Riotord

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Riotord
Riotord
L'église Saint-Jean-Baptiste de Riotord.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Yssingeaux
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Montfaucon
Maire
Mandat
Guy Peyrard
2020-2026
Code postal 43220
Code commune 43163
Démographie
Population
municipale
1 184 hab. (2021 en augmentation de 0,42 % par rapport à 2015)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 13′ 57″ nord, 4° 24′ 10″ est
Altitude Min. 791 m
Max. 1 369 m
Superficie 51,88 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Boutières
Législatives Première circonscription
Localisation
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Liens
Site web riotord.fr

Riotord est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Vue générale du village.

La commune de Riotord est frontalière avec le département de la Loire, avec les communes de Marlhes, de Saint-Régis-du-Coin, de Burdignes et de Saint-Sauveur-en-Rue au col du Tracol (1 030 m). Elle est aussi frontalière avec le département de l'Ardèche et la commune de Vanosc via le col de la Charousse qui s'élève à 1 251 mètres d'altitude. La commune en elle-même se situe à 840 mètres d'altitude.

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Riotord se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Elle se situe à 57 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, à 30 km d'Yssingeaux[2], sous-préfecture, et à 21 km de Tence[3], bureau centralisateur du canton des Boutières dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Dunières (4,8 km), Saint-Julien-Molhesabate (5,4 km), Marlhes (5,7 km), Saint-Romain-Lachalm (6,6 km), Saint-Régis-du-Coin (6,7 km), Saint-Sauveur-en-Rue (8,4 km), Montfaucon-en-Velay (8,6 km), Montregard (9,2 km).

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 989 mm, avec 9,8 jours de précipitations en janvier et sept jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Romain-Lachalm », sur la commune de Saint-Romain-Lachalm à sept km à vol d'oiseau[7], est de 9,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 923,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Riotord est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[I 2],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (63,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,5 %), zones agricoles hétérogènes (21,1 %), prairies (12,4 %), terres arables (1,9 %), zones urbanisées (1,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 786, alors qu'il était de 793 en 2013 et de 761 en 2008[I 5].

Parmi ces logements, 65,4 % étaient des résidences principales, 17 % des résidences secondaires et 17,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 84,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 15,7 % des appartements[I 6].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Riotord en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (17 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,7 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].

Le logement à Riotord en 2018.
Typologie Riotord[I 5] Haute-Loire[I 8] France entière[I 9]
Résidences principales (en %) 65,4 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 17 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 17,5 12,4 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Chassaing[14] donne pour Riotord les appellations successives de Ecclesia de Rivo Torto (1061,Cartulaire de Saint-Sauveur-en-Rue), Rieutort (1267), Castrum de Rivo Torto (1332), Rioutort (1461), Parochia S. Philiberti de Rivo Torto (1715), la paroisse Saint-Jean de Riotort (1735).

Le nom de Riotord fait référence à un « ruisseau tortueux ». La carte de Cassini donne le nom de Ruisseau Riotort à ce que nous appelons maintenant la Dunerette, entre Riotord et le Pont de Faurie.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'église[modifier | modifier le code]

Vers le milieu du 11e siècle, lors de son mariage avec Artaud seigneur de Maleval, Fie Arostani lui apporte en dot la seigneurie d'Argental c'est-à-dire Burdigne, Vanosc, Riotord et Saint Genest-Malifaux plus les terres et seigneuries de Saint Sauveur, Montchal, Vaucance et Saint Julien Molin Molette.

En 1061, Artaud Ier désormais seigneur d'Argental et de Maleval « par le conseil et du consentement de Fie, son épouse, et des autres chevaliers d'Argental, donne à l'abbaye de la Chaise-Dieu, entre les mains de Saint Robert, son premier abbé, l'église de Saint Sauveur et ses dépendances pour y établir un monastère » de bénédictins. Il lui concède en outre, des droits étendus d'usage sur les eaux et les pâturages de tous les mandements soumis à son autorité, avec le droit aussi de prendre à perpétuité, dans les forêts, tout le bois nécessaire à la construction et au chauffage du monastère et des habitations qui viendraient, dans la suite, se grouper autour de lui. De plus, sur l'avis de Léger, archevêque de Vienne, il lui abandonne encore les revenus et la desserte des églises du château d'Argental, de Bourg Argental, de Burdigne, de Vanosc, de Riotord et de Saint Genest Malifaux[15].

La donation de l'église de Riotord (Ecclesia de Rivo Torto) est approuvée vers 1087 par Adhemar de Monteil, évêque du Puy (bien que située partie en Forez, partie en Velay la paroisse de Riotord relevait au spirituel du diocèse du Puy). Le petit appareil très visible à l’extérieur de l’église actuelle sous la fenêtre centrale de l’abside est-il l’ultime témoin de cette église primitive ?

Dès lors, et jusqu’à la Révolution, Riotord fut un « prieuré-cure » c’est-à-dire une paroisse relevant d’un monastère : bénédictins de la Chaise-Dieu puis Jésuites lorsqu’en 1607 le prieuré de Saint-Sauveur -et donc Riotord- fut rattaché au riche Collège des Jésuites de Tournon. Nommés par l’évêque du Puy mais sur la présentation du prieur de Saint-Sauveur -puis du Recteur du Collège de Tournon- les desservants d’un prieuré-cure percevaient les revenus ecclésiastiques de la paroisse (la dîme essentiellement) mais devaient verser au prieur une pension annuelle forfaitaire. Ainsi, par une transaction de 1476 confirmée par décisions de justice de 1593 puis de 1621, le vicaire de l’église paroissiale de Riotord « sera tenu payer audit Prieur la pension annuelle et perpétuelle de cens seize cestiers bléd seigle et quatre cestiers froment et dix sols argent à chaque feste de Toussaints et cent œufs de poule à Pasques et douze agniaux au jour et feste de la Nativité de Saint Jean-Baptiste »[16].

C'est certainement vers la fin du 11e siècle que fut entreprise - sous le vocable de Saint Jean Baptiste - la construction de l'église actuelle de Riotord sans doute par des moines bâtisseurs de La Chaise-Dieu. Cet édifice roman comprenait primitivement une nef de deux travées seulement et un grand transept sur lequel s'ouvre une abside et deux absidioles en forme de niches peu profondes.

Reconstitution de l’édifice roman primitif (Coupes extraites du « Cours d’architecture romane de l’ancien diocèse du Puy » de Noël THIOLLIER)

L'abside, d'une largeur égale à celle de la nef, est ornée intérieurement de cinq arcades en plein cintre reposant sur des colonnes ornées de chapiteaux sculptés. Elle est voûtée en cul-de-four et percée de trois fenêtres. Seule la fenêtre du fond est d'origine : elle est entourée, à l'extérieur, d'une archivolte reposant sur des colonnettes à chapiteaux décorés de volutes. De chaque côté de l'archivolte ressortent deux têtes de monstre (celle de gauche est très abîmée). Le transept, dont les bras se terminaient à l'origine par un mur plat, est couvert d'un berceau plein cintre. A la manière dont elles viennent s'agencer sur les arcs latéraux on peut penser que les deux travées de la nef étaient voûtées d'arêtes.

Outre les quatre chapiteaux de l'abside, on admirera à l'intérieur 8 autres chapiteaux romans. Parmi les plus remarquables Daniel dans la fosse aux lions, un homme renversé qui soutient sur le ventre la retombée de la voûte, des capricornes (chèvres ailées avec une queue), visages assez grossiers mais ayant beaucoup de caractère (celui de gauche tire la langue, celui de droite ouvre une énorme bouche dentée d'où sortent des feuillages ou des serpents).

1 à la retombée de l'arc triomphal, à droite, chapiteau orné d'entrelacs sur la partie supérieure, tandis que la partie inférieure est couverte de feuillages d'un grand relief 3 et 4 des volutes encadrent un visage assez grossier mais ayant beaucoup de caractère : celui de gauche tire la langue, celui de droite ouvre une énorme bouche dentée d'où sortent des feuillages (ou des serpents?) 8 Daniel dans la fosse aux lions 6 un homme renversé soutient sur le ventre la retombée de la voûte 7 Capricornes (chèvres ailées avec une queue).

Le portail roman, réemployé dans le mur méridional de la travée moderne, n'a ni tympan, ni linteau et son archivolte, décorée d'une frise de fleurs, repose sur deux élégantes colonnettes à chapiteaux assez grossièrement sculptés : celui de gauche est orné de feuillages et celui de droite d'une tête dont la bouche laisse échapper des feuilles.

Le niveau du sol de l'édifice d'origine était semble t-il plus élevé qu'actuellement, probablement au niveau du chœur actuel, ce qui explique que l'on doive descendre quelques marches pour pénétrer dans l'actuelle église.

Cet édifice roman a subi au fil des siècles de nombreuses modifications, plus ou moins heureuses, qu’un examen attentif du bâtiment actuel et quelques rares textes permettent de mieux comprendre.

La chapelle de Notre-Dame de Pitié, chapelle renaissance fondée par Jean Granger en 1543 (l’acte de fondation du est aux archives départementales de la Haute-Loire)[17] est construite contre le bras sud du transept.

En 1607 le pape Paul V réunit le prieuré de Saint-Sauveur - et donc l'église de Riotord - au riche Collège des Jésuites de Tournon. Après leur prise de possession d’importants travaux furent entrepris à Riotord par les Jésuites au cours des 17e et 18e siècles. La grande chapelle des Pénitents (appelée par la suite chapelle Saint-Jean-Baptiste) est construite le long du mur nord, les voûtes sont refaites sur toute la nef, la croisée du transept recouverte d’une voûte sur croisées d’ogives avec un oculus central est surmonté d'un lourd clocher percé de 32 fenêtres, une absidiole semi-circulaire est ajoutée (en 1751) à l’extrémité du bras nord du transept.

Le bâtiment connait de graves destructions durant les troubles révolutionnaires mais dès 1807 des travaux de réparation permettent son classement parmi les Monuments Nationaux, chose rare à cette époque en Haute-Loire.

En raison de l'accroissement de la population on ajouta en 1872-1874 une travée à la nef. La travée ajoutée a été faite, les chapiteaux exceptés, dans le style de l'église et le portail roman fut réemployé dans le mur sud de cette nouvelle travée. Pour la façade neuve l'architecte, qui s'est manifestement inspiré de la cathédrale du Puy, éleva un pignon beaucoup plus haut que la toiture : effet de style ou construction en prévision de la surélévation de l'église ?

L'église de Riotord avait alors l'aspect que nous pouvons apprécier sur les cartes postales du début du siècle. « Jusqu’à présent, elle n’a pas subi de dégradations trop importantes, les restaurations ayant été discrètes et l’agrandissement d’une travée n’ayant pas trop abîmé la silhouette du bâtiment[18] ».

Mais en 1923 - 1925 la nef est surélevée sur toute sa longueur et de chaque côté des deuxième et troisième travées trois fenêtres vont permettre d'éclairer l'intérieur de l'église, la toiture clocher du XVIIe siècle est refaite, plus élancée que l'ancienne. L'actuelle sacristie est construite au nord, à côté de la Chapelle renaissance.

Ces travaux ont malheureusement défiguré l’édifice roman : « l’élévation du bâtiment alourdit considérablement sa silhouette… le clocher, d’un aspect déjà un peu massif, a pris des proportions étouffantes pour les masses romanes du chevet…la façade sud se voit ajouter des « verrues » qui l’enlaidissent considérablement…la pierre employée n’a ni la même teinte, ni le même appareil que le reste du bâtiment… ». En outre, « lorsqu’on a rehaussé l’église, on en a profité pour boucher les baies basses et pour y substituer un éclairage par trois petites baies en hauteur ; cela a eu comme effet de rendre la nef très sombre au niveau des fidèles tandis que la lumière, éclairant les voûtes plus hautes que la partie romane achève de les dissocier du reste de l’église[18] ».

En 1948, en même temps que l'installation d'un nouveau chemin de croix et de nouveaux bancs, la chapelle Saint-Jean-Baptiste est mise en communication avec le bras gauche du transept.

De 1998 à 2001, d'importants travaux de restauration conduits par l'architecte Richard Goulois ont permis une nouvelle mise en valeur du bâtiment.

La paroisse de Riotord à cheval sur la limite Forez/Velay. Les limites de la commune de Riotord, en rouge, correspondent aux limites de la paroisse en 1790. La frontière entre les anciennes provinces du Forez (en vert) et du Velay (sans couleur) divisent la commune en deux parties comparables par leur surface. La population vellave était plus nombreuse. D'après le plan IGN et la carte de Cassini sur Géoportail[19]

Appartenance territoriale[modifier | modifier le code]

Tout comme Saint-Sauveur-en-Rue, Riotord était une étape avant la franchissement du Tracol, une voie de passage importante depuis l'antiquité entre la vallée du Rhône et le bassin du Puy. Au Tracol même, et sur la paroisse de Riotord, l'Hôpital Saint-Maximin abritait les voyageurs[20] du Moyen Âge. L'évêque du Puy avait installé à proximité ses fourches patibulaires, signifiant ainsi qu'on entrait dans sa juridiction[14]. En effet, durant tout l'Ancien Régime la paroisse de Riotord dépendait du diocèse du Puy-en-Velay. Par contre son territoire était partagé entre les provinces du Forez ( à l'est) et du Velay( à l'ouest).

Concernant la partie vellave, plusieurs textes entre 1260 et 1402 nous apprennent que les seigneurs de Saint-Didier possédaient un château à Riotord. Cette seigneurie comprenait la plus grande partie de l’actuel canton de Saint-Didier, presque toute la paroisse de Monistrol et une partie de celles de Dunières et de Riotord. Les seigneurs de Saint-Didier se reconnaissaient vassaux de l’évêque du Puy, comte du Velay sauf pour certaines de leurs possessions, dont le château de Riotord, qu’ils avouent tenir en fief du comte de Forez[21].

Cette situation administrative tourne à l'imbroglio en 1790[22] lors de la création des départements : l'assemblée a décidé de fonder les communes sur la base des anciennes paroisses, et prévu que les paroisses du Forez deviendront communes du département de Rhône-et-Loire, alors que celles du Velay rejoindront la Haute-Loire. C'était ignorer que les limites des paroisses ne correspondaient pas à celles des provinces. La paroisse de Riotord s'étendant à cheval de chaque côté de la limite Forez/Velay, chacun des deux départements a inscrit Riotord dans la liste de « ses » communes et il s'est ensuivi pas mal de difficultés, notamment pour la perception des impôts et des recettes des ventes des biens nationaux. Le maire de Riotord (M. Ploton) a été emprisonné quelques mois par les autorités de Saint-Étienne pour avoir respecté les ordres venus de Monfaucon. Le , l'Assemblée Nationale constituante rattachait définitivement la totalité de la commune au département de la Haute-Loire[22].

Événements historiques[modifier | modifier le code]

Lors de sa visite épiscopale à Riotord et Clavas en octobre 1626 l’évêque du Puy et Comte de Velay, Monseigneur Just de Serres[23] dresse un inventaire sans complaisance de la situation de l’Église à la sortie des guerres de Religion (1562-1598) qui avaient dévasté notre région : Riotord et Clavas situés à la limite des provinces tenues au sud par les protestants eurent à subir plusieurs incursions des troupes huguenotes. Le procès-verbal de la visite à l'abbaye de Clavas nous apprend que « la dicte église avait été cy devant profanée par meurtres en icelle commis et par la ruine et démolition intervenue durant ces troubles et remuements suscités par les Calvinistes en ce royaume... Le cloître n'était plus que cendre et leur église que masure. » À Riotord la situation n'est guère plus brillante : église délabrée, autels profanés, objets du culte disparus (le Saint Sacrement « reposait dans un ciboire de plomb fort vil et de petite valeur dans lequel n'y avait que trois osties »). Même les prêtres semblent avoir perdu foi en leur mission : le curé, Antoine Colombet, est absent et Monseigneur Just de Serres doit adopter une ordonnance interdisant aux ecclésiastiques de Riotord, sous peine d'excommunication, de continuer à fréquenter les cabarets.

En 1759, Pauze estime le nombre de paroissiens à 1000, et compte 67 maisons dans le bourg central[20].

Le 2 août 1944, le bombardier B-24 H Liberator "Patsy Jack" N42-64445 s'est écrasé à proximité du village des Setoux, sur la commune. Chargé d'une mission de bombardement au Pontet, dans le Vaucluse, l'avion est atteint par la flak. Après avoir rempli sa mission, il tente de se réfugier dans le Massif central. À proximité des Setoux, l'équipage évacue l'appareil en feu, le Lieutenant George Cappleman, pilote, reste aux commandes de l'appareil en perdition, le temps de trouver un système d'amarrage des commandes de vol, afin que son appareil ne s'écrase sur les hameaux qui sont sur sa route. L'équipage est indemne, à l'exception du sergent Dandrew, décédé, son parachute s'étant mis en torche[24].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Riotord est membre de la communauté de communes du Pays de Montfaucon[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Montfaucon-en-Velay. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[25].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Yssingeaux, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Boutières pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[26].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Tête de liste Suffrages Pourcentage CM CC
Guy Peyrard 399 60,91 % 12 2
Hubert Celle 256 39,08 % 3 1

Le conseil municipal de Riotord, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[27], pour un mandat de six ans renouvelable[28]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[29]. Les quinze conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 70,58 %, se répartissant en douze issus de la liste conduite par Guy Peyrard et trois issus de celle de Hubert Celle[30]. Guy Peyrard, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [31].

Les trois sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes du Pays de Montfaucon se répartissent en : liste de Guy Peyrard (2) et liste de Hubert Celle (1)[30].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

En , Guy Peyrard a succédé à Jean Paul Patouillard à la mairie de Riotord.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1823 1831 Jean Arnaud    
1971 1983 Hippolyte Bernon    
1983 1989 Pierre Paulet    
1989 1995 Hippolyte Bernon    
1995 2001 Henri Dumond    
2001 mars 2008 Jean-Paul Raynaud    
mars 2008 octobre 2008 Jean-Paul Patouillard    
octobre 2008 En cours
(au 28 août 2014)
Guy Peyrard[32] DVD  

Autres élections[modifier | modifier le code]

Lors des élections départementales en 2021, Olivier Cigolotti (UDI) et Brigitte Renaud, obtienent au premier tour 100 % des voix à Riotord. Le taux de participation est de 42,63 %[33].

Lors des élections régionales en 2021, la liste conduite par Laurent Wauquiez (LR) obtient au second tour 84,81 % des voix à Riotord, celle conduite par Fabienne Grebert (EELV), 10,03 % et la liste conduite par Andréa Kotarac (RN), 5,16 %. Le taux de participation est de 38,64 %[34].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[36].

En 2021, la commune comptait 1 184 habitants[Note 4], en augmentation de 0,42 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 3112 1962 3162 6502 9662 7822 7052 7372 706
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 7283 0463 1302 8802 6973 1562 8152 8802 992
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 8352 8332 7302 4082 3242 2342 1041 8011 805
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
1 6401 5131 4041 3301 2281 1551 1791 1541 197
2015 2020 2021 - - - - - -
1 1791 1821 184------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 35,4 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 594 hommes pour 583 femmes, soit un taux de 50,47 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,13 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 11]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,4 
90 ou +
2,9 
8,4 
75-89 ans
14,9 
22,6 
60-74 ans
20,5 
21,6 
45-59 ans
19,8 
16,6 
30-44 ans
13,7 
15,6 
15-29 ans
14,2 
13,9 
0-14 ans
14,0 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2020 en pourcentage[I 12]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,4 
8,2 
75-89 ans
11,6 
20,2 
60-74 ans
20,2 
21,4 
45-59 ans
20,4 
16,9 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,3 
17,2 
0-14 ans
15,9 

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 496 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 1 107 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 850 [I 13] (20 800  dans le département[I 14]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 15] 3,6 % 6,1 % 6,4 %
Département[I 16] 6,3 % 7,7 % 7,7 %
France entière[I 17] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 688 personnes, parmi lesquelles on compte 77,9 % d'actifs (71,5 % ayant un emploi et 6,4 % de chômeurs) et 22,1 % d'inactifs[Note 6],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 18]. Elle compte 374 emplois en 2018, contre 405 en 2013 et 394 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 495, soit un indicateur de concentration d'emploi de 75,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,3 %[I 19].

Sur ces 495 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 190 travaillent dans la commune, soit 38 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 86,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

86 établissements[Note 7] sont implantés à Riotord au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 22].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 86 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
17 19,8 % (14,2 %)
Construction 17 19,8 % (13,9 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
21 24,4 % (28,8 %)
Information et communication 3 3,5 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 2 2,3 % (4,4 %)
Activités immobilières 4 4,7 % (3,9 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
6 7 % (11,6 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
10 11,6 % (13,3 %)
Autres activités de services 6 7 % (8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 24,4 % du nombre total d'établissements de la commune (21 sur les 86 entreprises implantées à Riotord), contre 28,8 % au niveau départemental[I 23]. Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :

  • Assistance Pharmaceutique, commerce de détail d'articles médicaux et orthopédiques en magasin spécialisé (3 914 k€)
  • Entrepri Gener Bat Trav Publ Guy Peyrard, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (2 949 k€)
  • Charra Maconnerie, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (2 256 k€)
  • Marcon Bernard SARL, fabrication d'autres machines-outils (1 265 k€)

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Monts du Forez »[40]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la production de bovins, orientation lait[41].

1988 2000 2010
Exploitations 91 62 42
Superficie agricole utilisée (ha) 1 649 1357 1171

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 53 en 1988 à 62 en 2000 puis à 42 en 2010[42], soit une baisse de 46 % en 22 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 43 % de ses exploitations[43]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 649 ha en 1988 à 1 171 ha en 2010. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 18 à 28 ha[42].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Patrimoine religieux[44] :
    Place de l'église.
  • Vestiges importants de la ligne de chemin de fer entre Firminy, Bourg-Argental, Annonay et Saint-Rambert-d'Albon, aujourd'hui devenue « Via Fluvia ».
  • Le tunnel de Tracol, d'une longueur de 2 400 mètres sur l'ancienne ligne ferroviaire mentionnée ci-dessus, relie les communes de Saint-Sauveur-en-Rue et Riotord. Il présente la particularité rare de traverser la ligne de partage entre les bassins versants de l'Atlantique et de la Méditerranée[46].

Loisirs[modifier | modifier le code]

  • foot (a.s.r)
  • pétanque
  • tennis
  • randonnée
  • pêche
  • parc

Autres lieux publics[modifier | modifier le code]

Sur la commune de Riotord se trouvent des lieux pour l'éducation (écoles), la jeunesse (centre de loisirs), le sport (voir dans les loisirs), la lecture (bibliothèque) et les arts (salle polyvalente). S'ajoute : la poste, la maison de santé et la maison de retraite.

Personnalité lié à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean-Baptiste Bardel (1891-1959), curé de Clavas. Son journal (1931-1959) a été publié en 7 volumes par Georgy FAURE.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Robert Bergeron, L’abbaye cistercienne de Notre-Dame de Clavas aux XVIe siècle et XVIIe siècle : in Cahiers de la Haute-Loire 2004, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire,
  • Robert Bergeron, L’abbaye cistercienne de Notre-Dame de Clavas au XVIIIe siècle : in Cahiers de la Haute-Loire 2002, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire,
  • Robert Bergeron, Sept siècles de relations mouvementées entre le prieuré de saint-Sauveur-en-Rue et le curé de Riotord, Bulletin de la Diana, Montbrison, Tome LXIV no 2, 2005
  • Régis Thomas, Martin de Framond, Bernard Galland, Églises de Haute-Loire, Editions Phil'Print 2015. Riotord pages 515 à 517

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Métadonnées de la commune de Riotord » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Riotord » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Riotord - Section LOG T2 » (consulté le ).
  7. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Riotord - Section LOG T7 » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  9. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Riotord » (consulté le ).
  11. « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Riotord (43163) », (consulté le ).
  12. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Haute-Loire (43) », (consulté le ).
  13. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Riotord » (consulté le ).
  14. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  15. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Riotord » (consulté le ).
  16. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  17. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  19. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Riotord » (consulté le ).
  20. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  21. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  22. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre à Riotord » (consulté le ).
  23. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre dans la France entière Haute-Loire » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Riotord et Le Puy-en-Velay », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Riotord et Yssingeaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Riotord et Tence », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches de Riotord », sur villorama.com (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Riotord et Saint-Romain-Lachalm », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Saint-Romain-Lachalm », sur la commune de Saint-Romain-Lachalm - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Saint-Romain-Lachalm », sur la commune de Saint-Romain-Lachalm - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  14. a et b A. Chassaing et A. Jacotin, « Dictionnaire topographique du département de la Haute-Loire ».
  15. Cartulaire de Saint Sauveur en Rue, page 1
  16. « Petites notes d'histoire locale », Echo paroissial de Riotord,‎
  17. Archives Départementales de la Haute-Loire, 18 J 308
  18. a et b Trois églises en Velay Thomas Rebaud 1995
  19. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  20. a et b Tablettes historiques du Velay (1875-1876), Le Puy, Bérard, (lire en ligne), p. 281
  21. Recueil de mémoires et documents sur le Forez, Société Diana, Montbrison, tome 8, Hommages et aveux de fiefs
  22. a et b Procès-verbal de l'Assemblée nationale, Imprimerie Nationale, (lire en ligne), Les mentions relatives à Riotord figurent p. 28 et suivantes, puis p. 45 et suivantes
  23. Archives Départementales de la Loire CH MS 613
  24. « B-24-H Liberator 42-64445 - Sgt Dandrew - Riotord le 2 Août 1944 | Aérostèles », sur aerosteles.net (consulté le ).
  25. « communauté de communes du Pays de Montfaucon - fiche descriptive au  », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
  26. « Découpage électoral de la Haute-Loire (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  27. Loi no 2013-403 du 17 mai 2013 relative à l'élection des conseillers départementaux, des conseillers municipaux et des conseillers communautaires, et modifiant le calendrier électoral, article 51 et son décret d'application no 2013-938 du 18 octobre 2013.
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  29. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
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  33. « Résultats des élections départementales 2021 – Résultats par commune – Riotord », Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  34. « Résultats des élections régionales 2021 – Résultats par commune – Riotord », Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. « Entreprises à Riotord », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
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  42. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Riotord », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  43. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de la Haute-Loire » (consulté le ).
  44. site 40000clochers.com
  45. Notice no PA00092818, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  46. Association Ligne de Partage, « Riotord, lignes et tunnel ».

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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