18e division d'infanterie (Empire allemand)

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18e division d'infanterie
Création 11 octobre 1866
Dissolution septembre 1919
Pays Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Type Division d'infanterie
Garnison Flensbourg[1]
Guerres Guerre franco-allemande de 1870
Première Guerre mondiale
Batailles Guerre franco-allemande de 1870
Bataille de Borny-Colombey
Bataille de Saint-Privat
Siège de Metz
Bataille de Noisseville
Bataille d'Orléans
Bataille du Mans
Première Guerre mondiale
1914 - Bataille de Mons
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille des Deux Morins)
1914 - Bataille de l'Aisne
1915 - Bataille de Champagne
1916 - Bataille de la Somme
1917 - Bataille d'Arras
1917 - Bataille de Passchendaele
1918 - Offensive Michael
1918 - Offensive des Cent-Jours

La 18e division d'infanterie est une unité de l'armée allemande qui participe à la guerre franco-allemande de 1870 et à la Première Guerre mondiale. Au déclenchement de ce conflit, elle forme avec la 17e division d'infanterie le 9e corps d'armée (de) rattaché à la 1re armée allemande. La 18e division participe à la bataille de Mons puis à la poursuite des troupes alliées à travers le nord de la France avant de combattre à la bataille de la Marne. Elle occupe ensuite une zone du front dans le secteur de l'Aisne jusqu'en où la division est engagée dans la bataille de Champagne. En 1916, elle est engagée dans la bataille de la Somme, puis occupe un secteur du front à l'est d'Arras. En 1917, elle combat à la bataille d'Arras puis de Passchendaele avant un bref séjour sur le front de l'est vers Vilnius. En 1918, la 18e division d'infanterie est engagée dans l'offensive Michael ; elle participe ensuite aux combats défensifs de l'été et de l'automne 1918. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.

Guerre franco-allemande de 1870

Composition

  • 35e brigade d'infanterie
  • 25e régiment d'infanterie
  • 84e régiment d'infanterie
  • 36e division d'infanterie
  • 11e régiment de grenadiers
  • 85e régiment d'infanterie
  • 9e bataillon de jägers
  • 6e régiment de dragons

Historique

Lors de la guerre franco-allemande de 1870, la 18e division est engagée dans les batailles de Borny-Colombey, de Saint-Privat, elle prend part également au siège de Metz. Après la bataille de Noisseville, la division participe à la campagne sur la Loire et combat les unités françaises aux batailles d'Orléans, de Beaugency-Cravant et du Mans.

Première Guerre mondiale

Composition

Le recrutement de la 18e division d'infanterie est réalisé dans le Schleswig-Holstein avec des hommes d'origine danoise ou prussienne. À partir de 1917, des hommes d'origine polonaise provenant de Silésie, principalement au sein du 31e régiment d'infanterie, sont intégrés dans la division[2].

Temps de paix, début 1914

  • 18e brigade de cavalerie (Altona)

Composition à la mobilisation - 1915

  • 35e brigade d'infanterie
  • 36e brigade d'infanterie
  • 18e brigade d'artillerie de campagne
  • 3e escadron du 16e régiment de dragons
  • 2e et 3e compagnies du 9e bataillon de pionniers (bataillon de pionniers du Schleswig-Holstein)

1916

  • 36e brigade d'infanterie
  • 18e brigade d'artillerie de campagne
  • 3e escadron du 16e régiment de dragons
  • 2e et 3e compagnies du 9e bataillon de pionniers (bataillon de pionniers du Schleswig-Holstein)

1917

  • 36e brigade d'infanterie
  • 18e commandement d'artillerie divisionnaire
  • 3e escadron du 16e régiment de dragons
  • 2e et 3e compagnies du 9e bataillon de pionniers (bataillon de pionniers du Schleswig-Holstein)

1918

  • 36e brigade d'infanterie
  • 18e commandement d'artillerie divisionnaire

Historique

Au déclenchement du conflit, la 18e division d'infanterie forme avec la 17e division d'infanterie le 9e corps d'armée rattachée à la 1re armée allemande.

1914

1915

  • -  : engagée dans la bataille de Champagne dans le secteur de Souain.
  • -  : occupation de secteur sur le front de Champagne.

1916

  • -  : mouvement et occupation d'un secteur à l'est d'Arras.
  • -  : mouvement et occupation d'un secteur vers Grandcourt.

1917

  • 18 février - 4 mars : retrait du front, repos ; puis de retour en ligne vers Puisieux-Gommecourt[3].
  • -  : du 15 au combats sur la ligne Sigfried ; puis repos et mise en réserve de l'OHL.
  • 6 -  : engagée dans la bataille d'Arras, combats vers Rœux et Fampoux à partir du .
  • -  : retrait du front ; repos.
  • -  : mouvement et occupation d'un secteur au sud d'Arras, puis dans le secteur de Cambrai vers Villers-Plouich, Havrincourt et Marcoing.
  • -  : retrait du front, mouvement dans les Flandres dans la région de Torhout, la division est complétée par des hommes du 426e régiment d'infanterie, du 31e régiment de Landwehr et du 3e régiment d'ersatz[2]. Engagée dans la bataille de Passchendaele à partir du .

1918

  • -  : retrait du front ; à partir du mouvement vers Hannapes et renforcement de la ligne de front. Combats défensifs, la division est contrainte au repli sur Iron, Le Nouvion-en-Thiérache, Boulogne-sur-Helpe et Étrœungt[5]. Après la signature de l'armistice, la division est transférée en Allemagne où elle est dissoute au cours de l'année 1919.

Chefs de corps

Grade Nom Date
Generalmajor/Generalleutnant Emil von Schwartzkoppen -
Generalleutnant Karl von Wrangel -
Generalleutnant Adalbert von Bredow -
Generalleutnant Karl von Diringshofen (de) -
Generalleutnant Otto von Lüderitz (de) -
Generalleutnant Anton von Massow -
Generalleutnant Rudolf von Reibnitz -
Generalmajor Julius von Bergmann -
Generalleutnant Wilhelm von Scherff (de) -
Generalleutnant Hugo Seyfried (de) -
Generalleutnant Viktor von Alten -
Generalleutnant Egbert von Frankenberg und Proschlitz (de) -
Generalleutnant Reinhard von Fischer 25 novembre 1898 - 17 mai 1901
Generalleutnant Gustav von Kuhlmay -
Generalleutnant Georg von Oppen -
Generalleutnant Max von Boehn -
Generalleutnant Richard Voigt -
Generalleutnant Hinko von Lüttwitz -
Generalleutnant Max von Kluge (de) -
Generalleutnant Paul Bloch von Blottnitz -
Generalmajor Reinhard von Massenbach -

Notes et références

Notes

  1. au cours de ce combat, la 11e compagnie est entièrement détruite ou capturée[3].
  2. durant cette période, la division reçoit un renfort de 500 hommes principalement des retours de blessés[2].
  3. lors de ces combats défensifs plus de 500 hommes de la 18e division sont faits prisonniers[5].

Références

  1. Wegner 1990, p. 115.
  2. a b c d e et f US Army 1920, p. 287
  3. a b c d et e US Army 1920, p. 286
  4. US Army 1920, p. 594.
  5. a b et c US Army 1920, p. 288

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) United States Army, American Expeditionary Forces, Intelligence Section, Histories of Two Hundred and Fifty-one Divisions of the German Army which Participated in the War (1914–1918), Washington, Government Print Office, (ISBN 5-87296-917-1, lire en ligne)
  • (de) Gunter Wegner, Stellenbesetzung Der Deutschen Heere, 1815-1939 Die Hoheren Kommandostellen, vol. 1, Osnabruck, Bibliophile Books, (ISBN 3-7648-1780-1)

Articles connexes