Glère
Glère | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Montbéliard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Maîche | ||||
Maire Mandat |
Raphaël Pequignot 2020-2026 |
||||
Code postal | 25190 | ||||
Code commune | 25275 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
213 hab. (2018 ![]() |
||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 20′ 40″ nord, 6° 59′ 42″ est | ||||
Altitude | Min. 404 m Max. 903 m |
||||
Superficie | 15,93 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Maîche | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
modifier ![]() |
Glère est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Glières en 1148 ; Gliers en 1233 ; Glaie en 1275 ; Glires en 1282 ; Gléris en 1294 ; Glères en 1686 ; Glère depuis 1750 - Le est associée la commune de Montursin, ravagée par un incendie en 1849 et ne comportant plus que deux maisons, et Vernois-le-Fol (Le Vernoy en 1671)[1].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Haute-Ajoie (CH, Jura) | Montancy | ![]() | |
Vaufrey | N | |||
O Glère E | ||||
S | ||||
Indevillers | Burnevillers |
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Glère est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Histoire[modifier | modifier le code]
Autrefois nommé Cliers ou Gliers, dérivé de Glera et Gleva[6], ce nom signifiant lieu sablonneux[7], la seigneurie de Glère existait dès le Xe siècle et possédait un château dont les seigneurs en porteront le nom, et sera à l'origine du fief de l'antique maison de Montjoie-le-Château.
Portant les simples titres de chevaliers et de sires à leur origine, ils étaient les vassaux des nobles du voisinage et ne possédaient que la vallée de Glère ainsi que les montagnes voisines. Leur habilité dans les guerres et les traités leur feront prendre une importance allant grandissante dans les siècles suivants[7]. Ils surent s'allier aux comtes de Ferrette, de Neuchâtel, de Genève, de Fribourg, de Bourgogne mais aussi aux princes d'Arberg et d'Orange ainsi qu'aux ducs de Savoie et de Lorraine[7].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2018, la commune comptait 213 habitants[Note 2], en diminution de 2,29 % par rapport à 2013 (Doubs : +1,53 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 3, 4, 7, Besançon, Cêtre, 1984, 1985, 1987
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- Mémoires et documents
- Essai sur l'histoire de la maison et baronnie de Montjoie
- [PDF]Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le 10 septembre 2020)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Mémoires et documents inédits pour servir à l'histoire de la Franche-Comté, Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon, 1839, p. 332.
- Essai sur l'histoire de la maison et la baronnie de Montjoie, Jean François Nicolas Richard, 1860, p. 9, 11, 12, 17, 18, 19, 20, 21, 35, 36.