de Soyécourt rédigée par Monsieur Horquin, instituteur, 1899, Archives départementales de la Somme.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Soyécourt et Rouvroy-en-Santerre », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  58. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 240 (ASIN B000WR15W8).
  59. Cf. panneau explicatif à Soyécourt
  60. Source : Archives départementales de la Somme[réf. incomplète].
  61. Agence de presse Meurisse, « Photographie de presse : Au Petit-Palais, le musée des Atrocités allemandes : statues tombales agenouillées de la famille de Soyecourt : chapelle du château de Tilloloy, près de Roye », (consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  62. Abbé Auguste Trimbalet, De Soyécourt à Wittenberg : ou L'invasion et la captivité, Amiens, Yvert et Tellier, , 132 p. (lire en ligne), lire en ligne sur Gallica.