Bournand
Bournand | |||||
![]() Château de Verrières. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() |
||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Vienne | ||||
Arrondissement | Châtellerault | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays loudunais | ||||
Maire Mandat |
Patricia Champigny 2020-2026 |
||||
Code postal | 86120 | ||||
Code commune | 86036 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Bournandais | ||||
Population municipale |
882 hab. (2018 ![]() |
||||
Densité | 27 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 05′ 16″ nord, 0° 04′ 45″ est | ||||
Altitude | Min. 37 m Max. 108 m |
||||
Superficie | 32,42 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Loudun | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
modifier ![]() |
Bournand est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
Ses habitants sont appelés les Bournandais[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Géologie et relief[modifier | modifier le code]
La région de Bournand présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées. Le terroir se compose[2] :
- des sables verts pour 49 %, d'argile pour 44 % et de tuffeau jaune pour 3 % sur les collines et les dépressions sableuses des bordures du Bassin parisien.
- d'argilo sur les terres de Doucins (c’est une terre argilo-limoneuse propre à la région) et les landes de la bordure Aquitaine,
- de champagnes ou aubues (ce sont des sols gris clair, argilo-limoneux, sur craie et donc calcaires) pour 4% sur les autres collines.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est traversée par 1 km de cours d'eau.
Climat[modifier | modifier le code]
Le climat est océanique avec des étés tempérés.
D’une manière générale[3], le temps est assez sec et chaud pendant l’été, moyennement pluvieux en automne et en hiver avec des froids peu rigoureux.
La température moyenne est de 11 °C. Juillet est le mois le plus chaud (maximale absolue 40,8 °C en 1947). Janvier est le mois le plus froid (minimale absolue −17,9 °C en 1985). 9 °C à peine sépare les moyennes minimales des moyennes maximales (cette séparation est de 6 °C en hiver et de 11 °C en été). L’amplitude thermique est de 15 °C.
Histoire[modifier | modifier le code]
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Instances judiciaires et administratives[modifier | modifier le code]
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité Sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
Services publics[modifier | modifier le code]
Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[5]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[6].
En 2018, la commune comptait 882 habitants[Note 1], en augmentation de 11,93 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,47 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
En 2008, la densité de population de la commune était de 20 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Économie[modifier | modifier le code]
Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 26 exploitations agricoles en 2010 contre 33 en 2000[9].
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 1 534 hectares en 2000 à 1 499 hectares en 2010. 56 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 18 % pour les oléagineux (colza mais surtout du tournesol) , 11 % pour le fourrage et 4 % reste en herbes.
5 exploitations en 2010 (contre 9 en 2000) abritent un élevage de bovins (597 têtes en 2010 contre 737 têtes en 2000).
3 exploitations en 2010 comme en 2000 abritent un élevage d'ovins (14 têtes en 2010 contre 44 têtes en 2000).
L'élevage de volailles a connu une baisse très importante : 4 610 têtes en 2000 répartis sur 17 fermes contre 520 têtes en 2010 répartis sur 10 fermes.
3 exploitations en 2010 comme en 2000 abritent un élevage de chèvres : 829 têtes en 2010 contre 238 têtes en 2000[9]. C’est un des troupeaux importants de caprins du département de la Vienne (74 500 têtes en 2011) qui est le deuxième département pour l’élevage des chèvres derrière le département des Deux-Sèvres[10]. La vocation laitière du troupeau est très forte. Moins de 2 % des élevages caprins sont non laitiers en 2000. La quasi-totalité de la production laitière, en constante augmentation (de 2000 à 2011 : + 44 %[11]) est livrée à l’industrie agro-alimentaire soit 96 % des 485 000 hectolitres récoltés dans l’ensemble du département de la Vienne en 2004. La production de fromage à la ferme reste très marginale et ne représente que 1 % de la production de lait et 6 % des fermes. 75 % des élevages sont basés sur un système de production de type hors sol, la surface agricole étant destinée essentiellement dans ce cas, à la production de fourrage. 75 % de ces exploitations n’élèvent que des chèvres. Le dynamisme de cet élevage, l’accent porté sur la qualité des produits a permis d’obtenir les AOC « chabichou du Poitou » et « sainte maure de Touraine » pour les fromages produits[12].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- La Pierre Folle des Ormeaux est un monumental dolmen de type angevin situé dans la cour d'une ferme non accessible aux visiteurs. Le mégalithe est classé monument historique depuis 1889.
- Dolmen à Epennes.
- Butte de Saint-Drémont mentionnée comme dolmen mais il s'agit plus vraisemblablement d'un chaos naturel.
- Ruines de la commanderie des Moulins, qui dépendait des Templiers de l'Ile-Bouchard puis a été rattachée aux Hospitaliers de Loudun. Il en subsiste le logis d'habitation, le cellier vouté et le chœur de la chapelle très restaurée à plusieurs reprises, classée monument historique dès 1863. L'intérieur en croisées d'ogives est caractéristique du style gothique angevin. Les sculptures de personnages sont de très grande qualité. Elle figure dans le capitulaire de la Coudrie en 1216[13].
- Église Saint-Martin datant de 1895. Elle possède un beau tabernacle du XVIIe siècle. Elle n'a conservé du précédent édifice de style roman que le portail d'entrée, inscrit comme monument historique en 1938, et un bel autel provenant de l'abbaye royale de Fontevraud.
- Lavoir de la Fontaine, situé à l'entrée du bourg. Il est alimenté par une eau sulfureuse qui sourde dans un petit édifice attenant.
- Le château de Verrières, inscrit comme monument historique depuis 1931.
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Le bois de Grandjean[modifier | modifier le code]
La commune contient une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[14] : le bois Grandjean.
Le bois de Grandjean fait partie d’une étendue forestière qui s’étend entre Roiffé et Bournand, de part et d’autre de la D 147.
Dans ce secteur du Loudunais, les sols sont constitués d’épais dépôts sableux sur lesquels se sont formées des « varennes » ou « sables verts », des sols sableux à argilo-sableux intercalés de niveaux marneux, profonds, acides ou neutres selon les secteurs, et tantôt arides ou tantôt hydromorphes.
La nature très particulière de ces sols, qui couvrent près de 55 000 hectares dans le nord du département de la Vienne, a généré le développement d’une flore très originale mêlant les plantes calcicoles, acidophiles, hygrophiles et xérophiles que l‘on retrouve dans le bois de Grandjean. Le couvert arboré est essentiellement composé de chênes pédonculés et de chênes pubescents. La strate herbacée est, quant à elle, composée de plantes typiques des landes et des pelouses calcifuges comme la callune ou la potentille des montagnes. Ces plantes voisinent avec des espèces nettement calcicoles telles que l’astragale à feuilles de réglisse ou la campanule à feuilles de pêcher. Les lisières forestières sont un conservatoire de plantes rares qui sont à l’origine du classement et de la protection du bois de Grandjean (ZNIEFF) [14]. Ont été recensées les plantes suivantes :
- le peucédan des montagnes[Quoi ?]. C’est une grande ombellifère à fleurs blanches, très rare dans les plaines atlantiques. Le bois de Grandjean est un des rares sites poitevins où elle a été recensée ces dernières années ;
- l’arabette glabre. C’est une robuste crucifère à fleurs blanc jaunâtre qui n’a été recensée que dans un nombre très limité de sites dans le département de la Vienne ;
- l’avoine de Loudun[Quoi ?] a été découverte et décrite dans les environs pour la première fois par le botaniste poitevin Delastre en 1834. Cette graminée aux gaines foliaires typiquement comprimées à deux tranchants existe toujours à la lisère du bois de Grandjean. Toutefois, elle est très peu abondante ;
- l’orchis singe. C’est une orchidée rare en Poitou. Elle affectionne plus particulièrement les lisières des boisements thermophiles ;
- la véronique d’Orsini. Il s’agit d’une plante que l’on trouve surtout dans l’Est de la France. Elle n’a été recensée en Poitou que dans quelques rares sites.
La flore des zones hydromorphes est composée des plantes communes aux autres sites de même biotope situés en Poitou. En revanche, celle des chemins et des clairières sablonneuses présente diverses petites espèces annuelles plus ou moins exceptionnelles telles que le céraiste à cinq étamines ou le géranium grêle.
Les arbres remarquables[modifier | modifier le code]
Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[15], il y a cinq arbres remarquables sur la commune qui sont un mûrier noir, un araucaria du Chili, un charme commun, un cèdre de l'Atlas et un érable negundo panaché.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références[modifier | modifier le code]
- Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 29/09/2008.
- Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charente - 2007
- Livret simplifié de la carte des pédopaysages de la Vienne – novembre 2012, édité par la Chambre d’Agriculture de Poitou-Charentes
- Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
- Agreste – Bulletin no 12 de mai 2013
- Panorama de l’Agriculture en Vienne – juin 2012 – Chambre d’Agriculture de la Vienne
- Agreste – Bulletin no 11 de décembre 2005
- Yves Blomme, Poitou gothique, éditions Picard, 1993, (ISBN 2-7084-0439-3)
- Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011
- Poitou-Charentes Nature, 2000