Saint-Aigulin

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Saint-Aigulin
Saint-Aigulin
Rue principale en direction de La Roche-Chalais.
Blason de Saint-Aigulin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Jonzac
Intercommunalité Communauté de communes de la Haute Saintonge
Maire
Mandat
Brigitte Quantin
2020-2026
Code postal 17360
Code commune 17309
Démographie
Gentilé Saint-Aigulinois
Population
municipale
1 888 hab. (2021 en diminution de 0,37 % par rapport à 2015)
Densité 67 hab./km2
Population
agglomération
4 906 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 09′ 27″ nord, 0° 00′ 32″ ouest
Altitude Min. 15 m
Max. 116 m
Superficie 28,36 km2
Unité urbaine La Roche-Chalais - Saint-Aigulin
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Trois Monts
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.saint-aigulin.fr

Saint-Aigulin est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).

Ses habitants sont appelés les Saint-Aigulinois et les Saint-Aigulinoises[1].

Saint-Aigulin a, en Charente-Maritime, la particularité géographique d'être la commune située la plus à l'est de ce département et elle possède également la particularité géodésique d'être longée par le fameux méridien de Greenwich qui passe avant le pont sur la Dronne avant d'accéder à La Roche-Chalais, dans le département limitrophe de la Dordogne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation géographique[modifier | modifier le code]

Appartenant à la Haute Saintonge depuis ses plus lointaines origines, Saint-Aigulin est la commune la plus orientale du département de la Charente-Maritime située, en distances orthodromiques, à environ 145 kilomètres au sud-est de La Rochelle, la préfecture du département.

Elle est longée par le méridien de Greenwich au site du pont sur la Dronne, avant d'accéder dans la petite ville voisine de La Roche-Chalais, située dans le département de la Dordogne.

Enfin, Saint-Aigulin est l'une des deux communes de Charente-Maritime limitrophes du département de la Dordogne, que sépare pendant seize kilomètres environ la Dronne, rivière qui sert à la fois de limite naturelle et administrative.

Le bourg de Saint-Aigulin, qui forme avec la petite ville voisine de La Roche-Chalais une petite agglomération au bâti continu et au tissu urbain assez distendu, est traversé par la route départementale 730, axe routier majeur qui sillonne d'est en ouest la Double saintongeaise, région forestière dans laquelle Saint-Aigulin est également située.

Saint-Aigulin est traversée par la ligne ferroviaire Paris-Bordeaux, ligne électrifiée à très fort trafic qui fut la toute première à être construite dans le département qui se nommait alors Charente-Inférieure, bien avant la Nantes-Saintes qui dessert La Rochelle et Rochefort. Des TER Nouvelle-Aquitaine s'arrêtent en gare de Saint-Aigulin - La Roche-Chalais.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Saint-Aigulin est limitrophe de huit autres communes, dont deux en Dordogne et une en Charente. Au nord-ouest, la commune du Fouilloux n'est limitrophe que par un simple quadripoint.

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

À Saint-Aigulin, la vallée de la Dronne fait partie de la ZNIEFF de type II nommée « Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes »[2],[3].

Vingt-deux espèces déterminantes d'animaux y ont été répertoriées[2] :

Vingt-neuf autres espèces animales (quatre mammifères et vingt-cinq oiseaux) y ont été recensées[2].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Selon le zonage de l'Insee publié en 2010, Saint-Aigulin et la commune voisine de La Roche-Chalais en Dordogne formaient une unité urbaine, celle de La Roche-Chalais - Saint-Aigulin[4], peuplée de 4 910 habitants en 2017[5].

L'aire urbaine correspondante s'étendait sur les deux mêmes communes[6].

Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Saint-Aigulin est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (47,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,9 %), zones agricoles hétérogènes (33,5 %), terres arables (6,3 %), zones urbanisées (6 %), prairies (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), cultures permanentes (3,4 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Saint-Aigulin est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Dronne et la Mame. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1993, 1999 et 2010[14],[12].

Saint-Aigulin est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de la Double saintongeaise, un massif classé à risque dans le plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI), élaboré pour la période 2017-2026 et qui fait suite à un plan 2007-2016[15]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’article L.131-1 du code forestier et l’arrêté du règlementent l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[16]. Un autre arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 2],[15],[17],[18].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Aigulin.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[19].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 37,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 160 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 126 sont en aléa moyen ou fort, soit 11 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[20],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[21].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[12].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

De l'oïl saint, suivi de l'anthroponyme Aquilinus[23]. Ceci correspond au patronage de la paroisse à saint Aigulin.

Histoire[modifier | modifier le code]

Une origine médiévale[modifier | modifier le code]

Au IVe siècle apr. J.-C., des moines défricheurs s'installèrent dans une boucle de la rivière pour fixer leur communauté. En même temps qu'elle leur procurait l'eau nécessaire à la vie, la Dronne, par son ondulation à cet endroit précis, leur assurait une partie du système de protection indispensable à cette époque, lorsqu'on espérait survivre durablement, éloigné des villes. Une palissade de bois complétait l'enceinte. Les campagnes regorgeaient d'animaux sauvages, pour quelques-uns dangereux, et nombreux étaient les écorcheurs, à parcourir les bois denses de Sylva Edobola (forêt de la Double), en quête de forfaits à accomplir. En pleine christianisation, les laborieux hommes de Dieu bâtirent une première chapelle de bois, qu'ils dédièrent à Sanctus Aquilinus, évêque d'Évreux, martyrisé par les Romains. L'endroit garda cette appellation, qui se vulgarisa avec l'abandon du latin. Au fil du temps, des chaumières furent édifiées dans la boucle de la rivière, au point qu'elle en devint trop exiguë. Très vite l'urbanisation déborda des limites primitives dessinées par les moines, d'autant d'une voie romaine passant à peu de distance, intensifiait les passages d'étrangers. Cette route empierrée reliait la cité de Corterate (Coutras) à la Mesone (auberge avec écurie) de Brossac[24]. Elle continuait au-delà de ces deux points dans différentes directions. À mi-chemin de l'une et de l'autre, se trouvait Saint-Aigulin offrant au lieu-dit la Mozenne, un léger promontoire où fut construit un Serae (relais à chevaux).

Sous la Révolution, la commune portait le nom de Réunion de Drône ou Union de Drône.

Au XIXe siècle[modifier | modifier le code]

Saint-Aigulin fut la toute première commune de la Charente-Maritime à être traversée par une voie ferrée, la ligne ferroviaire Paris-Bordeaux via Angoulême, et à être équipée d'une station ferroviaire, bien avant La Rochelle et Rochefort.

Administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1945 1977 Daniel Daviaud Rad.-MRG Notaire
Conseiller général du canton de Montguyon (1945-1977)
Député (1962-1968)
1977 1985 Pierre-Paul Boisvert SE Conseiller général du canton de Montguyon (1977-1988)
1985 2008 Pierre-Jean Daviaud DVG Conseiller général du canton de Montguyon (1988-2008)
Député (1990-1993)
2008 mai 2020 Alain Chiron PRG Chef d'entreprise
mai 2020 En cours Brigitte Quantin SE Chef d'entreprise

Démographie[modifier | modifier le code]

Analyse de l'évolution démographique[modifier | modifier le code]

La ville a atteint son maximum démographique en 1975 où elle atteignait le chiffre record de 2 359 habitants et faisait alors partie des communes de plus de 2 000 habitants en Charente-Maritime. Depuis cette date, sa population n'a cessé de diminuer de recensement en recensement au point que, depuis 1999, elle est passée sous le seuil des 2 000 habitants, la population n'étant plus que de 1 989 habitants.

Selon les données de l'Insee, Saint-Aigulin forme avec la ville voisine de La Roche-Chalais une unité urbaine qui, en 2014, rassemblait 4 850 habitants alors qu'elle franchissait largement le seuil des 5 000 habitants en 1975, cette petite agglomération atteignant alors le chiffre record de population de 5 356 habitants.

Tableaux démographiques[modifier | modifier le code]


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].

En 2021, la commune comptait 1 888 habitants[Note 3], en diminution de 0,37 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2381 5671 2271 2851 4791 4331 4061 4211 512
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5351 6091 7441 6341 6011 6421 6601 6201 597
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6891 7701 7511 5651 5651 5801 5351 4551 702
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
2 3172 3432 3592 2202 0401 9851 9481 9431 919
2015 2020 2021 - - - - - -
1 8951 8871 888------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 25,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,8 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 903 hommes pour 1 000 femmes, soit un taux de 52,55 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,15 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[29]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
2,5 
12,1 
75-89 ans
16,0 
25,0 
60-74 ans
25,1 
20,7 
45-59 ans
19,2 
14,4 
30-44 ans
13,2 
12,2 
15-29 ans
11,4 
15,2 
0-14 ans
12,6 
Pyramide des âges du département de la Charente-Maritime en 2020 en pourcentage[30]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,7 
75-89 ans
12,4 
21,9 
60-74 ans
23,1 
20,2 
45-59 ans
19,8 
16,2 
30-44 ans
15,7 
15,2 
15-29 ans
12,8 
15,6 
0-14 ans
13,7 

Économie[modifier | modifier le code]

Équipements, services et vie locale[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Sports et activités[modifier | modifier le code]

Le théâtre Tony-Poncet.
  • Le théâtre Tony-Poncet est situé au milieu du parc.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Fort possède un tympan sculpté de Real del Sarte[31].
  • Mottes de la Mozenne (castrum et serae).
  • Usine de pantoufles, sise 15 rue Gambetta, bâtie vers 1919 par M. Besson sous la raison sociale Société aigulinoise de chaussons. On y fabriquait des pantoufles dites charentaises, mais également des sandales. La cessation d'activité remonte aux alentours de 1975. Environ 400 personnes y travaillaient dans les années 1960. Les bâtiments attendent un classement au patrimoine industriel.
  • Au 13 rue des Girondins, une usine de chamotte bâtie vers 1940 par M. Delaloy à proximité de la gare de Saint-Aigulin sur la ligne de chemin de fer Paris-Bordeaux. La cessation d'activité remonte à 1993, 25 personnes y travaillaient encore. Cette usine postule pour un classement au patrimoine industriel.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Personnalité du XVIe siècle

  • Anne de Joyeuse, duc, chef de l'Armée royale. Avant la bataille de Coutras contre le futur Henri IV, le favori du roi Henri III, vint prier et écouter l'office, dans l'église de Saint-Aigulin. Bien qu'ayant couché dans le vétuste château féodal de La Roche-Chalais, le fief étant protestant et dépourvu d'église, le duc descendit donc se recueillir à Saint-Aigulin. Quelques heures plus tard, il trouva la mort entre les deux rivières à Coutras, parmi 2 000 autres catholiques, lors d'une bataille qui passe pour avoir mis un terme aux Guerres de religion.

Personnalités du XVIIIe siècle

  • Talleyrand (de Chalais) = lignée des seigneurs à laquelle appartenait entre autres, la paroisse de Saint-Aigulin (Elle donna de nombreux hommes d'État de premier plan. Le ministre de Napoléon Ier en était issu. ) Le baron de La Roche-Chalais était un vassal des ducs de Talleyrand.
  • de Magezir = lignée dépossédée par les Talleyrand, de la paroisse de Saint-Aigulin, à l'occasion du mariage d'Arnaud de Magezir avec Isabeau de Talleyrand. Mariage auquel le marié ne survécut que très peu de temps. Sa veuve hérita de ses biens qui furent gérés intégralement par le père de celle-ci, le redoutable Henry de Talleyrand.

Personnalités du XIXe siècle

  • Les frères Reclus, (Elie, Elisée et Onésime), illustres géographes et hommes politiques passèrent, dans leur jeunesse, nombre de leurs vacances à la Roche-Chalais, chez leur grand-mère. La campagne aigulinoise, notamment les sites de la Mozenne et du gour de Bordes, fut le terrain de leurs premières investigations.
  • Paul Broca, anthropologue, contemporain des frères Reclus, passa plusieurs séjours, durant son enfance, à La Roche-Chalais. À l'instar d'Élie Reclus, il escalada souvent la petite motte de la Mozenne (castrum) à la recherche de vestiges (tels que pièces de monnaie, boucles, lames...). Il a laissé plusieurs lettres adressées à ses parents, dans lesquelles il témoigne de son intérêt pour ce site qu'il attribuait à l'époque de Charlemagne.

Personnalités du XXe siècle

  • Tony Poncet est un ténor français d'origine espagnole inhumé à Saint-Aigulin (surnommé le Bombardier basque par les Américains, il eut une conduite exemplaire lors de la Seconde Guerre mondiale)
  • Bernard Roussillon (père de l'acteur Jean-Paul Roussillon) ancien directeur de scène de la Comédie Française, est enterré à Saint-Aigulin
  • Berthe Noelle Bessette 1913-2008 née à Sussac en Haute-Vienne, monteuse de films (épouse du réalisateur français Dimitri Kirsanoff ) est inhumée à Saint-Aigulin.
  • Marcel Merkès / Paulette Merval - Ce couple de chanteurs d'opérettes, très connu dans les années 1970 et 1980, vint souvent en voisins (ils possédaient une propriété à Aubeterre-sur-Dronne). Leur cousin Guibert demeurait à Saint-Aigulin, où il avait épousé Simone Pigeon.
  • Henri Fauconnier, écrivain originaire de Barbezieux, ami d'enfance de Chardonne, prix Goncourt, vint à plusieurs reprises au milieu du XXe siècle, à Saint-Aigulin; son frère demeurant dans les environs, depuis leur retour de Malaisie.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D’azur à la cotice ondée d’argent chargée d’un bâton ondé de sinople et accompagnée en chef d’une grappe de raisin pamprée d’or adextrée d’une étoile de quatre rais gironnée de gueules et d’or et en pointe d’une pomme de pin renversée aussi d’or sommée d’un faisceau de quatre aiguilles du même[32].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
  2. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 7 mètres minimum de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. a b et c [PDF] - Vallées de la Nizonne, de la Tude et de la Dronne en Poitou-Charentes, Jean Terrisse (LPO), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  3. Carte de la ZNIEFF 540120099, INPN, consulté le . Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  4. Insee, Unité urbaine 2010 de la Roche-Chalais - Saint-Aigulin (00170), consulté le 21 novembre 2020.
  5. Dossier complet - Unité urbaine 2010 de La Roche-Chalais - Saint-Aigulin (00170) - tableau POP T1, Insee, consulté le 20 novembre 2020.
  6. Insee, Aire urbaine 2010 de la Roche-Chalais - Saint-Aigulin (622) , consulté le 21 novembre 2020.
  7. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Aigulin », sur Géorisques (consulté le ).
  13. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  14. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  15. a et b « Plan départemental de protection des forêts contre l’incendie 2017 – 2026 », sur draaf.nouvelle-aquitaine.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Réglementation des feux en extérieur. », sur charente-maritime.gouv.fr, (consulté le ).
  17. « Les Obligations Légales de Débroussaillement (OLD). », sur charente-maritime.gouv.fr, (consulté le ).
  18. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  19. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  20. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  21. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Aigulin », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  23. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)
  24. Table de Peutinger
  25. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  26. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  27. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Aigulin (17309) », (consulté le ).
  30. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Charente-Maritime (17) », (consulté le ).
  31. Site de la commune, « L’église Saint-Fort » (consulté le ).
  32. « Saint-Aigulin », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Un village de l'ancienne Saintonge de G.E. Papillaud (1899).
  • Récit de l'Abbé Thomas (curé de la paroisse de Saint-Aigulin durant l'occupation allemande).
  • Lettres manuscrites de Paul Broca (14-09-1836 / 08-11-1836). Collection personnelle Thierry Pigeon-Guimberteau
  • Le Petit David - Étude historique de M. David (1950).
  • ouvrage collectif, Histoire de Saint-Aigulin en Double Saintongeaise, publié par ARHSA (Association de recherche historique de Saint-Aigulin), Charentes Imprimerie, Jonzac, 1987.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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