Aller au contenu

National Semiconductor

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

National Semiconductor
logo de National Semiconductor

Création 1959
Dates clés 2011 : rachat par TI
Disparition Voir et modifier les données sur Wikidata
Personnages clés Brian L. Halla (PDG)
Forme juridique Société anonyme avec appel public à l'épargne
Siège social Santa Clara, Californie
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Charles E. Sporck (en) et Gil AmelioVoir et modifier les données sur Wikidata
Actionnaires Texas InstrumentsVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Industrie des semi-conducteursVoir et modifier les données sur Wikidata
Produits Semi-conducteur
Société mère Texas Instruments
Effectif 6 500 (en 2009)
Site web http://www.ti.com

National Semiconductor est une société internationale qui développe, fabrique et commercialise des puces électroniques (semi-conducteurs). Elle est rachetée par Texas Instruments le pour un montant de 6,5 milliards de dollars américains[1].

Basée à Santa Clara, en Californie (États-Unis), National Semiconductor est spécialisée dans les composants et sous-ensembles haute performance, à rendement énergétique optimisé.

Historique de l'entreprise

[modifier | modifier le code]

La société National Semiconductor a été fondée le , à Danbury, dans le Connecticut, par plusieurs ingénieurs venus de Sperry Rand Corporation. National a déplacé son siège social à Santa Clara, en Californie, en 1967, l'année où il est mis à contribution par l'ex-leader mondial Texas Instruments comme "seconde source", afin de réaliser des baisses de prix agressives à son tour et redevenir leader mondial des circuits intégrés[2], un marché dont la valeur a centuplé entre 1962 et 1969, grâce à l'informatique[2].

Le DTL de la série 930 de Fairchild est devenue le leader de l’industrie des circuits intégrés, entre 1965 et 1967[2]. Sa part du marché commercial émergent des circuits intégrés, grâce la demande émergente des fabricants d’ordinateurs, et à des baisses de prix agressives, est passée de 18% en 1964 à 24% en 1967[2], tandis que Texas Instruments, qui détenait 32% du marché en 1964 en a deux fois moins trois ans après[2]. Texas Instruments va cependant réagir et récupérer son leadership des circuits intégrés en 1969[2], en introduisant une nouvelle famille de produits propriétaires dits "TTL"[2], puis une amélioration importante développée en 1969[3] et livrée en 1970, dite Schottky[2].

Ventes de circuits intégrés aux Etats-Unis (1962-1974)[2]

Année Marchés publics Informatique Industrie Biens de consommation Montant total
1962 100% 0 0 0 4 millions
1965 55% 35% 9% 1% 79 millions
1969 36% 44% 16% 4% 413 millions
1974 20% 36% 30% 15% 1,2 milliard

Dans les années 1980, lorsque les entreprises d'électronique américaines choisissent de recourir presque exclusivement aux composants japonais alors plus compétitifs, la National Security Agency, consciente du danger que représentait cette politique pour la souveraineté nationale, décide de fabriquer elle-même, avec l'aide de National Semiconductor, les composants nécessaires à ses propres ordinateurs[4].

Au cours des années, National a acquis plusieurs entreprises, comme Fairchild Semiconductor (en 1987), et Cyrix (en 1997).

Néanmoins, actuellement, National s'est séparé de ces entreprises pour se concentrer sur la technologie analogique. Fairchild Semiconductor est redevenue une société indépendante en 1997, et la division des microprocesseurs Cyrix a été cédée à la société taïwanaise VIA Technologies, en 1999. La division systèmes d'information (Information Appliance Division) de National a été vendue à AMD en 2002. D'autres activités (principalement numériques) comme les chipsets sans-fil, les capteurs d'images ou les chipsets E/S pour PC, ont été fermées ou cédées, alors que National se positionnait comme une entreprise de semi-conducteurs analogiques.

Implantations dans le monde

[modifier | modifier le code]

Les sites de production National sont situés aux États-Unis (à Arlington, au Texas et à South Portland, dans le Maine), en Europe (Greenock, en Écosse) et en Asie (Melaka, en Malaisie et Suzhou, en Chine).

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. [Annonce du rachat de national par TI (page consultée le 15 juillet 2015)]
  2. a b c d e f g h et i "American Industry in International Competition Government Policies and Corporate Strategies" par John Zysman, Laura Tyson, chez Cornwell Press en 2019 [1]
  3. Computer History Museum [2]
  4. James Bamford, Body of Secrets - Anatomy of the ultra secret National Security Agency, from the cold war through the dawn of a new century, First Anchor Books Edition, 2001 (ISBN 0-385-49907-8).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]