Bragelogne-Beauvoir

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Bragelogne-Beauvoir
Blason de Bragelogne-Beauvoir
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Aube
Arrondissement Troyes
Intercommunalité CC du Barséquanais en Champagne
Code postal Hervé Griffon
Code commune 10058
Démographie
Gentilé Doubet-Talibautiers
Population
municipale
228 hab. (2021 en diminution de 7,32 % par rapport à 2015)
Densité 9,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 58′ 09″ nord, 4° 15′ 58″ est
Superficie 23,39 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Riceys
Législatives 2e circonscription de l'Aube
Localisation
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Bragelogne-Beauvoir

Bragelogne-Beauvoir est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Doubet-Talibautiers.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Ce petit village situé dans le canton des Riceys est né de la fusion de deux communes en 1973 : Bragelogne et Beauvoir-sur-Sarce dans le cadre de la loi du .

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Bagneux-la-Fosse, Balnot-la-Grange, Channes, Les Riceys, Molesme, Vertault et Arthonnay.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Beauvoir-sur-Sarce, la Sarce.

La Sarce traverse la commune dans le vestige du vannage aval de l'ancien moulin de Gaviot[1].

La Sarce est un affluent direct de la Seine en rive gauche.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 835 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cruzy_sapc », sur la commune de Cruzy-le-Châtel à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 845,8 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bragelogne-Beauvoir est une commune rurale[Note 2],[9]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,6 %), forêts (21,6 %), cultures permanentes (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,8 %), zones urbanisées (1,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 190, alors qu'il était de 186 en 2013 et de 187 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 63,7 % étaient des résidences principales, 14,7 % des résidences secondaires et 21,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,9 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,1 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bragelogne-Beauvoir en 2018 en comparaison avec celle de l'Aube et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (14,7 %) supérieure à celle du département (4,7 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 85,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (85,5 % en 2013), contre 57,8 % pour l'Aube et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Bragelogne-Beauvoir en 2018.
Typologie Bragelogne-Beauvoir[I 1] Aube[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 63,7 85,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 14,7 4,7 9,7
Logements vacants (en %) 21,6 9,5 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • Bragelogne est citée dès le Xe siècle sous le nom de "Brachenoile". Le cadastre de 1835 présente au territoire : Basset, la Bergerie, la Chapelle, Charmoy, le Châtelot, la Coque, les Coupes, les Fauconniers, Fizotat, le Rû des Fontaines, le Fourneau, Gaviot, Monsois, la Potence, Rames, Sainte-Elisabeth, Saint-Thomas de Cantorbéry.
  • Beauvoir au XIIe siècle[15] sous le nom de "Grangia de Bello Visu" (pouvant se traduire par grange ancienne avec beau point de vue). Le cadastre de 1834 présente au territoire : le Mont-Olivet, le Châtelet, Saint-Médar, les fontaines Edidier, Fontaine Aubert, Sur Mignier et Fontaine-Etouffée.
  • Le village prend le nom officiel de Beauvoir-sur-Sarce par décret du 7 avril 1919.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Les deux villages faisaient partie du fief "Saint Vincent" qui relevait des comtes de Tonnerre et en arrière fief des évêques de Chalon (sur Saône), après que Gui III, comte de Tonnerre eu reconnu à la fin du XIIe siècle que les domaines dépendant auparavant du duc de Bourgogne étaient désormais de la mouvance de l'Église de Chalon. Dans les registres paroissiaux de Beauvoir on trouve parfois les appellations de Beauvoir Dalbain et Beauvoir-Tonnerrois. Cette dernière appellation se retrouve dans la description de la généralité de Paris de 1759.

On relève une famille de Bragelo(n)gne[16] , seigneurs de Bragelogne au XIIIe siècle puis du XVIe siècle au XVIIIe siècle.

Au XIIIe siècle, Agnès de Plancy, dame de Bragelogne, épouse Gaucher de Rochefort, seigneur du Puiset et de Tanlay et apporte ainsi Bragelogne aux Rochefort qui le posséderont jusqu'à leur extinction au milieu du XIVe siècle.

Le château (motte féodale) est cité, en 1317, comme maison forte appartenant à Jean de Rochefort. En 1360, il est occupé par les Anglo-navarrais et le traité de Brétigny en stipule l'évacuation. Il fut détruit sous Jean sans Peur, les profonds fossés sont encore bien visibles sur le site actuellement propriété privée. Les premières franchises accordées aux habitants de Bragelogne datent de 1231 et furent confirmées en 1308 par Robert de Rochefort, sire de Bragelogne et Agnès de Tanlay son épouse, elles portaient sur les charrois. Les Rochefort furent également seigneurs de Beauvoir. Beauvoir est signalé par ailleurs comme fief des seigneurs de Bagneux-la-Fosse.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

En 1580, Antoinette de Faoucq fait don de prairies et de terres labourables à la fabrique de l'église de Bragelogne pour en améliorer les revenus.

En 1789, Beauvoir et Bragelogne dépendaient de l'intendance et de la généralité de Paris, de l'élection de Tonnerre et du bailliage de Sens. Jusqu'en 1833, le hameau de Ramel occupant la rive droite de la Sarce à l'entrée ouest de Beauvoir-sur-Sarce y compris le moulin faisait partie de la commune de Bragelogne, c'est une ordonnance royale du qui rattacha ce hameau à la commune de Beauvoir-sur-Sarce.

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

Les registres paroissiaux des BMS qui constituaient l'État civil sous l'ancien régime sont signés "Grattepain, curé" et on constate que les registres de l'état civil républicain sont signés, pendant de nombreuses années après la Révolution, "Grattepain, procureur". Le curé Grattepain n'aurait donc, semble-t-il, pas été réfractaire au nouveau régime.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1973, Bragelogne et Beauvoir-sur-Sarce, fusionnent et deviennent Bragelogne-Beauvoir dans le cadre de la Loi sur les fusions et regroupements de communes du , dite loi Marcellin[17]. Auparavant, une proposition de fusion avait été avancée entre Les Riceys et Beauvoir-sur-Sarce et une association entre Bragelogne, Channes et Beauvoir-sur-Sarce a également fait l'objet de discussions préliminaires mais ces préliminaires n'ont pas abouti.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Troyes du département de l'Aube.

Elle faisait partie depuis 1802 du canton des Riceys[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton des Riceys, porté de 7 à 57 communes.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Aube.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Bragelogne-Beauvoir était membre de la très petite communauté de communes de la Région des Riceys, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2010 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes du Barséquanais en Champagne, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs de Bragelogne[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Paul Chauchefoin   Agri-Viti.
    Lucien Mouilley   Viticulteur
  mars 1971 Raymond Ménétrier (Bragelogne)   Viticulteur
Liste des maires successifs de Beauvoir-sur-Sarce[réf. nécessaire]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Paul Émile Clément   Retraité
mars 1953 août 1973 Guy Finot   Agri-Viti.
Liste des maires successifs de Bragelogne-Beauvoir
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1971 mars 1995 Jacky Rollin[18] DVD Artisan
mars 1995 2014 André Griffon[19]   Retraité
2014 juin 2022[20] Bernadette Dozières DVG Salariée agricole
Morte en fonction
septembre 2022[21],[22] En cours
(au 6 janvier 2023)
Hervé Griffon   agriculteur-viticulteur

Après les élections municipales de 2022 qui ont fait suite à la mort de Bernadette Dozières, le conseil municipal renouvelé a élu maire Hervé Griffon et Fabrice Partout, maire délégué de Beauvoir[21].

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

En 2021, la commune comptait 228 habitants[Note 3], en diminution de 7,32 % par rapport à 2015 (Aube : +0,74 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Ci-dessous la démographie de Bragelogne, puis de Bragelogne-Beauvoir à partir de 1975. Le maximum de la population a été atteint en 1800 avec 619 habitants.

Évolution démographique de Bragelogne (1793-1975), puis de Bragelogne-Beauvoir  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
601619521606600579560570598
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
552547560546514494487458444
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
429402360303295292267264242
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
232213277265284272281256244
2021 - - - - - - - -
228--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Ci-dessous la démographie de Beauvoir-sur-Sarce avant la fusion :

Évolution démographique de Beauvoir-sur-Sarce
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
198166221232234280275250
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
252229252260244220201199
1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
191172170156142135133129
1936 1946 1954 1962 1968 - - -
1441191049785---
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini[26], base Insee à partir de 1968 (population sans doubles comptes puis population municipale à partir de 2006)[27])

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,1 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 126 hommes pour 116 femmes, soit un taux de 52,07 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[28]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,7 
5,6 
75-89 ans
15,6 
13,6 
60-74 ans
15,6 
30,1 
45-59 ans
31,7 
14,1 
30-44 ans
13,5 
21,2 
15-29 ans
9,3 
14,7 
0-14 ans
12,5 
Pyramide des âges du département de l'Aube en 2020 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,1 
7,2 
75-89 ans
10,1 
17,3 
60-74 ans
18,2 
19,5 
45-59 ans
19 
17,8 
30-44 ans
17,4 
18,2 
15-29 ans
16 
19,3 
0-14 ans
17,2 

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et Monuments[modifier | modifier le code]

  • Aire de Gaviot (plan d'eau pêche en 1re catégorie, terrain de foot).
  • Croix de la Chapelle (calvaire du XIXe siècle lieudit Derrière la Cure).
  • Croix de la Croisette (calvaire du XIXe siècle lieu-dit la Croisette).
  • Croix de Sainte Elisabeth (calvaire du XIXe siècle lieu-dit Sainte Elisabeth).
  • Croix du Pré carré (calvaire du XIXe siècle lieudit les Encintres).
  • Croix du Réméré (calvaire du XIXe siècle lieudit Bas du Réméré).
  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption, Beauvoir sur Sarce, rue Notre-Dame. Elle dépendait en 1789 du diocèse de Langres et du doyenné de Saint-Vinnemer, elle était dédiée à l'Assomption de la Sainte-Vierge. Ses bâtiments sont du XVIe siècle pour les parties les plus anciennes comme le transept.
  • Église Saint-Pierre-aux-Liens, Bragelogne, place des Anciens-Combattants-et Victimes-de-Guerre). Elle dépendait en 1789 du diocèse de Langres et du doyenné de Saint-Vinnemer, la chapelle de Saint-Thomas qui se trouvait sur le territoire fut, avant 1732 transférée en l'église. Le cœur, le sanctuaire et les chapelles sont du XIIe siècle[30]
  • Ferme de Gaviot, encore appelée ferme du Moulin (ancienne exploitation agricole habitée jusqu'en 1935)
  • Ferme Sainte Elisabeth (toujours exploitée et habitée).
  • Lavoir, Beauvoir sur Sarce, Rue de la Fontaine.
  • Lavoir, Bragelogne, route des Bruyères.
  • Mairie annexe, Beauvoir-sur-Sarce, Rue de la Fontaine
  • Mairie, Bragelogne, place de la Mairie.
  • Monument aux morts, Beauvoir sur Sarce, rue Ramel
  • Monument aux morts, Bragelogne, place des Anciens-Combattants-et Victimes-de-Guerre
  • Moulin Cholet à l'ancien hameau de Ramel (moulin à eau en service jusqu'en 1950 pour la farine fourragère)
  • Moulin de Gaviot (moulin à eau démantelé à la fin du XIXe siècle)
  • Petit lavoir, Bragelogne, Chemin des Grandes-Vignes.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Bragelogne-Beauvoir Blason
De gueules à la fasce d'argent, à une faux et une clef en sautoir brochant sur le tout, accompagnée d'un raisin en chef et d'une coquille en pointe, le tout d'or; Sur le tout du tout, de sable au lion d'argent armé et lampassé de gueules[31].
Détails
Cette création s'inspire des données héraldiques, concernant les principales familles ayant tenu la terre de Bragelogne et de Beauvoir sous l'Ancien Régime, notamment au niveau des émaux et des pièces utilisés. Elle veut également s'inscrire dans le présent économique et touristique de Bragelogne-Beauvoir.
  • L'écu rappelle les armoiries des de Bragelogne qui furent seigneurs de Bragelogne au XIIIe siècle puis du XVIe siècle au XVIIIe siècle (de gueules à la fasce d'argent chargée d'une coquille de sable et accompagnée de deux molettes d'or au chef et d'une de même en pointe). Le blason des de Bragelogne est également celui de l'actuelle famille de Bragelongne et n'était donc pas utilisable par la commune.
  • Le raisin placé en chef signale que l'activité dominante des deux villages est la viticulture. On relève au XVIIe siècle un Jacquillat, Seigneur de Bragelogne, dont les armoiries portent un raisin d'or, ce qui signale la présence de la vigne au cours des siècles précédents.
  • La coquille qui figurait sur la fasce des armoiries des de Bragelogne et placée ici en pointe rappelle la filiation historique et signale que Bragelogne est situé sur un des accès à la voie de Vézelay pour le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. La façade de l'église Saint-Pierre aux liens de Bragelogne est d'ailleurs ornée de quatre coquilles.
  • La clef rappelle que Bragelogne et Beauvoir faisaient partie du fief Saint Vincent qui relevait des comtes de Tonnerre dont les armes se lisent (de geules à deux clefs d'argent en sautoir), blason qui demeure celui de l'actuelle famille de Clermont-Tonnerre et n'était donc pas utilisable par la commune.
  • La faulx rappelle les armes des de Faoucq, Seigneurs de Bragelogne, au XVIe siècle (d'azur à trois faulx d'argent emmanchées d'or).
  • Le « sur le tout du tout » de sable reprend la couleur de la coquille des armes des de Bragelogne.
  • Le lion évoque les Rochefort qui possédèrent Bragelogne depuis le mariage en 1287 d'Agnès de Plancy, dame de Bragelogne et de Gaucher de Rochefort, Seigneur du Puiset et de Tanlay, jusqu'à leur extinction au milieu du XIVe siècle. Les Rochefort furent également seigneurs de Beauvoir.
Un sceau datant de 1287 pour Gaucher de Rochefort,Seigneur du Puiset et de Tanlay est également évoqué mais sans aucune précision non plus. Ce Gaucher de Rochefort ne semble pas apparenté aux Rochefort du Forrez portant les armoiries: d'azur à trois fleurs de lys d'or; au chef du même chargé d'un lion issant de gueules. En absence de certitude quant aux armes de Gaucher de Rochefort ou de son ascendance, c'est un lion stylisé qui a été retenu avec un choix d'émaux correspondant à ceux du blason des de Bragelogne.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Alphonse Roserot, Dictionnaire historique de la Champagne méridionale des origines à 1790, Édition de l'Ouest, 1948
  • Monique Pelissot, Les Riceys d'hier et d'aujourd'hui

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « À Bragelonne-Beauvoir, la Sarce va retrouver son cheminement naturel : Pour respecter la directive-cadre sur l'eau, des travaux doivent être effectués sur l'étang communal, mais le site restera propice à la promenade, à la détente et à l'observation », L'Est-Éclair,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Bragelogne-Beauvoir et Cruzy-le-Châtel », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Cruzy_sapc », sur la commune de Cruzy-le-Châtel - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Cruzy_sapc », sur la commune de Cruzy-le-Châtel - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  9. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. Quantin, Cart. gén. Yonne, II, 294.
  16. « Famille de Bragelongne, en Champagne », sur Man8Rove.
  17. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. « Bragelogne-Beauvoir : la vie bien remplie de Jacky Rollin : Cet ancien maire a consacré beaucoup de temps aux autres, ces dernières années, et il continue d’être bénévole au sein d’associations. », L'Est-Éclair,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. Réélu pour le mandat 2008-2014 : Conseil général de l'Aube mise à jour au 10 avril 2008
  20. « Maire de Bragelogne-Beauvoir, Bernadette Dozières a quitté les siens », L'Est-Éclair,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Elle fit un mandat de conseillère municipale, avant de devenir maire déléguée de Beauvoir-sur-Sarce, puis en 2014, maire de Bragelogne-Beauvoir, réélue en 2020 ».
  21. a et b « Hervé Griffon nouveau maire de Bragelogne-Beauvoir : Il succède à Bernadette Dozières récemment décédée. », L'Est-Éclair,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. « Maire de Bragelogne-Beauvoir : Hervé Griffon prône discussions et décisions collégiales : Il est arrivé à la mairie à la suite du décès de Bernadette Dozières en septembre. Avec son équipe municipale, il entend favoriser le bien-vivre. », L'Est-Éclair,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Beauvoir-sur-Sarce », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  27. « Évolution et structure de la population (de 1968 à 2007) », sur Insee (consulté le ).
  28. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bragelogne-Beauvoir (10058) », (consulté le ).
  29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de l'Aube (10) », (consulté le ).
  30. Arbois, Rép. Arch., 80.
  31. Fichier Chandon de Briaille (Archives départementales de l'Aube)