Manaurie

Manaurie | |
Les toits du village de Manaurie. |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Dordogne |
Arrondissement | Sarlat-la-Canéda |
Canton | Vallée de l'Homme |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée de l'Homme |
Maire Mandat |
Gérard Dezenclos 2014-2020 |
Code postal | 24620 |
Code commune | 24249 |
Démographie | |
Population municipale |
146 hab. (2015 ![]() |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 57′ 40″ nord, 0° 59′ 31″ est |
Altitude | Min. 60 m Max. 210 m |
Superficie | 9,97 km2 |
Localisation | |
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Manaurie est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Sommaire
Géographie[modifier | modifier le code]
Dans le quart sud-est du département de la Dordogne, en Périgord noir, la commune de Manaurie est arrosée par le ruisseau du même nom, un affluent de la Vézère.
L'altitude minimale, 60 mètres, se trouve à l'est, là où le Manaurie quitte la commune et entre sur celle des Eyzies-de-Tayac-Sireuil. L'altitude maximale avec 209 ou 210 mètres[Note 1] est localisée au nord, près du lieu-dit Calais.
À l'intersection des routes départementales 31 et 47 et traversé par la ligne ferroviaire Périgueux-Agen, le village de Manaurie se situe, en distances orthodromiques, sept kilomètres au nord-est du Bugue et dix-huit kilomètres au sud-ouest de Montignac.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la commune provient du nom d'un personnage d'origine germanique « Manaud »[1].
En occitan, la commune porte le nom de Manàuria[2].
Histoire[modifier | modifier le code]
Bien que son église soit d'architecture romane, la première mention écrite connue du lieu, Manauria, n'apparaît qu'à la fin du XIVe siècle[1].
La construction du manoir de Roucaudou date des XVe et XVIe siècles, alors même que le lieu, « Bord. de la Recaudia », était déjà cité en 1304[3].
Sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789, le village est identifié sous le nom de Manorie[4].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
La commune fait partie de la communauté de communes de la Vallée de l'Homme.
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[6].
En 2015, la commune comptait 146 habitants[Note 2], en diminution de 5,81 % par rapport à 2010 (Dordogne : +0,31 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Économie[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
En 2012[9], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 65 personnes, soit 42,2 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (huit) a diminué par rapport à 2007 (quatorze) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 12,3 %.
Établissements[modifier | modifier le code]
Au 31 décembre 2013, la commune compte dix-huit établissements[10], dont cinq dans la construction, cinq relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, quatre au niveau des commerces, transports ou services, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, et un dans l'industrie[11].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Grotte de Carpe-Diem, grotte recelant des concrétions naturelles colorées, qui fut un temps ouverte aux visites[12] et qui est actuellement fermée au public[13].
- Situés en rive droite de la Vézère et en limite de la commune, les abris du Poisson, de Laugerie-Basse, de Laugerie-Haute et la grotte du Grand Roc se trouvent sur le territoire communal des Eyzies-de-Tayac-Sireuil.
- Château de Cap del Roc, fin du XIXe siècle[14].
- Château de Lortal, XVIIe siècle[15].
- Manoir de Roucaudou (ou château de Roucaudou), des XVe et XVIe siècles, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1974 pour ses façades et toitures[16].
- Église romane[12] Saint-Pierre-ès-Liens[17], avec clocher-mur.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
- Dordogne (département)
- Périgord
- Liste des communes de la Dordogne
- Liste des châteaux et demeures de la Dordogne
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Présentation de Manaurie sur le site de la communauté de communes Terre de Cro-Magnon
- Manaurie sur le site de l'Institut géographique national (archive)
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Deux données contradictoires selon le Géoportail : 209 mètres sur la carte et 210 pour la boîte « Communes ».
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2018, millésimée 2015, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2017, date de référence statistique : 1er janvier 2015.
Références[modifier | modifier le code]
- Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2), p. 208.
- Le nom occitan des communes du Périgord sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le 14 novembre 2013.
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 246.
- Manorie sur Géoportail (consulté le 14 novembre 2013).
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015.
- Chiffres-clés - Emploi - Population active - tableaux EMP T2 et EMP T4 sur le site de l'Insee, consulté le 5 novembre 2015.
- « Établissement - Définition », sur Insee (consulté le 5 novembre 2015).
- Chiffres clés - Établissements actifs par secteur d'activité - tableau CEN T1 sur le site de l'Insee, consulté le 5 novembre 2015.
- Jean-Luc Aubarbier, Michel Binet, Guy Mandon, Nouveau guide du Périgord-Quercy, Ouest-France, 1987, (ISBN 2-85882-842-3), p. 188-189.
- Manaurie sur le site de la communauté de communes Terre de Cromagnon, consulté le 14 novembre 2013.
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 61.
- Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN 2-87901-221-X), p. 162.
- « Manoir de Roucaudou », notice no PA00082626, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 14 novembre 2013.
- Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 101.