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== L'entrepreneur ==
== L'entrepreneur ==
=== Patrimoine ===
=== Patrimoine ===
Steve Jobs ne gagne qu’un dollar symbolique par an en tant que directeur-général d’Apple, mais il possède dans le même temps 5.426 millions d’actions de son entreprise, tout comme 138 millions d’actions Disney, celles qu’il avait reçues en 2006 lors du rachat de Pixar. Il plaisante en expliquant que son dollar annuel de revenu est divisé en 50 cents pour participer aux réunions, et 50 cents basés sur la performance. En plus de son salaire, il obtient de la part d'Apple frais de transport, qui était de 200 000$ en 2010<ref>[http://www.journaldunet.com/solutions/emploi-rh/salaire-2010-steve-jobs-apple-0111.shtml Le salaire annuel de Steve Jobs toujours de 1 dollar en 2010] JournalDuNet.com 12 janvier 2011, consulté le 7 février 2012</ref> mais aussi un [[Gulfstream V]] en tant que bonus.
Steve Jobs ne gagne qu’un dollar symbolique par an en tant que directeur-général d’Apple, mais il possède dans le même temps 5.426 millions d’actions de son entreprise, tout comme 138 millions d’actions Disney, celles qu’il avait reçues en 2006 lors du rachat de Pixar. Il plaisante en expliquant que son dollar annuel de revenu est divisé en 50 cents pour participer aux réunions, et 50 cents basés sur la performance. En plus de son salaire, il obtient de la part d'Apple frais de transport, qui était de 200 000$ en 2010<ref>[http://www.journaldunet.com/solutions/emploi-rh/salaire-2010-steve-jobs-apple-0111.shtml Le salaire annuel de Steve Jobs toujours de 1 dollar en 2010] JournalDuNet.com 12 janvier 2011, consulté le 7 février 2012</ref> mais aussi un [[Gulfstream V]] en tant que bonus. En 2011, Forbes estime sa fortune personnelle à 7 milliards de dollars, faisant de lui, le {{39e}} plus grande fortune américaine<ref>[http://www.pcinpact.com/news/65923-bill-gates-richesses-fortunes-classement-etats-unis.htm 400 plus grosses fortunes américaines : le succès de la high-tech] PCINpact.com 22 septembre 2011, consulté le 8 février 2012</ref>.


=== L’affaire des stock-options antidatées ===
=== L’affaire des stock-options antidatées ===

Version du 8 février 2012 à 01:01

Steve Jobs
Description de cette image, également commentée ci-après
Steve Jobs présentant l'iPhone 4 en blanc, lors du Discours d'ouverture (Keynote) de sa Présentation du .
Nom de naissance Steven Paul Jobs
Naissance
San Francisco, Californie, États-Unis
Décès (à 56 ans)
Palo Alto, Californie, États-Unis
Nationalité Drapeau des États-Unis Américain
Activité principale
Autres activités
Signature de Steve Jobs

Steven Paul Jobs, dit Steve Jobs (né le à San Francisco et mort le à son domicile de Palo Alto) est un entrepreneur et inventeur américain, largement reconnu comme un visionnaire et un des pionniers de la révolution de l'ordinateur personnel. Co-fondateur directeur général et président du Conseil d'administration d'Apple Inc, il dirige aussi les Pixar Animation Studios et devient membre du conseil d'administration de The Walt Disney Company lors du rachat en 2006 de Pixar par Disney.

Apple est créée le 1er avril 1976 à Cupertino par Jobs, Ronald Wayne et Steve Wozniak, puis constituée sous forme de société le 3 janvier 1977. Wozniak conçoit l'un des premiers ordinateurs personnels à rencontrer un succès commercial, l'Apple II. Jobs se charge de son aspect esthétique et du marketing avec Mike Markkula et d'autres. Au début des années 1980, Steve Jobs saisit le potentiel commercial des travaux du Xerox Parc sur le couple interface graphique/souris, ce qui conduit à la conception de l'Apple Lisa puis en 1984 du Macintosh, les premiers ordinateurs grand public à profiter de ces innovations. Après avoir perdu une lutte de pouvoir à la tête d'Apple avec le directeur général qu'il avait pourtant recruté, John Sculley, il quitte l'entreprise pour fonder NeXT, qui développe une série d'ordinateurs destinés à l'enseignement supérieur et aux entreprises.

En 1986, il rachète à Lucasfilm Ltd sa division Graphic Group, qui devient Pixar Animation Studios et rencontre le succès commercial en 1995 avec Toy Story, un film dont il est le producteur executif. Il reste directeur-général propriétaire de la firme (à 50.1%) jusqu'à son acquisition par The Walt Disney Company en 2006, faisant de Jobs au le premier actionnaire individuel avec 7% et membre du conseil d'administration de Disney.

En 1996, NeXT est acquise par Apple. L'opération permet à Steve Jobs de revenir dans la firme qu'il a co-fondée et fournit a Apple le code de NeXTSTEP à partir duquel est développé le système d'exploitation Mac OS X. Cette même année il se voit confier le rôle de conseiller chez Apple, avant devenir en 1997 directeur-général par intérim, et de 2000 jusqu'à sa demission, directeur-général d'Apple. Il supervise durant cette période la création, le lancement et le développement de l'iMac (1998), de l'iPod , d'iTunes et de la chaine de magasins Apple Store (2001), de l'iTunes Store (2003), de l'iPhone (2007) et de l'iPad (2010), présentant les différents produits à un rythme pluriannuel lors de ses fameuses keynotes et faisant de sa compagnie une des plus riches au monde, si ce n'est, au gré des fluctuations du marché, la première capitalisation boursière de la planète.

En 2003, Steve Jobs est diagnostiqué d'une forme rare de cancer pancréatique. Il passe les années suivantes à lutter contre la maladie, subissant plusieurs hospitalisations et arrêts de travail, apparaissant de plus en plus amaigri a fur et à mesure que sa santé décline. En aôut 2011, durant son troisième retrait pour raison médicale, il quitte son poste de directeur-général mais reste président du conseil d'administration d'Apple jusqu'à sa mort, le 5 octobre 2011 à son domicile de Palo Alto et à l'âge de 56 ans. Son décès soulève une importante vague d'émotion à travers le monde.

Jeunesse et études

2066 Crist Drive, Los Altos. L'ancienne maison des Jobs, là où tout a commencé

Steven Paul Jobs nait le 24 février 1955 à San Francisco en Californie, d'un père d'origine syrienne, Abdulfattah "John" Jandali (arabe : عبدالفتاح جندلي), étudiant en sciences politiques et de Joanne Carole Schieble, américaine d'origine suisse. Ils ne sont à l'époque pas mariés. Le père de Joanne, alors enceinte, la menace de la déshériter si elle épouse un non catholique, si bien qu'elle se rend chez un avocat de San Francisco pour trouver une famille adoptive.

Le nouveau-né est alors adopté par Paul Reinhold Jobs (1922–1993) et Clara Jobs, née Hagopian (1924–1986). Adulte, lorsqu'il est questionné à propos de ses parents adoptifs, Jobs répond que Paul et Clara Jobs « sont ses parents »[1]. Dans sa biographie autorisée, il déclare que se sont ses parents à 1000%[a 1]. Quant à sa ses parents biologiques, ils se marient plus en 1955 et ont un second enfant, Mona Simpson en 1957 puis divorcent en 1962.

Alors que Steve a deux ans, ses parents adoptent une fille, Patty[a 1]. Trois ans plus tard, la famille Jobs déménage de San Francisco pour aller s'installer à Mountain View en Californie suite à la mutation de Paul Jobs à Palo Alto. Paul est alors machiniste pour une firme qui fabrique des lasers, et apprend à son fils des rudiments d'électronique, tout comme à se servir de ses mains[2]. Clara, quant à elle, est comptable et apprend a Steve à lire avant qu'il aille à l'école[2].

Jobs suit sa scolarité à la Monta Loma Elementary à Mountain View. Il entre ensuite à la toute proche Crittenden Middle School, mais suite à des problèmes à l'école, il lance un ultimatum à ses parents : soit ils le font changer d'établissement, soit il arrête l'école. Ils déménagent alors à 5km plus au sud, au 2066 Crist Drive à Los Altos. Ce qui lui permet de poursuivre son cursus scolaire à la Cupertino Middle School puis à la Homestead High School à Cupertino[a 1]. Larry Lang, un ingénieur qui habite à 100 mètres de leur ancienne maison, chez qui Jobs passe de nombreuses soirée, le fait entrer aux Club des Explorateurs de Hewlett-Packard. Quinze élèves s'y réunissent tous les mardis soir dans la cafétéria de l'entreprise et font venir un ingénieur de la société pour parler de ses travaux. Suite à l'une de ces conférences, il convient l'un deux à visiter son laboratoire, c'est à cette occasion que le jeune Steve voit le premier ordinateur de bureau qu'Hewlett-Packard développe, le 9100A[a 1].

Après sa première année à Homestead High il obtient un emploi pour l'été sur l'une chaines d'assemblage d'Hewlett-Packard. Durant ces années, un camarade de classe de Homestead High, Bill Fernandez, lui présente Steve Wozniak, avec qui il réalise de nombreux canulars. En septembre 1971, les deux Steve mettent la main sur un article du magazine Esquire qui explique comment fabriquer une Blue box. Ils décident alors d'en monter et de les vendre. Selon Jobs, cette expérience est à l'origine d'Apple[a 2] . En 1972 à sa sortie de Homestead High, il décide de poursuivre ses études à Reed College à Portland dans l'Oregon. Il y fait la rencontre de Daniel Kottke. Suite à plusieurs lectures d'ouvrage sur la spiritualité orientale lors de cette première année à Reed, ils deviennent tous les deux végétariens. Toujours à Reed College, il fait la rencontre d'un autre adepte de la spiritualité orientale et de son futur gourou, Robert Friedland. Ce dernier dirige une grande ferme communautaire de 100 hectares, l'All One Farm[a 3].

Très vite, Jobs se rend compte qu'il s'ennuie à Reed, se trouvant dans l'obligation de suivre un certain nombre cours qui ne l'intéressent pas. Il décide donc de ne plus les suivre et en choisit d'autres où il se rend en tant qu'auditeur libre. En 2005, Steve Jobs déclare « Si j'avais abandonné ce cours de calligraphie, le Mac n'aurait jamais eu autant de polices d'écriture et des polices à espacement proportionnel »[N 1],[3].

Carrière

Début

Après avoir passé 18 mois au Reed College, Jobs reviens chez ses parents à Los Altos en 1974 pour se trouver un emploi. L'hippie négligé qu'il est, se présente chez Atari, firme en vogue à l'époque, avec la ferme intention d'y obtenir un emploi. Il s'attire les faveurs de son patron Nolan Bushnell qui l'embauche comme technicien, mais pas celle de nombreux employés, du fait notamment de sa forte odeur. Il estime en effet que son régime alimentaire strict et tout à fait personnel lui permet ne ne dégager aucune sudation, et ne se lave donc pas. Il se retrouve donc à devoir travailler pendant le service de nuit. Pendant son séjour chez Atari, il rencontre entre autre, le dessinateur industrielle Ronald Wayne avec il devient ami[a 4].

C'est une période où Steve Jobs expérimente assidument le LSD. Il déclarera plus tard : « C'est une des deux ou trois choses les plus importantes que j'ai faites dans ma vie »[4]. Il évoque cette substance psychotrope comme étant à l'origine du slogan Think Different et la considère comme une des causes principales de sa réussite, pour lui avoir ouvert l'esprit en grand. Il lâchera également : « Bill Gates aurait une personnalité bien plus large s'il avait essayé l'acide une fois »[5].

il décide à cette époque de suivre la trace de son gourou du Reed College, Robert Friedland. Il entreprend donc un voyage en Inde. Sur place, il se rend à Haridwar pour la Kumbhamela puis prend la direction de Nainital au pied de l'Himalaya où vivait le gourou Neem Karoli Baba. Là bas il y rencontre l'épidémiologiste Larry Brilliant avec qui il devient ami. Par la suite, il est rejoint par son ami Daniel Kottke. Après avoir passé sept mois en Inde, Steve revient aux États-Unis tête rasée et portant des habits traditionnels indiens, tel que les Hare Krishna[a 4]. A son retour, il récupère son poste chez Atari. Bushnell, lui demande alors de concevoir le circuit imprimé du jeu Breakout avec le moins de puces possibles. A la clé, en plus de la rémunération, il y aura un bonus proportionnel au nombre de puces économisés. Pour cela, il fait appel à son acolyte Steve Wozniak pour l'aider à le réaliser. Ce dernier réussit, en quatre jours, à concevoir un circuit en n'utilisant que 45 puces. Pour le travail réalisé, Jobs annonce à son compère qu'il coupe la poire en deux, 350$ chacun. Bien que Jobs le nie, certains témoins, dont Bushnell, confirment que Jobs a obtenu 5000$ et non 700 pour le travail réalisé. Wozniak, qui ne découvre les faits que 10 ans plus tard à la lecture de Zap, un ouvrage sur l'épopée d'Atari, reconnait avoir été blessé par l'attitude de son ami. Jobs affirme pour sa part que s'il lui avait demandé, il lui aurait donné[a 4].

Apple Computer

Homebrew Computer Club Newsletter, September 1976

En 1975, Jobs et Wozniak participent aux rencontres du Homebrew Computer Club, où les amateurs d'informatique viennent échanger leurs idées concernant les machines de l'époque, telles que l'Altair 8800. Steve Wozniak fait connaissance avec les microprocesseurs en découvrant l'Altair équipé d'un Intel 8080. Il conçoit suite à cela l'Apple I pendant l'année 1975. La machine, bien que sommaire, impressionne Steve Jobs. Muni d'un petit moniteur, ils l'emmène pour le présenter aux Homebrew Computer Club. L'altruisme de Wozniak, l'aurait amené à distribuer gratuitement ses schémas de montage. Jobs au contraire, voit lui plus loin. Considérant que la plupart des gens n'ont pas le temps de monter une machine, Jobs et Wozniak pourraient donc assembler les circuits pour leur vendre l'ordinateur monté. Jobs suggère donc à son acolyte de créer leur propre entreprise. Pour rassembler les fonds nécessaires au lancement, Jobs vend son Volkswagen Combi, Wozniak sa calculatrice HP-65. Le nom de l'entreprise est une idée de Steve Jobs : Apple Computer. Il était dans la phase « pomme » de son régime et revenait tout juste d'une plantation de pommiers. L'acte de la fondation d'Apple est signé le 1er avril 1976 par Steve Jobs, Steve Wozniak et Ronald Wayne. Moins de deux semaines après, Wayne se sépare des deux Steve et récupère sa mise, mais très vite, un élément va apporter un coup d'accélérateur à Apple : Mike Markkula, apporte 250.000 dollars à la nouvelle compagnie, en plus d'un business plan[a 5] .

Logo d'Apple à partir de 1977, créé par Rob Janoff. Les couleurs arc-en-ciel sont utilisée jusqu'en 1998

. Pour faire la promotions des produits Apple, Jobs contacte le grand publicitaire de la vallée, Regis McKenna. L'une des priorité est de trouver un nouveau logo. Steve Jobs précise alors « Je veux un truc évident sans chichi »[a 6]

.

En 1978, Apple recrute Michael Scott de la National Semiconductor afin de devenir son CEO[a 6]. En 1983, Steve Jobs débauche John Sculley de pepsi pour remplacer Scott, en lui demandant « Comptez-vous continuer à vendre de l'eau sucrée le reste de votre vie, ou voulez-vous changer le monde avec moi ? »[a 7]. En décembre 1980, Apple est introduite en bourse, ce qui fait de Steve Jobs un milliardaire à 25 ans.

Au début des années 1980, Jobs est l'un des premiers à cerner le potentiel commercial de l'interface graphique couplée avec l'usage d'une souris qu'il découvre lors de sa visite au Xerox PARC. Cela conduira au lancement du Apple Lisa en 1983 puis du Macintosh en 1984, les premiers ordinateurs personnels à profiter de ces innovations qui restent encore aujourd'hui le standard général[a 8]. Le lancement du Macintosh est accompagné d'une campagne publicitaire d'envergure décidée par Jobs et Sculley. Pendant la mi-temps du XVIIIe Super Bowl, Apple fait diffuser le spot publicitaire 1984 réalisé par Ridley Scott à la télévision, devant 90 millions de téléspectateurs. Ce spot remportera plusieurs prix prestigieux, et redéfinira la façon dont les entreprises envisagent leurs campagnes publicitaires, en privilégiant de montrer le signe, l'évocation, plutôt que le produit en lui-même[a 9]. La division Macintosh d'Apple consiste en un groupe d'ingénieurs talentueux menés par Jobs, dont certains resteront ses amis et regroupés dans un bâtiment sur lequel flotte un drapeau noir orné d'un crâne barré par deux os : ils se baptisent « les pirates »[a 10].

Bien que Jobs est un chef charismatique et persuasif (on parle à son sujet du « champ de distorsion de la réalité », c'est à dire de sa capacité à imposer aux autres ses conceptions, quelles qu'elles soient), certains employés d'Apple le décrivent comme erratique et capricieux. Ce dernier n'hésite pas en effet à humilier ses collaborateurs en public et est réputé pour sa vision « binaire » de leur travail, soit « c'est génial », soit, le plus souvent, « c'est de la merde »[a 11]. il crée par ailleurs un rapport de force et un lourd climat de tension entre son équipe (celle du Macintosh) et celle qui s'occupe de l'ordinateur qui continue encore à cette époque à assurer l'essentiel des revenus de son entreprise : l'Apple II.

Des ventes en bernes fin 1984 pour Apple tendent la relation entre Jobs et Sculley. Une lutte de pouvoir interne va les amener à se tirer dans les pieds. Jobs manoeuvre pour débarquer Sculley, sûr de son fait, mais à son grand dam, ce dernier provoque une réunion du conseil d'administration, réussit à ranger ses membres de son côté, lesquels décident donc d'écarter Steve Jobs, en le « mettant au placard » avec le vague titre de responsable du « Global thinking » dans un bureau éloigné du centre décisionnel de la firme. Désabusé il décide de quitter le firme en septembre de la même année pour fonder NeXT Inc.. Il ne parlera plus jamais à John Sculley[a 12].

NeXT Computer

Une NeXTstation avec son clavier et sa souris d'origine et un moniteur NeXT MegaPixel

Après son départ amer d’Apple, Jobs fonde NeXT Computer, en déboursant 7 millions de dollars. Un an plus tard, manquant de fonds, et en l’absence d’un produit sur le marché, il se lance à la recherche d’investisseurs. Il attire l’attention du milliardaire Ross Perot qui investit massivement dans la compagnie. Les stations de travail NeXT, le NeXT Computer, sont commercialisées en 1988 pour un prix de 9.999 dollars. A l’image de l’Apple Lisa, les ordinateurs NeXt possèdent une belle avance technologique, mais leur coût s’avère prohibitif pour le secteur de l’éducation auxquels ils sont destinés. Les produits de la marque gagnent toutefois une belle réputation pour leurs atouts techniques, au premier rang desquels figure la programmation orientée objet[a 13]. Jobs veut vendre les produits NeXt aux communautés financière, scientifique et académique, soulignant les nouvelles technologies innovantes et expérimentales de l'ordinateur, telles que son noyau Mach, son processeur de signal numérique, et le port Ethernet intégré. Tim Berners-Lee inventera le World Wide Web au CERN sur un ordinateur NeXT.

L’ordinateur de seconde génération, la NeXTCube est également commercialisé en 1990. Jobs qualifie ce produit de « premier ordinateur interpersonnel » qui va remplacer l’ordinateur personnel. Avec son innovant NeXTMail, un système multimédia de courrier électronique, le NEXTCube peut pour la première fois offrir le partage de la voix, de l’image, des graphismes et de la vidéo dans un mail. « L’informatique interpersonnelle va révolutionner la communication et le travail de groupe », explique un Steve Jobs visionnaire à des journalistes. Il dirige NeXT avec une obsession de la perfection esthétique, comme le souligne le développement et l’attention portée au cadre magnésium du NeXTcube. Cela met une pression terrible à la division « matériel » de sa compagnie et en 1993, après n’avoir vendu que 50.000 machines, NeXT abandonne la fabrication pour se consacrer exclusivement au développement de logiciels, avec la mise en vente du NeXSTEP/Intel. La compagnie annonce ses premiers bénéfices de 1,03 millions de dollars en 1994. En 1996, NeXT Software, Inc commercialise WebObjects un système conçu pour le développement d’applications web. Après l’acquisition de NeXT Software par Apple en 1997, WebObjects est utilisé pour concevoir et exploiter les Apple Stores, l’ITunes Store et les services en ligne de MobileMe.

Pixar

En 1986, Steve Jobs rachète la division graphisme par ordinateur de Lucasfilm, le Graphics Group qui sera renommée Pixar. Il débourse 10 millions de dollars dont la moitié sont versés au capital de la nouvelle compagnie. Celle ci, basée aux studios Kerner de George Lucas à San Rafael (Californie), avant de s’installer à Emeryville, est initialement destinée â développer et à fournir du matériel numérique de conception graphique haut de gamme. Après avoir traversé plusieurs années sans aucune rentabilité consacrées à vendre l'ordinateur « Pixar Image», notamment au secteur de la médecine, le studio décroche un contrat avec la Walt Disney Company pour réaliser une série de films animés par ordinateur, que le géant du divertissement mondial va produire et distribuer[a 3].

Le premier film issu de ce partenariat est Toy Story en 1995, dans lequel Steve Jobs est crédité en tant que producteur exécutif. Il apporte la célébrité, ainsi que la réussite critique et commerciale sur un plan mondial (le film rapporte 361 millions de dollars) à Pixar. Durant les quinze années suivantes, sous la houlette du créatif directeur artistique John Lasseter, le studio aligne les succès : 1001 pattes (1998), Toy Story 2 (199) Monstres et Cie (2001), Le Monde de Nemo (2003), Les Indestructibles (2004), Cars (2006), Ratatouille (2007), WALL-E (2008), Là-haut (2009), Toy Story 3 (2010), Cars 2 (2011). Tous les films sortis à partir de 2003 (à l'exception de Cars en 2007) ont reçu l’oscar du meilleur film d’animation.

Dans les années 2003-2004, alors que le contrat liant Pixar à Disney arrive a échéance, les négociations entre Steve Jobs et Michael Eisner destinées à renouveler le partenariat échouent. Début 2004, Jobs annonce que Pixar cherche un autre distributeur pour les films de son studio. En octobre 2005, Bob Iger remplace Michael Eisner à la tête de Disney, et il se met rapidement à l’oeuvre pour renouer de bonnes relations avec Jobs et Pixar. Le 24 janvier 2006, Jobs et Iger annoncent que Disney a décidé d’acheter Pixar pour une transaction de 7,4 milliards de dollars. Steve Jobs devient alors le premier actionnaire individuel de la plus grande compagnie de divertissement mondiale, avec environ 7% de parts. Celles-ci sont en effet, et de loin supérieures à celles de Michael Eisner (1,7%) ou de l’héritier Roy Edward Disney, qui détient 1% jusqu’à sa mort en 2009 et dont les critiques envers Eisner (portant notamment sur son échec à négocier avec Pixar et Steve Jobs) ont accéléré son départ. Steve Jobs rejoint le conseil d’administration de Disney où il supervise la division « animation » de la compagnie au sein d’un comité spécial de pilotage constitué de six membres[a 14].

Retour chez Apple et montée en puissance de l'entreprise

En 1996, Apple annonce son intention de racheter NeXT pour 429 millions de dollars. L’opération est conclue à la fin de l’année, permettant à Steve Jobs de reprendre pied dans la compagnie qu’il a co-fondée. Il redevient de facto son patron lorsque le directeur général de l’époque, Gil Amelio, est remercié en juillet 1997. Jobs est officiellement nommé « directeur général par intérim » au mois de septembre. En mars 1998, et afin de concentrer les efforts d’Apple sur un retour aux bénéfices, il met fin aux programmes Newton, Cyberdog et OpenDoc. Dans les mois qui suivent, bien des employés d’Apple se montrent apeurés à l'idée de croiser leur patron dans un ascenseur, « terrorisés d’avoir éventuellement perdu leur travail une fois les portes ouvertes. « La réalité étant que les exécutions sommaires étaient plutôt rares, mais qu’une poignée de victimes a suffi à terroriser toute l’entreprise », explique Alain Deutschman dans son livre « The second coming of Steve Jobs ». Jobs augmente aussi considérablement le prix des licences accordées à d’autres fabricants pour construire des Macintosh, mettant ainsi un terme au « clonage » de ses produits.

La technologie de NeXT étant devenue propriété d’Apple une fois le rachat conclu, bon nombre de ses réalisations vont trouver place dans les produits de la firme à la pomme, au premier rang desquels figure NeXTSTEP qui est la base du système d’exploitation Mac OS X.

Sous la houlette de Steve Jobs, Apple monte en puissance avec tout d’abord l’introduction de l’iMac en 1998 puis, chaque année, de produits innovants dont le design et la qualité assoient la puissance de la marque. Lors de la Macworld Expo de l’an 2000, Steve Jobs enlève officiellement « intérim » du titre de sa fonction et devient directeur-général permanent. Dans le même temps, il souligne qu’il utilisera le titre « iCEO ».

Apple continue son développement, introduisant et développant de nouveaux appareils numériques et leur environnement au cours des années 2000. Avec le lancement de l’iPod et d’iTunes en 2001 puis de l’iTunes Store en 2003, la compagnie crée une véritable révolution dans l’industrie de la musique, désormais dématerialisée. Steve Jobs inaugure dans le même temps la chaîne de magasins Apple Store, d'abord aux Etats-Unis puis dans le monde entier. Le succès est fulgurant. Le 29 juin 2007, Apple entre dans le marché des téléphones portables avec la commercialisation de l’iPhone, un appareil cellulaire doté d’un écran tactile « multitouch » qui comprend aussi un iPod et un navigateur internet, révolutionnant là aussi le marché de la téléphonie mobile. Il lance l'année suivante un véritable système économique pour cet appareil, et bientôt pour tous les produits Apple : l'App Store. Enfin, le 27 janvier 2010, Steve Jobs présente l’iPad, un tablette numérique reprenant le principe de l’écran tactile multitouch. C’est encore une forme de révolution, la porte ouverte à un nouveau marché dans lequel vont s'engouffrer bien des marques.

En août 2011, après 14 années de montée en puissance sous la direction de son charismatique patron, Apple est l'entreprise la plus riche du monde par sa capitalisation boursière[6], son trésor de guerre dépassant notamment celui du gouvernement des Etats-Unis[7].

Toujours enclin a stimuler l’innovation, Jobs n’a jamais manqué de rappeler à ses collaborateurs une vielle maxime qu’il avait trouvée à l’époque du lancement du Macintosh : « Real Artist Ship », c’est à a dire qu'un vrai artiste sait aussi vendre ses créations, et que la finalité d’un produit reste d’être distribuée au public. De son vivant, Steve Jobs est à la fois admiré et critiqué pour ses formidables talents de persuasion et de vente surnommés « champ de distorsion de la réalité », c’est à dire qu’il est capable d’altérer la perception de son ou des ses interlocuteurs pour leur faire adopter ses propres conceptions, qu’elles s’avèrent par la suite justes ou non. Il sait aussi décrocher des partenariats, avec l’industrie de la musique ou les opérateurs téléphoniques, à des conditions exceptionnelles pour son entreprise. Ce talent particulier apparait au grand public lors des discours de Steve Jobs aux Macworld Expos ou aux Worldwide Developers Conferences, ou il présente l’actualité de son entreprise lors de ses keynotes, renommées pour l’occasion Stevenotes. Lors de ces grandes messes où il parcours la scène en jeans, baskets, et vêtu d'un pull à col roulé St. Croix, le patron d'Apple sait captiver son auditoire, notamment en répétant à l'envi des mots récurrents tels que « gorgeous », « unbelievable », « fantastic », « hot », « great », « Incredible », « magical », « wonderful », « amazing », « awesome », « revolutionnary », « extraordinary », « phenomenal », « supercool », « terrific » « huge », « tremendous », « exciting », « beautiful », « remarquable », etc... [8].

Démission

Steve Jobs lutte durant plus de sept ans contre la maladie, subissant notamment une greffe du foie en avril 2009. Au fil des années, la santé florissante de son entreprise contraste avec son apparence, de plus en plus amaigri. Le 17 janvier 2011, il prend un nouveau congé "pour une durée indéterminée". Il s'avèrera être le dernier. le 24 août 2011, le monde entier apprend qu'il démissionne de son poste de directeur-général d'Apple, annonçant dans une lettre adressée à tous ses collaborateurs qu'il souhaite que Tim Cook prenne définitivement sa place, et qu'il restera président du conseil d'administration afin de pourvoir continuer à superviser les activités de la marque qu'il a fondée. Quelques heures après cette annonce, les actions boursières de la compagnie chutent de 5%. Cette relativement légère baisse , considérant l'importance de Jobs pour Apple, s'explique par le fait que ses problèmes de santé sont de notoriété publique depuis plusieurs années, et qu'il est en congé médical depuis déjà huit mois. Il est également probable que l'impact négatif de sa démission ait aussi affecté la Walt Disney Company dont les actions chutent le même jour de 1,5%.

L'entrepreneur

Patrimoine

Steve Jobs ne gagne qu’un dollar symbolique par an en tant que directeur-général d’Apple, mais il possède dans le même temps 5.426 millions d’actions de son entreprise, tout comme 138 millions d’actions Disney, celles qu’il avait reçues en 2006 lors du rachat de Pixar. Il plaisante en expliquant que son dollar annuel de revenu est divisé en 50 cents pour participer aux réunions, et 50 cents basés sur la performance. En plus de son salaire, il obtient de la part d'Apple frais de transport, qui était de 200 000$ en 2010[9] mais aussi un Gulfstream V en tant que bonus. En 2011, Forbes estime sa fortune personnelle à 7 milliards de dollars, faisant de lui, le 39e plus grande fortune américaine[10].

L’affaire des stock-options antidatées

En 2001, Steve Jobs se voit offrir des stock-options Apple au nombre de 7,5 millions, qu’il est en mesure d’exercer à un prix de 18.30 dollars l’unité. Il est soupçonné d’avoir antidaté ces stock-options, le prix d’exercice ayant dû être d’une valeur antérieure de 21.10 dollars. Il est ainsi prétendu que Jobs aurait par conséquent omis de déclarer un revenu imposable de 20 millions de dollars et qu’Apple aurait surestimé ses revenus d’un montant identique. En conséquence, le patron d’Apple encoure potentiellement plusieurs condamnations au pénal ou au civil. L’affaire est sujette à une enquête gouvernementale approfondie. La conclusion d’une enquête interne et indépendante effectuée pour le compte d’Apple rendue publique le 29 décembre 2006 est que Jobs n’était pas au courant de ce problème d’anti-datation et qu’il avait de surcroît rendu ses actions sans les exercer en 2003.

Style de management et personnalité

Jobs est un perfectionniste d’une grande exigence, qui a toujours voulu positionner ses entreprises et leurs produits à la pointe de l’industrie des technologies de l’information en prévoyant les tendances du marché, mais aussi en les créant, tout du moins en termes d’innovations et de style. Il résume ce concept personnel à la fin de sa keynote de janvier 2007 (celle où il dévoile le premier iPhone) en citant la vedette canadienne du hockey Wayne Gretzky : « Il y a cette vieille déclaration de Gretzky que j’adore », explique-t-il alors qu’elle s’affiche derrière lui sur l’écran géant : Je patine vers l’endroit où le palet va être, et non vers là où il a été, ajoutant « C’est ce que nous avons toujours essayé de faire chez Apple, depuis le début, et nous n’aurons de cesse de continuer». Il restera toute sa vie un adepte de « l'intégration verticale », ou « système fermé », qui veut que son entreprise conçoive tout à la fois de façon exclusive, du logiciel à l'appareil qu'il anime. Il fait par exemple changer l'emplacement d'une vis du boitier du premier MacIntosh afin qu'il soit impossible pour le public de l'ouvrir.

Il a beaucoup été question de la personnalité agressive et exigeante de Steve Jobs. Le magazine Fortune (qui a sacré Jobs « directeur général de la décennie » en novembre 2009) a par exemple écrit qu’il était « considéré comme un des plus grands égotistes de la Silicon Valley ». Divers commentaires sur la nature de son tempérament peuvent être lus les ouvrages The Little Kingdom de Michael Moritz, The Second Coming of Steve Jobs, d'Alan Deutschman ou iCon: Steve Jobs, de Jeffrey S. Young & William L. Simon. En 1993, Jobs figure dans la liste des patrons les plus durs de Fortune, en regard de la façon dont il dirige NeXT. Le confondateur de cette entreprise, Dan’l Lewis déclare dans ce même magazine que Steve Jobs, durant cette période, « avait des hauts incroyables, et des bas inimaginables ». Jef Raskin, qui fut un temps au début des années 1980 chef de projet pour le Macintosh a déclaré que Jobs « aurait fait un excellent Roi de France », faisant ainsi allusion à sa personnalité impérieuse et démesurée. Pour ce qui est de son style de management chez Pixar, l’animateur américain Floyd Norman déclare qu’il « était un individu adulte, qui n’a jamais interféré avec le travail des cinéastes».

Un guerre des mots éclate à la fin des années 1990 entre Jobs et le constructeur d’ordinateurs Michael Dell. C’est d’abord le patron d’Apple qui qualifie les produits Dell de « vieilles bécanes tout sauf innovantes ». Le 6 octobre 1997, lorsque l’on demande à Michael Dell ce qu’il ferait s’il possédait un ordinateur Apple, il répond « Je le jetterais à la poubelle et je rendrais leur argent aux actionnaires». En 2006, Jobs envoie un email à tous les salariés de sa compagnie, au moment où la capitalisation boursière de la marque à la pomme dépasse celle de Dell : « A toute l’équipe : il apparait que les prédictions de Michael Dell ne se sont pas avérées exactes. A la clôture du marché aujourd’hui, Apple vaut plus cher que Dell. Les actions montent et descendent, et les choses pourraient être différentes demain, Mais je pense que cela vaut un petit moment de réflexion ce jour. Steve ».

En 2005, Steve Jobs fait retirer de la vente dans les Apple Stores tous les livres publiés par l’éditeur John Wiley & Sons, pour se venger de la publication de la biographie non-autorisée iCon : Steve Jobs. Mais en 2010, l’éditeur déclare qu’il a conclu un accord pour faire distribuer ses publications sur l’iPad.

Le biographe officiel Walter Isaacson qui publie ‘‘Steve Jobs’’ en 2011, se demande tout au long de son livre si la méchanceté dont fait parfois preuve son sujet est intentionnelle ou fait simplement partie d’un personnage entier, qui dit ce qu’il pense, pense ce qu’il dit, et ne s'embarrasse jamais de considérations liées à l’empathie. On apprend ainsi que le fondateur d'Apple s'estime souvent au dessus des lois des hommes, affectant notamment de rouler dans une Mercedes sans plaques d'immatriculation et la garant n'importe où, par exemple sur les places réservées aux handicapés.

Steve Jobs est également un grand fan de musique, et à son panthéon, figurent Bob Dylan et les Beatles. Il se réfère souvent au groupe de Liverpool, notamment au cours de ses keynotes (en janvier 2007, lorsqu'il présente la fonction iPod du premier iPhone, il joue deux morceaux de Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band) ou la même année lors de la conférence télévisée All Things Digital où il partage le plateau avec Bill Gates et où il choisit un vers de la chanson Two of Us pour décrire avec beaucoup d'émotion leurs tumultueuses relations désormais apaisées : « You and I have memories longer than the road that stretches out ahead » (toi et moi, nous avons des souvenirs plus longs que la route qui s'étend devant)[11]. Il déclare par ailleurs lors de l'émission 60 Minutes de CBS : « Mon modèle pour le business, ce sont les Beatles. Quatre gars qui laissaient leurs tendances négatives de côté, qui s'équilibraient l'un l'autre. Et le total était plus grand que la somme des individualités. Les grandes choses dans le business ne sont jamais réalisées par une seule personne. Elle sont accomplies par une équipe. »[12]  Il met également, à la fin de sa vie, toute son énergie dans les négociations avec EMI et la compagnie homonyme Apple Corps pour mettre fin au contentieux qui les oppose afin de pouvoir proposer l'oeuvre de son groupe favori en téléchargement légal sur iTunes. C'est chose faite le 16 novembre 2010, et Steve Jobs s'occupe personnellement du lancement en grande pompe de cet évènement;

Steve Jobs résume sa façon d’être dans son fameux discours à l’adresse des étudiants de l’université de Stanford en 2005 : « Votre temps est limité. Ne le gâchez pas en menant une existence qui n’est pas la votre. Ne soyez pas prisonniers des dogmes, ce n’est rien d’autre que vivre selon les conclusions et les réflexions d’autres personnes. Ne laissez pas le brouhaha des opinions des autres étouffer votre voix intérieure. Ayez le courage de suivre votre coeur et votre intuition : d’une manière ou d’une autre, ils savent ce que vous voulez vraiment devenir. Tout le reste est secondaire. Soyez insatiables. Soyez fous ».

Inventions et design

Le sens du design de Steve Jobs a été grandement influencé par le Bouddhisme qu’il a expérimenté en Inde lors d’un voyage spirituel de sept mois. Ses capacités intuitives si développées on également connu l’influence de la spiritualité qu’il a étudiée avec différents maîtres, et selon lui, du LSD.

Au 9 octobre 2011, il est listé comme inventeur, ou co-inventeur de 342 brevets américains liés à la technologie, et allant des ordinateurs actuels et appareils portables aux interfaces utilisateurs (dont les tactiles), haut-parleurs, claviers, adaptateurs électriques, coffrets, fermoirs, pochettes, cordons et emballages. La plupart de ces brevets on trait au design, mais 43 d’entre-eux sont listés comme des inventions de produits. Celui du nouveau dock du système d’exploitation Mac OS X 10.7 (Lion) 
a été validé le jour précédant sa mort.

Philanthropie

L'engagement philanthropique de Steve Jobs, comparé à celui de Bill Gates par exemple, est resté très discret. Après avoir quité Apple et fondé Next, il lance la Steven P. Jobs Foundation, mais l'abandonne un an plus tard. Lors de son retour à la tête d'Apple en 1997, il arrête le programme caritatif de la firme. Cependant sous l'ère Jobs, Apple participe au programme Product Red, en produisant des modèles rouges de ses iPods dont une partie des profits générés sont reversés au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, faisant d'Apple son contributeur le plus important[13]. Son non ralliement a The Giving Pledge, mouvement philanthropique lancé par Bill Gates et Warren Buffett en juin 2010, n'est pas inaperçu. Ces derniers invitaient les plus fortunés du pays à prendre l’engagement moral - et public - de destiner une grande partie de leur fortune à la philanthropie[14]. Après une critique au sujet de sa philanthropie dans The New York Times, Bono, l'un des fondateurs de (RED), prend sa défense en rapportant que lorsqu'il a approché Steve Jobs au sujet de la marque (RED), il aurait dit : « Il n'y a rien de mieux que la chance de pouvoir sauver des vies »[15].

Vie privée

Les parents biologique de Steve Jobs se rencontrent à l'Université du Wisconsin. Abdulfattah "John" Jandali, un syrien musulman y fait ses études en science politique puis les enseigne fin des années 1960 à l'Université du Nevada à Reno. Rapidement, il se reconverti dans la restauration en rachetant un restaurant dans cette même ville. Il est depuis 2006, Vice President de l'hotel-casino Boomtown toujours à Reno. En décembre 1955, dix mois après avec donné leur enfant à l'adoption Joanne Carole Schieble et Adbulfattah se marient. En 1957, ils ont ensemble une fille, Mona. Après leur divorce en 1962, Jandali perd le contact avec sa fille. Schieble quant à elle se remarie et Mona prend alors le nom de son beau-père et devient ainsi connu sous le nom de Mona Simpson[16].

Dans les années 1980, Steve Jobs retrouve sa mère biologique Joanne qui lui révèle qu'il a une sœur biologique, Mona Simpson. Ils se rencontrent pour la première fois en 1985 et deviennent de proches amis[17].

Mona decide par la suite de partir à la recherche de son père, elle le retrouve alors qu'il dirige un petit restaurant à Sacramento. Sans savoir qui son fils est devenu, Jandali raconte à sa fille qu'il a par le passé dirigé un grand restaurant dans la Silicon Valley ou même Steve Jobs est venu manger. « Oui, oui, il venait souvent. C'était un type sympa et il laissait toujours de gros pourboires. ». Lors d'une de ses interviews enregistrée avec son biographe Walter Isaacson, Steve Jobs dit. « Lorsque j'étais à la recherche de ma mère biologique, j'ai étais évidemment aussi à la recherche de mon père biologique. J'en ai appris un petit peu à son sujet, mais ce que j'ais appris ne m'a pas plu. J'ai lui donc demandé à ma soeur de ne pas lui raconter que nous nous étions rencontrés ... ne rien raconter du tout à mon sujet. »[18]. En parlant de ses parents, Steve déclare « Ils ont été ma banque de sperme et d'ovules - cela n'a rien de méchant ; c'est juste la vérité : des donateurs de gamètes, c'est tout ce qu'ils sont - rien de plus. ». Jandali rapporte lui de son coté au Sun, que ses efforts pour contacter Jobs ont été vains[19].

La première fille de Steve Jobs, Lisa Brennan-Jobs né en 1978 de sa relation avec sa petite amie de l'époque Chris Ann Brennan. Pendant deux ans, elle élève l'enfant seule, alors que Jobs nie en être le père, prétendant qu'il est stérile. A la même époque, il lance l'ordinateur Lisa. Par la suite il reconnait Lisa comme sa fille, et elle viendra vivre à ses côtés lors de son adolescence.

En 1982, il rencontre la chanteuse Joan Baez avec qui il entretient un relation. Pour Elizabeth Holmes, l'amie de Steve Jobs depuis les années Reed, la principale raison de son intérêt pour Joan - hormis le fait qu'elle est belle, drôle et talentueuse - est qu'elle a eu une liaison avec Bob Dylan. « Steve adorait ce lien subliminal avec Dylan. ». Après s'être posé la question d'un hyopothétique marriage avec cette femme, plus vieille que lui et qui ne voudrait probablement plus d'enfant, il mettent fin à leur relation après 3 ans.

Le 18 mars 1991, Steve (36 ans à l'époque) se marie avec Laurene Powell (27 ans), lors d'une cérémonie au Ahwahnee Hotel dans le Parc national de Yosemite. Le marriage est présidé le moine Zenboudiste zen Kobun Chino Otogawa. Le premier enfant de issu de cette union, Reed, voit le jour en septembre 1991 puis naissent ses sœurs Erin en août 1995 et Eve en 1998. La famille vie depuis à Palo Alto.

Problèmes de santé

Fichier:Steve's Blood Pressure.jpg
Steve Jobs affiche l'état de sa pression sanguine lors d'une keynote en 2008

En octobre 2003, les médecins diagnostiquent Steve Jobs d'un cancer, qu'il ne révèle à ses employés et aux grand public qu'en aôut 2004, après avoir subi une intervention pour faire retirer une tumeur cancéreuse de son pancréas. Le pronostic pour les tumeurs pancréatiques est en général plutôt mauvais. Cependant, Jobs est atteint plus précisément, d'une forme relativement rare de tumeur, plus simple à traiter, une « tumeur neuroendocrinienne des îlots de Langerhans ». Malgré le diagnostic des médecins, il va à l'encontre de leurs recommandations en refusant de subir une intervention chirurgicale. Il lui préfère un régime alimentaire végétarien strict avec une grande quantité de carottes et de jus de fruits frais, des séances d'acupuncture et divers remèdes à base de plantes. C'est seulement après que sa femme et ses amis aient tenté de le raisonner et qu'il apprend que la tumeur a encore grossi, qu'il décide de se faire opérer. Il subit alors une opération de Whipple au Stanford University Medical Center en juillet 2004. Cette dernière se déroule bien et les médecins lui annoncent avoir retiré la tumeur avec succès, il n'a donc pas besoin de subir une chimiothérapie ou une radiothérapie. Durant son absence, il est remplacé à la tête de la firme par Tim Cook.

Début août 2006, Steve Jobs est sur la scène de l'annuel Worldwide Developers Conference pour une de ses traditionnelles Keynotes. Son extrême minceur, son apparence décharnée et sa présentation inhabituellement apathique, ajouté à son choix de déléguer une partie importante de cette keynote à ses principaux collaborateurs alimente un florilège de commentaires dans la presse et sur internet à propos de son état de santé. Pourtant, selon un article du Ars Technica journal, les participants à cette WWDC qui ont rencontré Jobs en personne déclarent qu'il « à l'air de bien se porter ». Un porte-parole d'Apple souligne pour sa part que « la santé de Steve est robuste »

Deux plus tard, les rumeurs repartent de plus belle après la keynote de Steve Jobs au WWDC 2008. Les responsables d'Apple déclarent qu'il est victime d'un « problème courant » et qu'il prend des antibiotiques, tandis que l'on conjecture sur son extrême pâleur qui serait due aux conséquences de l'Opération de Whipple qu'il a subie. Durant une conférence téléphonique de présentation des revenus d'Apple, en juillet 2008, les participants doivent répondre à une série de questions tournant autour de la santé de leur patron, et insistent sur le fait qu'il s'agit d'une « affaire privée ». Mais l'opinion générale est que les actionnaires ont le droit d'en savoir plus, compte tenu de l'importance de Jobs pour son entreprise. Le New York Times publie alors un article basé sur une conversation téléphonique privée avec le fondateur d'Apple, notant : « alors que ses ennuis de santé dépassent largement un « problème courant », ils ne sont pas mortels, et il n'y a pas eu de récidive de son cancer ».

Le 28 août 2008, l'agence Bloomberg publie par erreur une nécrologie de Steve jobs de 2500 mots dans son fil d'informations qui comprend des blancs sur son âge et la cause de son décès (le fait est que les agences de presse gardent toujours sous la main des nécrologies préparées à l'avance afin de réagir rapidement lors de la disparition de personnages célèbres). Bien que cette erreur soit rapidement rectifiée, la nouvelle est reprise dans la presse et sur internet. Steve Jobs apporte sa réponse au siège d'Apple lors de la keynote Let's Rock en septembre, choisissant de citer Mark Twain : « Les rapports sur ma mort son grandement exagérés ». Plus tard, lors d'un nouvel évènement médiatique, Steve Jobs conclut sa présentation en affichant sur l'écran géant une diapositive sur laquelle est inscrit « 110/70 », c'est à dire l'état de sa pression sanguine, expliquant par ailleurs qu'il n'acceptera aucune question supplémentaire sur sa santé.

Le 16 décembre 2008, Apple annonce que le vice-président en charge du marketing, Phil Schiller se chargera de la keynote au Macworld Conference and Expo 2009, ce qui relance à nouveau les spéculations sur la santé de Jobs. Ce dernier explique sur une page publiée le 5 janvier 2009 sur le site apple.com qu'il souffre d'un « déséquilibre hormonal » depuis plusieurs mois. Le 14 janvier 2009, dans une note interne à Apple, Steve Jobs écrit que durant les semaines précédentes, il a « appris que mes problèmes de santé étaient plus complexes que ce que je croyais » et annonce un congé maladie de six mois, jusqu'à la fin juin 2009, pour lui permettre de mieux se concentrer sur sa santé. Tim Cook prend à nouveau les rênes de la compagnie, tandis que Jobs reste impliqué dans les « décisions stratégiques majeures ». En avril 2009, il subit une greffe du foie au Methodist University Hospital Transplant Institute de Memphis, Tennessee. Le pronostic vital pour Jobs est à ce moment déclaré « excellent ».

Le 17 janvier 2011, un an et demi après son retour consécutif à sa greffe du foie, Apple annonce qu'il prend un nouveau congé maladie. Jobs écrit à ses collaborateurs pour expliquer qu'il à pris cette décision, à nouveau, pour se concentrer sur sa santé. Comme en 2004 et en 2009, Tim Cook reprend son poste de directeur-général opérationnel tandis qu'il continuera à superviser les décisions stratégiques majeures de l'entreprise. Malgré ce nouveau congé maladie, Steve Jobs apparait lors du lancement de l'iPad 2 (le 2 mars), lors de la keynote où est présenté le service iCloud (le 6 juin), et enfin, devant le conseil municipal de la ville de Cupertino (le 7 juin), sa dernière apparition publique et télévisée où il présente le nouveau projet de campus géant d'Apple, un énorme bâtiment en forme d'anneau circulaire entouré de verdure qui doit abriter 12.000 employés[20] . Steve Jobs annonce finalement sa démission de son poste de CEO d'Apple le 24 août 2001. « Malheureusement, ce jour est arrivé », écrit-il, car il ne « peut plus, désormais, assumer [ses] fonctions et [ses] attentes en tant que CEO d'Apple ». Il devient le président du Conseil d'Administration d'Apple et nomme Tim Cook comme son successeur. Steve Jobs continue à travailler pour l'entreprise qu'il a fondée jusqu'à la veille de sa mort.

Décès et hommages

Drapeaux en berne au siège social d'Apple le soir de la mort de Steve Jobs

Steve Jobs meurt le 5 octobre 2011 vers 15h00 (heure locale), dans son domicile de Palo Alto en Californie, des complications engendrées par la récidive de son cancer pancréatique neuroendocrinien, résultant en un arrêt respiratoire. L'annonce de son décès est faites par Apple par le biais d'un communiqué de presse[21]. Sa famille annonce dans un communiqué distinct, « Steve est mort en paix aujourd'hui entouré de sa famille »[22].

Selon sa sœur Mona Simpson, présente aux cotés de son frère, Steve « regarde sa sœur Patty, puis pendant un long moment ses enfants, puis sa femme Laurene ». Ses derniers mots, prononcés plusieurs heures avant sa mort ont été. « Oh wow. Oh wow. Oh wow. »[17]

Pendant deux semaines après sa mort, le site web d'Apple affiche une page d'accueil sobre, comportant une photo de lui en noir et blanc avec inscrit à coté, son nom ainsi que ses dates de naissance et de mort. L'hyperlien de l'image mène vers une nécrologie qui rend hommage à un visionnaire et à un génie créatif. Une adresse mail en fin de page permet d'adresser des condoléances, mémoires et pensées qui sont maintenant affichées sur sa page commémorative. Apple annonce avoir reçu plus d'un million d'e-mail à cette adresse[23].

Le décès de Steve Jobs déclenche aux États-Unis mais aussi dans le monde entier une vague d'émotion. Devant tous les Apple Store du monde, la foule se presse pour lui rendre hommage. De nombreuses personnalités, plus ou moins proches du lui, lui rendent également hommage. C'est par exemple le cas du président des États-Unis Barack Obama, de Bill Gates, du PDG de The Walt Disney Company Bob Iger, de Steve Wozniak ainsi que d'autres grandes figures de la Silicon Valley.

Ses obsèques se déroulent le 7 octobre 2011 lors d'une petite cérémonie privée dont les modalités n'ont pas été révélées en respect envers la famille Jobs.

Honneur et reconnaissance

Statue de Steve Jobs au Science Park de Budapest

Après avoir fondé Apple, Steve Jobs devient un symbole pour sa firme mais aussi l'industrie informatique. Lorsque le Time nomme en 1982, l'ordinateur l'Homme de l’année, le magazine publie un long profil de Steve Jobs en l'appelant « Le maestro le plus célèbre du micro[ordinateur] »[24]

En 1985, le président Ronald Reagan lui remet à lui et son à son compère Steve Wozniak la National Medal of Technology. Ils sont parmi les premiers à recevoir cette décoration[25]. En novembre 2007, le magazine Fortune, lui donne le titre de d'« homme d'affaires le plus puissant »[26]. En novembre 2010, la magazine Forbes le classe 17e dans son classement des personnes les plus puissantes[27]. De son coté, le Financial Time, nomme Jobs en décembre 2010, personnalité de l'année et conclu son article sur un extrait de la biographie de John Sculley, sur les ambitions de l'homme qu'il a évincé : « Apple été censée devenir une merveilleuse société de produit grand public. C'était un plan lunatique. Le High-tech ne pouvait pas être vendu comme un produit grand public. » et le journaliste y ajoute rhétoriquement, « Comment peut-on se tromper à ce point ? »[28] Au moment de sa démission puis de nouveau après son décès, Steve Jobs est décrit par beaucoup comme un visionnaire, un pionnier et un génie. Il est décris parfois comme le Thomas Edison et l'Henry Ford de son époque.

Le 21 décembre 2011, la société Graphisoft dévoile à Budapest la première statue en bronze au monde de Steve Jobs.[29]

Notes et références

Notes
  1. Citation originale : « If I had never dropped in on that single calligraphy course in college, the Mac would have never had multiple typefaces or proportionally spaced fonts. »


Références
  1. Creating Jobs NYTimes.com 12 janvier 1997, consulté le 7 février 2012
  2. a et b "Smithsonian Oral and Video Histories: Steve Jobs" si.edu - Consulté le 2 janvier 2011.
  3. 'You've got to find what you love,' Jobs says news-service.stanford.edu - Consulté le 2 janvier 2011
  4. www.thefix.com Steve Jobs: LSD Was One of The Best Things I've Done in My Life
  5. The Huffigton Post "Read the Never-Before-Published Letter From LSD-Inventor Albert Hofmann to Apple CEO Steve Jobs"
  6. Le monde numérique"Apple est devenue l'entreprise la plus valorisée au monde, quelques instants", consulté le 11/01/12
  7. Le Figaro.fr"Apple, l'entreprise la plus riche du monde", consulté le 11/01/12
  8. Youtube.com iPad Keynote in less than 180 Seconds: Incredible, Beautiful, Amazing!, consulté le 11/01/12
  9. Le salaire annuel de Steve Jobs toujours de 1 dollar en 2010 JournalDuNet.com 12 janvier 2011, consulté le 7 février 2012
  10. 400 plus grosses fortunes américaines : le succès de la high-tech PCINpact.com 22 septembre 2011, consulté le 8 février 2012
  11. Steve Jobs and Bill Gates, Historic Interview
  12. Youtube "Steve Jobs on Teamowrk", 60 minutes, consulté le 03/02/12
  13. Qui va hériter de la fortune de Steve Jobs?, L'Expansion - 6 octobre 2011, consulté le 20 janvier 2012
  14. Steve Jobs l’homme qui portait bien son nom, Le Temps, 11 octobre 2011, consulté le 20 janvier 2012
  15. Bono Praises Steve Jobs as Generous and ‘Poetic’ New York Times, 1er septembre 2011, consulté le 20 janvier 2012
  16. (en) For Jobs's Biological Father, the Reunion Never Came The Wall Street Journal, 10 octobre 2011, consulté le 20 janvier 2012
  17. a et b A Sister’s Eulogy for Steve Jobs The New York Times, 30 octobre 2011, consulté le 21 janvier 2012
  18. Jobs refused to meet father CBS-60 Minutes, 23 octobre 2011, consulté le 21 janvier 2011
  19. First chat with Apple tycoons dad The Sun, 27 août 2011, consulté le 21 janvier 2011
  20. Youtube"Steve Jobs presents to the Cupertino City Concil (07/06/11)"
  21. Déclaration du conseil d'administration d'Apple Apple.com - 5 octobre 2011, consulté le 1er février 2012
  22. Steve Jobs, l'emblématique patron d'Apple, est décédé France24.com - 5 octobre 2011, consulté le 1er février 2012
  23. (en) Remembering Steve. Apple.com, consulté le 1er février 2012
  24. Other Maestros of the Micro - Time Magazine 3 janvier 1983, consulté le 7 février 2012
  25. The National Medal of Technology and Innovation Recipients uspto.org, consulté le 7 février 2012
  26. Steve Jobs, patron de l'année pour "Fortune" - LeMonde.fr 28 novembre 2011, consulté le 7 février 2012
  27. Most powerful people 2010 Forbes.com, consulté le 7 février 2012
  28. Silicon Valley visionary who put Apple on top FinancialTime.com 22 décembre 2010, consulté le 7 février 2012
  29. Steve Jobs to be remembered with statue in Hungary news.yahoo.com 10 décembre 2011, consulté le 7 février 2012


Annexe

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Bibliographie

En français

  1. a b c et d Chapitre 1 - L'enfance
  2. Chapitre 2 - Un couple improbable
  3. a et b Chapitre 3 - Tout lâcher Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « IsaacsonChap3 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  4. a b et c Chapitre 4 - Atari et l'Inde
  5. Chapitre 5 - L'Apple I
  6. a et b Chapitre 6 - L'Apple II
  7. Chapitre 14 - Entrée en scène de John Sculley
  8. Chapitre 8 - Xerox et Lisa
  9. Chapitre 15 - Le lancement
  10. Chapitre 13 - Fabriquer le Mac
  11. Chapitre 11 - Le champs de distortion de la réalité
  12. Chapitre 17 - Icare
  13. Chapitre 18 - NeXT
  14. Chapitre 32 - Les amis de Pixar
  • Michael Moritz, Le Jeu de la pomme : la grande aventure d'Apple Computer, Denoël, 1987, 307 p,, (ISBN 2-2072-3332-4).
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