Rochefourchat

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Rochefourchat
Rochefourchat
Église Saint-Pierre.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Diois
Maire
Mandat
Jean-Baptiste de Martigny
2020-2026
Code postal 26340
Code commune 26274
Démographie
Gentilé Rochefourchatien, Rochefourchatienne
Population
municipale
hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité 0,08 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 35′ 58″ nord, 5° 14′ 53″ est
Altitude Min. 600 m
Max. 1 513 m
Superficie 12,73 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Diois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Rochefourchat
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Rochefourchat
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Rochefourchat
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Rochefourchat

Rochefourchat est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont dénommés les Rochefourchatiens[1].

Géographie

Localisation

Le bourg de Rochefourchat est situé à 30 kilomètres au nord-ouest de La Motte-Chalancon et à 4,5 kilomètres de Saint-Nazaire-le-Désert, village le plus proche. Valence est à environ 75 kilomètres au nord-ouest, par la route, Carpentras et Orange à environ 90 kilomètres au sud et au sud-est.

Relief et géologie

Sites particuliers[2] :

  • Col de Bauras (887 m)
  • Col des Faurines (949 m)
  • Col Jeannin (1 024 m)
  • Col Puzaou (1 439 m)
  • Combe du Four
  • Montagne de Couspeau
  • Pas de la Mort
  • Serre Calliaud
  • Serre de Chavou
  • Serre de la Blache
  • Serre de la Draye
  • Serre Delègue
  • Serre de Minuit
  • Serre du Coucou
  • Serre Musat
  • Serre Rouby

Géologie

La commune est située sur le flanc oriental de la grande crête anticlinale de Couspeau.

Hydrographie

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[2] :

  • la Coulance (aussi appelée la Courance) ;
  • Ravin de Chaune ;
  • Ravin des Boutarys ;
  • Ruisseau de la Combe.

La commune de Rochefourchat est la seule de la vallée qui ne jouxte pas la Roanne. Au sud, ses eaux rejoignent la rivière à travers la commune de Saint-Nazaire-le-Désert. Au nord, elles alimentent la profonde vallée de son affluent, la Coulance[3].

La commune est traversée par le ruisseau de Pémya, qui rejoint Saint-Nazaire-le-Désert[4].

En 1891, un ruisseau nommé Rochefourchat est mentionné. C'est un affluent de la Roanne qui, ayant sa source sur la commune de son nom, traverse celle de Saint-Nazaire-le-Désert et a 4,8 kilomètres de cours. À l'époque, sa largeur moyenne est de dix mètres, sa pente de 560 m, son débit ordinaire de 0,10 m3, extraordinaire de 53 m3[5]

Climat

Voies de communication et transports

La commune est située au bout de la route départementale D 596 en provenance de Saint-Nazaire-le-Désert[6]. Le village est très excentré du réseau autoroutier, les autoroutes voisines étant toutes à plus d'une heure en voiture : l'autoroute du Soleil (A7/E15) à l'ouest, l'autoroute du Val de Durance (A51/E712) au sud-est et l'autoroute du Trièves au nord-est (A51/E712).

Urbanisme

Typologie

Rochefourchat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].

La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (96,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (96,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (79,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %)[12].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

En plus du « village », la commune est composée des deux hameaux : l'Aribat et Gauze.

Quartiers, hameaux et lieux-dits

Site Géoportail (carte IGN)[2] :

  • Alexis
  • Bègue
  • Boichou
  • Bonnet
  • Brachet
  • Cabret
  • Chapelle de Notre-Dame
  • Chaune
  • Cloroyer
  • Faussard
  • Forêt Domaniale de la Roanne
  • Gauze
  • Jacques Eymieux
  • Labrune
  • la Grand Plaine
  • l'Aribat
  • la Tune
  • la Violette
  • le Devès
  • le Moulin
  • les Blaches
  • les Chapelans
  • les Pradaux
  • Moury
  • Quinze Cannes

Logement

En 2008, la commune comptait une résidence principale et six résidences secondaires[13].

Projets d'aménagement

Risques naturels et technologiques

Toponymie

Attestations

  • 1178 : Rocha Forcha (cartulaire de Die, 5)[14].
  • 1178 : Rocha forcha[15].
  • 1178 : mention du mandement : mandamentum de Rocha Forcha (cartulaire de Die)[14].
  • 1214 : Rocha Forchau (cartulaire de Die, 9)[14].
  • 1214 : Rocha forchaa (DR)[15].
  • XIVe siècle : mention de la paroisse : capella Ruppis Forchate (pouillé de Die)[14].
  • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus de Ruppis Furcata (cartulaire de Die)[14].
  • 1389 : de Rupe Furcata (Long, notaire à Grignan[14] et VTF 510[15]).
  • 1449 : mention de la paroisse : cura de Ruppe furcata (pouillé hist.)[14].
  • 1516 : mention du prieuré : prioratus Ruppis Fourcatae (rôle de décimes)[14].
  • 1619 : Roche Fourcha (rôle de décimes)[14].
  • 1628 : mention de la paroisse et de l'église Saint-Pierre : la cure de Saint-Pierre de Rochefourchat (archives de la Drôme, E 2371)[14].
  • 1632 : Rochefourchat[15].
  • 1891 : Rochefourchat, commune du canton de la Motte-Chalancon[14].

Étymologie

Il s'agit d'un composé toponymique nord occitan, basés sur les appellatifs ròcha « roche » et forcha(d)a « divisé en deux branches », avec un -t adventice[15].

Histoire

Du Moyen Âge à la Révolution

La seigneurie : Rochefourchat, au point de vue féodal, était une terre (ou seigneurie) qui relevait en fief des évêques de Die. Les Morges la possèdent en 1334. Par la suite, elle passe aux Brottin (milieu du XVe siècle) puis, par mariage, aux Monteynard (1564) et enfin aux Rey de Noinville (1738), derniers seigneurs[14].

Ce fief dépendait pour deux tiers de la couronne française et pour un tiers du Comtat Venaissin. Cette originalité causait une opposition des hommages prêtés par les seigneurs. La domination était indivise mais les sujets (ou justiciables) de chaque seigneur étaient distincts et divisés en Dauphinois et Comtadins, de sorte que la personnalité décidait de la compétence civile et criminelle. Ces diverses questions furent réglées dans une transaction intervenue en 1630 entre les trois co-seigneurs qui possédaient alors le fief[16].

Avant 1790, Rochefourchat était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Crest et du bailliage de Die. Elle formait une paroisse du diocèse de Die dont l'église, dédiée à saint Pierre, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (filiation de Cruas) dont les dîmes appartenaient au prieur et dont la cure était de la collation de l'évêque diocésain. Le mandement de Rochefourchat avait la même étendue que la commune de ce nom[14].

De la Révolution à nos jours

En 1790, la commune est comprise dans le canton de Saint-Nazaire-le-Désert. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans celui de La Motte-Chalancon[14].

En 1796, Pierre Jossaud, négociant à Saillans, acheta les domaines de la Grand-Grange et de l'Aribat comme biens nationaux[3].

Lors du coup d'État du , la résistance drômoise fut l'une des plus fermes et des combats importants se déroulèrent à Crest[réf. nécessaire].

Durant la Seconde Guerre mondiale, la Drôme occupée fut placée sous administration italienne du au puis sous occupation allemande du au [17].

La décroissance démographique, entamée après 1806, continue jusqu'au XXIe siècle.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :

Le résultat de l'élection présidentielle de 2017 dans cette commune est présenté dans le tableau suivant[21].

Premier tour
Second tour
Nombre % des inscrits Nombre % des inscrits
Inscrits 8 - % 8 - %
Abstentions 2 25,00 % 1 12,50 %
Votants 6 75,00 % 7 87,50 %
% des votants % des votants
  Bulletins blancs 1 16,67 % 0 0,00 %
  Bulletins nuls 0 0,00 % 0 0,00 %
  Suffrages exprimés 5 83,33 % 7 87,50 %
Candidat
Parti politique
Voix % des
exprimés
Voix % des
exprimés
  Emmanuel Macron
En marche !
2 40,00 % 3 42,86 %
  Marine Le Pen
Front national
2 40,00 % 4 57,14 %
  Nicolas Dupont-Aignan
Debout la France
1 20,00 %
  François Fillon
Les Républicains
0 0,00 %
  Jean-Luc Mélenchon
La France insoumise
0 0,00 %
  Benoît Hamon
Parti socialiste
0 0,00 %
  Jean Lassalle
Résistons !
0 0,00 %
  Philippe Poutou
Nouveau Parti anticapitaliste
0 0,00 %
  François Asselineau
Union Populaire Républicaine
0 0,00 %
  Nathalie Arthaud
Lutte ouvrière
0 0,00 %
  Jacques Cheminade
Solidarité et progrès
0 0,00 %
Sources :

Site du Ministère de l'Intérieur : Élection présidentielle 2017

Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :

Élections régionales, résultats des deuxièmes tours :

Administration municipale

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 1912 ?    
1912 1919 ?    
1919 1925 ?    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1945 ?    
1945 1947 ?    
1947 1953 ?    
1953 1959 ?    
1959 1965 ?    
1965 1971 ?    
1971 1977 ?    
1977 1983 ?    
1983 1989 Jeanne Isoard[26][source insuffisante] DVG[27]  
1989 1995 Jeanne Isoard   maire sortante
1995 2001 Jeanne Isoard   maire sortante
2001 2008 Jeanne Isoard   maire sortante
2008 2014 Jean-Baptiste Le Moyne de Martigny[26][source insuffisante] (sans étiquette) avocat
2014 2020 ?    
2020 En cours
(au 16 mai 2021)
Jean-Baptiste Lemoyne de Martigny[28][source insuffisante]    

Rattachements administratifs et électoraux

La commune fait partie de la communauté de communes du Diois.

Instances judiciaires

Rochefourchat relève du tribunal d'instance de Valence, du tribunal de grande instance de Valence, de la cour d'appel de Grenoble, du tribunal pour enfants de Valence, du conseil de prud'hommes de Valence, du tribunal de commerce de Romans-sur-Isère, du tribunal administratif de Grenoble et de la cour administrative d'appel de Lyon[29].

Politique environnementale

Finances locales

En 2010, le budget de la commune était de 18 704 , avec un résultat comptable de 5 172 , résultat qui a été quasiment toujours positif durant les dix dernières années[30].

Voir aussi la page suivante (finances locales de Rochefourchat de 2000 à 2018)[31] (cliquez sur le lien wiki[32]).

Jumelages

Population et société

Démographie

Rochefourchat est connue pour être la commune de France la moins peuplée (à l'exception de neuf communes « villages morts pour la France » dépourvues d'habitants[33]).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
220178221180159196187179145
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
15914917015015112812511292
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
899464524038363122
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1462321111
2018 2021 - - - - - - -
11-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements

Enseignement

La commune dépend de l'académie de Grenoble.

Compte tenu de la carte scolaire de cette académie pour la rentrée 2011-2012[36], l'école primaire la plus proche est située à Saint-Nazaire-le-Désert[37].

Santé

Manifestations culturelles et festivités

Loisirs

  • Randonnées[38] : GRP Tour de la Vallée de la Roanne[2] :

Sports

Médias

Cultes

Économie

Agriculture

En 1992 : bois, pâturages (ovins)[38].

Tourisme

Revenus de la population et fiscalité

Emploi

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Ruines d'un château au lieu-dit les Châteaux dont il ne reste que quelques traces de voûtes effondrées et de rochers taillés[réf. nécessaire].
  • Maison anciennes[38].
  • Église rustique (désaffectée)[38] dédiée à saint Pierre : clocher carré, porche de 1880, autel en bois décoré de cœurs, cloches datées de 1807 et 1838 ; le petit cimetière attenant renferme la tombe de Madeleine Farnier, ancêtre de Marcel Pagnol qui descendait de Marguerite Mège de Rochefourchat, mariée en 1634 avec Marius Marchand de Saint-Nazaire[3].
  • Chapelle Notre-Dame[38], dite des-Sept-Douleurs, au hameau de l'Aribat : elle aurait été construite à la suite du vœu d'un berger pris dans la tourmente. Cette église est accessible via le chemin d'accès à l'Aribat, en passant par un pont, doté d'une voûte de huit mètres. C'était autrefois un lieu de pèlerinage le dernier dimanche de mai : l'évêque de Valence y vint en 1940 ; cette église contient un clocheton-porche en pierres de taille réalisé en 1898, et de belles peintures dans l'abside[3].

Patrimoine culturel

Plaque Middle of Nowhere symbolisant le rattachement de Rochefourchat au réseau international des centres d'art contemporain fantômes fondés par l'artiste français Laurent Mulot.

Rochefourchat et la chanson populaire

La Fanfaro de Rotchofourchat (La fanfare de Rochefourchat) est une chanson populaire écrite en 1900 par Émile Maillefaud, agent-voyer cantonal de la Motte-Chalancon[3]. Elle vante, sur un mode ironique, les mérites de sa fanfare qui aurait « remporté le premier prix de France »[39].

Selon la tradition locale, cette fanfare n'aurait eu qu'une existence formelle : les hommes du village, équipés de leurs instruments respectifs, se retrouvaient pour « répéter ». Ils ne progressaient guère car leurs répétitions consistaient à se retrouver pour « boire des canons » loin de leurs épouses. Le subterfuge fut un jour éventé et fit bien rire : « C'est une joyeuse troupe qui ne compte pas moins de « quatre-vingt-quatre pistons » et des musiciens qui, ayant gagné chacun un cochon de quatre quintaux à Combovin, font le tour du village, l’animal sous le bras, en jouant un pas redoublé ! ».

Les paroles en version d'origine (occitan - graphie félibréenne) et la traduction en français[40] :

Refrain

La fanfaro de Rotchofourchat
A rempourta lou prumier prix dé Franche
Leï soun lestes coumo dé tchats
A la fanfaro de Rotchefourchat.

Couplet 1

La fanfaro sé coumposavo
Dé quatré vinn quatré pistouns
Et quanto lou pistoun dounavo
Infouncavo Lou barytoun.

Couplet 2

Fayo oyir la coutrébasse
Quand dounavo dinn lou fourbi
Fajio uno tello grimacho
Qué encrenillavo lou arpions

Couplet 3

A Coumbovi coucouriguéroun
Rempourtèrouns leu prumier prix
A chasqué mujicien dounérouns
Quatré ou chinn pairès de perdrix

Couplet 4

Coumo lour mairè règalavo
Dévalérouns tous chou soun pourtau
A chascu dé zélou bélèrouns
Un caïou dè quatré quinntaou

Couplet 5

Quo lou douné un téou couradgé
Un Béou caïou chou lou bras
Fagguérouns lou tour dauou villadgé
In jouguin un pas redoubla.

Refrain

La fanfare de Rochefourchat
A remporté le premier prix de France :
Ils sont lestes comme des chats
A la fanfare de Rochefourchat.

Couplet 1

La fanfare se composait
De quatre-vingt-quatre pistons,
Et quand le piston donnait,
Il enfonçait le baryton.

Couplet 2

Il fallait entendre la contrebasse
Quand il donnait dans l’instrument,
Il faisait une telle grimace
Qu’il en fronçait les sourcils.

Couplet 3

À Combovin ils concoururent,
Ils remportèrent le premier prix.
À chaque musicien, on donna
Quatre ou cinq paires de perdrix.

Couplet 4 :

Comme le maire régalait,
Ils allèrent tous à son portail.
À chaque musicien, il offrit
Un cochon de quatre-cents kilos.

Couplet 5

Cela leur donna un tel courage,
Un beau cochon sous le bras,
Qu’ils firent le tour du village
En jouant d'un pas redoublé.

Patrimoine naturel

Personnalités liées à la commune

Héraldique, logotype et devise

Blason à dessiner

Rochefourchat possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Justin Brun-Durand, Dictionnaire topographique de la France, département de la Drôme : comprenant les noms de lieux anciens et modernes, rédigé sous les auspices de la société d'archéologie et de statistique de la Drôme, publié par ordre du ministre de l'Instruction publique et sous la direction du comité des travaux historiques, Paris, Imprimerie nationale, 1891, in-4°, 502 pages.
  • Jacques Barlet, Jean-Noël Couriol, Annie Friche, Le pays de la Roanne, édité par l'association « Route de la Vallée de la Roanne », collection « Histoire et patrimoine Dromois », éditions la Lombardière 26400 Beaufort-sur-Gervanne.

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références

  1. « Nom des habitants des communes françaises, Rochefourchat », sur le site habitants.fr de la SARL Patagos (consulté le ).
  2. a b c et d https://www.geoportail.gouv.fr/
  3. a b c d et e Jacques Barlet, Jean-Noël Couriol, Annie Friche, Le pays de la Roanne, édité par l'association « Route de la Vallée de la Roanne », collection « Histoire et patrimoine Dromois », éditions la Lombardière, 26400 Beaufort-sur-Gervanne.
  4. « Ruisseau de Pémya », sur le site du service d’administration nationale des données et référentiels sur l’eau (SANDRE), (consulté le ).
  5. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 311 (Rochefourchat, ruisseau).
  6. « Rochefourchat », sur le site Géoportail, le portail des territoires et des citoyens (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. a b c d e f g h i j k l m et n J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 311 (Rochefourchat, commune).
  15. a b c d et e Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, page 88 (lire en ligne.
  16. « Étymologies des noms de lieux de la Drôme », dans Bulletin de la société départementale d'archéologie et de statistique de la Drôme, t. quatrième, Valence, (lire en ligne), p. 266.
  17. « Chronologie de la Drôme », sur Musée de la résistance en ligne, (consulté le ).
  18. Résultats de l’élection présidentielle 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 17 avril 2012.
  19. Résultats de l’élection présidentielle 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 17 avril 2012.
  20. Résultats de l’élection présidentielle 2012 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 5 mai 2017.
  21. Ministère de l'Intérieur - Drôme (Rhône-Alpes), « Résultats de l'élection présidentielle de 2017 à Rochefourchat » (consulté le ).
  22. Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 17 avril 2012.
  23. Résultats de l’élection législative 2007 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 17 avril 2012.
  24. Résultats de l’élection régionale 2004 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 17 avril 2012.
  25. Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 17 avril 2012.
  26. a et b « Les maires de France à travers le temps », sur francegenweb.org (consulté le ).
  27. Annuaire des Mairies de Drôme (26), 147 p. (ISBN 978-2-35258-126-0, lire en ligne), p. 110.
  28. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  29. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », sur le site du ministère de la Justice (consulté le ).
  30. « Les comptes des communes », sur la base Alize22 du ministère des finances (consulté le ).
  31. « Villes du département de la Drôme », sur marielaure.monde.free.fr (consulté le )
  32. « Pour Rochefourchat wikicode », sur marielaure.monde.free.fr (consulté le )
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