Charmauvillers
Charmauvillers | |||||
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![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Bourgogne-Franche-Comté | ||||
Département | Doubs | ||||
Arrondissement | Montbéliard | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Maîche | ||||
Maire Mandat |
Olivier Clémence 2020-2026 |
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Code postal | 25470 | ||||
Code commune | 25124 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
259 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 25 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 14′ 23″ nord, 6° 55′ 09″ est | ||||
Altitude | Min. 500 m Max. 1 007 m |
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Superficie | 10,47 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Maîche (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Maîche | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bourgogne-Franche-Comté
Géolocalisation sur la carte : Doubs
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Charmauvillers est une commune française située dans le département du Doubs, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Chalmoyvilar en 1177 ; Charmeveler en 1308 ; Charmontvillers en 1750 ; Charmauvillars depuis 1790[1].
En venant de la route de Damprichard après 5 km, on arrive à Charmauvillers par le col de la Vierge (960 m), ou depuis Goumois (7 km). Depuis le village, on découvre un superbe paysage sur la vallée du Doubs et la chaîne du Chasseral (1 607 m) en direction de la Suisse.
Un petit chemin descend au bord du Doubs, au lieu-dit la Goule, où un petit pont permet de passer en Suisse[2] à Le Noirmont. On peut admirer une belle petite chapelle datant de 1694 au début du Bief d'Etoz, village disparu mais qui était célèbre pour sa verrerie, dès le début du XVIIIe siècle. Cependant cette verrerie était bâtie plus en amont, sur un terrain loué aux Rondot, meunier au Bief d'Etoz, mais situé sur le hameau des Essarts Cuenot, qui pour un temps éphémère a été commune (de 1793 à 1868) d'où des noms différents : verrerie du Bief d'Etoz ou verrerie des Essarts Cuenot.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
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Urtière, Goumois | Saignelégier ( ![]() |
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Damprichard | N | |||
O Charmauvillers E | ||||
S | ||||
Charquemont | Le Noirmont ( ![]() |
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Charmauvillers est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Maîche, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Histoire[modifier | modifier le code]
La première date retrouvée à Charmauvillers est inscrite sur une pierre aujourd'hui insérée dans un mur de l'ancien presbytère : 1066.
Quant à la première mention manuscrite, elle est donnée par le pape Alexandre III en l'an 1177 : il confie l'église mère de Fessevillers ainsi que ses quatre chapelles : (Trévillers, Courtefontaine, Indevillers et Charmauvillers) au prieur Pierre du monastère de Lanthenans afin qu'il y perçoive dîmes et oblations.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2018, la commune comptait 259 habitants[Note 3], en diminution de 5,47 % par rapport à 2013 (Doubs : +1,53 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- La Goule et la légende de « la marmite de pièces d'or » : Du côté français, on accède à La Goule par un petit chemin qui descend depuis Charmauvillers jusque sur la rive du Doubs. Au XIVe siècle, un petit hameau y était situé entre la rivière et la falaise et vivait, probablement, de la paysannerie et profitait de la force motrice du Doubs pour actionner un moulin à grain.
Le 18 octobre 1356, le violent séisme qui détruisit la ville de Bâle, fit écrouler la falaise sur le petit hameau qui disparut sous des quantités énormes de roches. Celles-ci formèrent une sorte de barrage naturel sur la rivière. Une légende veut qu'une marmite pleine de pièces d'or soit restée sous les décombres.
Aujourd'hui, un petit pont permet de passer côté Suisse devant le bâtiment des douanes et de remonter jusqu'à Le Noirmont et Saint-Imier. Sur la rive du Doubs côté suisse, un petit café-restaurant accueille les touristes ; c'était (ou c'est encore) le lieu de rendez-vous de la jeunesse (suisse et française) venue pour danser.
Cette retenue d'eau forme un lac qui alimente la centrale électrique de la Goule en Suisse.
- Site de la Goule[13]
- Le bief d'Etoz.
- Le cimetière permet de voir de rares pierres tombales datant du XIe siècle.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | D'azur à la fasce d'or maçonnée de sable et chargée d'une divise de sinople, le tout voûté et accompagné en chef d'un soleil non figuré à douze rais d'or accosté de deux clarines munies de leur courroie d'argent, celle de dextre en bande et celle de senestre en barre, et en pointe de deux truites de même courbées et affrontées, la seconde renversée, miraillées de sable[14]. |
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Détails | Création de Nicolas Vernot inaugurée par la municipalité le . |
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 2, BESANÇON, CÊTRE,
- Le passage automobile pour la Suisse se fera de préférence par Goumois qui dispose d'un poste frontière.
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 1er décembre 2020)
- Site officiel de la préfecture du Doubs - liste des maires (doc pdf)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le 10 septembre 2020)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Vue satellite du site de la Goule
- « Charmauvillers (Doubs) », sur armorialdefrance.fr (consulté le 28 novembre 2019)