Montjoire

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 13 février 2022 à 11:28 et modifiée en dernier par Golmote (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Montjoire
Montjoire
Blason de Montjoire
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Communauté de communes des coteaux du Girou
Maire
Mandat
Isabelle Gousmar
2020-2026
Code postal 31380
Code commune 31383
Démographie
Gentilé Montjoviens
Population
municipale
1 280 hab. (2021 en diminution de 1,39 % par rapport à 2015)
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 46′ 16″ nord, 1° 32′ 03″ est
Altitude Min. 114 m
Max. 235 m
Superficie 20,29 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pechbonnieu
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Montjoire
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Montjoire
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Voir sur la carte topographique de la Haute-Garonne
Montjoire
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Montjoire
Liens
Site web http://www.mairie-montjoire.fr/

Montjoire est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Ses habitants sont appelés les Montjoviens.

Géographie

Localisation

Carte

La commune de Montjoire se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 20 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 9 km de Pechbonnieu[2], bureau centralisateur du canton de Pechbonnieu dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bessières[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Paulhac (2,4 km), Villariès (3,8 km), Bazus (4,1 km), Vacquiers (4,4 km), La Magdelaine-sur-Tarn (4,7 km), Gargas (5,5 km), Mirepoix-sur-Tarn (5,7 km), Gémil (6,0 km).

Sur le plan historique et culturel, Montjoire fait partie du Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leurs vins et leurs fruits[4].

Montjoire est limitrophe de cinq autres communes.

Carte de la commune de Montjoire et de ses proches communes.

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 2 029 hectares ; son altitude varie de 114 à 235 mètres[6].

Hydrographie

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Rieutort, le ruisseau de Rieu Tort, la Rivette, Riou Delcel, le ruisseau de Cap Nègre, le ruisseau de Cun, le ruisseau de Déjean, le ruisseau de Goutil, le ruisseau des condoms, le ruisseau des escurets et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[9]

  • Moyenne annuelle de température : 13 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 15,9 °C
  • Cumuls annuels de précipitation : 746 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,4 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villematier », sur la commune de Villematier, mise en service en 1994[14] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[15],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 722,1 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947 et à 19 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[18], à 13,8 °C pour 1981-2010[19], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[20].

Milieux naturels et biodiversité

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[21],[22],[23].

Urbanisme

Typologie

Montjoire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[24],[I 2],[25].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (85,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,1 %), zones agricoles hétérogènes (24 %), forêts (12,1 %), prairies (3,3 %), zones urbanisées (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[26].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Voies de communication et transports

La ligne 354 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la station Borderouge du métro de Toulouse ou à la gare routière de Toulouse depuis Buzet-sur-Tarn.

Toponymie

Le nom de Montjoire viendrait du latin Monte Jovis, qui signifie Mont de Jupiter, Montjoire accueillant à cette époque un temple en l’honneur de Jupiter.

Histoire

À son apogée (début du XIIIe siècle), Montjoire comptait environ 1 200 âmes. Mais, comme beaucoup de paroisses occitanes, le village connut de nombreux drames qui firent fortement fluctuer sa population.

De par sa situation (colline dégagée permettant une vue à 360° sur la vallée du Tarn et les départements de la Haute-Garonne, du Tarn, de Tarn-et-Garonne, de l’Aude et même de l’Ariège), Montjoire a de tout temps servi de place forte. Au moment de l’invasion de la Gaule par les Romains, ceux-ci y placèrent quelques soldats en garnison, qui firent les premiers travaux permettant de renforcer les lieux et qui servirent de base au fort de Montjoire.

Aux environs de l’an 1200, Montjoire était constitué du village, regroupé autour de l’église située au lieu-dit actuel du Montjoire-Vieux, de quelques hameaux bien peuplés aux alentours, et de la place forte située sur le point le plus élevé de la commune, à l’endroit désormais appelé « Place du Fort ».

Lors de la croisade contre les Albigeois, le village fut victime des armées de Simon de Montfort qui revenaient du siège victorieux de Lavaur. Le village fut pillé et entièrement détruit, et les habitants qui étaient restés au village furent tous tués. La population de la paroisse passa alors de 1 200 à environ 300 habitants, qui choisirent, pour plus de sécurité, de se regrouper autour du fort. Le lieu-dit Montjoire-Vieux fut totalement abandonné tandis que le nouveau village prenait place autour de la Place du Fort, endroit qu’il occupe encore de nos jours.

Montjoire ne se releva jamais de cet événement, d’autant plus qu’elle eut à subir par la suite l’Inquisition, la Guerre de Cent Ans qui fit rage en Aquitaine-Guyenne-Gascogne et les guerres de religions qui divisèrent profondément le Sud de la France.

Cet épisode tragique de son histoire a laissé de nombreuses traces dans la toponymie.

  • Le lieu-dit les Convertigues était le lieu où l’Inquisition réunissait les nouveaux convertis
  • Le lieu-dit les Condoms était en revanche le lieu où l’Inquisition réunissait les fidèles à la foi cathare (les condamnés)
  • Enfin, la côte du Cramantino tient son nom du lieu où l’on brûlait les hérétiques.

Aujourd’hui Montjoire est situé dans la zone péri-urbaine de Toulouse et voit sa population augmenter d’année en année. Toutefois, la politique actuelle de la municipalité est de conserver cette atmosphère villageoise qui fait le charme de la commune et de maîtriser fortement la construction.

Récemment le village a été menacé de devoir accueillir le deuxième aéroport toulousain quasiment au pied de son clocher. Cet emplacement semble désormais abandonnée au profit du nord de l’Ariège.

Héraldique

Montjoire

Son blasonnement est : D'or à la billette de sable.

Politique et administration

Administration municipale

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[27],[28].

Rattachements administratifs et électoraux

Commune faisant partie de la deuxième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Coteaux du Girou et du canton de Pechbonnieu (avant le redécoupage départemental de 2014, Montjoire faisait partie de l'ex-canton de Montastruc-la-Conseillère).

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
avant 1981 ? Jean Respaut    
Mars 1983 Mars 2019 Alain Baillès DVG Retraité
Mars 2019 En cours Isabelle Gousmar    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

En 2021, la commune comptait 1 280 habitants[Note 7], en diminution de 1,39 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8101 104839868938912815837836
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
817818827790746770835657658
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
612627608496514518511516511
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
5225306338439181 0181 1241 1391 249
2017 2021 - - - - - - -
1 2741 280-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[33] 1975[33] 1982[33] 1990[33] 1999[33] 2006[34] 2009[35] 2013[36]
Rang de la commune dans le département 482 378 408 321 377 326 324 329
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Enseignement

Montjoire fait partie de l'académie de Toulouse.

La commune possède deux écoles regroupées en un établissement : une école primaire, et une école maternelle.

Culture

L'association culturelle de Montjoire[37] qui organise des événements culturels comme théâtre, danse, arts de la rue, cirque, marionnette, audiovisuels et numériques, concerts de musiques...

Activités sportives

Montjoire possède une équipe de football alliancé avec La Magdelaine-sur-Tarn et Bessières, un club de tennis pratique aussi à Montjoire, ainsi qu'un club de cyclisme nommé La Roue Carrée.

Nouveaux lieux et projets notables

Écologie et recyclage

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Coteaux du Girou[38], (SITROM), et du syndicat de traitement DECOSET.

Économie

Revenus

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 493 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 294 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 470 [I 5] (23 140  dans le département[I 6]).

Emploi

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 5,8 % 5 % 6,9 %
Département[I 8] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 753 personnes, parmi lesquelles on compte 81 % d'actifs (74,1 % ayant un emploi et 6,9 % de chômeurs) et 19 % d'inactifs[Note 9],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 168 emplois en 2018, contre 148 en 2013 et 94 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 564, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 61 %[I 11].

Sur ces 564 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 90 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 92 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 2,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

115 établissements[Note 10] sont implantés à Montjoire au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 115 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
12 10,4 % (5,7 %)
Construction 30 26,1 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
21 18,3 % (25,9 %)
Information et communication 1 0,9 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 4 3,5 % (3,8 %)
Activités immobilières 3 2,6 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
26 22,6 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
11 9,6 % (16,6 %)
Autres activités de services 7 6,1 % (7,9 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,1 % du nombre total d'établissements de la commune (30 sur les 115 entreprises implantées à Montjoire), contre 12 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[39] :

  • SARL Faure Constructions, construction de maisons individuelles (1 273 k€)
  • Sibati, travaux de maçonnerie générale et gros œuvre de bâtiment (470 k€)
  • Jacquemot Renov Energies, travaux d'installation d'équipements thermiques et de climatisation (204 k€)
  • Pizz N Co, restauration de type rapide (59 k€)
  • MG - JVC, blanchisserie-teinturerie de gros (41 k€)

L'agriculture basée sur la culture de céréales (maïs, blé…) a encore une place importante mais tend à diminuer en faveur de zones résidentielles liées à la proximité de l'agglomération toulousaine puisque Gémil se trouve dans son aire urbaine.

Agriculture

La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[40]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 59 37 33 27
SAU[Note 13] (ha) 1 371 1 456 1 368 1 209

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 59 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 37 en 2000 puis à 33 en 2010[42] et enfin à 27 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[43],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué de 1 371 ha en 1988 à 1 209 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 23 à 45 ha[42].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • L'église Saint-Saturnin de Montjoire.
  • Ancienne Chapelle de la Congrégation des Sœurs de la Sainte Famille de Toulouse.
  • Le monument aux Morts

Modèle:Message galerie

  • La place du Fort et sa vue panoramique.
  • Les bois de Montjoire vieux.
  • La statue du Christ crucifié (place du fort), la statue de la Vierge Marie, la statue de Jeanne d'Arc.
  • La bergerie.
  • Le vidalot.

Personnalités liées à la commune

Un personnage éminent de la Commune est apparu avant les dernières élections municipales de 2014 : Le Canard de Montjoire[44] !

Un journal satirique d'abord papier, puis devenu numérique aujourd'hui. Seul site d'information communal jusqu'à aujourd'hui.

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[11].
  3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
  5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[41].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Montjoire » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Montjoire » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montjoire » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montjoire » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montjoire » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montjoire » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

Autres sources

  1. Stephan Georg, « Distance entre Montjoire et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Montjoire et Pechbonnieu », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Montjoire », sur www.villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 309-310.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  7. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le )
  8. « Fiche communale de Montjoire », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
  11. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
  13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
  14. « Station Météo-France Villematier - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  15. « Orthodromie entre Montjoire et Villematier », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station Météo-France Villematier - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Orthodromie entre Montjoire et Blagnac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  18. « Station météorologique de Toulouse-Blagnac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  19. « Station météorologique de Toulouse-Blagnac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  20. « Station météorologique de Toulouse-Blagnac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
  21. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Montjoire », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « Liste des ZNIEFF de la commune de Montjoire », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. « Liste des espaces protégés sur la commune de Montjoire », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  27. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  28. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  34. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  35. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  36. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  37. Nico, « Sans titre », sur blogspot.fr, Blogger, (consulté le ).
  38. http://www.cc-coteaux-du-girou.fr/vie-quotidienne/les-ordures-menageres
  39. « Entreprises à Montjoire », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  40. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  41. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  42. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Montjoire - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  43. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de la Haute-Garonne » (consulté le ).
  44. Le Canard de Montjoire