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Autrey-lès-Gray

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Autrey-lès-Gray
Autrey-lès-Gray
Église Saint-Didier d'Autrey-lès-Gray.
Blason de Autrey-lès-Gray
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Haute-Saône
Arrondissement Vesoul
Intercommunalité Communauté de communes Val de Gray
Maire
Mandat
Jérôme Saccomani
2020-2026
Code postal 70100
Code commune 70041
Démographie
Gentilé Attuariens
Population
municipale
387 hab. (2021 en évolution de +1,84 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 29′ 14″ nord, 5° 29′ 30″ est
Altitude Min. 192 m
Max. 254 m
Superficie 32,4 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Gray
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Dampierre-sur-Salon
Législatives Première circonscription
Localisation
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Autrey-lès-Gray
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Autrey-lès-Gray

Autrey-lès-Gray est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, la région culturelle et historique de Franche-Comté et la région administrative Bourgogne-Franche-Comté.

Géographie

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En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 846 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Poyans », sur la commune de Poyans à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 911,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −27 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Autrey-lès-Gray est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gray, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,5 %), forêts (43,6 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), zones urbanisées (2,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %), prairies (0,6 %), zones humides intérieures (0,5 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le lieu est occupé depuis longtemps : on a retrouvé des cercueils mérovingien lors de la pose d'égouts, et la chronique de l'abbaye de Bèze cite le don par Amalgaire de la villa Alteriacum à l'abbaye en 630[13]. La famille de Vergy prend possession d'Autrey grâce au mariage de Guy de Vergy avec Alix de Beaumont.

L'abbaye Saint-Étienne de Dijon transfère au début du XIIIe siècle son prieuré de Vertfontaine en ce lieu à la suite d'un traité de pariage signé avec les seigneurs de Vergy[14].

En 1638, durant la guerre franco-espagnole, le château d'Autrey-lès-Gray (l'ancien, pas l'actuel) est pris par les troupes françaises puis rasé sur ordre de Louis XIV.

Les Templiers et les Hospitaliers

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À la fin du XIIe siècle, les Templiers y possédaient une maison qui dépendait de la commanderie de La Romagne[15], cette maison transférée aux Hospitaliers après le procès de l'ordre du Temple[16].

Passé ferroviaire du village

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Horaire de la ligne d'Is-sur-Tille à Gray en 1914.
Carte postale de la gare d'Autrey vers 1910.
Carte postale du viaduc qui permettait aux trains de franchir la Vingeanne et le Canal entre Champagne et Bourgogne .

De 1882 au 2 mars 1969, la commune a été traversée par la ligne de chemin de fer de Troyes à Gray, qui, venant du sud-ouest de la gare de Champagne-sur-Vingeanne, passait au sud du village, s'arrêtait à la gare d'Autrey et se dirigeait ensuite vers la gare de Gray.
La gare, dont les bâtiments à l'état d'abandon sont encore présents de nos jours, était située en pleine campagne à un km au sud-ouest du village sur la route de Poyans.
L'horaire ci-dessus montre qu'en 1914, 4 trains s'arrêtaient chaque jour à la gare d'Autrey dans le sens Troyes-Gray et 4 autres dans l'autre sens.
À une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises.
À partir de 1950, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée le 2 mars 1969 au trafic voyageurs puis désaffectée.
Depuis 2013, cette ligne est utilisée par le Vélorail de la Vingeanne, sur le trajet Mirebeau-sur-Bèze, Oisilly-Renève, Champagne-sur-Vingeanne, Autrey-lès-Gray.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.

Elle était depuis 1801 le chef-lieu du canton d'Autrey-lès-Gray[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Dampierre-sur-Salon.

Intercommunalité

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Autrey-lès-Gray est l'une des communes fondatrices de la petite communauté de communes du Pays d'Autrey, créée le , et qui regroupait environ 3 800 habitants[18].

L'article 35 de la loi no 2010-1563 du [19] « de réforme des collectivités territoriales » prévoyait d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre, dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants.

Dans ce cadre, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) approuvé par le préfet de Haute-Saône le [20] a prévu la fusion de cette petite intercommunalité avec l'ancienne communauté de communes du Pays de Gray et le rattachement à cette structure des communes isolées de Chargey-lès-Gray, Onay, Velesmes-Échevanney.

La commune est donc membre depuis le de la nouvelle communauté de communes Val de Gray[21].

Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  17 décembre 1962 Marius Auguste Émile Jean-Baptiste Régent   militaire[Note 3]
1977 2001 Marc Chabot   Ingénieur BTP
2001 2014 Alain Brice    
mars 2014 2020 Daniel Floch   Retraité
2020 En cours Jérôme Saccomani    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

En 2021, la commune comptait 387 habitants[Note 4], en évolution de +1,84 % par rapport à 2015 (Haute-Saône : −1,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7441 2131 3421 4651 1101 2771 2791 3071 368
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3281 2291 2691 0961 0521 008976891858
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
782761793593619602608511584
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
533509500482505497474461452
2014 2019 2021 - - - - - -
390377387------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Intérieur de l'église Saint-Didier.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Les armes de la commune se blasonnent ainsi : de gueules aux trois chevrons d’or.

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Marius Auguste Émile Jean-Baptiste Régent est décoré de la médaille militaire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Notes sur la démographie

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Autrey-lès-Gray et Poyans », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Poyans », sur la commune de Poyans - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Poyans », sur la commune de Poyans - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gray », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. [Suchaux 1969] Louis Suchaux, La Haute-Saône, nouveau dictionnaire des communes, t. I, Société d'agriculture, lettres, sciences et arts de la Haute-Saône, , sur books.google.fr (présentation en ligne), p. 215.
  14. Locatelli 1992, p. 360-361.
  15. Locatelli 1992, p. 437.
  16. Suchaux 1969, p. 218.
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. « CC du Pays d'Autrey (N° SIREN : 247000318) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
  19. Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance.
  20. « Arrêté préfectoral du 23 décembre 2011 portant définition du schéma départemental de coopération intercommunale du département de la Haute-Saône » [PDF], Préfecture de la Haute-Saône (consulté le ), p. 4.
  21. « CC Val de Gray (N° SIREN : 200036549) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « Église (Autrey-lès-Gray) », notice no PA00102113, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. Vergnolle 2001, section « À l'aube du gothique », ch. 3 (Vania Jacquelet, La collégiale d'Autrey-lès-Gray), p. 295.
  27. Suchaux 1969, p. 220.
  28. « Cote LH/2322/83 », base Léonore, ministère français de la Culture.
  29. Acte de décès no 404, registre des décès de la commune de Paris (5e arrondissement) pour l'année 1970.