Guerres de la Révolution française

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Guerres de la Révolution française
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Combat de Varoux, 27 novembre 1792. Peinture de Victor Adam, commandée par le roi Louis-Philippe pour le musée de Versailles.
Informations générales
Date
(10 ans, 1 mois et 5 jours)
Lieu Europe, Égypte, Moyen-Orient, océan Atlantique, Caraïbes
Issue

Victoires françaises

Belligérants
Drapeau de la France République française

Les Irlandais Unis[note 2]
Drapeau de Danemark-Norvège Danemark-Norvège

Drapeau de l'Espagne Royaume d'Espagne[note 3]
Coalitions :
Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire

Drapeau de la Bohême Royaume de Bohême
Drapeau du Royaume de Hongrie Royaume de Hongrie
Drapeau de la Prusse Royaume de Prusse
Drapeau de la Grande-Bretagne. Grande-Bretagne

Drapeau du Royaume de Naples Royaume de Naples
 Royaume de Sicile
Royaume de Sardaigne Royaume de Sardaigne
Drapeau de l'Empire russe Empire russe
Drapeau du Royaume du Portugal Royaume de Portugal
Drapeau des Provinces-Unies Provinces-Unies
Drapeau du Grand-duché de Toscane Grand-duché de Toscane
Drapeau du Duché de Modène Duché de Modène
Drapeau du Duché de Parme Duché de Parme
Drapeau de la République de Venise République de Venise
 Royaume de Suède
Drapeau de l'Espagne Royaume d'Espagne[note 4]
Drapeau de l'Empire ottoman Empire ottoman

Royalistes français


Autres :
Fédéralistes français[note 5]
Drapeau des États-Unis États-Unis[note 6]
Rebelles haïtiens
Commandants
La Fayette - Rochambeau - Luckner - Dumouriez - Kellermann - Carnot - Custine - Houchard - Dampierre - Canclaux - Jourdan - Kléber - Marceau - Hoche - Biron - Aubert-Dubayet - Dugommier - Dagobert - Moncey - Pérignon - MacDonald - Bonaparte - Pichegru - Moreau - Dumas - Masséna - Brune - Augereau - Desaix - Leclerc

Daendels

Wolfe Tone

Christian VII - Fischer - Bille
François II du Saint-Empire - Archiduc Charles - Archiduc Jean - Saxe-Teschen - Clerfayt - Saxe-Cobourg-Saalfeld - Von Beaulieu - Von Melas - Bellegarde - Alvinczy - Von Wurmser - Quasdanovich - Kray

George III - Frederick d'York - Jervis - Abercromby - Sidney Smith - Hotham - Duncan - Warren - Hood - Nelson

Frédéric-Guillaume II - Brunswick - Hohenlohe

Charles IV - Ricardos - Carvajal

Paul Ier - Souvorov - Korsakov

Louis XVIII - Artois - Condé - Cathelineau - d'Elbée - Bonchamps - La Rochejaquelein - Lescure - Charette - Stofflet - Précy - Puisaye - Cadoudal

Paoli

Selim III - Mourad Bey - Ibrahim Bey - Djezzar Pacha - Abdallah Pacha - Mustapha Pacha

Toussaint Louverture - Dessalines
Forces en présence
France
1 200 000 à 1 500 000 hommes[1],[2],[3]
(1791-1799)
Pertes
France
450 000 à 500 000 morts[4],[2],[5]
(1791-1799)


10 000[6] à 50 000 morts[7] (civils inclus)

~ 130 000 morts (civils inclus)[8]


174 220 tués au combat[9]

Guerres de la Révolution française

Batailles

Révolution haïtienne


Guerre de la Première Coalition


Guerre de Vendée


Chouannerie


Insurrections royalistes et fédéralistes


Invasion française de la Suisse de 1798


Guerre des Paysans


Rébellion irlandaise de 1798


Guerre de la Deuxième Coalition


Quasi-guerre

Les guerres de la Révolution française sont les conflits qui ont impliqué la France révolutionnaire contre d'autres pays européens, souvent coalisés, durant la période comprise entre 1792 (guerre contre le Saint-Empire et les royaumes de Bohême et de Hongrie) et le traité d'Amiens de 1802. Une distinction peut être faite entre la période dite de la Première Coalition (1792-1797) et la Deuxième Coalition (1798-1801), même si certains pays, et notamment le Royaume-Uni, étaient en guerre continue contre la France de 1793 à 1802.

Caractérisées par une ferveur révolutionnaire et des innovations militaires, ces multiples campagnes sauvèrent le régime révolutionnaire français, pourtant confronté à une sérieuse opposition européenne. De surcroît, les victoires qui s'ensuivirent contribuèrent à étendre de façon significative l'emprise territoriale de la France.

Terminologie

On distingue en France les guerres de la Révolution des guerres napoléoniennes.

Origines

Dès 1791, les monarchies d'Europe assistent avec préoccupation à la Révolution française et ses bouleversements et se demandent si elles doivent intervenir, soit pour aider Louis XVI, soit pour profiter du chaos en France. Le personnage clé de la situation était l'empereur Léopold II, frère de la reine Marie-Antoinette, la femme de Louis XVI. Léopold avait d'abord regardé la Révolution avec sérénité mais il devient de plus en plus inquiet lorsque la Révolution se radicalise. Le 27 août, Léopold II et le roi Frédéric-Guillaume II de Prusse, après avoir reçu en consultation des nobles émigrés français, publièrent la déclaration de Pillnitz qui déclarait l'intérêt des monarques d'Europe au bien-être de Louis XVI et de sa famille et menaçait de graves mais vagues conséquences quiconque les agresserait. Bien que Léopold II ait considéré la déclaration de Pillnitz comme un geste évasif pour apaiser les monarchistes français, la déclaration fut considérée en France comme une menace sérieuse et dénoncée par les dirigeants révolutionnaires.

En plus de différences idéologiques entre la France et les puissances monarchiques d'Europe, des disputes incessantes étaient provoquées par le statut des biens impériaux en Alsace. Les Français étaient par ailleurs préoccupés par l'agitation des nobles émigrés à l'étranger, en particulier dans les Pays-Bas autrichiens et les États d'Allemagne.

Première Coalition (1792-1797)

Campagne de 1792

L'Assemblée, sur une proposition du roi Louis XVI, déclare la guerre au « roi de Bohême et de Hongrie », cette expression désignant l'empereur du Saint-Empire et ses États, lors du vote du après que le ministre des Affaires étrangères, Dumouriez, lui a présenté une longue liste de griefs. Dumouriez prépara une invasion immédiate des Pays-Bas autrichiens où il espérait un soulèvement populaire contre la domination de la maison d'Autriche. Cependant, la Révolution avait profondément désorganisé l'armée et les forces réunies furent insuffisantes pour tenter une invasion. À la suite de la déclaration de guerre, les soldats français désertèrent en masse et, même dans un cas, assassinèrent leur général.

Alors que le gouvernement révolutionnaire lève d'importantes troupes fraîches et réorganise ses armées, qui étaient minées par les désertions et l'émigration, mal instruites et mal disciplinées, une armée alliée, composée de 112 000 hommes (60 000 Prussiens, 32 000 Impériaux, 8 000 Hessois et 12 000 Émigrés[10]), commandée par Charles-Guillaume-Ferdinand, duc de Brunswick, se rassembla à Coblence sur le Rhin.

Au moment de l'invasion, le général Dumouriez secondé par les généraux Beurnonville, Moreton et Duval dispose de 30 000 hommes dans les camps de Maulde, de Maubeuge et de Lille et 23 000 dans celui de Sedan tandis que le maréchal Luckner avait sous ses ordres le général Biron à Strasbourg avec 20 000 hommes, le général Custine à Landau avec 15 000 hommes et le général Kellermann à Metz avec 20 000 hommes.

En juillet, l'invasion prussienne commence et l'armée de Brunswick prend facilement les forteresses de Longwy le 13 août et de Verdun le 30 août. Le duc avait signé quelques semaines plus tôt le manifeste de Brunswick — rédigé par un noble français de l'émigration, le chevalier de Limon — qui faisait part de la volonté des Alliés de restaurer le roi à son poste, de lui rendre les pleins pouvoirs et de traiter toute personne ou ville qui s'y opposerait comme rebelles passible de la peine de mort par la loi martiale. Cela n'eut pour effet que de renforcer la détermination de l'armée révolutionnaire et le gouvernement de s'y opposer par tous les moyens nécessaires. Le , la foule prit d'assaut le palais des Tuileries où séjournaient Louis XVI et sa famille.

L'invasion continue, mais à la bataille de Valmy, le 20 septembre, les alliés reculent face à l'armée française menée par Dumouriez et Kellermann. Bien que le résultat de la bataille fut nul tactiquement, il donne un coup de fouet au moral français. En outre, les Prussiens, constatant que la campagne est plus longue et plus coûteuse que prévu, décident que le coût et le risque de poursuite des combats sont trop grands et se retirent de France pour préserver leur armée. Le lendemain, la monarchie est officiellement abolie et remplacée par la Première République.

Les Français remportent des succès sur plusieurs autres fronts, occupant la Savoie et Nice, alors en Italie, tandis que le général Custine envahit l'Allemagne, occupe plusieurs villes le long du Rhin et arrive jusqu'à Francfort. Dumouriez passe à l'offensive en Belgique, remportant une grande victoire sur les Impériaux à Jemmapes le 6 novembre et occupant la totalité du pays au début de l'hiver.

Campagne de 1793

Le , Louis XVI est exécuté. L'Espagne et le Portugal rejoignent la coalition anti-française en et, le 1er février, la France déclare la guerre à la Grande-Bretagne et aux Provinces-Unies.

La France décrète une nouvelle levée de trois cent mille hommes, commençant une politique de levée en masse pour pouvoir déployer plus de soldats que les États aristocratiques et se montrer offensive afin de récupérer le matériel de guerre de l'ennemi. Les Alliés lancent une campagne déterminée pour envahir la France avec la campagne de Flandres.

La France subit de graves revers au début. Elle est chassée de Belgique et doit faire face à des révoltes internes dans l'Ouest et le Sud du pays. L'une d'entre elles, à Toulon, prépara le terrain pour un capitaine d'artillerie jusque-là inconnu du nom de Napoléon Bonaparte. Sa contribution à la planification du siège victorieux de la ville et de son port grâce à des batteries d'artillerie bien placées fut l'étincelle de sa fulgurante ascension ultérieure.

À la fin de l'année, la levée de nouvelles armées et la Terreur, politique interne de répression féroce avec des exécutions de masse, permettent de repousser les invasions et de réprimer les révoltes. L'année se termine avec les forces françaises ayant l'ascendant mais toujours en guerre à proximité de ses frontières.

Guerre de Vendée

La guerre de Vendée est le nom donné à la guerre civile qui opposa, dans l'Ouest de la France, les républicains (bleus) aux royalistes (blancs), entre l'an I et l'an IV (1793 et 1796) pendant la Révolution française.

Elle fut étroitement liée à la Chouannerie, l'ensemble de ces deux conflits étant parfois désigné sous le nom de « guerres de l'Ouest ». La Chouannerie se déroula sur la rive droite de la Loire, tandis que le soulèvement vendéen eut lieu sur la rive gauche. Le terme Vendée militaire désigne d'ailleurs le territoire insurgé au sud du fleuve.

Comme partout en France, la Vendée a connu des manifestations paysannes entre 1789 et 1792. Mais c'est au moment de la levée en masse de 1793, que la révolte ou rébellion vendéenne, aussi appelée insurrection vendéenne, s'est déclenchée, dans un premier temps comme une jacquerie paysanne classique, avant de prendre la forme d'un mouvement contre-révolutionnaire.

Étalée sur trois années, la guerre a connu plusieurs phases, avec une brève période de paix au printemps 1795. Elle s'est terminée au début de l'année 1796, après avoir fait plus de 200 000 morts et causé de nombreuses destructions.

Campagnes de 1794-1795

L'année 1794 voit un succès accru des armées révolutionnaires. Bien que l'invasion du Piémont ait échoué, la France chasse les armées espagnoles au cours de la guerre du Roussillon et pénètre en Catalogne. Le , elle remporte une victoire à Fleurus qui lui permet d'occuper toute la Belgique et la Rhénanie.

En mer, au cours de la bataille du 13 prairial an II, la flotte de l'Atlantique française réussit à faire échouer une tentative britannique d'interdire l'arrivée d'un convoi essentiel de céréales en provenance des États-Unis mais au prix de la perte d'un quart de ses forces.

En 1795, après une attaque surprise des Pays-Bas en hiver, la France crée la République batave. La Prusse et l'Espagne décident de faire la paix et l'Espagne signe le traité de Bâle le qui cède la rive gauche du Rhin à la France et provoque le retrait des armées françaises d'au-delà des Pyrénées. Cela met fin à la période de crise de la Révolution et la France put se sentir libre de toute menace d'invasion pour de nombreuses années.

La Grande-Bretagne tente de soutenir les rebelles vendéens mais échoue et, à Paris, une tentative de renverser le gouvernement par la force fut mise en échec par la garnison menée par Napoléon Bonaparte, conduisant à l'établissement du Directoire.

Sur la frontière du Rhin, le général Pichegru, chargé de négocier avec les royalistes en exil, trahit son armée ce qui entraîne l'évacuation de Mannheim et l'échec du blocus de Mayence par Jourdan.

Guerre en Italie (1793-1795)

Campagne d'Italie de Bonaparte (1796-1797)

Campagne en Allemagne (1796-1797)

Guerre de la Deuxième Coalition (1798-1800)

Campagne d'Égypte (1798-1800)

De nombreux soldats mourront à cause de l'insalubrité.

Campagne de Hollande de 1799

L'Invasion anglo-russe de la Hollande, également connue sous le nom de « Campagne de Hollande » s'est déroulée du au , et est marquée par l'invasion de la région de Hollande (République batave) par une coalition composée de forces britanniques et russes. La campagne a pour double objectif de neutraliser la flotte batave et de favoriser un soulèvement des partisans de l'ancien stathouder Guillaume V contre le gouvernement batave, favorable aux Français. Une coalition entre des armées française et batave de puissance équivalente s'oppose à cette invasion.

Le conflit est dans un premier temps favorable aux Anglo-Russes, vainqueurs lors de la bataille de Callantsoog puis du combat du Zyp. Les batailles suivantes sont cependant favorables aux Franco-Bataves, qui remportent un succès stratégique à Bergen malgré leur infériorité numérique, et parviennent à affaiblir les forces anglo-russes en tirant profit du terrain malgré la défaite d'Alkmaar. La dernière bataille, livrée à Castricum, inflige de lourdes pertes aux deux camps, mais constitue une victoire décisive pour le camp républicain. À la suite de cette dernière, le chef de l'état-major britannique, Frederick d'York, comte d'Ulster et duc d'York et Albany, ordonne un repli de ses troupes au niveau de la tête de pont initiale, située à l'extrême nord de la péninsule. La Convention d'Alkmaar, négociée le avec le général en chef des troupes franco-bataves, le général Guillaume Brune, met fin aux hostilités, en permettant aux troupes britanniques et russes de quitter la zone sans violence.

Campagne de 1800 (dont campagne d'Italie (1800))

Traité de Lunéville (1801)

Batailles navales (1793-1802)

Traité d'Amiens (1802)

Le traité d'Amiens marque la fin des hostilités. Pour les conflits ultérieurs, consulter l'article sur les guerres napoléoniennes.

Annexes

Bibliographie

  • Frank Attar, Aux armes, citoyens ! : naissance et fonctions du bellicisme révolutionnaire, Paris, Éditions du Seuil, coll. « L'univers historique », , 394 p. (ISBN 978-2-02-088891-2).
  • Marc Belissa, « Du droit des gens à la guerre de conquête (septembre 92-vendémiaire an IV) », dans Michel Vovelle (dir.), Révolution et République : l'exception française, Paris, Kimé, , 699 p. (ISBN 2-908212-70-6), p. 457-466.
  • Marc Belissa (préf. Domenico Losurdo), Fraternité universelle et intérêt national (1713-1795) : les cosmopolitiques du droit des gens, Paris, Kimé, coll. « Le sens de l'histoire », , 462 p. (ISBN 2-84174-107-9, présentation en ligne), [présentation en ligne].
  • David A. Bell (trad. Christophe Jaquet), La première guerre totale : l'Europe de Napoléon et la naissance de la guerre moderne [« The First Total War: Napoleon's Europe and the birth of warfare as we know it »], Seyssel, Champ Vallon, coll. « La chose publique », , 401 p. (ISBN 978-2-87673-539-2, présentation en ligne).
  • Allain Bernède, « Les guerres de la Révolution et leur enseignement à l'École supérieure de guerre », dans Michel Vovelle (dir.), Révolution et République : l'exception française, Paris, Kimé, , 699 p. (ISBN 2-908212-70-6), p. 438-451.
  • Jean-Paul Bertaud, La Révolution armée : les soldats-citoyens et la Révolution française, Paris, Robert Laffont, coll. « Les Hommes et l'histoire », , 379 p. (ISBN 2-221-00364-0, présentation en ligne).
  • Jean-Paul Bertaud, La Vie quotidienne des soldats de la Révolution, 1789-1799, Paris, Hachette, coll. « La Vie quotidienne », , 326 p. (ISBN 2-01-0090446).
  • Jean-Paul Bertaud (dir.) et Daniel Reichel (dir.), L'Armée et la guerre, Paris, Éditions de l'École des hautes études en sciences sociales (EHESS), coll. « Atlas de la Révolution française » (no 3), , 79 p. (ISBN 2-7132-0927-7, présentation en ligne).
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  • Annie Crépin, « Le mythe de Valmy », dans Michel Vovelle (dir.), Révolution et République : l'exception française, Paris, Kimé, , 699 p. (ISBN 2-908212-70-6), p. 467-478.
  • Annie Crépin, Défendre la France : les Français, la guerre et le service militaire, de la guerre de Sept Ans à Verdun, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2005, lire en ligne.
  • Alan Forrest, « L'impact du jacobinisme dans l'armée de l'an II », dans Michel Vovelle (dir.), Révolution et République : l'exception française, Paris, Kimé, , 699 p. (ISBN 2-908212-70-6), p. 418-427.
  • Bernard Gainot, « Révolutionner la gloire : acculturation nationale et valeurs militaires en l'an II », dans Benjamin Deruelle et Arnaud Guinier (dir.), La construction du militaire, vol. 2 : Cultures et identités combattantes en Europe de la guerre de Cent Ans à l'entre-deux guerres, Paris, Éditions de la Sorbonne, coll. « Guerre et paix », 2017, 360 p., (ISBN 978-2-85944-997-1).
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  • Jean-Louis Roche, Le Mythe de la guerre révolutionnaire de Robespierre à Lénine, Éditions du pavé, 2005.
  • Thierry Roquincourt, « Le mythe du « Vengeur » », dans Michel Vovelle (dir.), Révolution et République : l'exception française, Paris, Kimé, , 699 p. (ISBN 2-908212-70-6), p. 479-495.
  • Samuel F. Scott, « L'armée royale et la première République », dans Michel Vovelle (dir.), Révolution et République : l'exception française, Paris, Kimé, , 699 p. (ISBN 2-908212-70-6), p. 428-437.

Articles connexes

Notes et références

Notes

  1. À partir de 1795.
  2. À partir de 1796.
  3. À partir d'août 1796.
  4. Jusqu'en août 1796.
  5. Alliés aux royalistes à partir de 1793.
  6. Guerre maritime non déclarée de 1798 à 1800.

Références

  1. A. Forrest, Déserteurs et insoumis sous la Révolution et l'Empire, Paris, 1988, 327 p.
  2. a et b P. Contant, Étude de la morbidité dans les hôpitaux militaires français pendant la Révolution française durant la période du 20 avril 1792 au 19 brumaire an VIII, Thèse de doctorat d'histoire, Université de Paris IV, 1992, 687 p.
  3. A. Soboul (dir.), Dictionnaire historique de la Révolution française, PUF, 1989.
  4. J. Houdaille, Les armées de la Révolution d'après les registres matricules, Population, juillet-octobre 1983, p. 842-849.
  5. J.-P. Bertaud, La vie quotidienne des soldats au temps de la Révolution, 1789-1799, Paris, 1985, 331 p.
  6. Thomas Bartlett, Clemency and Compensation, the treatment of defeated rebels and suffering loyalists after the 1798 rebellion, in Revolution, Counter-Revolution and Union, Ireland in the 1790s, Jim Smyth ed, Cambridge, 2000, p. 100.
  7. T. Pakenham, The Year of Liberty, London, 1969, p. 392.
  8. Jacques Hussenet (dir.), « Détruisez la Vendée ! » Regards croisés sur les victimes et destructions de la guerre de Vendée, La Roche-sur-Yon, Centre vendéen de recherches historiques, 2007, p. 148.
  9. French Revolutionary Wars
  10. Abel Hugo, France militaire, Tome 1, page 1.