Hinko von Lüttwitz

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Hinko von Lüttwitz
Titre de noblesse
Baron
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
Górka SobockaVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Chef militaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Conflit

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Hinko Ernst Julius Ferdinand Balthasar Friedrich baron von Lüttwitz (né le au pavillon de chasse de Bodland et mort le à Gorkau) est un général d'infanterie prussien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origine et famille[modifier | modifier le code]

Il est le fils d'Ernst baron von Lüttwitz (1823-1892) et de son épouse Cécile, née comtesse Strachwitz von Groß-Zauche und Camminetz (1835-1910). Son père est un capitaine prussien, chef forestier et capitaine de digue. Walther von Lüttwitz, qui devient plus tarde général d'infanterie et considérablement impliqué dans le putsch de Kapp, est son frère cadet[1]. Il est marié depuis le avec Irma Diestel (1868-1956), avec qui il a deux filles et deux fils[2].

Carrière militaire[modifier | modifier le code]

Issu du corps des cadets, Lüttwitz est transféré le comme sous-lieutenant au 11e régiment de grenadiers de l'armée prussienne à Breslau. Il est brièvement en juin/ au 6e bataillon des pionniers de Silésie et à partir du pour un an jusqu'au 6e bataillon de chasseurs à pied (de). Du au , Lüttwitz est adjudant du 1er bataillon du 11e régiment de Landwehr. Après son retour dans son régiment d'origine, il est promu premier lieutenant le et promu capitaine et chef de la 5e compagnie le . En 1893 et 1895, il participe aux tournées de formation de l'état-major général du 6e corps d'armée (de). Le , il est affecté comme adjudant au commandement général du 11e corps d'armée (de) et le , Lüttwitz est transféré au 83e régiment d'infanterie avec promotion simultanée au grade de major et maintien dans son commandement. Le , il est transféré à Cobourg, où Lüttwitz prend le commandement du 3e bataillon du 95e régiment d'infanterie. Le , il est transféré à Posen à l'état-major du 6e régiment de grenadiers, avec promotion au grade de lieutenant-colonel. À ce poste, il est promu colonel le et le , Lüttwitz est nommé commandant du 53e régiment d'infanterie à Cologne. Le , il remet ce régiment à son successeur, le colonel Paul Reichenau[3], et est nommé commandant de la 33e brigade d'infanterie à Altona, avec promotion au grade de général de division. Le , Lüttwitz est promu lieutenant général et commandant de la 18e division d'infanterie à Flensbourg. En approbation de sa demande de démission, il est mis à disposition le avec la pension légale[4].

Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale, Lüttwitz est réaffecté comme officier et commande jusqu'au la 12e division de la réserve. Dans la suite de la guerre, il commande diverses grandes unités, dont la plus récente est la 203e division d'infanterie sur le front de l'Est, du au [5]. En tant que général d'infanterie (retraité), il est décoré de l'Ordre de la Couronne de première classe avec épées en [6].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Hans Arnold: Stammliste der Offiziere des 6. Thüringischen Infanterie-Regiments Nr. 95 nebst Stammtruppenteilen, vom 18. Februar 1807 ab. Gotha 1900, S. 261.
  • Maximilian von Koenig: Die Chefs und Offiziere des 2. Schlesischen Infanterie-Regiments, jetzigen Grenadier-Regiments König Friedrich III. (2. Schles.) Nr. 11. 1808–1908. S. 214–215.
  • Hans Wallmüller: Offizier-Stammliste des Königlich Preußischen Infanterie-Regiments von Wittich (3. Kurhessisches) Nr. 83. 1866–1903. Mittler & Sohn, Berlin 1903, S. 124–125.

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Lüttwitz, Walther Freiherr von. Dans: Deutsche Biographie.
  2. ↑ Hauptstaatsarchiv Hannover (de).
  3. ↑ Günter Wegmann (Hrsg.), Günter Wegner: Formationsgeschichte und Stellenbesetzung der deutschen Streitkräfte 1815–1990. Teil 1: Stellenbesetzung der deutschen Heere 1815–1939. Band 2: Die Stellenbesetzung der aktiven Infanterie-Regimenter sowie Jäger- und MG-Bataillone, Wehrbezirkskommandos und Ausbildungsleiter von der Stiftung bzw. Aufstellung bis 1939. Biblio Verlag, Osnabrück 1992, (ISBN 3-7648-1782-8), S. 161.
  4. ↑ Militär-Wochenblatt. Nr. 1 vom 1. Januar 1914, S. 1.
  5. ↑ Dermot Bradley (Hrsg.), Günter Wegner: Stellenbesetzung der Deutschen Heere 1815–1939. Band 1: Die Höheren Kommandostellen 1815–1939. Biblio Verlag, Osnabrück 1990, (ISBN 3-7648-1780-1), S. 152.
  6. ↑ Militär-Wochenblatt. Nr. 60 vom 17. November 1917, S. 1546.

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