Agen-d'Aveyron

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Agen-d'Aveyron
Agen-d'Aveyron
L'église.
Blason de Agen-d'Aveyron
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salars
Maire
Mandat
Laurent de Vedelly
2020-2026
Code postal 12630
Code commune 12001
Démographie
Gentilé Agentols
Population
municipale
1 103 hab. (2021 en augmentation de 4,06 % par rapport à 2015)
Densité 49 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 21′ 28″ nord, 2° 40′ 48″ est
Altitude Min. 525 m
Max. 863 m
Superficie 22,35 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Rodez
(commune de la couronne)
Élections
Départementales canton du Causse-Comtal
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Agen-d'Aveyron
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Agen-d'Aveyron

Agen-d'Aveyron (Agenh en occitan) est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie. Elle est située entre la vallée de l'Aveyron et le massif des Palanges. Longtemps village et terroir à vocation agricole, Agen a vu se développer depuis les années 1990 des lotissements liés à la périurbanisation de Rodez. En 1985, les hameaux d'Aussuéjouls et du Puech de Nauze furent transférés d'Agen à Sainte-Radegonde.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le dolmen d'Agen-d'Aveyron, inscrit en 1997.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation et communes limitrophes[modifier | modifier le code]

La commune d'Agen-d'Aveyron se trouve au centre-nord du département de l'Aveyron, dans la petite région agricole du Lévézou[1]. Elle se situe à 10 km par la route[Note 1] de Rodez[2], préfecture du département, à 54 km de Millau[3], sous-préfecture et à 12 km de Sébazac-Concourès[4], bureau centralisateur du canton de Causse-Comtal dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Rodez[I 1].

Les communes les plus proches sont[5],[Note 2] : Montrozier (4,6 km), Sainte-Radegonde (4,7 km), La Loubière (6,7 km), Onet-le-Château (6,9 km), Le Vibal (7,6 km), Sébazac-Concourès (8,1 km), Le Monastère (8,1 km), Rodez (8,4 km), Bertholène (8,9 km).


Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est drainée par l'Aveyron, le ruisseau de Laval, le ruisseau de Louyne, le ruisseau des Palanges, le ruisseau Rieutord, le ruisseau de Mas Berthier, et par divers petits cours d'eau[6].

L'Aveyron, d'une longueur totale de 290,6 km, prend sa source dans la commune de Sévérac-d'Aveyron et se jette dans le Tarn à Barry-d'Islemade, après avoir arrosé 60 communes[7].

Gestion des cours d'eau[modifier | modifier le code]

La gestion des cours d’eau de la commune situés dans le bassin de l’Aveyron est assurée par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) Aveyron amont, créé le , en remplacement du syndicat mixte du bassin versant Aveyron amont[8],[9],[10].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[12].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 109 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Flavin à 10 km à vol d'oiseau[13], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 902,2 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal d'Agen-d'Aveyron comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 3],[17] : la « rivière Aveyron » (3 500 ha)[18] et les « zones humides de la Forêt des Palanges » (74,2 ha)[19] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[17] : la « vallée de l'Aveyron » (14 644 ha), qui s'étend sur 68 communes dont 42 dans l'Aveyron, 21 dans le Tarn-et-Garonne et 5 dans le Tarn[20].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Agen-d'Aveyron est une commune rurale[Note 5],[21]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 2],[22].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rodez, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Infrastructures et occupation des sols de la commune d'Agen-d'Aveyron.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,9 %), prairies (41,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,6 %), zones urbanisées (2,6 %)[23].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Lévézou, prescrit en juin 2018. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du Lévézou, qui associe deux communautés de communes, dont communauté de communes du Pays de Salars, dont la commune est membre[24]

En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[25]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[26].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Agen-d'Aveyron est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier, le risque radon[27],[28].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Zones inondables de la commune d'Agen-d'Aveyron.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de l'Aveyron et de son affluent, le ruisseau des Palanges. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent au 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[29]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Aveyron amont[30], approuvé le 24 novembre 2017[31].

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[32].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[27]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[33]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[34]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[35].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. La commune d'Agen-d'Aveyron est classée à risque moyen à élevé[37].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune d'Agen a pris le nom d'Agen-d'Aveyron en 1919[38]. Elle a été formée en 1790 sur la communauté homonyme, à laquelle fut ajoutée le hameau du Puech de Nauze qui était une enclave de La Loubière. Sous l'Ancien régime, la paroisse d'Agen avait des limites différentes de celle de la communauté, englobant une partie de la communauté de La Loubière et le domaine de Gros[39]. Les revenus de la paroisse avait été réunis au monastère des bénédictines de Saint-Sernin-sous-Rodez en 1172. L'abbesse du monastère était également seigneuresse d'Agen.

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune d'Agen-d'Aveyron est membre de la communauté de communes du Pays de Salars[I 5], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pont-de-Salars. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[40].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 5]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Causse-Comtal pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 5], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[41].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections municipales de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal d'Agen-d'Aveyron, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[42], pour un mandat de six ans renouvelable[43]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[44]. Les quinze conseillers municipaux sont élus au premier tour avec un taux de participation de 44,82 %, issus de la seule liste candidate, conduite par Laurent de Vedelly[45].

Les trois sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes du Pays de Salars sont alloués à la liste de Laurent de Vedelly[45].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1995 2001 Paul Bony    
2001 2008 Charles Blanc    
2008 En cours Laurent de Vedelly[46],[47] SE-DVD Ancien employé
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[49].

En 2021, la commune comptait 1 103 habitants[Note 7], en augmentation de 4,06 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1831 1836 1841 1846 1851 1856 1861
617586702727725710705706750
1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
728721757712714680648662654
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
635579551543528528514535574
1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 -
6687248651 0121 0571 0881 0531 103-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (28,8 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27 % la même année, alors qu'il est de 34,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 542 hommes pour 527 femmes, soit un taux de 50,7 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,33 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 6]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90 ou +
1,4 
7,1 
75-89 ans
9,0 
17,1 
60-74 ans
19,5 
28,0 
45-59 ans
25,2 
16,1 
30-44 ans
19,5 
13,4 
15-29 ans
11,2 
18,1 
0-14 ans
14,2 
Pyramide des âges du département de l'Aveyron en 2020 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
2,9 
10,2 
75-89 ans
13,6 
20,9 
60-74 ans
21 
20,9 
45-59 ans
20,3 
16,4 
30-44 ans
15,6 
14,9 
15-29 ans
12,2 
15,5 
0-14 ans
14,4 

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 455 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 099 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 870 [I 7] (20 640  dans le département[I 8]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 9] 3,9 % 3,1 % 2,3 %
Département[I 10] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 685 personnes, parmi lesquelles on compte 78,5 % d'actifs (76,1 % ayant un emploi et 2,3 % de chômeurs) et 21,5 % d'inactifs[Note 9],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Rodez, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 12]. Elle compte 162 emplois en 2018, contre 123 en 2013 et 144 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 523, soit un indicateur de concentration d'emploi de 30,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 60,2 %[I 13].

Sur ces 523 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 108 travaillent dans la commune, soit 21 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 93 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 2,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

56 établissements[Note 10] sont implantés à Agen-d'Aveyron au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 56
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
10 17,9 % (17,7 %)
Construction 16 28,6 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
11 19,6 % (27,5 %)
Information et communication 1 1,8 % (1,5 %)
Activités financières et d'assurance 3 5,4 % (3,4 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
6 10,7 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
5 8,9 % (12,7 %)
Autres activités de services 4 7,1 % (7,8 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,6 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 56 entreprises implantées à Agen-d'Aveyron), contre 13 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[53] :

  • Costes Holding, fonds de placement et entités financières similaires (276 k€) ;
  • Ha Conseil, activités des sociétés holding (47 k€).

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Levezou, une petite région agricole située dans le centre de l'Aveyron et constituée d'un haut plateau cristallin[54]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 34 27 22 19
SAU[Note 13] (ha) 851 897 801 804

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 34 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 27 en 2000 puis à 22 en 2010[56] et enfin à 19 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 44 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[57],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 851 ha en 1988 à 804 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 25 à 42 ha[56].

L'économie de cette commune à vocation agricole est caractérisée par une agriculture traditionnelle extensive basée sur l'élevage pour la production de veaux et agneaux destinés à l'engraissement. Vingt-neuf fermes d'exploitation agricole se trouvent sur cette commune.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Dolmen[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Julien.

Église et chapelle[modifier | modifier le code]

Distinctions culturelles[modifier | modifier le code]

Agen-d'Aveyron fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason d'Agen-d'Aveyron

De sinople à une crosse épiscopale accompagnée à dextre d'un léopard lionné contourné et à sénestre d'un chêne arraché, tous d'or, au mantel ondé d'argent chargé d'une croix cléchée d'or, pommetée de douze pièces de sable (croix occitane), accompagnée de deux gerbes de blé de sable.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Alain Pichon), Lo Pònt : Agenh, Arcas, Canet, Flavinh, Pradas, Tremolhas, Lo Vibal / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton del Pònt, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-20-4 (édité erroné), ISSN 1151-8375, BNF 36688567)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes.
  2. Les distance sont mesurées ici à vol d'oiseau.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[55].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Métadonnées de la commune d'Agen-d'Aveyron » (consulté le ).
  2. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune d'Agen-d'Aveyron » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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