Les Écorces
Les Écorces | |||||
![]() Église des Écorces | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Montbéliard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Maîche | ||||
Maire Mandat |
Maxime Martin 2020-2026 |
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Code postal | 25140 | ||||
Code commune | 25213 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
727 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 76 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 13′ 06″ nord, 6° 47′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 809 m Max. 920 m |
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Superficie | 9,51 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Maîche (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Maîche | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Les Écorces est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
Le nom provient de ses habitants qui se sont perfectionnés dans le taillage du bois et le commerce des escorces de résineux : de nombreuses maisons étaient recouvertes de ce matériau pour les protéger du vent et de la pluie.
Géographie[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Les Escorces en 1339 ; Les Escoursses en 1478 ; Les Ecorces en 1530 ; Les Escorces en 1701[1].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
![]() |
Maîche | ![]() | ||
Frambouhans | N | Charquemont | ||
O Les Écorces E | ||||
S | ||||
Fournet-Blancheroche |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Les Écorces est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Maîche, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].
En 2018, la commune comptait 727 habitants[Note 3], en augmentation de 5,82 % par rapport à 2013 (Doubs : +1,53 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- La chapelle Saint-Roch édifiée au XVIIe siècle au lieu-dit Le Ban, dans l'enclos où avaient été inhumées les victimes de la peste bubonique, épidémie qui avait sévi dès 1627, avant même l'époque des Suédois. Elle a été reconstruite en 1868[1].
- Les écoles, construites par l'architecte Fallot en 1843[1].
- L'église Saint-Jean-Baptiste. Édifiée dès en remplacement de celle démolie en 1876 parce que devenue trop exiguë et tombant de vétusté, elle est de style néo-gothique d'après les plans de l'architecte Alfred Ducat. Sa pierre de bonne qualité, de couleur gris-blanc, provient du territoire communal et elle a été inaugurée en . Une plaque rappelle la fameuse journée du où, sous la protection de vingt-cinq gendarmes et trois cents soldats, un sapeur du Génie mit une demi-heure pour pratiquer le « trou » devant permettre à un serrurier montbéliardais de déverrouiller cette porte de chêne, pour livrer passage aux agents des domaines chargés de procéder à l'inventaire des lieux[1].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Victor Bonnemin, né le aux Écorces, est ordonné prêtre aux Missions étrangères de Paris et part ensuite pour le Tibet, où il est chargé du poste de Siao-Weisi en pleine montagne, ensuite à Bahang. Il est nommé curé de Kiaonatong en 1938. Il assiste à la première messe du bienheureux Maurice Tornay (1910-1949) à Siao-Weisi. Après 1940, il est aide-procureur à la mission de Yunnanfu. Il est chassé par les communistes en 1952 et rentre en France comme infirmier à la maison des Missions étrangères de Voreppe. Il meurt le à l'hôpital de Grenoble[12].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 3, Besançon, Cêtre,
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le 10 septembre 2020)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Archives des Missions étrangères