Pierre Robert Olivétan

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 15 octobre 2014 à 03:12 et modifiée en dernier par Dhatier (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Pierre Robert Olivétan
Nom de naissance Louis Olivier
Alias
Olivetanus
Naissance vers 1506
Noyon (Picardie)
Décès
Rome
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture latin, hébreu, grec et français
Mouvement Réforme protestante
Calvinisme
Genres

Œuvres principales

Louis Olivier[1], ou Pierre Robert, surtout connu sous celui de Pierre Robert Olivétan (1506-1538), est un érudit humaniste français né à Noyon vers 1506 et mort à Rome en 1538. Cousin de Jean Calvin, il est l'auteur de la première traduction protestante de la Bible en français à partir des textes originaux (en hébreu et en grec)[2]. Son œuvre de prédicateur réformé et de traducteur le conduisit à multiplier les pseudonymes astucieux afin de ne pas cumuler sur sa tête les risques de condamnation. Ainsi se nomme-t-il au fil des éditions et des documents : P. Robertus Olivetanus, Robertus Olivetanus, Robertus, Pierre Robert, Pierre Trebor, Kepha, Pierre ou Louis (dans la correspondance des réformateurs), Olivet, Belisem, Belisem de Belimakom, Louis Olivier enfin dans la seule lettre authentique que les archives de Neuchâtel conservent de lui[3].

Biographie

On sait assez peu de choses à son propos. Il naît à Noyon et il est réputé être cousin de Jean Calvin, qu'il connaît probablement très jeune puisque leurs pères respectifs sont au service de l'évêque de cette ville. Il étudie avec Calvin à Paris où il est en relation avec Guillaume Farel et l'entourage de Jacques Lefèvre d'Étaples (le Cénacle de Meaux). Selon Théodore de Bèze, il est celui qui initia Jean Calvin, qu'il suit à Orléans, à la question de la Réforme[4].

En 1528, il doit quitter Orléans où il est inquiété pour ses idées « luthériennes »[4], et se réfugie à Strasbourg où il étudie auprès de Martin Bucer et de Wolfgang Capiton[5].

Vers la fin de 1529, il est à Genève, où il devient membre de l'équipe de prédicateurs de Guillaume Farel chargée de répandre les idées des réformateurs protestants dans la République de Genève et la Baronnie de Vaud. Il exerce les fonctions de maître d'école, d'abord à Lausanne, en 1529. Puis, recommandé à Guillaume Farel par Boniface Wolfhard, il est engagé comme maître d'école par le conseil de la ville de Neuchâtel en 1531[4].

Le Synode vaudois de Chanforan, qui rassembla 120 « barbes »[6],[7], c'est-à-dire les prédicateurs itinérants vaudois[8], près du village d'Angrogne du 12 au 17 septembre 1532, le charge d'établir une traduction en français de la Bible. Les membres de l'Assemblée n'hésitent pas à investir dans l'affaire une somme que l'on estime à plus de 800 écus d'or (soit plus de 1 800 Livres tournois en monnaie de compte). Toutes les estimations indiquent que cette somme servit non seulement à traduire la Bible, mais à équiper les réformés d'une imprimerie indépendante de toute tutelle catholique[9]. pour financer cette édition, à condition que Pierre Robert Olivétan reste parmi eux et qu'il continue d'exercer le métier de maître d'école pendant qu'il établira le texte.

Pierre Robert Olivétan n'a, néanmoins, probablement pas assisté au Synode de Chanforan. La première édition de sa bible, inclut, après la préface une « Apologie du traducteur » dans lequel il écrit « Je suis assez records que toi Cusemeth[10] et toi Almeutes[11], menés de l'esprit de Dieu pour les grâces qu'il lui a plu vous donner (quant à l'intelligence de l'Écriture), allâtes trois ans y a visiter les Églises chrétiennes nos bons frères. Et vous étant assemblés (comme est de coutume) pour conférer et traiter de l’Écriture Sainte... advisâtes que tant de sectes et hérésies, tant de troubles et tumultes sordaient en ce temps au monde, et que tout cela venait pour l'ignorance de la parole de Dieu. Voyant aussi les exemplaires du Vieil et Nouveau Testament en langue vulgaire qui étaient entre nous écrits à la main depuis si longtemps qu'on n'en a point de souvenance ne pouvoir servir sinon à peu de gens, admonestâtes tous les autres frères pour l'honneur de Dieu et bien de tous les chrétiens ayant connaissance de la langue française, et pour la ruine de toute fausse doctrine répugnante à vérité : qu'il serait grandement expédient et nécessaire de repurger la Bible selon les langues hébraïques et grecques en langage français. À quoi iceux nos frères se sont joyeusement et de bon cœur accordés, eux employants et évertuants à ce que cette entreprise vînt à effet»[12].

La préface qu'il rédige pour la première édition de sa traduction indique qu'il a terminé celle-ci « Des Alpes », le 12 février 1535.

En mars 1535, il est à Serrières pour vérifier les épreuves de l'imprimeur, puis retourne en juillet 1535 dans les Vallées vaudoises du Piémont.

De 1536 à 1538, il exerce le métier de maître d'école à Genève où il est aussi le précepteur des enfants du conseiller municipal Jean Chautemps.

En 1538, il voyage en Italie. Sa mort survint probablement en août, à Rome, où il est peut-être empoisonné.

La traduction de la Bible

La « Bible des Martyrs » ou Bible d'Olivétan

La première édition de la traduction française de la Bible a souvent été nommée « Bible des Martyrs » par les historiens protestants, en référence aux répressions féroces dont les vaudois du Piémont, de Provence et de Calabre furent l'objet. Elle est aujourd'hui connue sous le nom de « Bible d'Olivétan »[13]. Elle est publiée le 4 juin 1535 sur les presses de l'imprimerie de Pierre de Wingle, située à Serrières.

Les sources

Pierre Robert Olivétan s'est principalement appuyé, pour l'Ancien Testament sur le texte hébreu des Massorètes, et pour le Nouveau Testament sur le texte grec d'Érasme. Il dispose alors, pour le texte hébreu de l’Ancien Testament, des trois premières éditions imprimées du Texte Massorétique (1488, 1491 et 1494) dont la dernière a servi à Martin Luther. Pour le Grec du Nouveau Testament, il peut avoir accès aux quatre premières éditions du texte d’Érasme de Rotterdam (1516, 1519, 1522, 1527).

Il possède une bibliothèque exceptionnelle pour son époque, dont la liste partielle nous est parvenue grâce à une lettre que Christophe Fabri, pasteur de Thonon et l'un des exécuteurs testamentaires de Pierre Robert Olivétan, adresse à Jean Calvin, qui s'est alors réfugié à Strasbourg, le . Cette liste comprend 70 ouvrages qui représentent la part de cet héritage qui revient aux frères Calvin. Elle comprenait notamment[14] :

Le travail de Pierre Robert Olivétan repose sur une documentation riche et variée, même si l'on peut supposer qu'il n'emporte dans les Alpes qu'une petite partie de cette collection de volumes souvent lourds.

L'impact

La Bible d'Olivétan est une œuvre pionnière qui a constitué un triple événement :

  • Dans l'histoire de l'exégèse, par la volonté de revenir à des sources antérieures à celle de la Vulgate et par le regroupement sous le titre de « Livres Apocryphes » des textes qui ne figuraient pas dans le Canon massorétique).
  • Dans l'histoire de la théologie qui repose sur le fait que le texte est désormais accessible dans une langue vivante, mais aussi par les notes discrètes qui accompagnent la traduction et qui suggèrent une interprétation.
  • Dans l'histoire de la langue française, parce que le traducteur a essayé de rendre compréhensibles, à des lecteurs qui parlaient des dialectes assez différents du français, un certain nombre de notions dans les domaines de la théologie et de l'exégèse[9].

Le plan

L'une des originalités de la Bible d'Olivétan, par rapport aux éditions de la Vulgate de cette époque qui comportent deux ou trois parties (Ancien Testament, Nouveau Testament et Livres deutérocanoniques détachés ou non de l'Ancien Testament), réside dans son plan en quatre parties :

Plan de la Bible d'Olivétant
Numéro
de la section
Nom de la section Nombre
de pages
- Textes liminaires (préface, « Apologie du traducteur », etc ...) 4
1 Ancien Testament (sans les Livres prophétiques) 93
2 Livres prophétiques 33
3 Apocryphes 30
4 Nouveau Testament 39
- Tables 14

Une telle disposition fut adoptée afin de permettre un tirage compris entre 600 et 1 300 exemplaires (mais très vraisemblablement 900), en utilisant deux presses en parallèle, sur un délai de trois mois environ[9].

Dans cette version de la Bible, Pierre Robert Olivétan utilise, pour la première fois, le terme « L'Éternel » pour traduire le tétragramme יהוה, YHWH (YAHWEH) de la bible hébraïque, mais conserve, à quelques endroits, la forme Jéhovah. L'emploi de cette traduction a été généralisé par Théodore de Bèze.

La typographie

La première édition de la Bible d'Olivétan, réalisée par Pierre de Vingle, à Serrières sur un matériel dépassé qui utilise des fontes d'écriture gothique bâtarde qui ne possèdent pas d'accent, pas de virgule et qui ne connaissent pas le trait d'union, ne satisfaisait certainement ni Pierre Robert Olivétan qui avait, dès 1533, dans l'« Instruction dés enfants », indiqué ses préférences pour ce qui constituait alors des innovations dans l'écriture du Français, ni de Guillaume Farel qui, après la mort de Pierre de Vingle, incite un imprimeur vaudois des environs de Suse, nommé Jean Girard (ou Jean Gérard) à s'installer à Genève avec ses presses dotées de caractères dernier cri, ni le Conseil de Genève qui marque , dès 1539, sa préférence pour la production de Jean Girard[9].

Un échec commercial

La Bible d'Olivétan se vend mal. À la mort de Pierre de Vingle, en 1536, son successeur en affaires, l'imprimeur genevois Jean Michel rachète non seulement son matériel, mais sa production invendue qui comprend « certaine quantité de bibles et d'autres livres ». La typographie que Pierre de Vingle et Jean Michel utilisent est la principale cause de cet échec commercial : l'écriture gothique bâtarde, encore courante dans l'édition de langue française vers 1535, en a quasiment disparu cinq ans plus tard[9].

Les acheteurs potentiels de la deuxième moitié des années 1530 partageaient déjà un peu l'impression d'écriture surannée et difficile à lire que les lecteurs d'aujourd'hui éprouvent face à cette édition. Ceci explique sans doute aussi le grand nombre d'exemplaires intacts, par comparaison avec la Bible de Gutenberg, par exemple, de la Bible d'Olivétan qui ont été conservés : ils ont très peu servi. La Bible d'Olivétan a été, quasiment dès sa parution, un ouvrage prestigieux par son ancienneté mais qui a été remplacé, dans l'usage quotidien, par des éditions plus accessibles aux lecteurs[9]. Paul Stapfer, pourtant peu enclin à la clémence envers le mauvais français, considère néanmoins qu'elle est la plus fidèle au texte original[12].

La « Bible de l’Épée » ou Bible de Genève

Les éditions posthumes de la Bible d'Olivétan

La Bible d'Olivétan, assortie de quelques corrections du Nouveau Testament est republiée chez Jean Girard, à Genève, en 1540 avec une page de garde qui porte une main qui dresse une épée vers le ciel. Ce dessin est la marque de l'imprimeur, mais il vaut aux éditions qui sont successivement publiées sous la supervision de Jean Calvin et Théodore de Bèze, le nom de « Bible de l’Épée »[15]. Jean Girard, dès son installation à Genève, vers 1536, n'imprime qu'en caractères romains. Dans les ouvrages sortis de ses presses, les minuscules portent des accents, la virgule est utilisée pour la ponctuation. Jean Girard est, par ailleurs, probablement l'inventeur du trait d'union[9],[15]. Il revient dans cette édition à un plan en trois parties (Ancien Testament, Nouveau Testament et Livres deutérocanoniques).

La Bible de Genève

Le travail d'Olivétan est la base de la « Bible de Genève » de Jean Calvin, en 1560, puis de sa révision en 1588 par Théodore de Bèze et Corneille Bertram. L'objectif de ces révisions est principalement de gommer les expressions qui induisent des polémiques dans le controverses doctrinales et théologiques qui sont le lot des églises calvinistes et qui perdurent même au-delà du Synode de Dordrecht. La Bible de 1588 est réimprimée pendant cent ans, à Lyon, à Caen, à Paris, à La Rochelle, à Sedan, à Niort, aux Pays-Bas, à Bâle, et en Suisse romande. Le français évolue rapidement au cours de cette période, et le texte finit par devenir incompréhensible pour les fidèles. Pierre Bayle raconte, en 1675, les remarques d'un conseiller catholique de Sedan qui lui rapporte les critiques de religieux catholiques qui sont allés écouter Pierre Jurieu prêcher, et qui ont été abasourdis d'entendre des expressions, tirées de la Bible, comme : « guerroyer le bon combat » (Timothée 2, 3:6), « l'iniquité d'Ephraïm est enfagottée » (Osée 8), « offrir les bouveaux de nos lèvres » (Osée 14). Pierre Bayle entreprend, en collaboration avec l'Oratorien Richard Simon, une nouvelle traduction, mais la Révocation de l'édit de Nantes empêche sa publication[12].

La « Bible Wallonne » de David Martin

Le Synode des Églises Wallonnes, charge, à la fin du XVIIe siècle, David Martin de mettre au point une nouvelle traduction. Il publie sa traduction du Nouveau Testament en 1696, et celle de la Bible complète en 1707. David Martin dont l'érudition est grande, accompagne le texte de la Bible de nombreuses notes intéressantes, mais le texte lui-même mérite parfois, selon Paul Stapfer, le qualificatif de galimatias[12]..

La « Bible d'Osterwald »

La traduction de Pierre Martin est reprise par Pierre Roques, pasteur à Bâle en 1736, puis par Samuel Scholl, pasteur à Bienne en 1746, mais elles sont éclipsées par la révision de la « Bible de Genève » par Jean-Frédéric Osterwald qui est publiée en 1744 et dont le succès est inouï. Elle fait, à son tour, l'objet de révisions pendant tout le XIXe siècle[12].

Autres ouvrages

En tant qu'auteur

  • Belisem d'Utopie (Pierre Robert Olivétan), L'Instruction dés enfants, contenant la maniere de prononcer et escrire en françoys. Lés dix commandemens. Lés articles de la Foy. L'oraison de Jesus Christ. La salutation angelique. Avec la declaration d'iceux, faicte en maniere de recueil, dés seulles sentences de l'escriture saincte. Item, lés figures dés siphres, et leurs valeurs., Serrières, Pierre de Wingle, , 64 p. (lire en ligne)[16].
  • Belisem d'Utopie (Pierre Robert Olivétan), L'Instruction dés enfants, contenant la maniere de prononcer et escrire en françoys. Lés dix commandemens. Lés articles de la Foy. L'oraison de Jesus Christ. La salutation angelique. Avec la declaration d'iceux, faicte en maniere de recueil, dés seulles sentences de l'escriture saincte. Item, lés figures dés siphres, et leurs valeurs., Genève, Jean Girard, , 149 p. (lire en ligne)[17].
  • Belisem de Belimakon (Pierre Robert Olivétan), Les Psalmes de David translatez d'ebrieu en francoys, Genève, Jean Girard, , 213 p.[18].

En tant qu'éditeur

  • Pierre Robert Olivétan et Jacques Lefèvre d’Étaples, Le nouveau testament de nostre seigneur et seul sauveur Jesus Christ. Les noms des livres contenuz au Nouveau Testament (table de 34 lignes). : Ce nouveau testament a esté de nouveau imprimé en telle grosse lettre que vous voyez, pour plus aysement et facilement lire une tant saincte lecture. Avec une briefve table des plus singulieres et nécessaires matieres comprises en iceluy., Serrière, Pierre de Vingle, , 97 p.(Une édition du nouveau testament traduit par Jacques Lefèvre d’Étaples)[19].

Postérité

En 2003, l' Église réformée de France regroupe plusieurs activités d'éditions protestantes sous le nom d'éditions Olivétan en hommage à ce traducteur. La maison d'édition est issue du journal protestant de la région lyonnaise Réveil, qui avait repris les éditions Les bergers et les mages et la SED[20].

Notes et références

  1. (fr)« Histoire de la Réforme française, John Viénot, Fischbacher (Paris), 1926-1934 », sur Bibliothèque Nationale de France (consulté le )
  2. (fr)« Des actes de l'église, le christianisme en Suisse Romande, Jean-Marc Berthoud, Éditions l'Age d'Homme (Lausanne), 1993, 170 pages, ([[International Standard Book Number|ISBN]] [[Spécial:Ouvrages de référence/9782825103951|9782825103951]]) », sur Google Livres (consulté le )
  3. (fr)« Antoine Marcourt : réformateur et pamphlétaire du «Livre des Marchans» aux placards de 1534, Gabrielle Berthoud, Librairie Droz (Genève), 1973, 330 pages, ([[International Standard Book Number|ISBN]] [[Spécial:Ouvrages de référence/978-2-600-03044-1|978-2-600-03044-1]]) », sur Google Livres (consulté le )
  4. a b et c (en)« Lettre de [[Martin Bucer]] à [[Guillaume Farel]] du , in Correspondance de Martin Bucer, Tome III (1527-1529), publié par Christian Krieger et Jean Root, EJ. Brill (Leyden), 1995, ([[International Standard Book Number|ISBN]] [[Spécial:Ouvrages de référence/90 04 10369 4|90 04 10369 4]]) », sur Google Livres (consulté le )
  5. (en)« Encyclopedia of the Reformed Faith, Donald K. McKim et David F. Wright, Westminster John Knox Press, 1992, 414 pages, ([[International Standard Book Number|ISBN]] [[Spécial:Ouvrages de référence/0664218822|0664218822]] et [[Spécial:Ouvrages de référence/9780664218829|9780664218829]]) », sur Google Livres (consulté le )
  6. (fr)« Article « Barbo », Tresor dòu Felibrige dictionnaire provençal-français, Frédéric Mistral et Jules Ronjat (1878), chez Marcel Petit (Raphèle-lès-Arles)(1979) », sur Lexilogo (consulté le ) : « (en Occitan Alpin et en Nissart : « barbo ») Titre de respect que l'on donne à un ancien du peuple, à un oncle, dans les Alpes piémontaises et le comté de Nice; les vaudois donnent ce nom à leurs pasteurs »
  7. (fr)« Les Grandes Annales et histoire générale de France, dès la venue des Francs en Gaule jusques au règne du Roy très-chrestien Henry III ..., par François de Belleforest, : G. Buon (Paris), 1579 », sur Bibliothèque Nationale de France (consulté le ) : « Et quant aux hérétiques Vaudois, Patarins, Albigeois ou Cotereaux, ils ne se contentoyent oas de faire semer par leurs Barbes, c'est-à-dire Pères et ministres, leur fausse et perverse doctrine ... »
  8. (fr)« Compte-rendu de l'ouvrage « Les vaudois du Lubéron. Une minorité en Provence (1460-1560) » de [[Gabriel Audisio (historien)|Gabriel Audisio]], par Jean-Michel Sallmann, Annales. Économies, Sociétés, Civilisations, 1986, vol. 41, n° 4, pp. 842-844. », sur Persée (consulté le ) : « Les Barbes, leurs prédicateurs itinérants, avaient la charge de transmettre cet héritage spirituel, et de maintenir les liens entre toutes les branches de la diaspora vaudoise »
  9. a b c d e f et g (fr)« Chapitre 9. Audaces et limites d'une œuvre, pionnière, Le livre & ses secrets, Jean-François Gilmont, Librairie Droz (Genève), 2003, 440 pages, ([[International Standard Book Number|ISBN]] [[Spécial:Ouvrages de référence/2-600-00876-4|2-600-00876-4]]) », sur Google Livres (consulté le ) : « Gabrielle Berthoud a établi, en 1980, que le montant avancé par ces vaudois pour le financement de la Bible, n'était pas de 500, mais bien de 800 écus d'or. La première somme ne représente qu'un versement primitif... Dans son « Historia Breve », ..., Gerolamo Miolo indique un montant identique. »
  10. « Cusemeth » est un mot hébreu qui signifie « épeautre », ou « far » en Latin, et désigne Guillaume Farel. Cf: Daniel Lortsc, Histoire de la Bible en France, ouvrage cité.
  11. « Almeutes » est un mot grec qui signifie marchand de sel et désigne Antoine Saunier. Cf: Daniel Lortsc, Histoire de la Bible en France, ouvrage cité.
  12. a b c d et e (fr)« Histoire de la Bible en France, Partie 2 : Versions protestantes, de Olivétan à Ostervald, Daniel Lortsch, Agence de la Société biblique britannique et étrangère (Paris) , 1910 - 590 pages », sur Bibliquest (consulté le )
  13. (en)« Bible d'Olivetan, Fac-similé en ligne de l'incunable Bb 542 de la Bibliothèque de Genève », sur Projet National e-rara (consulté le )
  14. (it)« Correspondance des réformateurs dans les pays de langue française : recueillie et publiée, avec d'autres lettres relatives à la Réforme et des notes historiques et biographiques. Tome VI (1539-1540), lettre N° 816, par Aimé-Louis Herminjard, chez H. Georg (Genève), M. Lévy frères (Paris) et G. Fischbacher, 1866-1897 », sur Bibliothèque Nationale de France (consulté le )
  15. a et b (fr)« La Bible en laquelle sont contenus tous les livres canoniques ..., Notice et lien vers le fac-similé en ligne de l'incunable Su 5000 de la Bibliothèque de Genève », sur Projet National e-rara (consulté le ) : « Marque à l’épée au chiffre « I G », 44 x 17 mm, avec la devise « La parole de Dieu est une et efficace, et plus penetrante que tout glaive à deux tranchans » » Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : le nom « girard1540 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents.
  16. (fr)« L'Instruction dés enfants, Fac-similé en ligne de l'incunable Bd 1477 de la Bibliothèque de Genève », sur Projet National e-rara (consulté le )
  17. (fr)« L'Instruction dés enfants, Fac-similé en ligne de l'incunable Bb 581, Bd 210 de la Bibliothèque de Genève », sur Projet National e-rara (consulté le ) : « Censuré par la Sorbonne le 1er juin 1541. »
  18. (fr)« Notice de l'incunable GLN-1316 de la Bibliothèque de Genève », sur GLN 15-16 (consulté le ) : « Tiré de la Bible de 1535. »
  19. (fr)« Notice de « Le nouveau testament de nostre seigneur et seul sauveur Jesus Christ », incunable côté GLN-4722, de la Bibliothèque de Genève », sur GLN15-16 (consulté le )
  20. (fr)« Editions Olivetan - Qui sommes-nous ? », sur Éditions Olivetan (consulté le )

Liens externes