Aller au contenu

Saint-Juéry (Tarn)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Saint-juéry (tarn))

Saint-Juéry
Saint-Juéry (Tarn)
Mairie.
Blason de Saint-Juéry
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Albi
Intercommunalité Communauté d'agglomération de l'Albigeois
Maire
Mandat
David Donnez
2020-2026
Code postal 81160
Code commune 81257
Démographie
Gentilé Saint-Juériens, Saint-Juériennes
Population
municipale
6 600 hab. (2021 en évolution de −3,44 % par rapport à 2015)
Densité 717 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 56′ 59″ nord, 2° 12′ 37″ est
Altitude 174 m
Min. 157 m
Max. 332 m
Superficie 9,21 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Albi
(banlieue)
Aire d'attraction Albi
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Juéry
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Juéry
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Juéry
Géolocalisation sur la carte : Tarn
Voir sur la carte topographique du Tarn
Saint-Juéry
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Saint-Juéry
Liens
Site web Site officiel

Saint-Juéry est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans l'Albigeois, une région naturelle agricole correspondant aux environs de la ville d’Albi.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Cunac, le ruisseau de la Pontésié, le ruisseau de Rassalens, le ruisseau de Sarlan et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Juéry est une commune urbaine qui compte 6 600 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération d'Albi et fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Saint-Juériens ou Saint-Juériennes.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Commune de l'aire urbaine d'Albi située dans de son unité urbaine, au nord-est de la ville d'Albi sur le Tarn, dans l'Albigeois.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]

Saint-Juéry est limitrophe de sept autres communes. Les communes limitrophes sont Arthès, Albi, Cambon, Cunac, Lescure-d'Albigeois, Marsal, Saint-Grégoire et Bellegarde.

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 921 hectares ; son altitude varie de 157 à 332 mètres[2].

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le Tarn, le ruisseau de Cunac, le ruisseau de la Pontésié, le ruisseau de Rassalens, le ruisseau de Sarlan, le ruisseau des Saumes, le ruisseau Riols et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[4],[Carte 1].

Le Tarn, d'une longueur totale de 380 km, prend sa source sur le mont Lozère, dans le nord de la commune du Pont de Montvert - Sud Mont Lozère en Lozère, et se jette dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave, en Tarn-et-Garonne.

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Juéry.

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Sud-est du Massif Central »[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 827 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 5,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 13,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 733,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,3 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −20,4 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].

Statistiques 1991-2020 et records ALBI (81) - alt : 172m, lat : 43°54'52"N, lon : 2°06'58"E
Records établis sur la période du 01-11-1976 au 02-05-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,9 1,7 4,2 6,7 10,5 14,2 16,1 16,1 12,6 9,6 5,2 2,3 8,4
Température moyenne (°C) 5,8 6,5 9,8 12,4 16,3 20,2 22,5 22,6 18,7 14,8 9,3 6,3 13,8
Température maximale moyenne (°C) 9,7 11,4 15,3 18,1 22 26,1 28,8 29,1 24,9 20 13,5 10,3 19,1
Record de froid (°C)
date du record
−20,4
16.01.1985
−12
14.02.1983
−9,8
01.03.05
−3,6
03.04.22
−0,2
05.05.1979
4,3
01.06.06
6,5
08.07.1978
4,9
30.08.1986
1
19.09.1977
−2,7
25.10.03
−9,4
23.11.1988
−10,5
24.12.01
−20,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
19,5
13.01.1993
24,7
23.02.1990
28,3
25.03.1981
30,1
14.04.24
35,4
21.05.22
40,5
27.06.19
40,8
30.07.1983
42,3
23.08.23
36,5
12.09.22
34,3
01.10.23
25,3
07.11.15
21
15.12.1989
42,3
2023
Ensoleillement (h) 905 1 197 175 1 879 2 194 2 474 2 755 2 631 2 158 1 559 959 881 21 342
Précipitations (mm) 60,7 48,6 54,8 80,4 78,9 62,7 45,8 49 57,1 64,9 65,5 65,5 733,9
Source : « Fiche 81284001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/05/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,7
1,9
60,7
 
 
 
11,4
1,7
48,6
 
 
 
15,3
4,2
54,8
 
 
 
18,1
6,7
80,4
 
 
 
22
10,5
78,9
 
 
 
26,1
14,2
62,7
 
 
 
28,8
16,1
45,8
 
 
 
29,1
16,1
49
 
 
 
24,9
12,6
57,1
 
 
 
20
9,6
64,9
 
 
 
13,5
5,2
65,5
 
 
 
10,3
2,3
65,5
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[12] : la « rivière Tarn (partie Aveyron) » (2 381 ha), couvrant 41 communes dont 25 dans l'Aveyron et 16 dans le Tarn[13] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[12] :

  • la « basse vallée du Tarn » (3 623 ha), couvrant 49 communes dont huit dans la Haute-Garonne, 20 dans le Tarn et 21 dans le Tarn-et-Garonne[14] ;
  • la « vallée du Tarn, amont » (36 322 ha), couvrant 57 communes dont 31 dans l'Aveyron, une dans la Lozère et 25 dans le Tarn[15].

Au , Saint-Juéry est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Albi[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant neuf communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (31 %), prairies (20,2 %), terres arables (18,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), forêts (10,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,3 %), eaux continentales[Note 7] (1,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Juéry est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].

Risques naturels

[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tarn. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[19]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1994, 1996, 2003 et 2014[20],[17].

Saint-Juéry est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 8],[21].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Juéry.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[22]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 623 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 2 601 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[23],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[24].

Risques technologiques

[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[25].

Risque particulier

[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Juéry est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].

Le nom de la commune est une des formes occitanes de Saint Georges Ce lien renvoie vers une page d'homonymie[27],[28],[29].

Sous la Révolution la commune est connue sous le nom de Bellevue[30].

Une forteresse (ou un fortin) était édifiée à « Saint-Juéry-le-Haut » dont il demeure quelques vestiges (étals de marchand). Ce « castelnau » a été bâti vers 1160 « en paréage entre les Trencavel et le monastère de Castres »[31].

Les fortifications ont été détruites au XVIIe siècle.

Au début du XVIIIe siècle, le seigneur de Saint-Juéry est Antoine de Gontier, habitant de Lautrec : le , il nomme Pierre de Bordoncle, juge royal de Castres, son procureur dans un procès qui l'oppose à mademoiselle de Saint-Amans.

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Saint-Juéry

Son blasonnement est : D'or à la barre de gueules chargée de trois fleurs de lys du champ, accompagnée en chef de deux marteaux de sable passés en sautoir, surmontés d'une enclume du même, et en pointe d'une tour d'azur.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Administration municipale

[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 5 000 habitants et 9 999 habitants au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de vingt neuf[32],[33].

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de la communauté d'agglomération de l'Albigeois et du canton de Saint-Juéry (Bureau centralisateur).

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1904 1919 Alban Rossignol Rad. Propriétaire
Conseiller général du canton de Villefranche-d'Albigeois (1901 → 1919)
1919 1927 Germain Téqui    
1927 1935 Alphonse Pacifique    
1935 1941 Émile Andrieu    
1941 1944 Eugène Espinasse   Directeur des usines du Saut-du-Tarn
1944 1945 Alphonse Pacique    
1945 1978 Émile Albet SFIO puis DVG Instituteur
Conseiller général du canton de Villefranche-d'Albigeois (1945 → 1982)
Président du conseil général du Tarn (1961 → 1976)
1978 mars 2001 Jean Polisset PS Professeur
Conseiller général du canton de Villefranche-d'Albigeois (1982 → 2008)
mars 2001 mars 2014 Jacques Lasserre PS Inspecteur URSSAF
mars 2014 2020 Jean-Paul Raynaud[34] DVG Technicien de laboratoire retraité
Conseiller général du canton de Villefranche-d'Albigeois (2008 → 2015)
Conseiller départemental du canton de Saint-Juéry (2015 → 2021)
mai 2020 En cours David Donnez Sans étiquette Sous-officier au Service Départemental d'Incendie et de Secours du Tarn (SDIS 81)
Conseiller départemental depuis 2021

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

En 2021, la commune comptait 6 600 habitants[Note 9], en évolution de −3,44 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0601 0341 0951 2291 4251 1411 1791 3501 380
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3621 4031 2231 3391 4541 7631 8372 0332 167
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 7483 1523 1823 1683 3703 2913 0943 5123 589
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
3 9135 0175 9436 7386 7306 6356 9257 0356 797
2015 2020 2021 - - - - - -
6 8356 6276 600------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[39] 1975[39] 1982[39] 1990[39] 1999[39] 2006[40] 2009[41] 2013[42]
Rang de la commune dans le département 11 9 9 9 9 9 9 9
Nombre de communes du département 326 324 324 324 324 323 323 323

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Saint-Juéry fait partie de l'académie de Toulouse.

La commune possède 3 groupes scolaires maternelle et primaire[43].

Culture et festivités

[modifier | modifier le code]

Médiathèque, une cinquantaine d’associations y sont présentes[44], salle polyvalente, musée du Saut du Tarn[45],

Saint-Juéry Olympique (SJO) (football, tennis), Saint-Juéry - Arthès Olympique XV (SJAO XV) - rugby à XV, Saint-Juéry XIII Scorpion - rugby à XIII,

Écologie et recyclage

[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 3 274 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 6 754 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 940 [I 6] (20 400  dans le département[I 7]). 41 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (42,8 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 9,8 % 12,1 % 10,5 %
Département[I 9] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 784 personnes, parmi lesquelles on compte 74,8 % d'actifs (64,3 % ayant un emploi et 10,5 % de chômeurs) et 25,2 % d'inactifs[Note 12],[I 8]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 11]. Elle compte 1 523 emplois en 2018, contre 1 714 en 2013 et 1 887 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 464, soit un indicateur de concentration d'emploi de 61,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50,3 %[I 12].

Sur ces 2 464 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 420 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 88,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,2 % les transports en commun, 6,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités hors agriculture

[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités

[modifier | modifier le code]

445 établissements[Note 13] sont implantés à Saint-Juéry au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 15].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 445 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
47 10,6 % (13 %)
Construction 71 16 % (12,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
115 25,8 % (26,7 %)
Information et communication 6 1,3 % (2,1 %)
Activités financières et d'assurance 12 2,7 % (3,3 %)
Activités immobilières 18 4 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
44 9,9 % (13,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
80 18 % (15,5 %)
Autres activités de services 52 11,7 % (9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25,8 % du nombre total d'établissements de la commune (115 sur les 445 entreprises implantées à Saint-Juéry), contre 26,7 % au niveau départemental[I 16].

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :

  • Saint Juery Distribution, supermarchés (13 327 k€)
  • Tele Menager More, commerce de détail d'appareils électroménagers en magasin spécialisé (9 562 k€)
  • Forges Du Saut Du Tarn, forge, estampage, matriçage ; métallurgie des poudres (8 233 k€)
  • ETS Pierre Carcano, récupération de déchets triés (2 099 k€)
  • ETS Robert Molina, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (496 k€)

Agriculture

[modifier | modifier le code]
1988 2000 2010 2020
Exploitations 46 15 9 5
SAU[Note 15] (ha) 267 129 101 97

La commune est dans la « plaine de l'Albigeois et du Castrais », une petite région agricole occupant le centre du département du Tarn[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 16] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 17] (46 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 97 ha[49],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Musée du Saut du Tarn : situé dans l'ancienne centrale hydroélectrique, aujourd'hui classée Monument Historique, le Musée du Saut du Tarn retrace 200 ans d'aventure industrielle et sociale (Société des Hauts-Fourneaux, forges et aciéries du Saut-du-Tarn). Spécialisée dès l'origine dans la production d'acier et la fabrication d'outils (limes, râpes, faux...), l'usine du Saut du Tarn était l'une des rares entreprises en France à avoir expérimenté la plupart des techniques sidérurgiques. Ses produits, connus pour la plupart sous la marque Talabot, ont acquis une renommée mondiale.

Toutefois, l'usine n'a pas résisté à la crise sidérurgique : elle a fermé ses portes en 1983, provoquant le licenciement de plus de 1 000 personnes.

En 1995, grâce à l'initiative et à la motivation d'anciens employés, le Musée du Saut du Tarn devient un lieu culturel incontournable de la vallée du Tarn.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Notes et cartes

[modifier | modifier le code]
  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Albi comprend une ville-centre et huit communes de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  11. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  13. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  14. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  16. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  17. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Juéry » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier | modifier le code]
  1. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 d'Albi », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  3. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Juéry ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Albi », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Juéry » (consulté le ).
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  8. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Juéry » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Tarn » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Juéry » (consulté le ).
  13. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  14. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Saint-Juéry » (consulté le ).
  16. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Tarn » (consulté le ).

Autres sources

[modifier | modifier le code]
  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche communale de Saint-Juéry », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Saint-Juéry et Le Sequestre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Albi », sur la commune du Sequestre - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Station Météo-France « Albi », sur la commune du Sequestre - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  12. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Juéry », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « ZNIEFF la « rivière Tarn (partie Aveyron) » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  14. « ZNIEFF la « basse vallée du Tarn » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  15. « ZNIEFF la « vallée du Tarn, amont » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Juéry », sur Géorisques (consulté le ).
  18. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  19. DREAL Occitanie, « CIZI », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  21. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  22. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  24. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Juéry », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Les risques majeurs dans le Tarn », sur tarn.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  26. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  27. Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des Noms de Lieux en France, Librairie Guénégaud, réédition 1984
  28. Bénédicte Boyrie-Fénié, Jean-Jacques Fénié, Toponymie des Pays occitans, éditions Sud-Ouest, 2007
  29. Google Books Grand livre des saints : culte et iconographie en Occident, par Jacques Baudoin.
  30. Roger de Figuères, Les noms révolutionnaires des communes de France : listes par départements et liste générale alphabétique, Paris, Société de l'histoire de la Révolution française, (BNF 35460306), p. 66
  31. « Le Tarn », dans Encyclopédie illustrée, Éditions Privat, , p. 17.
  32. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  33. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  34. Le Tarn libre, 11 avril 2014, p. 25
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  40. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  41. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  42. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  43. http://www.ville-saint-juery.fr/article/groupes-scolaires.html
  44. http://www.ville-saint-juery.fr/article/presentation-71.html
  45. http://www.ville-saint-juery.fr/article/musee-du-saut-du-tarn.html
  46. « Entreprises à Saint-Juéry », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  47. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  48. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  49. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Saint-Juéry - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).