Culture de la Guinée équatoriale

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Enfants Bubi.

La culture de la Guinée équatoriale, petit pays d'Afrique centrale, désigne d'abord les pratiques culturelles observables de ses 1 403 000 habitants (en 2020). La Guinée équatoriale a été créée à partir de trois anciennes colonies espagnoles : Río Muni, une bande de terre entre le Cameroun et le Gabon Bioko, une île proche du Cameroun, et Annobón, une île de l'océan Atlantique éloignée du continent.

L'hymne national de la Guinée équatoriale a été écrit par Atanasio Ndongo Miyone et a été officiellement adopté en 1968, lorsque le pays a obtenu son indépendance de l'Espagne

Langues et peuples[modifier | modifier le code]

Sortie de messe à Corisco en 1910 (Bengas).

La Guinée équatoriale est principalement peuplée de Bantous :

Dans cette ancienne colonie espagnole – la Guinée espagnole – indépendante depuis 1968, l'espagnol est la langue officielle[1]. Quoique peu parlé, le français a été promu au rang de seconde langue officielle en 1998, au moment où le pays a rejoint la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), adoptant le franc CFA comme monnaie nationale. Ce statut permet au pays de bénéficier de son rattachement à la Francophonie.

Des langues créoles à base lexicale portugaise, telles que le fá d'Ambô sur l'île d'Annobón, sont également pratiquées. C'est pourquoi la Guinée équatoriale a depuis 2007 le statut d'« observateur associé » de la Communauté des pays de langue portugaise (CPLP)[3].

Le pichinglis (en) est très utilisé.

Traditions[modifier | modifier le code]

Religions[modifier | modifier le code]

La majorité des habitants du pays sont théoriquement pour la plupart des chrétiens catholiques romains, tandis que beaucoup d'autres pratiquent une combinaison de catholicisme et de certaines traditions indigènes.

Les chrétiens, surtout les catholiques (80-87 %), et les protestants (5 %) sont largement majoritaires (>90 %)[1]. Les religions minoritaires sont l'islam (2 %), le bahaïsme... L'animisme concernerait 5 à 10 % de la population.

Mythologies[modifier | modifier le code]

  • Mythologie traditionnelle fang
  • Mvett[4],[5], Mvet Ekang (La Geste des Immortels d’Engong)

Fêtes[modifier | modifier le code]

Société[modifier | modifier le code]

Droit[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Éducation[modifier | modifier le code]

Le pays compte une université nationale de Guinée équatoriale, Universidad Nacional de Guinea Ecuatorial (UNGE), à Malabo et une faculté de médecine à Bata. L'école de médecine de Bata est principalement soutenue par Cuba, dont le gouvernement cède aux professeurs et médecins du centre. L' Université nationale espagnole d'enseignement à distance (UNED \) a également une antenne à Malabo  et une autre à Bata depuis 1981. L'Université afro-américaine d'Afrique centrale  (AUCA) a été créée récemment.

État[modifier | modifier le code]

Arts de la table[modifier | modifier le code]

Santé et sport[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

En 2016, le classement mondial sur la liberté de la presse établi chaque année par Reporters sans frontières situe la Guinée-équatoriale au 168e rang sur 180 pays[6]. Un contrôle des médias et des lois autorisant la censure préalable caractérisent ce régime autoritaire. L'information cède le pas à l'autocensure[7].

Presse écrite[modifier | modifier le code]

  • Presse écrite en espagnol : El Tiempo, La Opinión, La Gaceta, El Ebano, La Verdad, La voz del pueblo,

Radio[modifier | modifier le code]

Télévision[modifier | modifier le code]

Il existe deux stations de télévision étatiques (Malabo, Bata), et une privée, Television Asonga (Malabo).

Internet[modifier | modifier le code]

  • Internet, évidemment présent[8]
  • Sites d'information[9],[10],[11],[12], intérieurs ou extérieurs

Littérature[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Artisanats[modifier | modifier le code]

Arts visuels[modifier | modifier le code]

Dessin[modifier | modifier le code]

Peinture[modifier | modifier le code]

Sculpture[modifier | modifier le code]

Architecture[modifier | modifier le code]

  • Architecture traditionnelle[20]
  • Architecture coloniale
  • Architecture contemporaine

Photographie[modifier | modifier le code]

  • Arturo Bibang[21],[22]
  • J. Quazi King, Quazimotto.on.wax

Arts du spectacle[modifier | modifier le code]

Musique(s)[modifier | modifier le code]

Danse(s)[modifier | modifier le code]

  • Danses traditionnelles[28],[29], balélé, mokom, ndong, biben, mbaa, akoma mbaa (fang), cachá (bubi), ivanga (ndowe)...
  • Festival national des danses traditionnelles de la Guinée équatoriale (FESNADATRAGE)
  • Danses modernes
  • À l'initiative du Centro Internacional de Teatro Actual, de la Casa Africa et des centres culturels espagnols de Bata et de Malabo, a été créé en 2008 le Proyecto Orígines[30]. Ce théâtre de danse, composé de 24 membres locaux, dirigé par Santiago Sanchez, présente un aperçu de la culture des cinq grandes tribus du pays.

Théâtre[modifier | modifier le code]

Autres : marionnettes, mime, pantomime, prestidigitation[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Au début des années 2000, l'industrie du cinéma était encore presque inexistante en Guinée équatoriale, la brutalité des régimes dictatoriaux successifs et la censure compliquant beaucoup l'émergence d'une production cinématographique[32]. Cependant, les premiers courts et moyens métrages guinéo-équatoriens commencent à être réalisés, notamment par Juan Pablo Ebang Esono, avec le court métrage No Está Desnuda puis le moyen métrage Teresa[33].

Par ailleurs, plusieurs documentaires étrangers, principalement espagnols, ont été consacrés au pays, comme Subvaloradas, sin ser vistas. Voces literarias de Guinea Ecuatorial (Mischa G Hendel, 2009), qui détaille les difficiles conditions de vie des acteurs culturels du pays, ou Malabo Barrio X (Marc Tardiu et Oriol Rivero, 2009), sur la vie à Malabo, capitale du pays.

Autres[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Il y’a le Maraho

le Myriam æquo est un monument qui se trouve au sud de la Guinée EQuatroriale

Patrimoine[modifier | modifier le code]

Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) n'a pour ce pays rien inscrit dans sa liste du Patrimoine mondial (au ).

Le programme Patrimoine culturel immatériel (UNESCO, 2003) n'a rien inscrit pour ce pays dans sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité (au ).

Le programme Mémoire du monde (UNESCO, 1992) n'a rien inscrit pour ce pays dans son registre international Mémoire du monde (au ).

Musées et autres institutions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Jean Sellier (et al.), Atlas des peuples d'Afrique, La Découverte, Paris, 2003, p. 162 (ISBN 9782707141293)
  2. (en) « Benga. A language of Equatorial Guinea» [1]
  3. (pt) Comunidade dos Paises de Língua Portuguesa [2]
  4. a et b « afrisson.com/Mvet-1795.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  5. a et b Ondo, Angèle Christine, « L’espace corporel intérieur dans le mvet », sur revues.org, Journal des africanistes, Société des africanistes, (ISBN 978-2-908948-34-9, ISSN 0399-0346, consulté le ), p. 155–170.
  6. Reporters sans frontières : Les données du classement de la liberté de la presse 2016 [3]
  7. Reporters sans frontières : Guinée-équatoriale
  8. « Guinée Équatoriale : nombre d'internautes et chiffres-clés de l'Internet », sur journaldunet.com (consulté le ).
  9. (es) « Site officiel du Gouvernement de la République de Guinée équatoriale », sur guineaecuatorialpress.com (consulté le ).
  10. « :  : Bienvenue sur le Site de Ge-Infonet : Le portail de Guinée Equatoriale d'informations », sur guineequatoriale-info.net (consulté le ).
  11. « Guinée-Équatoriale : actualité en temps réel », sur africain.info (consulté le ).
  12. « fr.africatime.com/guinee_equat… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  13. « Www.guineequatoriale-info.net. Le portail de Guinée Equatoriale d'informations », sur guineequatoriale-info.net (consulté le ).
  14. « institutfrancais-malabo.org/ma… »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  15. (es) « Afrán, le peintre des espaces publics fait voyager son art en Italie et en Espagne - Site officiel du Gouvernement de la République de Guinée équatoriale », sur guineaecuatorialpress.com (consulté le ).
  16. (es) « El pintor Tomás Bee viaja a China invitado por el Instituto de Chengdu - Página Oficial del Gobierno de la República de Guinea Ecuatorial », sur guineaecuatorialpress.com (consulté le ).
  17. (es) « El artesano Óscar Jacinto Nzang Edu expone su trabajo - Página Oficial del Gobierno de la República de Guinea Ecuatorial », sur guineaecuatorialpress.com (consulté le ).
  18. « France-guineeequatoriale.org », sur france-guineeequatoriale.org (consulté le ).
  19. « Disparition du "Picasso de la négritude" : Le sculpteur équato-guinéen… », sur france-guineeequatoriale.org via Wikiwix (consulté le ).
  20. « Les maisons à travers la Guinée Équatoriale », sur Douce Cahute, (consulté le ).
  21. « Lumieres d'Afriques / ARTURO BIBANG », sur lumieresdafriques.com (consulté le ).
  22. « Arturo Bibang, un photographe équato-guinéen », sur djolo.net, (consulté le ).
  23. «   », sur archics.com (consulté le ).
  24. « Accueil - Institut Français Guinée Equatoriale », sur Institut Français Guinée Equatoriale (consulté le ).
  25. (es) « MUSIQUE ET CULTURE - Site officiel du Gouvernement de la République de Guinée équatoriale », sur guineaecuatorialpress.com (consulté le ).
  26. « France-guineeequatoriale.org », sur france-guineeequatoriale.org (consulté le ).
  27. « Patrima : « Dans mes chansons, je défends la cause des femmes africaines » », sur france-guineeequatoriale.org via Internet Archive (consulté le ).
  28. « Danses et Musiques traditionnelles de la Guinée Equatoriale : Tout un art !!!! », sur Laotravoz.info : guinée équatoriale, guinea écuatorial, actualité en guinée équatoriale, guinée équatoriale malabo, guinée équatoriale bata, nouvelle guinée équatoriale, news guinée équatoriale (consulté le ).
  29. « Danses traditionnelles à l'ICEF de Malabo », sur france-guineeequatoriale.org via Internet Archive (consulté le ).
  30. « Orígenes », sur blogspot.com (consulté le ).
  31. http://www.france-guineeequatoriale.org/News/448.html
  32. Giuseppe Gariazzo, Africa in "Enciclopedia del cinema" (2003), Treccani, consulté le .
  33. Mansueto Loeri, “Teresa”, the first medium-length film produced by the National Library: a story based on actual events, site du gouvernement de Guinée équatoriale le , consulté le .
  34. « Africiné - Perspectives d'un cinéma en Guinée équatoriale », sur Africiné (consulté le ).
  35. (es) « I Festival de Cine Africano de Guinea Ecuatorial / Casa África », sur casafrica.es (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Marvin Lewis, An Introduction to the Literature of Equatorial Guinea: between colonialism and dictatorship, University of Missouri Press, 2007, 212 p. (ISBN 978-0-8262-1713-4)
  • Jean de Dieu Biboumi, Le roman de dictature : de la colonie au « macisme » à travers "Las tinieblas de tu memoria negra" et "Los poderes de la tempestad" de Donato Ndongo Bidyogo, journaliste et écrivain équato-guinéen, Université de Perpignan, 2009, 489 p. (thèse de doctorat d'Études ibériques et latino-américaines)
  • René Ebanda, Deux siècles de présence espagnole en Guinée équatoriale : 1778-1968, Université Paris 3, 1983, 452 p. (thèse de 3e cycle d'Études ibériques)
  • Jean-Claude Klotchkoff, La Guinée équatoriale, Éd. du Jaguar, Paris, 2009 (2e éd.), 253 p. (ISBN 978-2-86950-440-0)
  • Juan Bautista Osubita Asam, Les Fang et les Bubi devant la mort : rituels funéraires de deux ethnies de la Guinée équatoriale, Université Paris 7, 1996, 2 vol. (thèse de doctorat d'Anthropologie et ethnologie)
  • Louis Perrois et Marta Sierra Delage, L'art Fang : Guinée équatoriale, Fundación Folch, Aurore éd, Paris, 1991, 177 p. (ISBN 2-7022-0290-X)

Liens externes[modifier | modifier le code]

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