Habère-Poche

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Habère-Poche
Habère-Poche
Vue du village d'Habère-Poche.
Blason de Habère-Poche
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Thonon-les-Bains
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée Verte
Maire
Mandat
Vincent Letondal
2020-2026
Code postal 74420
Code commune 74140
Démographie
Gentilé Dhabérants
Population
municipale
1 481 hab. (2021 en augmentation de 7,16 % par rapport à 2015)
Densité 124 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 14′ 59″ nord, 6° 28′ 24″ est
Altitude Min. 850 m
Max. 1 560 m
Superficie 11,96 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Genève - Annemasse (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Sciez
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Habère-Poche
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Habère-Poche
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Habère-Poche
Liens
Site web habere-poche.fr

Habère-Poche (Arpitan: Âbère d'Amo) est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Celle-ci possède une station de sports d'hiver, Les Habères, dont le domaine skiable est relié à celui de Bellevaux (Hirmentaz) et un espace nordique au col des Moises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Habère-Poche[1] se situe dans la région du Chablais. C'est la commune qui clot au nord la vallée de la Menoge, appelée aussi vallée Verte[2].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte montrant Habère-Poche et les communes voisines.
Habère-Poche et les communes voisines.
Rose des vents Cervens Draillant Lullin Rose des vents
Fessy N Bellevaux
O    Habère-Poche    E
S
Habère-Lullin

Hydrographie, géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est dominée par le mont Forchat (1 540 m), la Montagne d'Hirmentaz (1 606 m), la Pointe de Targaillan (1 237 m) et le Crêt Vernay (1 220 m). Quatre cols permettent de rejoindre les vallées environnantes : col de Cou (1 116 m), col de Terramont (1 100 m), col des Arces (1 171 m) et col des Moises (1 150 m).

La Menoge y prend sa source et y reçoit son premier affluent, le ruisseau des Arces. Le débit de ce cours d'eau est très variable : lors de la crue du 4 juillet 2007 son débit instantané s'est élevé à 139 m3 à la station de mesure de Vétraz-Monthoux. Soit près de 40 fois son débit moyen.

Climat[modifier | modifier le code]

La situation de Habère-Poche est celle d'un climat montagnard, dans un pays tempéré, où les hivers sont froids et neigeux, et la saison estivale est douce avec parfois des épisodes orageux. Les intersaisons (avril et octobre) sont en moyenne un plus sèches, même si la pluviométrie peut être très élevée.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Sur la rive gauche de la Menoge, Habère-Poche se trouve sur un parcours commun aux routes départementales 12 reliant Thonon-les-Bains à Bonneville et 22 reliant Boëge à Vailly. Ce parcours est doublé sur la rive droite par la route départementale 40 qui part de Boëge pour rejoindre les lacets de la montée au col de Cou.

Habère-Poche est le terminus de lignes d'autocars vers les gares d'Annemasse et Thonon.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Habère-Poche est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[6],[7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,7 %), prairies (38 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,9 %), zones urbanisées (7,5 %)[8].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Le centre du village est peu développé. Tout autour, on trouve les hameaux suivants (altitude entre parenthèses) dont les panneaux devaient être édités en Savoyard à compter de 2015 (à la suite d'une décision du conseil municipal) :

  • Reculfou (895 m) ;
  • Chez Prachex (924 m) ;
  • les Crottets (1 000 m) ;
  • Argence (1 025 m) ;
  • la Covasserie (975 m) ;
  • le Vernay (1 000 m) ;
  • Doucy (1 023 m) ;
  • Ramble (1 058 m) ;
  • les Lavouets (1 055 m) ;
  • Josse (895 m) ;
  • Sous chez Berthet (965 m) ;
  • Chez le Moine (890 m) ;
  • les Arces (1 057 m).

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagements[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Anciennement Cura de Aberes (v. 1344), puis Haberes, plus récemment Les Habères[9]. D'après les auteurs de Histoire des communes savoyardes, Le Chablais, le territoire de la commune s'étendait autrefois jusqu'à la crête située entre le col de Cou à celui des Moises, comprenant ainsi Habère-Lullin[10]. L'ensemble portait le nom des Habères que l'on retrouve dans la plupart des documents antérieurs à la scission[10].

Gilbert Künzi, dans son ouvrage Lieux-dits entre Dranse et Arve (1997), relève cependant l'existence de deux autres origines du nom[11]. Il cite Albert Dauzat et son Dictionnaire étymologique des noms de lieux de France (p. 340), qui indique que Habère est une mauvaise graphie par prosthétique du mot Abère signifiant « abreuvoir, fontaine », qui correspondrait à la forme topographique du site[11],[9].

Jean-Marie Jeudy, dans son ouvrage Les mots pour dire la Savoie (2006), voit éventuellement un rapprochement entre le mot arbé (« chalet ») avec le terme habert que l'on trouve en Dauphiné, et dont il fait éventuellement un rapprochement avec celui d'Habère. Pour les moines de l'abbaye d'Aulps, les habères situées sur leurs terres étaient leurs granges. Un mot qui serait ainsi issu de celui d'albergement. Il y aurait ainsi confusion entre le chalet et la grange[12].

Le toponyme Habères n'ayant pas d'origine latine certifiée, il est probablement celte. Si c'est le cas, la terminaison de la forme ancienne Aberes indique que c'est un ethnonyme. Dans la langue gauloise, le mot Aberes serait une composition de deux racines répandues et liées à l'eau. Ab[13] "rivière" et beru[14] « source, bouillonnement ». En langue gauloise, Aberes signifie littéralement « ceux des sources bouillonnantes ».

Le nom de la commune en francoprovençal est Âbêre d’Amô (graphie de Conflans) ou Âbèro d'Amont (ORB), prononcé localement [ɑ.ˈbɛ.ʀə.da.ˌmo][15],[16]. Avec sa voisine Habère-Lullin, elles sont souvent regroupées sous l’appellation commune de Los Âbèros ([lu.zɑ.ˈbɛ.ʀə]), et partagent un même gentilé, los Dâbèran et les Dâbèranes ([lu.dɑ.bɛ.ˈʀã] et [lə.dɑ.bɛ.ˈʀan.ə])[15]. Il est intéressant de noter que ce toponyme révèle deux traits phonétiques de l'accent locale de l'arpitan : les -o finaux atones sont réduits à un schwa, fait assez courant en arpitan, et le mot mont est dénasalisé, fait très rare.

Histoire[modifier | modifier le code]

Pré et proto-histoire[modifier | modifier le code]

Une cavité dite « Tônne dé Feulapes » sous les rochers de la crête d'Hirmentaz, identifiée avant la guerre, et la découverte d'une hache en silex datée de 3 500 av. J.-C.[17] laisse supposer au moins des occupations nomades des néandertaliens. La découverte d'objets de bronze à Habère-Lullin attestent d'une occupation plus constante aux périodes du bronze final puis gallo-romaine après la reddition des Allobroges en 121 av. J.-C.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Un acte du pape Alexandre III du confirme à Ysard abbé d'Aulps la possession de l’église des Habères et de ses dépendances[18]. Ses moines s'installent au hameau actuel des Lavoëts pour défricher les bois et broussailles des terres de Poche. Au XIVe siècle, deux épidémies de peste ravagent le pays entraînant une chute durable de la population qui ne retrouve son niveau qu'au début du XVIe[19].

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Lors de l’invasion du Chablais savoyard par les Bernois et les Valaisans en 1536, les Dabhèrants et les troupes de Charlotte d'Orléans, veuve de Philippe de Savoie, arrêtent les troupes bernoises à l'entrée de la vallée Verte[20], alors que ceux-ci occupent Draillant, Lullin, Bellevaux et la basse vallée. La Réforme est cependant imposée dans la région jusqu'au traité de Lausane en 1564[21]. Le 25 septembre 1598 Charles-Emmanuel de Savoie abolit la liberté du culte[22] et le lendemain les chefs de famille du Chablais abjurent le protestantisme.

Vers 1700, Joseph de Gerbais de Sonnaz, général de l’armée sarde et marquis d’Habère-Lullin acheté quatre ans plus tôt, revendique la seigneurie des deux Habères. Le prieur de l’abbaye d’Aulps lui rappelle alors que le fief d’Habère-Poche relève toujours des moines de Saint-Jean-d’Aulps[23]. La Maison Blanche où la famille de Sonnaz séjournait chaque printemps existe toujours entre les deux communes au hameau de Reculfou.

Lors de l'Assemblée nationale des Allobroges du 22 octobre 1792 à Chambéry[24], les députés de la paroisse approuvent leur rattachement à la France sous réserve du respect absolu du culte religieux. Ils seront déçus et leur curé, l’abbé Louis Gurliat, se réfugie en vallée d’Aoste alors que son frère le remplace dans la clandestinité. Ses cachettes existent encore au Vernay et aux Lavoëts. Le mécontentement provoque une réaction qui permet à l’armée sarde de tenter une reconquête. Mais elle est défaite à la bataille de Méribel le 28 septembre 1793. La région ne repasse au royaume de Piémont-Sardaigne qu'en 1814 avec l'écroulement de l'empire napoléonien.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Entre 1814 et 1860, la branche d'Habères de la famille Gerbaix de Sonnaz fournit au royaume de Piemont-Sardaigne de nombreux dignitaires militaires et des députés. Pendant cette période et jusqu’en 1836 les deux Habères constituent une même paroisse. On édifie une chapelle l'année suivante[25],[26], sur les vestiges d’un ancien château. Bénite le , elle devient paroissiale en 1841 et est dédiée à saint François de Sales[25]. Elle sera consacrée le . Le clocher et la première horloge datent de 1853[25],[26].

Lors des débats sur la réunion du duché de Savoie à la France en 1859-60, un courant pro-suisse réclame dans la partie nord du duché la réunion à la Suisse voisine. Une pétition rassemble plus de 13 000 signatures[Note 3] dont une cinquantaine dans le village[29]. Le duché est réuni à la suite d'un plébiscite organisé les 22 et 23 avril 1860 où 99,8 % des Savoyards répondent « oui » à la question « La Savoie veut-elle être réunie à la France ? »[30].

Avec 110 exploitations agricoles et laitières en 1900 Habère-Poche reste un village agricole jusqu’à la deuxième guerre mondiale[Note 4]. Après celle-ci des établissements destinés au traitement de la tuberculose se développent : l’Espérance à Burdignin, l’Hermitage des Voirons à Boëge, le préventorium des Primevères à Habère-Poche[Note 5]. Pour héberger les visiteurs des équipements hôteliers apparaissent. Ces équipements devenus obsolètes avec l'apparition de nouveaux traitements trouvent leur reconversion avec le développement des sports d'hiver et du tourisme.

Avec le canton de Boëge, Habère-Poche bascule en 1939 de l'arrondissement de Bonneville vers l'arrondissement de Thonon-les-Bains[32].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Situation administrative[modifier | modifier le code]

La commune de Habère-Poche appartient au canton de Sciez, qui compte selon le redécoupage cantonal de 2014 25 communes[33]. Avant ce redécoupage, elle appartenait au canton de Boëge, depuis 1860[32].

Elle forme avec sept autres communes — Boëge, Burdignin, Bogève, Habère-Lullin, Saint-André-de-Boëge, Saxel et Villard — depuis janvier 2010 la communauté de communes de la Vallée Verte[34] qui fait suite au SIVOM de la Vallée verte créé en 1966[35].

Habère-Poche relève de l'arrondissement de Thonon-les-Bains depuis 1939[32] et de la troisième circonscription de la Haute-Savoie, dont le député est Martial Saddier (LR) depuis les élections de 2017.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1971 mars 1989 Théophane Bonnet   artisan/commerçant
mars 1989 mars 2001 Georges Ducrot   hôtelier
mars 2001 mars 2014 Denis Ducrot UMP  
mars 2014 mai 2020 Marc Bron LR[réf. nécessaire] professeur de mathématiques
mai 2020 En cours
(au 30 mai 2020)
Vincent Letondal   pharmacien

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Dhabérant(e)s[36].


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[38].

En 2021, la commune comptait 1 481 habitants[Note 6], en augmentation de 7,16 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866 1872
672670807879823661701710717
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921
743820808793801748680701592
1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
545533508514511435452464511
1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021 - -
6627291 1351 1931 2941 4651 481--
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Médias[modifier | modifier le code]

La commune a édité de mars 1977 à mars 2014 un bulletin municipal distribué à tous les Dhabérants.

Radios et télévisions[modifier | modifier le code]

La ville est couverte par des antennes locales de radios dont France Bleu Pays de Savoie, ODS radio, La Radio Plus… Enfin, la chaîne de télévision locale TV8 Mont-Blanc diffuse des émissions sur les pays de Savoie. Régulièrement l'émission La Place du village expose la vie locale. France 3 et sa station régionale France 3 Rhône-Alpes, peuvent parfois relater les faits de vie de la commune.

Presse et magazines[modifier | modifier le code]

La presse écrite locale est représentée par des titres comme Le Dauphiné libéré (édition Léman-Genevois), L'Essor savoyard, Le Messager - édition Genevois, le Courrier savoyard.

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Chaque année le festival Rock'n Poche se déroule au pied d'un des télésièges de la station. Le « Plus Grand Festival de Rock de Haute-Savoie du Monde » est un festival de musiques actuelles qui fêtera sa 20e édition en 2011. Le festival accueille 16 groupes et réunit jusqu'à 10 000 personnes sur 2 jours. 8 groupes nationaux ou internationaux, et 8 autres issus de la scène locale et régionale. Le festival a accueilli par exemple Keziah Jones en 1996 et 2003, Dionysos en 2002, Tryo, Mickey 3D, Peuple de l'Herbe en 2003, Hocus Pocus, Massilia Sound System, Têtes Raides en 2008, Babylon Circus et Mouss et Hakim en 2009, Izia et Yodelice en 2010. Récemment, le festival a créé la rubrique « Le plus grand festival de rock de Haute-Savoie au bout du monde ! » qui consiste à photographier l'affiche du Rock'n Poche aux quatre coins du monde, comme les États-Unis, Berlin, le Vatican, Madagascar, l'Inde et même l'Everest.

En juin, c'est le « Printemps des Moises ».

En juillet : la Fête Nationale avec bal populaire et feu d'artifice le 13 juillet, la fête des Vieux métiers et des vieilles mécaniques le dernier dimanche de juillet, tous les deux ans.

En août : « Nuit des Etoiles », « Grand Marché du Terroir et de l'Artisanat » et exposition « Les Trésors du Grenier ».

Le Capriccio Français y donne chaque été un des concerts de son académie d'été dont la première édition a eu lieu à Habère-Poche en 1998.

Fin décembre, c'est l'arrivée du Père Noël et le concert de Noël.

Sports[modifier | modifier le code]

Vue du bas des pistes de ski alpin des Habères.

Ski alpin[modifier | modifier le code]

La commune partage avec celle d'Habère-Lullin une petite station de sports d'hiver appelée Les Habères dont le domaine de ski alpin est situé sur l'adret de la montagne d'Hirmentaz. Le domaine de ski alpin est relié à celui de la station d'Hirmentaz, situé sur la commune de Bellevaux.

L'ensemble du domaine est constitué de 24 remontées mécaniques (5 télésièges et 19 téléskis) et 50 km de pistes (3 noires, 6 rouges, 8 bleues, 6 vertes).

Ski de fond[modifier | modifier le code]

Un domaine de ski nordique se trouve sur le plateau des Moises. Il utilise en partie les itinéraires des « Balcons du Léman ».

Les pistes se décomposent comme suit :

  • Piste verte : 2 km ;
  • Piste bleue : 3,5 km ;
  • Piste rouge : 6 km ;
  • Skating : 7 km.

Il existe des itinéraires de liaison vers Saxel (9 km), et le col du Feu (Lullin 15 km).

Vol à voile[modifier | modifier le code]

L'École de Pilotage Planeurs Léman Mont Blanc (EPPLMB) est l'unique plate-forme de vol à voile de Haute-Savoie, installée au col des Moises en 1995. Ouvert 7 jours sur 7, l'activité fonctionne tous les jours, généralement de la mi-mars à fin octobre, selon l'enneigement de la piste. Le club possède plusieurs types de planeurs, dont un motoplaneur pour le vol en campagne et deux planeurs biplaces pour l'école de pilotage et pour les baptêmes.

Économie[modifier | modifier le code]

Artisanat[modifier | modifier le code]

Hébergement touristique[modifier | modifier le code]

En 2015, la capacité d'accueil de la commune, estimée par l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 3 111 lits touristiques répartis dans 560 établissements[Note 7]. Les hébergements se répartissent comme suit : 6 meublés ; 4 centres ou villages de vacances/auberges de jeunesse ; un refuge ou gîte d'étape et une chambre d'hôtes[41].

La ville de Villeneuve-d'Ascq possède un centre de vacances municipal, accueillant des séjours montagne et pleine nature[42], situé aux "Lavouets".

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La commune ne compte aucun monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques[43] ou à l'inventaire général du patrimoine culturel[44]. Par ailleurs, elle ne compte également aucun objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques[45] ou à l'inventaire général du patrimoine culturel[46].

L'église paroissiale dédiée à saint François de Sales date du XIXe siècle, édifiée dans un style néoclassique sarde[47],[26].

Une statue de François de Sales édifiée en 1898 et située sur la commune voisine de Lullin domine Habère-Poche et la vallée Verte depuis le mont Forchat.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Habère-Poche Blason
Taillé : au 1er d'azur à un soleil d'or, au 2d de sinople à une croix tréflée d'argent ; à la barre d'argent chargée de trois étoiles de gueules ; au pont droit d'une seule arche d'or brochant en pointe sur la barre et posé sur une rivière d'argent mouvant de la pointe[50].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pascal Roman, Vallée verte : Boëge, Bogève, Burdignin, Habère-Lullin, Habère-Poche, St-André-de-Boëge, Saxel, Villard, Thonon-les-Bains, édition de l’Astronome, Les cahiers du colporteur, , 63 p. (ISBN 978-2-916147-83-3, BNF 43724254)
  • Théo Bonnet, Un village que j'aime : Habère-Poche, Thonon-les-Bains, à compte d'auteur,
  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0), p. 253-282, « Le canton de Boëge (présentation) », pp. 275-276, « Habère-Poche ».

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Cette pétition réunit plus de 13 651 signatures dans des villages de la partie nord (aujourd'hui la Haute-Savoie) : 60 communes du Faucigny, 23 du Chablais savoyard et 13 aux environs de Saint-Julien-en-Genevois, soutenu par l’Angleterre[27],[28].
  4. Il n'en reste que trois en 2015
  5. Le préventorium des Primevères est un établissement privé installé à 1 000 m d'altitude. Il pouvait accueillir 66 enfant âgés de 3 à 6 ans pour garçons et de 3 à 14 ans pour les filles[31].
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'impliquent donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[41].
  8. Au cours de trois mandats, Théophane Bonnet est à l'origine du développement de la station de ski (construction des trois télésièges, en 1980, 1984 et 1987) et d'aménagements communaux. Réalisation du réseau d’assainissement, mise en fonctionnement de la station d'épuration. Renforcement du réseau d'eau, augmentation des capacités des réservoirs. Construction de gites privés et municipaux dans toute la vallée verte, construction de logements H.L.M. dans toute la Vallée Verte, construction de l'office du tourisme, de la salle polyvalente, de la mairie, du nouveau cimetière. A 'origine du ski de fond avec G. Turlier et la municipalité de Thonon-les-Bains, création du foyer de ski nordique des Moises. Instigateur du centre village avec la collaboration de la société SA HLM Mont Blanc, construction de l'auberge communale (restaurant et chambres). Création de l'espace loisir du Bois noir (3 tennis, poney, tir à l'arc, practice de golf) et du terrain de football avec ses vestiaires. Mise en place du P.O.S. rebaptisé P.L.U. Création de deux classes de maternelle (sous la salle polyvalente). Habère-Poche est la première commune en Vallée Verte à organiser son ramassage de poubelles en 1973 avec la collaboration de Thonon-les-Bains. Ceci incite le SIVOM de la Vallée Verte à l'organiser définitivement quelques années plus tard[48].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Pascal Roman 2013, p. 44.
  2. « Carte IGN classique » sur Géoportail.
  3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Genève - Annemasse (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
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  10. a et b Baud, Mariotte, 1980, p. 270.
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