Rue Saint-Denis (Paris)
1er, 2e arrts Rue Saint-Denis
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Situation | ||
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Arrondissements | 1er 2e |
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Quartiers | Saint-Germain-l'Auxerrois Halles Bonne-Nouvelle |
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Début | 12, avenue Victoria | |
Fin | 1, boulevard de Bonne-Nouvelle et 19, boulevard Saint-Denis | |
Morphologie | ||
Longueur | 1 334 m | |
Largeur | Entre les rues de Rivoli et des Innocents : 16,30 m Entre la rue des Innocents et le boulevard Saint-denis : 13 m m |
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Historique | ||
Ancien nom | Route de Saint-Denis Rue de Franciade |
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Géocodification | ||
Ville de Paris | 8809 | |
DGI | 8525 | |
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Images sur Wikimedia Commons | ||
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La rue Saint-Denis, située dans les 1er et 2e arrondissements de Paris, est l'une des plus anciennes rues de la ville : son axe est tracé dès le Ier siècle par les Romains. Il s'agit de la voie triomphale des entrées royales dans la capitale.
Situation et accès
Parallèle au boulevard de Sébastopol et à la rue Saint-Martin, la rue fait partie du 1er arrondissement, quartier Saint-Germain l'Auxerrois, pour la partie comprise entre l'avenue Victoria et la rue de Rivoli, quartier des Halles pour la partie comprise entre la rue de Rivoli et la rue Étienne-Marcel et du 2e arrondissement, quartier Bonne-Nouvelle de la rue Étienne-Marcel au boulevard Saint-Denis.
Origine du nom
Cette voie est ainsi nommée car c'est la route qui conduit directement du pont au Change à la ville de Saint-Denis, où était située la nécropole des rois de France, et dont elle a pris le nom.
Historique
C'est au bord de ce chemin qui conduisait à l'ancien Catalocum, nommé depuis Saint-Denis, parce que ce saint vint prêcher la foi chrétienne dans les Gaules vers l'an 245 et y fut inhumé, qu'ont vraisemblablement été construites les premières maisons des Parisiens lorsqu'ils commencèrent à sortir de leur île du côté nord.
Moyen Âge
C'était par la rue Saint-Denis que les rois et les reines entraient solennellement dans Paris. Toutes les rues, sur leur passage, jusqu'à la cathédrale, étaient tapissées d'étoffes de soie et de draps camelotés. Des jets d'eau de senteur embaumaient l'atmosphère. Le vin, l'hypocras, et le lait coulaient de toutes les fontaines.
Les députés des six corps de marchands portaient le dais royal, les corps des métiers suivaient, représentant, en habits de caractère, les sept Péchés mortels, les sept Vertus et la Mort, le Purgatoire, l'Enfer et le Paradis. Des théâtres étaient dressés de distance en distance. On y jouait des scènes tirées de l'Ancien et du Nouveau Testament. Des chœurs de musique se faisaient entendre dans les intermèdes[1].
Froissard nous apprend qu'à l'entrée d'Isabeau de Bavière, il y avait à la porte aux Peintres, rue Saint-Denis, « un ciel nué et étoilé très richement, et Dieu par figure séant en sa majesté le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et dans ce ciel, petits enfants de chœur chantoient moult doucement en forme d'anges ; et lorsque la reine passa dans sa litière découverte, sous la porte de ce paradis, deux anges descendirent d'en haut, tenant en leur main une très riche couronne d'or, garnie de pierres précieuses, et la mirent moult doucement sur le chef de la reine en chantant ces vers[1] : “Dame enclose entre fleurs de lys, / Reine êtes-vous de Paradis ? / De France et de tout le pays, / Nous remontons en Paradis” ».
Dès 1134, une rue bordée de maisons remplaçait le chemin aboutissant à la rue d'Avignon. De cet endroit, on voyait une porte de ville qui faisait partie de la deuxième enceinte de Paris, construite sans doute à la suite du grand siège de 885 par les Vikings.
Vers 1197, la rue Saint-Denis n'allait encore qu'entre la porte de la deuxième enceinte de la ville, un peu au-dessous de la rue Troussevache et atteignait la rue Mauconseil où se trouvait une porte de la troisième enceinte de Paris commencée en 1188, par ordre de Philippe Auguste.
La partie entre la place du Châtelet et la rue de la Ferronnerie, c'est-à-dire ce qui était compris de cette rue dans la seconde enceinte de Paris se nommait en 1284 « rue de la Sellerie-de-Paris » ; en 1293, « rue de la Sellerie-de-la-Grand'rue » ; en 1310, « Grand'rue de Paris » et, en 1311, « Grand'rue des Saints-Innocents » car elle conduisait directement à l'église des Saints-Innocents. Elle a ensuite porté les noms de « Grant chaussée de Monsieur », « Grant chaussée de Monseigneur Saint-Denis », « Grant chaussiée de Monsieur Saint-Denis », « Grand'rue Saint-Denis » et enfin « rue Saint-Denis[2],[1] ». Le nom de « Grant-Chaussiée-Monsieur-Denis » et de ses dérivés est dû au pèlerinage au tombeau de saint Denis mis à l'honneur au Ve siècle par sainte Geneviève[3].
Elle est citée dans Le Dit des rues de Paris de Guillot de Paris sous le nom de « Grant'rue » dans sa partie méridionale et par « rue Saint-Denis » de la rue des Lombards à la porte de l'enceinte de Philippe Auguste, qui était en face de l'impasse des Peintres.
En 1418, cette voie publique était presque entièrement bordée de construction et se prolongea de la rue Mauconseil jusqu'à la rue des Deux-Portes, où s'élevait une porte de la quatrième enceinte construite sous les règnes de Charles V et Charles VI.
Ancien Régime
Par une extension nouvelle de Paris sous le règne de Louis XIV, la rue Saint-Denis était bâtie dans sa totalité, telle qu'elle est aujourd'hui.
Au début des guerres de religion habitait dans cette rue un riche marchand, Philippe de Gastine, que le parlement condamna pour avoir secrètement fait un temple protestant de sa maison qui fut rasée et remplacée par un monument expiatoire. Ainsi se forma la place Gastine. Mais le monument, qui « estoit une haute pyramide de pierre, ayant un crucifix au sommet, dorée et diaprée, avec un récit en lettres d'or, sur le milieu, de ce que dessus, et des vers latins, le tout si confusément et obliquement déduit que plusieurs estimoyent que le composeur de ces vers et inscriptions (on dit que c'estoit Estienne Jodelle, poète français homme, sans religion, et qui n'eut onc autre dieu que le ventre), s'estoit mocqué des catholiques et des huguenots », fut transféré par pièces aux Saints-Innocents[4],[3].
Par une extension nouvelle de Paris sous Louis XIV, elle englobe la « rue de la Sellerie » qui lui faisait suite hors de Paris, en venant aboutir à la porte monumentale qui nous est restée de ce règne et prend le nom de « rue de la Sellerie-de-Paris ». C'était une rue de gala, par laquelle rois et les reines faisaient traditionnellement leur entrée solennelle à Paris. Les couvents, centres religieux et hôpitaux qui y étaient nombreux, comme le Saint-Sépulcre, Saint-Magloire, le cloître Sainte-Opportune ou les Saints-Innocents. Mais cela n'empêchait pas le commerce d'y fleurir.
Elle est citée sous le nom de « rue Saint Denis » dans un manuscrit de 1636.
Depuis la Révolution
Pendant la Révolution française, on l'appelait « rue de Franciade ».
La poste aux chevaux lui conserve son rôle de voie essentielle aux grands voyages, puisque le seul relais installé dans Paris l’est rue Saint-Denis, à l’hôtel du Grand-Cerf[5]. C’est donc par la rue Saint-Denis que de nombreux voyageurs, arrivant à Paris par les voitures de poste, découvrent la capitale.
En 1817, la rue Saint-Denis, d'une longueur de 1 349 mètres, commençait au 2, rue Pierre-à-Poisson et au 3, place du Châtelet et finissait au 1, boulevard Bonne-Nouvelle et au 19, boulevard Saint-Denis.
Les numéros de la rue étaient noirs[2]. Le dernier numéro impair était le no 395 et le dernier numéro pair était le no 408.
- Les numéros impairs du no 1 au no 23 étaient dans l'ancien 4e arrondissement quartier du Louvre[6].
- Les numéros impairs du no 25 au no 145 étaient dans l'ancien 4e arrondissement quartier des Marchés[7].
- Les numéros impairs du no 147 au no 295 étaient dans l'ancien 5e arrondissement quartier Montorgueil[8].
- Les numéros impairs du no 297 au no 393 étaient dans l'ancien 5e arrondissement quartier Bonne-Nouvelle[9].
- Les numéros pairs du no 2 au no 4 étaient dans l'ancien 4e arrondissement quartier du Louvre[6].
- Les numéros pairs du no 6 au no 202 étaient dans l'ancien 6e arrondissement quartier des Lombards[10].
- Les numéros pairs du no 204 au no 402 étaient dans l'ancien 6e arrondissement quartier de la Porte-Saint-Denis[11].
Une décision ministérielle du 22 prairial an V (), signée Bénézech, et une ordonnance royale du 31 janvier 1837, ont fixé la moindre largeur de cette voie publique à 13 mètres.
Le , à l'occasion de l'entrée solennelle dans Paris de Charles X, la rue Saint-Denis est en liesse.
Le , à l'annonce d'une possible victoire électorale des Libéraux, la rue s'anime de feux de joie et de pétards qui finissent vite en émeutes et en barricades.
En 1830, durant les Trois Glorieuses, la voie se couvre de barricades. Jusque fin juillet, la rue est le théâtre d'affrontements sanglants entre les insurgés et la troupe.
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Panneau Histoire de Paris
« Rue Saint-Denis » -
Panneau Histoire de Paris
« L'éclairage public au XIXe siècle » -
Panneau Histoire de Paris
« Église Saint-Leu-Saint-Gilles » -
Panneau Histoire de Paris
« Église Saint-Sauveur -
Panneau Histoire de Paris
« Rue du Ponceau » -
Panneau Histoire de Paris
« Fontaine des Innocents » -
Panneau Histoire de Paris
« Hôpital de la Trinité » -
Panneau Histoire de Paris
« Porte Saint-Denis »
En 1832, la deuxième pandémie de choléra suivi des obsèques du général Lamarque provoque la colère des habitants qui couvrent la rue de barricades. Cette insurrection sera violemment réprimée.
En 1848, lors de la Révolution et des Journées de Juin, les habitants se révoltent à nouveau et la rue se couvre de barricades.
Du 2 au 4 décembre 1851, la rue proteste contre le Coup d'État de Louis-Napoléon Bonaparte. Victor Hugo écrit alors : « La rue Saint-Denis toute entière présentait cet aspect changé que donne à une rue toutes les portes et toutes les fenêtres fermées et tous les habitants dehors. Regarder les maisons, c'est la mort, regarder la rue c'est la tempête ».
Le 30 mars 1918, durant la première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 21 rue Saint-Denis[12]. Le 11 novembre 1918 la rue est en liesse et retrouve un climat de fête.
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Ancienne porte Saint-Denis, dite porte aux Peintres, de l'enceinte de Philippe Auguste. -
Rue Saint-Denis à Paris par Thomas Girtin, 1802. -
Le 176, rue Saint-Denis en juin 1907.
Activités
La partie située entre le boulevard Saint-Denis et la rue Réaumur — et plus anciennement jusqu'aux Halles et au cimetière des Innocents inclus[13] — est longtemps l'un des hauts lieux de la prostitution parisienne, mais l'évolution des mœurs, le développement de l'escorting sur internet et les diverses actions publiques (notamment la loi Sarkozy sur le délit de racolage passif) y réduisent aujourd'hui considérablement la prostitution et modifient ses caractères (prostitution immigrée dont des prostituées chinoises)[14].
S'il y reste quelques sex-shops, on y trouve surtout des boutiques de vêtements (notamment l'extrémité du quartier du Sentier, spécialisé dans le commerce de textile de gros), ainsi que des bars, des restaurants, des boutiques de tatouage. Un effort de la mairie, grâce à un programme de réhabilitation du quartier, permet une nouvelle diversité dans la rue. Tous types d'activités et de populations y cohabitent, ce qui crée un véritable dynamisme, notamment au niveau de la fontaine des Innocents.
La rue Saint-Denis comprend aussi l'église Saint-Leu-Saint-Gilles, des agences bancaires et le siège de la chambre des notaires.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- À l'angle du no 20 de la rue et au 33 bis de la rue des Lombards se situait l'hôpital Sainte-Catherine.
- No 32 (angle de la rue de La Reynie) : emplacement de magasins à l'enseigne « Au Chat Noir », qui furent tour à tour un magasin de marchand de soieries puis de confiseur[15].
- No 40 : un procès-verbal dressé le 30 nivôse an X (20 janvier 1802), par le commissaire de police de la division de Bonne Nouvelle, fait part d’un accident survenu dans la cour de la maison no 40 de la rue Saint-Denis, par écroulement du mur mitoyen séparant ladite cour de l’ancien couvent des Filles- Dieu, accident ayant blessé Guillaume Véron, gantier, et Henriette Meunier, sa femme, et ayant tué leurs deux petits enfants [16]
- No 41 : emplacement de l'ancien passage de l'Empereur.
- Nos 43 à 45 (entre la rue des Innocents et la rue Berger) : emplacement de l'église des Saints-Innocents, du reclusoir des Saints-Innocents et du cimetière des Saints-Innocents.
- No 60 (angle de la rue de la Cossonnerie) : emplacement de l'église du Saint-Sépulcre. Vestige de la Cour Batave, ensemble d'immeubles construits pour des spéculateurs néerlandais par Jean-Nicolas Sobre et Célestin-Joseph Happe en 1790, l'un des premiers exemples de cité privée à Paris.
- No 65 ? (angle de la rue Étienne-Marcel) : bas-relief.
- No 82 : emplacement de l'abbaye Saint-Magloire de Paris des environs de 1150 à 1572. Ces religieux s'installèrent ensuite à l'église Saint-Jacques-du-Haut-Pas, rue Saint-Jacques et furent remplacés par les Augustines de l'Ordre de la Pénitence de la Madeleine ou couvent des Filles pénitentes fermé en 1790. L'église et les bâtiments du couvent furent détruits remplacés par une auberge également ensuite démolie.
- No 88 : le sex-shop est devenu le premier love hotel de Paris[17].
- No 92 : église Saint-Leu-Saint-Gilles
- No 133 et rue Mauconseil : emplacement de l'hôpital Saint-Jacques aux pèlerins dont le souvenir est marqué par les statues de Saint-Jacques sur la façade à l'angle de la rue Saint-Denis et de la rue Étienne-Marcel (emplacement d'un tronçon de la rue Mauconseil absorbé par cette artère ouverte dans les années 1850)
- Nos 110-112-135 : emplacement de la porte aux Peintres, également appelée porte Saint-Denis, de l'enceinte de Philippe Auguste, aujourd'hui détruite.
- No 142 (angle de la rue Greneta) : maison construite en 1732 par Jacques-Richard Cochois pour Claude Aubry. Lui est adossée la fontaine Greneta, refaite en même temps que la maison, mais qui remonte au moins à 1502.
- Nos 142-164 et 28, rue Greneta : ancien hôpital de la Trinité fondé au XIIe siècle sous le nom de « hôpital de la Croix-de-la-Reine » pour héberger les voyageurs arrivés après la fermeture des portes de l'enceinte de Philippe Auguste[18],[19].
- No 146 : emplacement de la cour des Bleus, ouverte en 1817 au travers de l'hôpital de la Trinité et qui débouchait au 15, rue de Palestro.
- Angle à l'est de la rue Saint-Denis et au nord de la rue Greneta : fontaine de la Reine.
- Actuel no 151 (ancien 243) : Léon Blum y est né. Une plaque commémorative lui rend hommage.
- Nos 164-176 : emplacement du cimetière de la Trinité.
- No 183 : emplacement de l'église Saint-Sauveur.
- No 188 : débouché de la rue du Ponceau à l'emplacement du « ponceau » qui enjambait un égout à ciel ouvert. Cet égout circulaire à l'intérieur de l'enceinte de Charles V longeait l'enclos du Temple, celui de l'abbaye Saint-Martin-des-Champs et se dirigeait vers la rue Montmartre pour se jeter dans le grand égout près de la rue du Faubourg-Montmartre. Cet égout fut recouvert en 1605 entre la rue Saint-Denis et la rue Saint-Martin entrainant la disparition du ponceau. Une fontaine était installée à proximité.
- Nos 224-226 : maison des Dames de Saint-Chaumont (couvent des Filles de l'Union chrétienne), établie en 1685 dans un hôtel de Saint-Chaumond dont il ne reste rien mais qui a laissé son nom à la communauté. Les religieuses ont fait construire en 1734-1735 dans leur jardin, par Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, petit-fils de Jules Hardouin-Mansart, un logis pour les dames de la bonne société souhaitant se retirer du monde, qui a été conservé (seulement surélevé). Bâtiment de qualité exceptionnelle, décoré par le grand ornemaniste rocailleur Nicolas Pineau, il témoigne, par son plan en courbes et contre-courbes, des influences de l'architecte italien Borromini sur l'architecture rocaille parisienne de la première moitié du XVIIIe siècle. C'est le seul témoignage conservé des grands établissements pieux ou charitables construits le long de la rue Saint-Denis. L'entrée se trouvait originellement du côté de la rue Saint-Denis et un jardin s'étendait entre le logis et l'immeuble haussmannien du 131. boulevard de Sébastopol. À l'angle de la rue de Tracy se trouvait l'église conventuelle, construite en 1782 par Pierre Convers dans le style antique (aujourd'hui détruite).
- No 257 : boutique de jouets d’Alexandre Nicolas Théroude, fabricant de jouets et d’automates.
- No 266 : emplacement de l'église de la Trinité[18].
- Au bout de la rue Saint-Denis, au carrefour avec les Grands Boulevards, se trouve la porte Saint-Denis.
- Bâtiments et lieux de mémoire, non localisés
- Hervé VII de Léon possédait une maison à Paris, la « Maison d'Ardoise », située rue Saint-Denis, provenant des biens de son épouse Marguerite d'Avaugour, qui la vendit en 1343 ou 1344 à la confrérie Saint-Jacques aux pèlerins pour la modique somme de 620 livres « pour la delivrance de la personne du dit mons. Hervieu de Léon qui, si comme ils disoient, estoit prisonnier du roy d’Angleterre en la ville de Londres »[20]
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Rue Saint-Denis. -
Rue Saint-Denis, côté Châtelet. -
Buste d'Eugène Scribe à l'angle de la rue Saint-Denis et de la rue de la Reynie. -
Nos 224-226 : ancienne Maison des Dames de Saint-Chaumont à l'angle des rues Saint-Denis et de Tracy.
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Emplacement de l'église Saint-Sauveur sur le plan de Turgot. -
Porte Saint-Denis sur le plan de Truschet et Hoyau (c.1550), vers les nos 285 et 246-248 actuels. -
Détail du plan de Braun et Hogenberg vers 1530. Emplacement de l'hôpital Sainte-Catherine situé à l'angle du 20, rue Saint-Denis et 33 bis, rue des Lombards actuels.
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Entrée du passage du Ponceau. -
Entrée du passage Lemoine. -
Entrée de l'impasse Saint-Denis.
Références
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
- Charles Lefeuve, Histoire de Paris, rue par rue, maison par maison, t. III.
- Sylvie Daubresse, Le Parlement de Paris, ou La voix de la raison (1559-1589), Droz, 2005, p. (ISBN 9782600009881).
- Nicolas Verdier, « Le réseau technique est-il un impensé du XVIIIe siècle : le cas de la poste aux chevaux », Flux, 2007, vol. 2, no 68, p. 7-21, cairn.info.
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 14e quartier « Louvre », îlot no 2, F/31/80/22.
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 15e quartier « Marchés », îlot no 1, F/31/79/02, îlot no 3, F/31/79/04, îlot no 4, F/31/79/05, îlot no 5, F/31/79/06, îlot no 6, F/31/79/07, îlot no 18, F/31/79/19, îlot no 19, F/31/79/20, îlot no 20, F/31/79/21, îlot no 21, F/31/79/22.
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 20e quartier « Montorgueil », îlot no 1, F/31/82/13, îlots nos 2 à 6, F/31/82/14, îlot no 7, F/31/82/15, îlot no 8, F/31/82/16, îlot no 9, F/31/82/17, îlot no 10, F/31/82/18.
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 19e quartier « Bonne Nouvelle », îlot no 1, F/31/82/01, îlot no 2, F/31/82/02, îlots nos 3 et 4, F/31/82/03, îlots nos 6 et 7, F/31/82/05.
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 23e quartier « Lombards », îlot no 11, F/31/83/12, îlot no 12, F/31/83/13, îlot no 13, F/31/83/14, îlots nos 14 et 15, F/31/83/15, îlot no 16, F/31/83/16,îlots nos 17 à 19, F/31/83/17.
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 21e quartier « Porte Saint-Denis », îlots nos 1 et 2, F/31/83/18, îlot no 3, F/31/83/19, îlot no 4, F/31/83/20, îlot no 5, F/31/83/21, îlot no 6, F/31/83/22, îlot no 8, F/31/83/24, îlot no 9, F/31/83/25.
- Excelsior du 9 janvier 1919 : Carte et liste officielles des obus lancés par le canon monstre et numérotés suivant leur ordre et leur date de chute
- dir. Jean-Louis Robert, Myriam Tsikounas, Les Halles. Images d'un quartier, Paris, Publications de la Sorbonne, , 261 p. (lire en ligne), p. 20.
- « Prostitution: Rue Saint-Denis, Mylène raconte la vie d'une "traditionnelle" à Paris », Le Huffington Post, (lire en ligne, consulté le ).
- « Enseigne "Au Chat Noir" 32 rue Saint-Denis et 27 rue de la Reynie, 1er arrondissement ».
- Acte conservé sous la cote 6 AZ 871. Archives de Paris
- « Une après-midi dans un hôtel de passe ? », pariszigzag.fr, (consulté le ).
- « Hôpital de la Trinité », www.cosmovisions.com.
- Jean Cheymol, « L'hôpital de la Trinité en la rue Saint-Denis à Paris (1201-1790) », www.biusante.parisdescartes.fr.
- « Henri Bohic », sur tumblr.com (consulté le ).
Bibliographie
- Philippe Cachau, Jacques Hardouin-Mansart de Sagonne, dernier des Mansart (1711-1778), thèse d'histoire de l'art soutenue à Paris-I en 2004, t. II, p. 1116-1120.
- Le Sentier-Bonne-Nouvelle, Délégation artistique de la Ville de Paris, Paris, 1999.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris.
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments.
- Charles Lefeuve, Histoire de Paris, rue par rue, maison par maison, t. III.
- Guillot de Paris, Le Dit des rues de Paris, avec préface, notes et glossaire d'Edgar Mareuse.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.